Chapitre 35: Enquête
Eeeeh, coucou vous ! Comment ça va ?
Je voulais vous poster un chapitre en début de semaine et je n'ai pas eue le temps de me connecter sur Wattpad...Le temps passe trooooop vite en ce moment. TwT Vous vous rendez compte qu'il reste plus que deux semaines au mois de Septembre et que ce sera bientôt Octobre (Autumn vibes is comiiiing) ! 😍🍁🍂 Le temps se rafraîchit, pensez à bien vous couvrir ! Perso, l'automne est ma saison favorite et vous, quelle est votre saisons préférées ?
Mais aujourd'hui, chose faite ! Voici le nouveau (et loooong) chapitre de cette semaine ! J'espère que ça vous plaira :)
Bonne lecture📖✨
***
La fraîcheur de la nuit enveloppa le corps dégarni de Spiderman qui tirait des toiles pour se déplacer, à travers les rues ténébreux et peu éclairée de Forest Hills. Il devait, à tout prix, connaître a provenance de ce qui l'avait attaqué. Et quoi de mieux que de retourner sur la scène de crime pour débuter l'enquête ?! Il soupira avant de balancer son corps pour bifurquer sur une autre rue plus obscure. Le vent fouettait son costume qui lui collait à la peau comme une glue.
Spiderman soupira en atterrissant sur le bitume mouillée en raison de la pluie matinale de la journée et se redressa dévoilant toute sa carrure musclé et presque plongée dans la totale noirceur de la nuit. À travers les yeux de son masque rouge et noir de super-héros, et grâce à la technologie de Tony Stark, Peter voyait comme au grand jour dans la pénombre : il voyait les contours des deux bennes-à-ordures vertes au fond de la ruelle, devant une petite enseigne néon montrant la porte arrière du petit bar ainsi que les graffitis des artistes des rues qui montraient leur talent artistique sur les murs en briques de l'immeuble à gauche. Une voix dans son oreillette droite brisa son analyse des yeux du lieu.
—Alors, Pete' ? Comment gaz cette petite soirée rocambolesque ?
—Ned!
—Ben, quoi ? se vexa Ned en haussant légèrement le ton.
—Sois, un peu sérieux deux minutes ! On n'est pas là pour glander ou faire la fête, rouspéta Peter.
—Eh, relax ! Je plaisantais, c'était un jeu de mot.
—Un jeu de mot pourri, Ned, soupira Peter en levant les yeux au ciel obscure étoilé.
—Ne soit pas tendu comme ça parce que Monsieur est jaloux, rouspéta Ned, à son tour.
Peter pouvait très bien imaginer son meilleur ami bouder qui ferait froncer ses sourcils et mordre sa lèvre inférieure, plissant ses yeux noirs et tout ça, en croisant les bras.
—Je ne suis pas ja-loux ! Quand est-ce que tu vas le comprendre ? s'offusqua Peter.
—Et ce n'est pas le fait qu'Arthur soit rentrer avec Jasmin qui te met dans cet état ?
—Hein ? Non! Ils prennent le même bus et vont au même quartier ! C'est normal qu'ils rentrent ensemble après les cours ! Pourquoi je serais jaloux de ça ? demanda Peter en marchant un peu dans la ruelle, cherchant des indices au sol humide.
—Et dois-je te rappeler ton regard menaçant envers Jasmin sur l'heure du dîner ? Si tes yeux pouvaient lancer des projectiles lumineux comme le pistolet blaster de Han Solo, crois-le ou non, mais Jasmin serait déjà mort, répliqua Ned.
—On n'est pas dans Star Wars, riposta Peter sachant que Ned en était un fanatique.
Malgré tout, un sourire moqueur commença à peindre le visage basané de Ned, assis sur sa chaise noire roulante devant son ordinateur qui illuminait la moitié de son visage en raison de la lumière bleue de l'écran. Ned fit craquer ses mains faisant grimacer Peter. Ned se pencha sur son ordinateur et arrangea quelques manipulations afin de voir ce que lui envoyait Peter en vidéo.
—Allez mon petit bébé, le travail d'équipe t'attend, murmura Ned en parlant à son ordinateur.
—Tu vois la même chose que moi ? demanda Peter, attendant la synchronisation entre lui et son meilleur ami.
—Yes ! Ça fonctionne, je vois la ruelle ! C'est vraiment crade par ici ! Les nettoyeurs de rues ne viennent jamais par ici ?
—Je ne sais pas, ce n'est pas vraiment malfamé, c'est juste une petite ruelle isolée comme les autres, répondit Peter.
