Chapitre 36: Course-poursuite

Coucou, voici un nouveau chapitre pour ce week-end! Je ne sais pas si vous vous rappelez, mais j'ai construit des fiches personnages pour les persos et je vous avais demandé si je les mettais là- maintenant ou à la fin de la fiction. Et j'y ai réfléchie, je pense donc les mettre à la totale finalité de la fiction. :) 

Bonne lecture 📖✨

***

Il sauta sur un énième toit d'immeuble avec l'aide d'une de ses ficelles et rapidement, il voulut sauter, mais son sens auditif, qui est devenu plus développer qu'à la normale le fit se retourner vers la droite et déstabilisé, il tomba à la renverse tandis qu'il sentit une vive douleur sur sa joue droite. Son corps tomba et rencontra le bitume de la petite ruelle étroite entre deux immeubles. Le gobelet glissant de sa main gauche roula pour se cogner contre le mur en brique rouge.


—Eh bien, eh bien, on est sonné, petite araignées ? demanda la voix masculine que reconnut Spiderman.


La silhouette avait rattrapé Spiderman comme si ce dernier était un escargot et son adversaire, un guépard. Spiderman était tombé dans le guette-apens de son interlocuteur. L'homme se rapprocha docilement vers Spiderman et le regarda en secouant négativement la tête.


—Tut, tut, tut, tu ne devrais pas te relever, petite araignées, c'est dangereux, prévint l'homme en tunique noir et marron.


Sans vergogne, l'homme posa son pied droit sur le dessin d'arachnides imprimés sur le thorax du costume de Spiderman, l'abîmant en mettant des miettes de terres dessus. De sa pression, il rabaissa Spiderman. Le dos de Spiderman rencontra, de nouveau, le bitume et le super-héros grogna de mécontentement.


—Reste ici, tu veux bien ? demanda l'homme adulte.


Bombant son corps, l'homme se tourna et fixa le gobelet avec un léger sourire. Il écarta ses bras et agrandit son sourire.


—Mes chéries ! Papa est là, tout va bien ! s'exclama-t-il.


Il s'abaissa et son regard perçant fixa le gobelet. Les particules noires s'égosillèrent et le sifflement qu'elles produisaient firent rire l'homme d'âge mur. Agenouillé, l'homme se pencha vers le gobelet en tendant ses mains pour le ramasser. Il retira le couvercle transparent et l'aplati dans sa paume gauche, le brisant dans un bruit strident. Les particules noires s'élevèrent comme un tas de poussières qui se faisaient survoler par le vent et elles atterrissaient dans la paume creux de la main droite de l'homme. Pendant ce temps, Spiderman se releva et fixait le spectacle, attendant le bon moment pour récupérer les particules et s'enfuir. Cette fois, il devait gérer tout seul comme avant puisque Ned n'était pas là pour lui donner un coup de pouce.


Rapidement, il fit tirer une toile et la balança, d'un mouvement de poignet, vers son individu qui se retourna et lançant des toiles les unes après les autres et de plus en plus résistantes, fit propulser l'homme contre le mur, le maintenant prisonnier. Les particules noires s'échappèrent des mains de l'homme qui râla de mécontentement et machinalement, les particules noires se dirigèrent vers Spiderman pour l'attaquer. Spiderman plissa les yeux et recula cognant son dos contre le mur. Ne ressentant pas immédiatement la vive douleur qui fit trembler son corps en raison de l'adrénaline qui le poussa à agir sans valider la moindre blessure, Spiderman essaya de s'échapper de la ligne de mire des particules qui valsèrent à travers les limbes de l'atmosphère.


Pour s'aider, à cette étonnante course-poursuite, Spiderman marcha sur les murs avant de sauter et de faire des saltos pour s'éloigner des particules poussiéreuses. Ces particules se mirent, soudainement, à changer de phase. Si tantôt elles étaient que dans une phase liquide et parfois gazeuse, cette fois, elles se transformèrent à l'état solide modelant leur forme.


«—C'est comme si elles le protégeaient, pensât Spiderman en faisant des œillades contre l'homme prisonnier de ses toiles qui regardait le combat avec admiration et les particules. »


—Allez-y, mes chéries ! Vous êtes capables ! l'encouragea l'homme.


