Chapitre 30: Déséquilibre

Coucou, voici un chapitre en plus !! J'avais envie de vous en poster un pour ce week-end hihi

Bonne lecture 📖✨

***


Soupirant, Spiderman scrutait la ville plongée dans le noir. L'air frais de la soirée entamée y'a à peine quelques minutes le faisait frissonner quelque peu malgré la chaleur de sa combinaison rouge et bleue. Se massant le crâne, le super-héros se leva, écarta ses bras de son corps pour les mettre à l'horizontal et se laissa tomber dans le vide. Il expira laissant le froid pénétrer son corps tendue et endolorie par l'exercice physique qu'il a fait après les cours en rentrant chez lui pour rester en forme. Il regarda le ciel noir quelque peu étoilé et avant qu'il n'atterrisse comme une crêpe au sol, il se retourna et tira une toile d'araignée vers le haut d'un lampadaire pour le faire surélever. Il grimaça en sentant un souffle vibrer sa toile et le déséquilibré. Il traina des pieds sur le sol, laissant une traînée de poussière s'élever dans l'atmosphère derrière lui et il refit une deuxième toile qu'il dirigea vers sa gauche au lieu de sa droite; laissant sa ficelle blanche s'accrocher à un plus haut bâtiment qui le fit reprendre de l'équilibre. Ses pieds s'éleva du sol en bitume et Spiderman put se balader, enfin, dans la ville de toile en toile.


Les lumières le guidaient et tous ses sens étaient en alerte. Quelques veilles tard fermaient boutiques ou vagabondaient eux aussi dans la ville, scotché sur leur téléphone : ne voyant, ainsi, pas Spiderman passer près d'eux. Spiderman les dépassa de quelques mètres et se retrouva de nouveau dans une ruelle isolées et peu praticable.


—Punaise, où est-ce que je suis ? Ça ne sent pas bon, cette ruelle. Elle est parfaite pour se faire prendre en embuscade ou effectuer un mauvais plan, se dit Spiderman à voix haute.


Sa voix peu rassurante se répercuta sur les murs en briques et les escaliers extérieures en métal permettant une sortie de secours pour les habitants des immeubles. Peter vit deux grosses bennes à ordures longer le mur droit, le clapet mal fermé laissant une odeur nauséabonde envahir la ruelle peu fréquentable.


—Où est-ce qu'elle mène ? Je ne suis jamais venu par ici, finit par constater Peter en voyant des graffiti sur les murs en briques rouges qu'il n'avait jamais vu.


Il passa sa main ganté contre son bras lorsqu'il sentit un moustique le frôler ce qui le fit rouspéter. Peter soupira et s'avança dans la ruelle et remarqua que c'était un cul-de-sac. Il soupira et se retourna, ne voyant aucun intérêt à y rester d'autant plus en étant seul dans cette atmosphère lugubre. Le jeune homme recula du fond de la ruelle et sortit de celle-ci. Spiderman laissa échapper un soupir de soulagement et alla tirer une nouvelle toile d'araignée. Il la fit s'accrocher à un autre bâtiment et alors qu'il s'envolait, il entendit un tintement devenant un bruit strident et un sifflement sonore assourdissant qui le fit perdre l'équilibre. Il grimaça et en se cognant contre le bitume, il amena sa main gauche à sa tête en la secouant de part et gauche pour reprendre ses esprits. Il écarquilla les yeux et son souffle se coupa lorsqu'il constata, avec frayeur, qu'il voyait flou.


—Co—comment est-ce possible ? se demanda-t-il en chuchotant.


Il s'appuya de sa main droite, la posant paume contre le sol, et resta agenouillé pour essayer de reprendre une vue plus nette. Sa respiration coupée, il inspira et expira grandement pour reprendre une régulation stable de son souffle. Il huma l'air qui s'était, soudain, alourdit et une nouvelle odeur se rajouta à celle des bennes à ordures et de l'air atmosphérique. Il sentit son corps se tendre et se redresser. Ses sens s'amplifièrent et sentit son corps s'écarter in extremis d'une flèche grisâtre mélangé à du noir qui vint se planter contre le bitume.


Peter haussa les sourcils devant ce spectacle. Comment était-ce possible ? Une flèche de cette carrure imposante et maigre ne devrait pas pouvoir se planter contre du bitume! Spiderman fixa la flèche qu'il avait évité et écarquilla les yeux de stupeur en voyant la flèche se modeler pour devenir une nouvelle forme. En une fraction de seconde, Spiderman pouvait voir la flèche, tantôt si solide, devenir à un état liquide et poussiéreux pour se solidifier à nouveau passant par toutes les étapes de la matière.


—Qu'est-ce que c'est ce bordel ? demanda Spiderman.


Il s'écarta lorsqu'il dû recevoir une nouvelle slave de flèches ou de cercles-tranchants. Spiderman dû, plusieurs fois, faire des acrobaties digne d'un numéro de cirque pour pouvoir esquiver cet étrange phénomène, qui l'attaquait. Un nouveau bruit strident parvint à ses oreilles avant que son pseudo-ennemi n'attaque encore dans une nouvelle forme : des aiguilles.


