Chapitre 29: Ouverture
Hello, je vous poste un chapitre cette semaine. J'espère que celui-ci vous plaira et vous patientera quelque peu pour la suite :) Vous en aurez deux probablement le week-end prochain hihihi
Bonne lecture 📖✨
***
Des pas se faisaient entendre et se répercuter contre les parois du bâtiment. Tout était silencieux et rien ne pouvait briser ce silence religieux. L'air était frais alors que la nuit n'était pas encore tombée ou elle allait bientôt l'être. Les fenêtres ouvertes, la silhouette pouvait entendre le bruits des voitures et le cri des habitants du quartier résidentiel s'amplifier à l'extérieur pénétré l'édifice pour parvenir à ses fins oreilles comme des bruits assourdissants et indésirables. Mains dans les poches, la silhouette finit par siffloter un air strident pour amoindrir le chahut vivifiant de l'extérieur. Il bifurqua à un couloir et s'arrêta devant une porte blanche. Il prit la poigné de sa main gauche et ouvrit la porte.
Un air plus frais et plus opaque s'infiltra dans ses vêtements, faisait virevolter ses mèches de cheveux noirs aux mèches blondes. La silhouette à la chevelures d'ébènes sourit en pénétrant l'autre pièce, sortant du sas. Les portes coulissantes se refermèrent derrière lui. Son regard pétilla en voyant ses cylindres horizontales posées sur des tables un peu partout dans la pièce s'activer, dégageant une lumière bleuté fluorescente, rendant la pièce tamisée peu lumineuse et moins obscure. Il fit attention, à ne pas marcher sur les gros fils qui traînaient un peu partout dans la salle de taille moyenne, marchant sur le carrelage aux couleurs d'un jeu d'échec.
Il s'approcha doucement d'un des cylindres et son regard perçant observa le contenu du cylindre transparent. Il posa sa main droite sur le plastique glacé du cylindre pour prendre appui et profiter du spectacle. Une souris grise reniflait l'emplacement et émettait des petits bruits stridents qui accentuait le sourire de l'individu. Un tube s'ouvrit lorsque la souris se redressa pour prendre appui afin de renifler le contenu, après avoir fait le tour du cylindre. Le couvercle du tube ne tomba pas contre le sol du cylindre, puisqu'il était retenu par un fil blanc solide qui le maintenait. Un silence pesant rendait l'atmosphère presqu'étouffante. La silhouette reniflait d'impatience et contractait ses doigts sur la paroi du cylindre, laissant une mini-empreinte de main, qu'il effaça du manche de sa blouse blanche. Il avait plissé son nez et ses sourcils se fronçaient devant la lenteur de ce qui était censé se produire.
—Allez, mes petites chéries. Sortez voir papa. Je vous en prie, faites-ce que je vous ai demandé. N'ayez pas peur, je suis là, déclara-t-il d'une voix douce et lente.
Un silence marqua la dureté de ses paroles et fit relever la tête de la souris vers les yeux perçant de l'interlocuteur. La souris finit par émettre un nouveau son craintif et son petit nez rose se mit à renifler l'air. La souris recula et se mit en boule dans le coin de sa cage insécure. Rien ne se produisait et le cœur de l'individu masculin battait fortement dans sa cage thoracique, contractant son corps tendue et amplifiant le flux de son sang chaud. Des veines se firent ressortir contre son front, son cou et ses bras, montrant sa colère avancée. Il avait tant espéré. Il avait tant attendu ce moment ! Il ne pouvait pas échoué, pas encore. Ses pensées néfastes et impatient s'évacuèrent de son esprit par sa bouche.
—Non, non, allez, mes petites chéries, sortez. Si vous ne voulez pas le faire pour moi, faite-le pour vous. Je ne vous ai pas chouchouter pour que vous ne sortiez pas. Soyez fortes! Vous pouvez le faire!