Comme un regain d'énergie, les particules noires s'égosillèrent en vibrant l'air et Spiderman en ressentit la vibration. Aussitôt, les particules se modelèrent en un arc et des flèches. Comme si un humain l'a manipulait, l'arc commença à tirer les flèches en direction de Spiderman qui essayait, tant bien que mal de toutes les évités. Certaines, arrivaient, encore une fois, à le toucher en créant des fissures sur son costume, déchirant quelques endroits et montrant à l'air libre, une petite plaie sanglante qui se créait sur les bras comme si un bout de verre venait de faire la blessure par accident. Toutefois, ceci n'était pas un accident ou un cauchemar : c'était bel et bien réel.


Le sang qui s'échappait de ses petites et minimes blessures s'infiltraient sous le costume, le collant et donnant une mauvaise sensation à chacun des mouvements de l'homme araignées.


Spiderman grogna de mécontentement en voyant sa blessure à son biceps gauches. Machinalement, il plaça sa main droite dessus pour essayer d'arrêter le maigre filet de sang qui s'en échappait de celle-ci, mais écarta rapidement sa main pour tirer une nouvelle slave de toiles pour contrer les nouvelles attaques, faisant des tours de trois-cent-soixante degré et en faisant des jeux de pieds pour se rapprocher le plus possible de sa cible : le gobelet posé près d'un tuyau métallisé gris : c'était la gouttière. Il réussit à reprendre le gobelet en penchant sa main droite puisque le gobelet était non loin de lui, cette fois et son geste fit se pencher son corps vers la droite, l'abaissant légèrement. Il jetait quelques œillades contre les particules qui ne s'étonnaient pas de ces gestes « effet de surprise ».


Au contraire, elles reprirent de plus belle, leur propres slaves d'attaque en répétant le même geste en décochant plusieurs flèches. Spiderman recula en esquivant les flèches qui vinrent se planter sur le bitume avant de se défaire en changeant de phase : repartant de phase solide à phase gazeuse. Et elles se modelèrent pour repartir en charge avec la phase liquide. Elles se transformèrent en fin filet d'eau et s'époumona à lancer des coups sur Spiderman, qui répliqua avec quelques toiles, calmant l'état liquide. Pendant tout ce temps, son corps se meurtri de douleur physique en raison de l'épuisement et sa nervosité s'était émancipé, laissant place à de la concentration et à des gestes plus violent et salvatrices. Sa respiration devenait plus saccadée et plus hachée en raison de l'effort physique qu'il devait effectuer en régulant sa propre respiration et ses coups qu'il devait dégager pour se protéger. La sueur dégoulinait sous son masque et collait à sa peau, tout en imbibant son masque rouge et blanc.


En soupirant, il fixa les extrémité des immeubles pour essayer de s'approcher à une sortie.


—Dépêchez-vous, mes chéries ou il va réussir à s'échapper ! se révolta l'homme contre le mur.


En se décidant enfin, l'homme se dégagea des toiles qui lui collaient à sa tunique noire et marron. Il ordonna des instructions et ses particules s'égosillèrent, tiquant Spiderman. Celui-ci, vit la benne-à-ordure et tira une slave de toile, l'empoignant. Il fit un mouvement pour tirer la benne et la propulser vaillamment vers l'homme pour l'assommer, ce qui fonctionna. Soufflant un peu de répit, Spiderman s'approcha du mur droit et se mit à courir à l'horizontale sur le mur afin de se rapprocher des particules qui commençaient à se modeler pour un nouveau projectile. Spiderman fit quelques ricochets de toile et en fit un énorme qui compacta les particules afin de les rassembles en un mini point. 


Il fit un salto et écartant ses bras, il réussit a pousser un à un les particules dans le gobelet. Ses pieds atterrir sur le sol sans difficulté même si son corps tangua légèrement de fatigue. Soupirant, il ferma une nanoseconde les yeux avant de redresser la tête vers le ciel noire parsemé de petites lumières bleutées. Enfin, il réussit à se hisser vers le haut de la ruelle et à sortir de celle-ci par les airs remontant sur le toit de l'immeuble.


***


Il soupira lorsque son fessier rencontra enfin son lit. Après être rentré, y'a cinq minutes, il avait caché le gobelet dans son armoire à vêtement, sur le rabat du placard. Ensuite, il avait prit une douche froide revigorante, enlevant le sang quelque peu séché de ses petites blessures et mouillant ses cheveux châtains. Cette douche a été un regain d'énergie pour Peter. En rentrant, il avait posé son costume sur la chaise noire roulante de son bureau, enlevant d'abord son masque, par la suite le haut de son costume et ensuite le pantalon avant de filer à la douche.