En atterrissant sur ses pieds, Peter grimaça lorsqu'il sentit quelque chose l'érafler et amena machinalement une main contre son avant-bras droit. Il venait de se faire légèrement toucher.


—Eh oui, mes petites chéries peuvent revenir d'un sens à l'autre comme un boomerang!


Une voix brisa l'étonnement silencieux de Spiderman. Peter balaya de ses yeux marrons les deux rues adjacentes qui l'entourait avant de se retourner pour voir l'obscurité de la ruelle cul-de-sac. La voix était lointaine et proche, à la fois. Il ne pouvait dire dans quelle direction, exactement, elle pouvait se trouver. Spiderman grimaça de frustration et de douleur. Un saignement s'amorçait, l'affaiblissant doucement. Appuyant sa main gauche sur sa blessure, il commença à marcher.


—Montrez-vous ! Si vous n'êtes pas un lâche ! cria Spiderman dans la nuit, maintenant, noire.

—Tant d'insolences ! répliqua la voix masculine tapis dans l'ombre.


Spiderman scruta les toits des maisons à la recherche d'une quelconque silhouettes, mais n'en vit aucune. Il se mit à courir vers la droite et slaloma pour échapper aux aiguilles malfaitrices qui le poursuivaient dans un sifflement aiguë. Spiderman sentit un liquide chaud parcourir le long de son avant-bras droit et il émit un petit grognement de mécontentement. Il tira une ficelle vers un immeuble pour pouvoir s'élancer, mais au dernier moment, elle se détacha. Spiderman se ratatina au sol à la force du souffle. Il se releva en cognant sur le bitume.


—Merde! Hurla-t-il.

—Ça ne sert à rien de s'enfuir, mes petites chéries t'en empêcheront!

—Tcht, siffla Spiderman.


«—C'est ce qu'on verra, pensât-il amèrement. »


Peter se releva et se mit à courir, allant de plus en plus vite. Il entendit le sifflement se reproduire et il s'abaissa plusieurs fois pour laisser passer les aiguilles qui allèrent se ficher dans les murs avant de se détacher et de se reconstruire faisant jurer Spiderman. Ce dernier s'élança à nouveau tirant une toile à gauche qui se vit très rapidement détruite et en même temps que la précédente, il en élança une autre le faisant surélever du sol et à la force du vent, son corps bifurqua à droite, l'éloignant de ses attaquants.


Spiderman changea rapidement de rue voulant semer ses poursuiveurs. Il continua pendant plusieurs heures cette fuite et soupira lorsqu'il put poser un pied au sol. Il se massa la nuque et les hanches par ses douleurs musculaires prodiguer par l'exercice physique et ses acrobaties inattendues. En raison de la trop longue pause des vilains dans les rues de Forest Hills du Queens de l'État de New York, Spiderman avait un tant soit peu délaisser les exercices physiques pour se concentrer sur les cours et rattraper son léger retard. Et se rajoutant à cela, à l'effet de surprise, il n'a su anticiper cette attaque de ce soir, se l'étant pris en pleine tête.


Iron Man n'aurait pas été heureux de sa performance s'il était présent. Spiderman soupira, las, en repensant à la froideur et à l'autorité sèche d'Iron Man. Fatigué, Peter s'élança à nouveau et se dirigea vers sa maison, espérant que ses poursuiveurs ne le trouvent pas avant qu'il ne l'atteigne.


Quelques minutes plus tard, il ouvrit sa fenêtre délicatement et l'enfourcha pour pénétrer sa chambré. Il souffla d'apaisement et enleva son masque en premier. Il s'avachit sur son lit et ferma les yeux tout en amenant son bras pour les cacher. Il inspira et expira. Il se remémora toute sa soirée rocambolesque et il expulsa sa frustration en un soupir. Il contracta son torse montrant ses muscles travailler par ses exercices de musculation et se redressa, s'asseyant sur le rebord de son lit, masques dans sa main gauche. L'air de sa chambre enivra ses narines et le fit sourire, l'apaisant grandement. Il finit par se lever et cacher son masque dans son armoire, le reste de son costume le suivit, se retrouvant rapidement en caleçon.


—Peter ? Tu es rentré ? demanda une voix qui lui était familière.


Il sursauta et se retourna lorsque sa porte beige de chambré s'ouvrit, laissant passer la petite silhouette de Tante May.


—Tante May ! s'indigna-t-il en essayant tant bien que mal de cacher ses pectoraux.

—Oh, excuse-moi, mon chéri! Ohlala, je ne savais pas que tu te changeais. Je ne t'avais pas entendu rentré de l'école. Ça m'a inquiétée.

—Je suis là, Tante May, rassura Peter en souriant.

—Oh, Peter ! Que s'est-il donc passé à ton avant-bras ? Mon dieu! Laisse-moi voir!


Sous la surprise, Peter laissa Tante May pénétrée sa chambre et s'approcher de lui. Il put y lire de l'inquiétude sur le visage ridé de Tante May et il s'en voulut. Il grimaça faisant plisser son nez et remonter légèrement son menton lorsque Tante May apporta ses mains autour de sa blessure, faisant dégouliner un peu plus de liquide rougeâtre.