Ses propos dérangeants se répercutaient en écho dans la pièce peu lumineuse et silencieuse. Quant à la souris, elle s'avançait prudemment, s'éloignant de son coin de refuge voyant qu'aucune menace ne semblait envahir son espace vitale, la rassurant quelque peu. Elle repartit vagabonder tout autour de la cage faisant rager la silhouette aux cheveux d'ébènes. Il voyait déjà le résultat de son énième expérience et auquel cas, il devait marquer : échec, en rouge sur ses documents scientifiques. Son nez plissé, il se mordillait l'oncle de son majeur à la recherche d'une nouvelle solution, tout en regardant la souris grise se rapprocher de nouveau du tube en sentant une nouvelle odeur. Curieuse comme elle était, la souris se rapprochait doucement de l'extrémité du tube transparent qui transperçait la boîte cylindrique. Elle mit ses deux petites pattes beiges sur le devant du tube et huma l'air intérieur du tube avant de reculer brusquement : tombant sur le dos.
Curieux et intrigués, les yeux de la silhouette se froncèrent devant ce spectacle étonnant. Il mit ses deux mains sur le plexiglass du cylindre et regarda avec excitation la souris essayer de se relever comme le ferais des scarabées ou des tortues. La souris émettait encore plus puissamment ses sons stridents faisant grimacer la silhouette. Il détestait cela.
Tout à coup, une petite fumée sortant du tube en sortit et glissait sur le sol avant de se surélever sous l'étonnement du scientifique. Comme un attroupement d'abeille qui se faisait attaquer, la fumée s'amassait en un point avant de se jeter sauvagement sur la souris, l'enveloppant de tout son être avant de s'éclipser aussitôt qu'elle était venue. L'individu écarquilla les yeux en voyant le résultat de ses recherches : la souris n'était plu. Une fumée noirâtre et grisâtre s'échappait de la carcasse d'os de la petite souris.
Il tapa dans ses mains et sautilla sur place comme un gamin qui aurait reçu l'un des meilleurs cadeaux lors de son anniversaire ou à Noël, entouré de sa famille. Il se rapprocha du cylindre et son sourire grandiose se déformait à travers le plexiglass du cylindre, qui aurait pu effrayer la petite souris s'il l'avait fait plutôt.
—Oui! C'est ça ! Ça à fonctionné! Mon expérience ! Je le savais ! Je savais que ça marcherait ! Le résultat est PAR-FAIT ! Tout est comme je l'attendais ! s'écria le savant-fou.
Heureux, il tourna sur lui-même pour extasier son bonheur. Un rire échappa de sa bouche et son sourire carnassier se peignit sur son visage comme un peintre passionné(e) qui donnait le premier coup de pinceau à sa première toile ou quand il finissait son premier tableau. Il se demandait, exactement, si c'était ce qu'ils ressentaient à cet instant précis.
Patiemment, il tira un tiroir d'une armoire installée contre l'un des murs blancs de la pièce plongée dans les lumières fluorescentes. Un petit et léger tintement strident parvint à ses oreilles quand des fioles en tube s'entrechoquèrent entre elles. De ses mains, le scientifique les prit et les ouvrit en marchant, se dirigeant vers le grand cylindre. Ne se préoccupant nullement de la carcasse de la souris, autrefois vivante, il ouvrit la trappe du cylindre et déposa la première fiole près du tube à l'intérieure du cylindre en plexiglass.
—Venez, mes enfants. Venez, papa est là. Je serais toujours présent pour vous. Mes bébés, oui, venez...Je ferais attention à vous toutes, chuchota-t-il.
Se séparant en deux, la fumée noirâtre au couleur grisâtre sortie prudemment du tube pour se dépêcher, à la fin, de pénétrer la fiole. Il ferma rapidement la fiole en forme de goutte et la mit, immédiatement, dans sa poche de blouse. Il refit le même geste pour récupérer la seconde partie de la fumée. Il ferma le tube qui transperçait le plexiglass après avoir fermé sa fiole. Dans un sourire et sifflotant une berceuse, il ferma la trappe avant de sortir de la pièce, fermant, cette fois, toutes les lumières.
Le savant-fou sentit la fraîcheur de la nuit l'accaparer et il releva ses yeux pour scruter la brillance des étoiles qui illuminait le manteau de nuit du quartier résidentiel.