Il marcha sur une brindille qui craquela sous le poids de son pieds et souffla pour laisser partir sa nervosité. Peter observa les alentours à travers ses yeux technologiques de son masque, fabriqué par Tony Stark. La chaleur internes des immeubles faisait évaporer par les grilles d'aération de la fumée qui longeaient le bitume sale et humide de la pluie dernière. Peter regardait le sol, parfois, et trouvait de temps à autres des mégots de cigarette qui lui firent arracher une maigre grimaça.
—Raaah, franchement, c'est dégueulasse ! Les fumeurs ne peuvent pas ramasser leur mégot au lieu de les balancer encore rougeoyante sur le sol ? Ils peuvent créer un incendie sans le savoir ! C'est scandaleux ! ragea Ned.
—Ouais, dit Peter en balançant la cigarette d'un coup de pied droit la propulsant un peu plus loin que sa position initiale.
—Alors, que vois-tu sinon ? demanda Ned en fronçant les sourcils afin de voir quelque chose sur son écran tout de même.
—Pas grand-chose pour le moment. Je vois comme toi : une ruelle sombre et peu commode à souhait. Et très peu hygiénique, souffla Peter, déçu.
—Beuuurk, râla Ned.
Peter émis un léger sourire moqueur.
—Au moins, tu n'es pas sur les lieux. Tu n'as pas cette odeur nauséabonde comme un chien qui vient de crotter.
—Ah, Pete' ! Je n'avais pas besoin de cette métaphore ! Dégoûtant !
Le rire cristallin de Peter parvint aux oreilles de Ned qui se prit la tête entre les mains, la paume de ses mains touchant son arrière-crâne et ses coudes installé au rebord de son bureau. Il souffla de mécontentement.
—À quoi je peux bien penser pour enlever cette mauvaise image ? demanda Ned, dépité.
—Ha ha ha, pouffa Peter.
L'ambiance tendu s'était amoindrit rapidement et l'amusement prenait plus de place sur l'atmosphère.
—Je vais continuer ma ronde, y'a plus rien à voir ici. En tout cas, faudrait repenser à trouver le deuxième centre de laboratoire qui a explosé. Tu te souviens de ce que j'ai dis à ce sujet ?
—Ouais, le laboratoire qui était supposément avoir des dégâts de l'explosion n'avait rien : il était comme neuf. Ta théorie c'était qu'il y avait un autre laboratoire qui avait succombé à l'explosion. Tu penses qu'il serait où? Demanda Ned, confus.
—Je ne sais pas encore. Mon hypothèse serait qu'il soit dans le même quartier. Ça serait beaucoup plus simple pour les scientifiques qui y travaillent. Et l'explosion, on la quand même entendu.
—Je sais ! Attend, laisse-moi deux secondes.
Ned raccrocha avec Peter et se dirigea sur la page internet de recherche afin de taper en grosse ligne : « laboratoire, explosion, Forest Hills ». Les mots-clés qu'il venait de taper firent ressortir plein d'article de différentes magazine de journalistes. Avec l'aide de sa souris, il glissa la page internet et amena son index contre son menton, amplifiant sa concentration et sa réflexion. Il lut à haute-voix quelques articles concernant la recherche qu'il venait d'effectuer.
—« Une énorme explosion ébranla le quartier résidentiel de Forest Hills dans le Queens dans l'État de New York, à l'aube. Parait-il, qu'il n'y eut aucun blessé et que par miracle, le laboratoire eut quelques dégâts non-essentielles aux recherches-liées du centre de laboratoire expérimentale. »
Ned secoua négativement la tête et chercha un autre article, quittant celle précédente. Il fit cela pendant plusieurs minutes interminables, copiant quelques images par-ci et par-là quelques fois.
—« La nouvelle aile tout juste rénover du centre de laboratoire expérimentale de Forest Hills vint de succomber à une explosion virulente. Le patron est en colère et les scientifiques en émoi. »
Ned ouvrit une nouvelle application qui vint se superposer sur les trois autres déjà ouverte et de ses doigts de fée, il parvint à copier et enregistré les images du centre du laboratoire expérimentale dans l'application. Fronçant les sourcils et concentré, Ned glissa les images le superposant et finit par sourire.
—Bingo !
Il ralluma son oreillette et expliqua son processus à Peter.
—Vraiment ? demanda Peter.
—Ouais, au début on ne le voyait possiblement pas à cause de la perception et du stress, mais la deuxième aile que l'on cherche est juste derrière le premier centre. En réalité, le centre est propriétaire de plusieurs terrains et ils ont construit plusieurs bâtiments scientifiques, faisant en sorte que ce soit un énorme laboratoire. Et selon notre emplacement, on ne voit qu'un seul bâtiment à chaque fois, et ça, on le doit en raison de la hauteur des bâtiments. C'est dingue!
