Chapitre 34: Cercle d'ami
Coucou, pour célébrer la rentrée scolaire, je vous sors un chapitre :) Et quoi de mieux que de retrouver notre petite bande préféré de cette histoire fictive ? Hihihi J'espère, qu'elle s'est bien passée pour vous!! La suite est toujours en cours d'écriture: je peaufine des chapitres ! Désolé si ça prend plus de temps de postage TwT
Sur ce,
Bonne lecture 📖✨
***
~Deux mois auparavant~
Le vent s'était levé depuis quelques heures faisant virevolter les feuilles qui étaient tombés des arbres sur le sol. Les feuilles traversèrent l'atmosphère et passèrent entre deux silhouettes avant d'atterrir lourdement sur la verdure près de deux grands arbres qui surplombaient les silhouettes. Ils se trouvaient dans la cours de l'école, loin des brouhaha incessants et bruyants des étudiants qui auraient pu transformer cette rencontre en rumeurs des plus doux aux rumeurs des plus affreuses.
La jeune étudiantes à la chevelure blonde et aux yeux pétillants de noirceur triturait ses doigts entre eux, nerveuse. Elle s'apprêtait à donner tout son courage pour ce moment qu'elle avait attendue depuis très longtemps et aujourd'hui, le quatorze février, était son jour de chance. Elle avait mis toutes ses chances de son côtés : elle portait son bracelet fétiche offert par sa petite-sœur de couleur rose et violet mélangé à du bleu ciel, sa robe violette mélangée à des coloris orange et rose dessinant des arabesques sur le tissu violet, elle portait des baskets noires et elle s'était fait une tresse sur le côté entremêlé à sa chevelure blonde mi-longue. Elle s'était même fait un léger maquillage aux couleurs de la Saint-Valentin. Rien ne lui donnait un quelconque doute qui aurait pu briser ce moment magique qu'elle avait confectionnée et qui mélangeait leur odeur vanillés et caramélisé l'enivraient et soulageaient progressivement sa nervosité. Elle tapota le sol de son pied droit discrètement et humecta sa lèvre inférieure.
—Tu voulais me parler, Anya ? demanda la voix masculine de son interlocuteur.
Anya redressa la tête au ton doux et affectueux de Jasmin. Elle déglutit et resta silencieuse tout en hochant sa tête ovale, confirmant les propos de son vis-à-vis, qui attendait patiemment.
—Laisse-moi juste le temps...d'organiser ce que je veux dire, s'il-te-plaît, quémanda la jeune fille.
Jasmin plissa les yeux essayant de comprendre les intentions de sa locutrice.
—C'est important, ajouta-t-elle.
—D'accord, mais fais-vite...Charley m'attend.
Anya hocha la tête. Malgré son élan de courage, elle sentit que cette qualité commençait à s'évacuer de son corps dès que le temps lui était compté. Elle ne savait que dire : tout se mélangeait dans sa tête. Par où commencer ? Comment dévoiler ses sentiments sans que ça ne paraissait trop imprudent, irréfléchi, niais et absurde ? Elle avait déjà réfléchi à plusieurs moments comment formuler ses phrases, elle avait toute préparé à l'avance, mais une fois devant Jasmin, elle perdait complètement ses moyens et son esprit se mélangeait. Elle ne pouvait voir que ses yeux bleus comme le ciel la plonger dans un univers apaisant, rêveur et réconfortant. La présence de Jasmin près d'elle la chamboulait et les battement forts de son cœur qui tambourinaient dans sa poitrine comme un batteur qui frappait fort sur ses cymbales de batterie enlevait toute sa capacité de réflexion.
Elle ouvrait la bouche et la fermait automatiquement. Devait-elle être franche ou passer par quatre chemins pour arriver à bon port ? Elle sentait le regard bleuté de Jasmin sur sa personne. Elle observait le visage fermé de son vis-à-vis qui attendait patiemment son aveu.
—Je t'apprécie énormément, Jasmin. Beaucoup, beaucoup, beaucoup! Je me sens en sécurité et bien, quand je suis avec toi. Je...Jasmin, je t'aime énormément.
Jasmin regarda la jeune fille avec étonnement et sentit un pincement au cœur survenir après l'aveu de la demoiselle, son amie de longue date.
—Je suis désolé...Je ne peux pas répondre à tes sentiments...Anya.
Jasmin serra ses mains, les contractant, se sentant légèrement détestable de ne pas répondre aux sentiments de la jeune fille. Il détestait blesser les autres sans le vouloir.
—Pourquoi ? Pourquoi tu ne peux pas ? demanda-t-elle, incompréhensive.
—Je ne t'ai jamais vu autrement qu'une petite-sœur à mes yeux. Une petite-sœur à protéger. Je ne peux pas t'accorder une autre place dans mon cœur, plus grande que celle-ci. Cette place...je la réserve à une autre personne que je rencontrerais dans le futur. J'aime nos moments cinéphiles le samedi soir en compagnie de Charley, nos fous-rires que les autres ne peuvent pas comprendre, mais ça n'ira pas plus loin que ce que l'on a actuellement entre nous, Anya. Tout simplement, parce que même si toi tu peux voir une possibilité d'une romance entre nous, moi...je ne peux pas le concevoir. Pas comme ça. Je suis désolé, ce n'est pas contre toi, Anya, ce sont les sentiments que je ressens envers toi, respectent-les, répondit Jasmin.