—Attend-moi, Spiderman. Je serais bientôt, présent, chuchota-t-il avant de se sortir de l'édifice par la grille extérieure.
La grille se fermant, le savant-fou afficha un léger sourire lorsqu'il entendit, derrière lui, à l'interception d'une rue. La silhouette du savant-fou se taris dans l'obscurité dans l'attente d'une occasion pour confronter Spiderman. Dans ses pensées les plus sombres, la silhouette pensât, dans l'immédiat, qu'enfin le mal allait emporter sur le bien. Il en était certain. Rien ne l'empêchait d'effectuer ses prochaines expériences. Une nouvelle explosion se faire entendre faisant rallumer quelques lumières dans les maisons avoisinantes.
***
Quelques heures plutôt
Arthur sortit de l'édifice scolaire en soupirant en repensant à son cours d'histoire, qui s'était quelque peu ébranlé par certains râleurs de son option. Arthur soupira et vit un petit muret près de l'entrée où il se mit contre le mur en attendant sa mère ou ses amis. La fraîcheur du début de soirée commença à paraître tandis que le ciel commençait doucement à changer de teintes de couleurs aux yeux verts d'Arthur. Les bras croisés, il regardait la foule d'étudiant sortir et vagabonder dans les allées du terrain scolaire en attendant comme lui ou s'éloignant rapidement de l'édifice pour rentrer chez eux à pied.
Arthur ébouriffa ses cheveux et replaça son sac-en-bandoulière gris. Il sortit son téléphone et vit qu'il avait quelques messages : l'un de sa mère, l'autre de Ned et un autre inconnu. Il fronça les sourcils et ouvrit, d'abord, le message de sa mère.
Maman
Coucou, mon chéri. Je voulais te prévenir que je serais un chouilla en retard. Attends-moi encore un peu, faut que je parle avec un de mes collègues. Bisous, je t'aime.
Arthur soupira tout en répondant positivement au message de sa mère. Il ouvrit le message de Ned et haussa un sourcil.
LeGeekDansLeFauteuil
Salut mec, Pete' est déjà parti. On arrive avec Constance et MJ. On attend que Constance finisse de parler avec le prof sur notre devoir de groupe.
Arthur relit la première phrase et regarda la porte d'entrée grande ouverte et la grille de l'école ainsi que la ribambelle d'étudiant(e)s à la recherche de la carrure de Peter, qui était supposément sorti du bahut. Arthur fronça les sourcils, ne comprenant pas. Il n'a pas vu Peter sortir, ne serait-ce qu'une seule fois de l'édifice. Il regardait discrètement les portes pour ne pas rater l'arrivée de sa mère et il n'avait pas vu Peter en sortir. Pourtant, Ned le rassurait et lui affirmait que Peter était bel et bien parti dans son message. Comment avait-il pu rater le départ de Peter ?
Arthur ne comprenait pas et cette incompréhension contracta son ventre et accentua le drôle de sentiment qui l'avait accaparé le restant de l'après-midi. Est-ce que Peter l'évitait ? Il se rappelait son absence lors d'un midi au réfectoire et son bégayement lorsqu'il demanda des explications plus tard avec MJ. Arthur fronça les sourcils et regarda l'entrée. Peut-être était-il passé juste par la porte de derrière ? Arthur soupira et écarta ses suspicions envers Peter et Ned.
Il répondit et ouvrit le message de l'inconnu.
Inconnu
Salut Arthy, je me suis permis de demandé ton identifiant à MJ. Elle me l'a donné en échange de lui faire des cours du soir sur des matières qu'elle ne comprend pas encore.