—Donc, tu as fait un effet trois dimensions en superposant différentes images prises par les journalistes qui ont pris deux bâtiments distinctes, croyant qu'ils avaient le même bâtiment. Ned, tu es un géni !
—Je sais, que ferais-tu sans moi ? rigola Ned, faisant craqueler ses phalanges.
Peter leva les yeux au ciel avec son manteau noir à paillette lâchant, tout de même, un début de sourire sur son visage. Peter se retourna pour rebrousser chemin et après cinq pas, un tintement métallique parvint à ses oreilles. Il baissa les yeux et les fronça en voyant une petite lueur blanchâtre illuminer le sol. Il se baissa, se penchant sur l'objet métallique.
—J'ai trouvé quelque chose, souffla Peter.
—Je le vois...On dirait un...
—Un bracelet, non ? termina Peter.
—Ouais, ça en a tout l'air. Quesque ça fait-là ?
—Y'a des tâches noires aussi, fit remarquer Ned.
En effet, Peter venait de trouver un bracelet brisé en métal d'argent qui reposait sur le sol et à côté, des tâches poussiéreuses noires gesticulaient comme une fourmi en panique sur le bitume noir, frôlant le bracelet. Aux mots inquiets de Ned, Peter bifurqua de quelques millièmes de secondes, son regard vers les tâches poussiéreuses.
—Je n'ai rien sur moi pour les transporter à l'analyse, Ned.
—Regarde autour de toi et essaye de trouver quoique ce soit qui pourrait t'aider à les transporter. Fait attention, ce sont ces choses qui t'ont attaqué brutalement la dernière fois, prévint Ned.
—Merci, Sherlock.
Ned émit un léger rire et laissa Peter observer plus profondément la ruelle, la passant au peigne fin. Il trouva, non loin de lui, près de la bennes-à-ordures, un gobelet blanchâtre renversé. Le liquide orange dégoulinait du gobelet, s'étant déverser sur le bitume humide. Cela étant dit, le liquide collait au bitume sale et caillouteux en raison de la pluie récente. Peter se pencha pour ramasser avec dégoût le gobelet et son couvercle, mettant la paille à moitié mâchouillé dans la benne. Dans un claquement assourdissant, le bruit du couvercle qui se ferma sur le deuxième rebord de la benne, la fermant, retentissait dans la ruelle.
—J'ai un gobelet, ça devrait suffire, tu ne crois pas ? demanda Peter, regardant le contenu de l'intérieur.
Il émit un bruit de dégoût en voyant encore du liquide oranger coller dans les commissures du fond du gobelet et des extrémité du plastique.
—Bien joué ! Yep, ça devrait faire l'affaire, affirma Ned.
Peter hochât la tête positivement et alors qu'il allait retourner près des particules noires, il sursauta en sentant un bruit sonore. Il tourna son regard vers la gauche et entendit un faible « miaow » échapper de la gorge d'un chat noir qui l'observa avant de partir aussitôt qu'il était apparu. Son silence soudain fit paniquer Ned.
—Qu'y-a-t-il ? demanda celui-ci.
—Rien, un chat noir m'a fait peur. Je ne l'avais pas remarqué. Il a dû m'observer tout le temps, lui.
—Pfiou, souffla de soulagement le meilleur ami de Peter.
Peter pouvait entendre son soupire infiltrer ses propres oreilles, qui le soulagea à son tour. Il s'agenouilla et avec l'aide du couvercle, il transvasât les particules à l'intérieur du gobelet blanc. Il se redressa et déposa le couvercle sur le gobelet, le vissant en appuyant une légère pression dessus.
—J'ai terminé, ici. On l'analysa à l'école demain, fit savoir Peter.
—Est-ce qu'on prévint Tony Stark ? demanda Ned, soucieux du potentiel danger de ces particules.
—Non, pas pour le moment, Ned. Je veux savoir d'abord la provenance de ces particules.
—Pete, si tu veux encore prouver quoique ce soit à Tony, tu n'as pas à le faire. Il te fait suffisamment confiance pour te laisser être le héros du Queens.
—Tu ne comprends pas, Ned. En ce moment, tu le sais bien qu'Iron Man est trop occupé à gérer d'autres urgences avec les autres Avengers pour s'occuper du danger qui plane au-dessus de Forest Hills. Je ne sais même pas s'il est au courant de l'explosion, Ned. Je veux me prouver, à moi-même, ce que je suis capable de faire. En commençant, par analyser ces particules noires.
—Quelle communication au sein des super-héros, je suis choqué ! dit Ned, sarcastiquement.