À présent, il s'allongeait sur son lit, regardant le plafond terne de sa chambre. Le fin lustre rond qui était suspendu au plafond éclairait légèrement sa chambre. Il était habillé d'un haut blanc illustrant les hautes tours de New York et il portait un jogging gris. Ses cheveux châtains étaient toujours mouillés et dégoulinaient autour de son visage, allant de ses tempes à sa mâchoires pour atterrir à ses clavicules. Fermant légèrement les yeux, il prit son téléphone qu'il avait laissé près de sa taie d'oreiller bleu. Tant bien que mal, il réussit à le récupérer et à l'allumer. La lumière bleuté l'aveugla et il rouspéta.


—Merde, jura-t-il.


Abaissant légèrement son téléphone, il le redressa de nouveau s'habitant un tout petit peu à la situation nocturne. Mangeant un bout de sa pomme qu'il avait récupéré de la cuisine en sortant de la douche, il regarda les notifications de son téléphone.


MJ vous a envoyé deux nouveaux messages

Constance vous a envoyé trois nouveaux messages

LeGeekdanslefauteuil vous a envoyé cinq nouveaux messages

APolaris vous a envoyé deux nouveaux messages


Peter bloqua au dernier et ne put s'empêcher de sourire tout en laissant son cœur battre légèrement un peu plus vite. Il appuya automatiquement sur le message d'Arthur et sentit son ventre se torde de satisfaction en voyant un petit cœur sur le message qu'il avait envoyé à Arthy la vieille lorsqu'ils se sont mutuellement souhaités une « bonne nuit ». Ce petit cœur lui réchauffa la poitrine et enleva l'image qui s'était formé dans son esprit en revoyant Arthur et Jasmin rentrer dans le même bus à la fin de la journée.


Il regarda le nouveau message d'Arthur et sourit en voyant sa demande avec une légère faute de frappe qui le fit rigoler.


APolaris

Ce vendredi, ça te dit qu'on aille voir un film de thryller ?

APolaris

Oh, la bourde, maudit correcteur automatique! Excuse-moi, je voulais dire : de thriller*


De NightMonkey

Juste, toi et moi ?


Sa réponse tarda. Après tout, il était non loin d'être dans les deux heures du matin. C'était normal qu'Arthur ne répondait, il devait sûrement dormir. Peter soupira et colla le dorsale de sa main gauche qui contenait son téléphone sur son front et ferma les yeux. Le silence de sa chambre tombé dans le peu de noirceur de la nuit lui faisait du bien. Il pensât, alors, qu'il devait finalement contacter Tony Stark pour qu'il répare son costume qui a été partiellement abîmé par ce soir. Il devra alors, lui dire la vérité sur ce qu'il se trame en ce moment. Un nouveau soupire s'échappant de ses lèvres et il repensa, de nouveau, aux particules et à l'homme mystérieux qui l'incommodait. Comment allait-il s'en débarrasser, cette fois ? Il avait hâte d'analyser les particules avec Ned demain.


Il regarda, du coin de son œil droit, son placard et soupirant avant qu'un « bip » retentisse dans sa chambre et brise le silence apaisant qui l'enveloppait. Fronçant les sourcils, il regarda son armoire avant de reporter son attention sur son téléphone, l'abaissant à son visage.


APolaris

Oui, toi et moi. Ça ne te dérange pas ? Enfin, ce n'est pas à proprement parlé à un rencard si c'est ce que tu penses...Et ce n'est pas parce que je ne veux pas passer du temps avec Ned et les autres, mais j'ai envie de passer plus de temps avec toi...Je ne sais pas si c'est bizarre...Tu...le penses ?


Les joues de Peter rougirent d'elles-mêmes tandis que l'air du jeune homme semblait moins étouffant ni tendu et plus doux. Il relisait plusieurs fois la dernière phrase en essayant de s'imaginer qu'il ne rêvait pas.


Un sourire naquit le visage de Peter, faisant pétiller ses yeux tandis qu'il écrivit son message.


De NightMonkey

Moi aussi, j'aimerais passer plus de temps avec toi. Ça me ferait énormément plaisir, cette sortie.


Cette phrase lâchée fit battre un peu plus son cœur et il finit par s'endormir, lessivé. 


***

Ça fait du bien de retrouver un peu d'action, non ? ;)

On dirait que Peter a beaucoup de choses a régler en ce moment entre sa relation avec Arthur et de son rôle en tant que Spider-Man. D'ailleurs, la relation entre Arthur et Peter avance doucement, mais sûrement. :)  

J'espère que ce long chapitre vous a plu ! ✨


Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top