Comment cet inconnu connaissait MJ et son surnom ? Arthur plissa le nez et réfléchis à l'identité de son inconnu internet. Qui encore n'avait pas son identifiant parmi ces nouveaux amis ? Constance, mais ça l'étonnerait. Ils n'étaient pas si proche que cela et il la voyait mal lui texter pour se rapprocher de lui et ils avaient très peu parler rien que tous les —ou pas du tout— après la sortie ciné. Tout comme Charley, le meilleur ami d'enfance de Jasmin, ils ont que très peu parler ensemble après le cours de sport qu'ils avaient en commun. Il repensa à son petit cercle d'ami qui s'agrandissait progressivement et il se mordit la lèvre inférieure en sentant un flux picoter ses mains quand il pensât à une personne en particulier. Arthur sursauta en entendant un petit son aiguë parvenir à ses oreilles. Il abaissa les yeux puisqu'il les avait relevés pour regarder les arbres autour de lui dans sa réflexion et il lut le nouveau message de son inconnu.
Inconnu
Je vais parler de la pièce de théâtre à la réunion ce soir. Merci beaucoup pour ton aide, Arthy. J'apprécie fortement.
Arthur écarquilla les yeux devant ce message qui confirmait sa réflexion. C'était bien Jasmin qui lui envoyait des messages, depuis quelques secondes. Aussitôt, il s'activa à répondre rapidement.
APolaris
Jasmin! Ce n'est rien, j'ai fait ce qui fallait, pour aider un ami.
Jasmin
Même, je voulais te remercier pour ton idée. Je te créditerais à la réunion, promis.
Jasmin avait mis du temps à répondre après avoir lu son message texte. Arthur sourit doucement à la réponse de Jasmin.
APolaris
Pas la peine de me créditer pour cette idée. Tout le monde l'aurait eu.
Jasmin
Arrête de te dévaloriser, Arthy. Ton idée est excellente et non, pas tout le monde l'aurait eu. Cette pièce est peu connue. Et, je pense que je vais beaucoup l'apprécier à partir de maintenant.
APolaris
Pourquoi?
Jasmin
Parce qu'elle m'a permis de me rapprocher de toi.
Arthur tiqua au dernier message et senti ses joues rondes s'enflammer. Il relu plusieurs fois le dernier message de Jasmin, qui n'en envoya plus d'autre. Arthur sentit son corps se tendre et un flux chaud envahir son cœur en relisant le dernier message texte.
—Qu'est-ce qui te fait rougir comme ça, mon chéri ? Tu as de la fière ? demanda une voix familière le faisant sursauter.
Arthur se retourna et croisa les petits yeux de sa mère qui souriait. Il ne l'avait pas entendu arriver, étant donné qu'il était trop concentré sur sa conversation avec Jasmin. Il secoua la tête négativement et rangea aussitôt son portable dans sa poche.
—Euh, non ! Je vais bien. Je ne rougis pas, bégaya Arthur faisant rire sa mère.
—Allez, viens, on rentre. Je te ramène, petit cachottier.
Tendrement, elle mit sa main sur l'épaule gauche d'Arthur et le poussa légèrement pour qu'il ouvre la marche. Ensemble, ils se dirigèrent vers la voiture grise de la femme aux cheveux blondes. Arthur ouvrit la portière et avant de pénétrer la voiture, il se retourna en sentant un frisson lui parcourir le dos alors que le soleil qui s'abaissait dans le ciel agrandissait son ombre. Il balayât des yeux la cours extérieur en fronçant les sourcils et se retourna à l'entente de la voix féminine qui l'accompagnait.
—Tu ne montes pas, mon chéri ?
—Si, si, j'arrive.
Promptement, il s'assied sur le siège passager en fermant fortement la porte de la voiture. Sa mère démarra le moteur qui brisa le silence, à la fois, pesant et agréable qui régnait autour de lui. Sa mère éloigna la voiture de l'édifice scolaire que regardait Arthur par la fenêtre et s'engagea sur la route pour retourner chez eux alors que les couleurs noirâtres du ciel se mélangèrent au crépuscule.
L'image appartient à la série: Eyewitness (une de mes séries fav' en vrai, je vous la conseille ; y'a trois versions existant) 💖
J'espère que ce chapitre vous a plu ! L'action reprend on dirait bien !
Que pensez-vous de la relation entre Jasmin et Arthur ? Et celle de Peter et Arthur ?
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