—Mais...tu ne peux pas même faire semblant de m'aimer? Ni D'accepter ? Ou alors, faire une période d'essai ? demanda Anya en s'approchant et en collant la paume de sa main droite à la joue du garçon.
Jasmin tressaillit, n'aimant pas cette proximité ambiguë qu'Anya venait de lui imposer. Il amena sa main droite sur le dessus de la main d'Anya et la retira délicatement pour ne pas brusquer sa jeune amie. Ils se connaissent depuis longtemps maintenant, puisque leur mères sont amies et il a sût, immédiatement, qu'il n'y aurait jamais rien que de l'amitié entre eux. Jasmin pensait que c'était un ressenti réciproque dans ce sens-là, mais apparemment, il s'était fourvoyé. Il soupira et planta son regard bleuté dans ceux ténébreux d'Anya.
—C'est impossible...réfuta Jasmin presque dans un murmure.
—Respecte mes sentiments aussi dans ces cas-là, idiot ! Comme on m'a souvent dit, on ne peut jamais savoir concrètement sans jamais avoir essayé, poursuivit Anya.
Jasmin secoua négativement la tête. Alors, que Jasmin se retournât pour couper-court à cette discussion, Anya en décidât autrement. Elle empoigna le bras de Jasmin et le rapprocha d'elle, diminuant la proximité entre eux. D'abord, surpris par ce changement brusque, Jasmin fronça les sourcils et les écarquilla en voyant Anya se rapprocher dangereusement de son visage, prête à l'embrasser. Éberlué, mais vif d'esprit, il interposa sa paume de main gauche contre les croissants de chairs d'Anya qui rouvrit les yeux surprises et croisa le regard profond de Jasmin. Celui-ci l'observait avec colère. Toutefois, il essayait de ne pas l'exploser pour amoindrir la souffrance de la jeune fille devant ce rejet puissant.
—Non, désolé, répondit-il trop sèchement.
Anya le sentit et baissa le regard, son cœur se pinçant quelque peu. Elle regarda de ses yeux perçants les chaussures noires de Jasmin dans son champ de vision. Elle déglutit et sentit son ventre se contracter tandis que l'effet papillon dansant dans son corps disparaissait pour laisser un sentiment de tristesse. Le flux d'énergie chaleureuse qu'elle avait sentie lorsqu'elle avait aperçu, un peu plutôt, Jasmin arriver vers elle disparaissait, également, progressivement.
—Tu...Tu as déjà quelqu'un en vue, c'est ça? Qui est-elle ? Non, ne dis rien...C'est Judith, n'est-ce pas ? Tu l'aimes plus elle que moi ? Qu'est-ce que tu lui trouves à cette fille trop superficielle ?
—Non, ce n'est pas ça ni Judith, elle n'a rien avoir là-dedans et de quel droit oses-tu la traiter de superficielle ? Arrête ça.
Anya resta muette à cette réponse trop ferme à son goût. Elle contracta ses doigts et elle soupira tandis qu'elle entendit la cloche se mettre à sonner, priant aux élèves de rentrer pour assister à leur cours. Jasmin commença à s'éloigner de nouveau de la jeune fille aux cheveux blonds et celle-ci regardait la silhouette de Jasmin au loin arriver aux abords du bahut sans se retourner une seule fois.
—JE TE DÉTESTE ! hurla-t-elle faisant retourner quelques élèves encore présent dans la cours.
Jasmin s'arrêta au pied de la porte bleuté en métal. Discrètement, il regardait sa jeune amie au loin auquel il put encore apercevoir sa silhouette svelte malgré la distance qui les séparait. Il sera fortement le rebord de la porte faisant relever ses phalanges et détourna rapidement les yeux pour poursuivre son chemin. Il aurait espéré ne pas l'avoir trop blessé.
« —Non, c'est faux, pensât Anya, je l'aime encore... »
***
Un silence s'était installé entre eux. Seuls leurs bruits de pas parvenaient à leurs fines oreilles. Peter et Arthur marchaient, côte à côte, dans le couloir menant à la salle de repos du lycée, se trouvant près de la cafétéria. Ils avaient descendu les escaliers qui séparait l'étage inférieure à celui du premier étage du bahut. Ils avaient passé la salle de l'agent de sécurité à l'entrée et ils passèrent, à présent, dans un couloir à droite, descendant de nouveaux escaliers. Ils longèrent l'étroit couloir avant de bifurquer à gauche tandis que le brouhaha des étudiants parvenait à eux.
—Vous...êtes placé où exactement ? osa demander Arthur balayant la salle du réfectoire des yeux.
—Pas loin de l'entrée, mais pas trop près non plus, répondit énigmatiquement Peter.
Arthur jeta un coup d'œil à Peter avant que celui-ci ne l'observe aussi.