—Bref ! On s'en occupera demain. Une bonne nuit de sommeil nous attend ! assura Peter.
—D'accord, d'accord, céda Ned, bonne nuit NightMonkey.
Peter hocha la tête positivement à cette dernière parole de son meilleur ami, de cette soirée.
—Ouais, à toi aussi, Ned, répondit Peter.
Il éteignit sa conversation vocale avec Ned et avant qu'il ait pu faire un pas de plus, il se sentit désorienté et son cops perdit l'équilibre, lâchant dans un bruit sourd, le gobelet, qui comme un ricochet, s'éloigna de Spiderman.
—Merci, Spiderman, d'avoir retrouvé le reste de mes chéries. Tu ne peux pas savoir à quel point, je t'en suis reconnaissant, souffla solennellement et suave, une voix masculine qui sorti de l'ombre.
—Quoi ? Tes chéries? Comment ça ? demanda, dubitativement, Spiderman.
La silhouette plongée dans l'obscurité la plus totale esquissa un sourire carnassier tandis qu'il tendit son bras, la sortant de l'ombre faisant écarquiller les yeux de Spiderman. Les sens de Spiderman s'amplifièrent et s'égosillèrent autour de lui, l'enveloppant dans une atmosphère tendue et stridente.
—Merde, jura Spiderman en voyant la main se rapprocher dangereusement du gobelet qu'il avait lâché sur le bitume rocailleux de la ruelle.
Rapidement, il tendit sa main, la retourna paume vers le ciel et tira une toile blanche dans un sifflement sonore qui parvint à son interlocuteur qui regarda la toile se fixer sur le gobelet avant que Spiderman, de son autre main libre puisse joindre sa main gauche afin de tirer sur la ficelle blanche. Cette technique fit relever le gobelet dans un petit tintement en plastique entrechoquant les bords du gobelet au bitume avant de se faire propulser vers Spiderman qui l'attrapa au vol.
—Tsss, je ne te conseille pas de m'énerver, Spiderman. Tu le regretteras, trancha la silhouette.
—C'est ce qu'on verra, de qui nous deux, le regrettera le plus.
Aussitôt dit, Spiderman tira plusieurs toiles flottantes dans les airs pour qu'ils atterrissent et ralentissent son adversaire. Les toiles se fixèrent automatiquement sur les pieds de son vis-à-vis et sur ses poignets.
—Pft, ri-di-cule. Si tu crois que ces minables ficelles blanches peuvent m'arrêter dans ma course, tu te trompes, Spiderman, dit-il d'une voix froide et tranchante.
Spiderman recula et en profita pour tirer une nouvelle slave de toiles blanchâtres et s'élança à son tour pour pouvoir sortir de la ruelle. Ses pieds s'accrochèrent sur les murs de l'immeuble à sa gauche et il commença à le grimper rapidement. Quant à la silhouette, il enleva une toile qui s'était fixé sur ses yeux, qui camouflaient son champ de vision, en soufflant avant que son soupir ne se tarit dans la noirceur de la ruelle.
Spiderman courrait, à présent, sur les toit des immeubles, tenant toujours en main le gobelet tandis que les particules noires contenu dans le gobelet commençaient à s'agiter. Son souffle commençait à s'accélérer par le stress, la nervosité et sa concentration à rester vigilent. Tous ses sens étaient en alerte. Son corps se balançait au rythme de sa course et le vent qui s'était levé à son départ, lui fouettait le corps. Arrivé au bout d'un des toits de son quartier, Spiderman s'élançant dans le vide pour atterrir automatiquement sur le toit suivant. De temps en temps, il jetait des petits coups d'œil derrière son épaule rouge—couleur en provenance de son costume de super-héros qui camouflait son identité aux yeux du monde entier— et ses œillades vers l'arrière ralentissait quelque-tant soit peu sa course effrénée. Il devait rejoindre rapidement sa résidence, mais pour cela, il devait vite semer son attaquant.
***
C'est bien de retrouver un peu notre Peter en tant que Spiderman et Ned en tant que geek, non ? Ça manquait un peu de ça dans les derniers chapitres je trouve TwT Eh bien, j'y ait remédiée pour qu'il y ait plus d'action. Même si j'aime beaucoup écrire la romance entre mes personnages et l'attractivité entre Jasmin et Arthur. Hihihi
J'espère vraiment que la fiction ne devient pas épuisante ni trop lente ni trop farfelue pour vous. Je prends énormément de temps à l'écrire, désoléeeeee...!
Les prochains chapitres seront de la même tailles que ce chapitre 35, j'espère que vous serez prêt(e)s ! ;)
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