—Ce n'est rien, Tante May, je vais m'en occuper. Je me suis juste éraflé avec le battant de la porte en rentrant.

—Non, non, je vais m'en occuper...attend-moi ici, ne bouge-pas, concéda Tante May.


Peter regarda sa tante s'éloigner et sortir de sa chambré. Il soupira et brusquement, il s'assied à sa chaise roulante noire de son bureau. Il colla son corps dégoulinant de sueur et d'humidité sur le dossier de sa chaise et il grimaça en sentant la mixture du dossier peu agréable au toucher de sa peau. Il baissa sa tête pour plonger son regard sur son plafond tout aussi blanc les moulures. Il entendit un petit bruit sonore qui lui rappela celui aigue de l'étrange forme qui l'avait attaquée et poursuivi jusqu'à présent dans les rues sombres du quartier résidentiel. Il fronça les sourcils et scruta sa chambre à la recherche de son téléphone. Il bipa à nouveau et Peter se leva de sa chaise qui finit par rouler jusqu'à la fenêtre. Son corps se dirigea automatiquement vers le bruit de son téléphone qu'il trouvât sur sa table de chevet près d'un cadre photo où il se retrouvait en compagnie de MJ et Ned, ils souriaient et se prenaient dans les bras lors de leur deuxième sortie au parc de la ville. Il prit son téléphone portable et l'ouvrit pour voir ses notifications.


Il vit un message en provenance de la radio du quartier qui le fit froncer les sourcils et un autre en provenance d'Instagram. Il ouvrit le deuxième qu'il trouvât plus important pour l'heure et il laissa échapper un fin sourire afficher son visage lorsqu'il vit le prénom du destinateur.


APolaris

Bonne nuit, Peter. Fais de beaux rêves !


Son cœur se mit à battre plus fortement lorsqu'il se mettait à relire plusieurs fois le message d'Arthur. Il ne sentit pas une légère teinte colorer ses joues et il pianota quelques touches de son clavier afin d'envoyer un nouveau message texte.


NightMonkey

Merci beaucoup!


Il se mordillât la lèvre inférieure en arrêtant d'écrire et il tapa plusieurs fois son message, l'effaçant et le laissant miroiter sous ses yeux. Il soupira et finit par envoyer un second message.


NightMonkey

Fais de beaux rêves toi aussi, Arthy


Peter reposa son téléphone sur sa table de chevet, près du socle de sa loupiote et croisa les yeux sombres de Tante May. Malgré la noirceur des yeux de Tante May, les iris de la tante de Peter était plus pétillant et lumineux que quiconque.


—Allez, assied-toi Peter. Laisse-moi te soigner, finit par dire Tante May.


Peter s'assied sur le rebord du lit et rejoignit, ainsi, sa tante qui l'hébergeait depuis la mort de ses parents biologiques. Tante May ouvrit la boîte à pharmacie et sortit les ustensiles dont elle avait besoin sur le lit bleuté de Peter.


—Ça va piquer, prévint-elle en épongeant une pelote blanche d'alcool.


Elle souffla sur la blessure qui fit grimacer Peter et appliqua l'alcool sur la blessure.


—Je t'avais prévenu, mon petit Peter. Aller, sois un grand garçon! Si tu veux, pour effacer cette douleur, inspire et expire. Fais une petite méditation.

—Tante May! Je ne suis plus un petit garçon! AIE!

—Arrête de gigoter dans tous les sens ! s'insurgea Tante May.

—Mais je ne gigote pas ! se vexa Peter.

—Tiens-toi tranquille!


Peter s'éloignait progressivement de Tante May à chaque application du produit alcoolisé. Quant à Tante May, elle effaça la ligne du sang presque séché qui longeait l'avant-bras droit de son petit-fils. Elle soupira et mit un pansement blanc après avoir soufflé sur la blessure, faisant trois fois le tour de l'avant-bras droit.


—Voilà ! Maintenant, une bonne tourte t'attend sur la table! Habille-toi et vint manger.

—D'accord...Merci Tante May, remercia Peter.

—Ce n'est rien, voyons!


Tante May sortit complètement de sa chambre laissant seul son petit-fils dans la pièce bordélique. Peter souffla et toucha son avant-bras droit de sa main gauche avant d'émettre une petite grimace. Il se leva et s'approcha de son armoire pour sortir un nouveau pyjama : un short noir et un haut bleu marine avec un imprimé d'un ciel étoilé surplombant des arbres en plein milieu du vêtement. Peter souffla et n'entendit pas un nouveau bruit sonore envahir sa chambre après qu'il eut fermé la porte derrière son passage. Il descendit les escaliers en rectangle et arriva dans la salle à manger. L'odeur du repas enivra ses narines et rejoignit aussitôt sa tante à la table. Il resta avec Tante May après le repas pour une partie de jeu de cartes pour le restant de la soirée.


***

À la semaine prochaine pour un nouveau chapitre ! ✨


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