—Tu viens? Ils sont là-bas! MJ nous fait signe de la main, dit doucement Peter.
—Je te suis, dit Arthur sur le même ton doux que son ami.
Peter commença à s'engager dans les allées avant de prendre, automatiquement, la main d'Arthur qui traînait derrière lui à cause de quelques élèves qui passèrent près d'eux, n'attendant pas leur passage passer, ralentissant un tant soit peu la marche rapide d'Arthur, qui avait dû mal à suivre Peter dans la petite foule d'élèves. Surpris, Arthur regarda les larges épaules et les omoplates de Peter avant de baisser ses iris émeraudes vers sa main empoignée par celle rugueuse du châtain. Il contracta ses mains et pensant qu'il voulait retirer sa main, Peter resserra plus fortement sa main. Peter jeta un coup d'œil par-derrière son épaule et les sourcils froncés, il fixa Arthur.
—Laisse ta main tranquille, tu pourrais même te perdre dans ce réfectoire que tu le veuilles ou non, déclara Peter.
Arthur déglutit et ne sut que répondre à cette remarque. Le garçon aux cheveux d'ébènes scruta leur mains entrelacés et senti, parmi le fourmillement qui commençait à naître après quelques minutes, un flux chaud parcourir ses doigts et sa main, remontant à son bras pour se déverser délicatement dans tout son corps. Ses joues se colorèrent sans qu'il ne s'en aperçoive et Arthur se laissa emporter dans ce moment doux et bienveillant.
—Merci, remercia simplement Arthur, brisant le petit silence entre eux une fois de plus.
Peter regarda derrière son épaule et lâcha un petit sourire avant de reporter son regard devant lui, s'approchant enfin de la table rectangulaire de leur amis.
—Ah! Peter ! Arthur ! les appela Ned, heureux de revoir ses amis.
Peter lâcha aussitôt la main douce d'Arthur et il s'assied de nouveau au côté de MJ, qui le regarda du coin de l'œil avant de reporter son regard sur Arthur qui s'assied entre elle et Constance. Ned se trouvait devant MJ et à côté de Peter.
—Qu'est-ce qui t'a pris autant de temps ? voulut savoir Ned, en sirotant sa boisson.
—Pas grand-chose...
—Moi, je pense savoir, fit MJ en tournant une page et en la marquant à l'aide de son signet, fermant immédiatement son livre.
MJ posa ses mains entrelacées sur la couverture de son bouquin et regarda malicieusement Peter, qui déglutit. Arthur regarda l'échange, intrigué tout comme Ned et Constance, ne comprenant pas l'allusion de leur amie au teint basané. MJ leva les yeux au plafond en secouant la tête, dépitée devant l'ignorance de ses amis.
—Alors, tu avais disparu où exactement, Arthy ? Tu n'étais pas en cours de littérature ce matin et avec Peter, on s'est inquiété, s'enquit Ned se tournant vers son nouvel ami.
—Je vous ai tant inquiété que ça ? Pardon...je me suis retrouvé à séché le cours sur le toit...je ne me sentais pas bien, répondit Arthur, gêné.
—Sur le toit ? répéta Ned, étonné.
«—Avec Jasmin? Voulut demander Peter amèrement. »
Peter se retient de le dire à voix haute pensant que ça mettrait mal-à-l'aise son nouvel ami et fixait Arthur.
—Et tu te sens mieux ? demanda MJ, inquiète.
—Qu'est-ce qui s'est passé ? s'enquit Constance, à son tour.
Arthur ne sut que répondre devant l'inquiétude de ses amis et se renfrogna.
—Désolé de vous avoir inquiété. Tout va bien, maintenant. Je n'avais juste pas le morale d'aller en cours de littérature, déclara Arthur.
Peter plissa les yeux, sachant qu'Arthur ne leur disait pas tout. Il sentit un pincement au cœur à cette vérité mensongère offert par le jeune homme à la chevelure corbeau. La cloche se mit à sonner, brisant le silence timide qui venait de s'installer dans leur cercle d'ami faisant soupirer Ned et MJ se leva, amenant son bouquin contre elle.
—Allons-y...L'heure nous appelle, dit-elle.
Les autres hochèrent la tête et suivirent dans un même mouvement, la jeune fille qui ouvrit la marche. Arthur sentit son échine lui picoter et il se retourna pour balayer la salle du réfectoire du regard avant d'être appelé par Ned.
—Arthy ! Dépêche-toi ou on va encore se faire punir par notre prof de gym' ! s'exclama Ned.
—J'arrive!
Il jeta un autre coup d'œil à la salle et pencha légèrement sa tête sur son côté droit, ne comprenant pas. Pendant un court instant, il avait cru être observé. Encore une fois. Arthur tritura ses doigts contre la sangle de son sac-en-bandoulière et suivit promptement ses amis, accélérant le pas.
—Ça va ? s'enquit Constance en lui amenant sa main contre son épaule droite.
—Ouais, ça va.
Constance hocha la tête positivement et suivit MJ ainsi que les autres avant de se séparer pour aller en cours d'art moderne.
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