Chapitre 20: « Ô Voleur ! »
Helloooo, voici le chapitre de la semaine !! J'espère que vous aimerez :)
À bientôt pour un nouveau chapitre ~
******
Peter venait de l'embarrasser. L'avait-il fait exprès ? Peter fixait la réaction d'Arthur. La timidité prenait l'expression du visage rond de son locuteur. Il voyait sa franche de sa chevelure d'ébène caresser délicatement son front et cachant légèrement ses sourcils tandis que le jeune garçon gardait ses yeux river sur ses chaussures blanches. Un silence apaisant s'était installé entre eux et aucun des deux n'osaient le briser.
—Est-ce que vous avez terminé ? On peut sortir ? Ça devint étouffant, ici, fit remarquer Ned faisant sursauter les deux adolescents ne l'ayant pas entendu venir près d'eux.
—C'est parce que tu n'aimes pas lire, déclara Peter.
—Tu dis n'importe quoi, j'aime ça...Lire, réfuta Ned.
Peter leva les yeux vers le ciel devant le comportement enfantin de son meilleur ami. Peter croisa les bras et fixa Ned, le regard provocateur.
—Le dernier livre que tu as lu ?
Ned écarquilla les yeux en regardant Peter. Ce dernier avait un sourire taquin afficher sur son visage et Arthur restait distant dans cette conversation qui concernait uniquement Peter et Ned. Arthur s'amusait solitairement d'assister à l'échange enfantin de ses nouveaux amis.
—Raah, je ne me souviens pas du titre ! Hum...Les deux protagonistes se détestent, mais ils finissent par s'apprécier et à sortir ensemble.
—Ned...Tu détestes les intrigues à l'eau de rose...Tu es plus du genre zombie et apocalypse, ricana Peter.
—N'importe quoi ! Que dis-tu ? J'ai une âme qui adore tout ce qui est bisounours, trancha Ned.
—Tu oublies que je suis déjà aller chez toi et que tu n'as aucunement un objet quelconque qui se relie à cet univers-là, Ned, déclara Peter.
Peter ne put s'empêcher d'éclater de rire devant la stupidité de son meilleur ami. Il ne le croyait aucunement, pas même une seule seconde. Son rire devint communicatif. Le rire d'Arthur fit amoindrir celui de Peter, qui finit par scruter discrètement Arthur pour écouter son petit rire doux et mélodieux, qui parvenait à ses oreilles. Il adorait vraiment entendre le rire d'Arthur. Une douce chaleur envahissait son corps et son monde s'était concentré uniquement sur ce rire qui sortait de la bouche du jeune écolier.
—Bon, je vous attends à l'extérieur. Il nous reste deux heures à tuer avant la séance, signala Ned.
Peter resta obnubilé par Arthur et ne prêta pas attention au départ de son meilleur ami. Dans son champ de vision, il vit une poussière voler dans l'atmosphère et atterrir sur la joue de son ami. Instinctivement, Peter se rapprocha et tendit sa main faisant arrêter le rire d'Arthur qui regarda, avec surprise, le geste ambiguë de Peter. Celui-ci finit par toucher, du bout des doigts, la joue droite d'Arthur. Uniquement, par ses phalanges, il caressa la joue pour enlever la poussière. Leurs regards se croisèrent. Arthur se plongea dans le regard marron de Peter tandis que celui-ci se plongea dans le regard forestier d'Arthur.
Ils étaient proches, encore plus proche que dans la cage d'escalier lors de la visite de l'école. Leurs front se touchaient, mélangeant leurs mèches de cheveux dans une teinte caramélisé. Les joues d'Arthur se teintèrent légèrement de roses quand il sentit le souffle chaud de Peter frôler son visage. Arthur jurait avoir vu Peter l'observer sur tout les angles, faisant bondir son cœur. Son corps était devenu moite et il n'arrivait plus à bouger un seul pouce. La magie s'arrêta lorsque leur regards se détachèrent après que le bruit d'une clochette retentit dans la librairie.
—Excuse-moi, Arthy...Je voulais juste...t'enlever...cette poussière, déclara Peter en montrant la petite boulle de poussière posé sur son doigt.
—Hum...Merci.
Quelque chose attira l'attention de Peter près du visage d'Arthur et il sourit, un sourire qui amplifia la rougeur sur les joues rebondies d'Arthur.
—Hum...Je vais rejoindre Ned, dehors. Tu viens ? demanda Arthur.
Peter hocha la tête et regarda Arthur s'éloigner, rejoignant fébrilement Ned à l'extérieur de la boutique. Pendant qu'ils attendaient Peter, celui-ci se dirigea vers l'emplacement ou se trouvait Arthur quelques secondes plutôt et se tourna sur le rayon à sa droite. Il sourit en prenant délicatement le bouquin qu'il avait aperçu et se dirigea vers la caisse. Emballé dans un sac, Peter se dirigea vers la sortie de la boutique sous le regard émerveillé et tendre de la vendeuse, presque amoureuse.
—Ah, te voilà enfin ! On y va ?
—Ouais ! confirma Peter avec assurance, essayant tant bien que mal de cacher son achat.
—Oh, qu'est-ce que c'est dans ton sac, Pete' ? demanda Ned, curieux.
Arthur se retourna pour croiser le regard de Peter une fraction de seconde et le sac qu'il tenait, en vain, de cacher.
—Oh, hum, rien du tout...dit Peter.
—Ouais comme si j'allais te croire. Depuis quand, tu achètes un livre-toi ? demanda Ned.
Peter leva les yeux au ciel et ne répondit pas au questionnement de son meilleur ami. Son regard s'attarda sur la silhouette d'Arthur et le vit regarder un chat beige aux tâches noires posé sur une marche d'escalier d'un immeuble.
—Tu aimes les chats, Arthy ? demanda Peter.
Arthur se retourna et croisa le regard marron de Peter ainsi que celui de Ned.
—Hum, je les trouve mignon, mais je suis plutôt team chien, répondit Arthur.
—Ah oui! Tu nous avais montré ce matin ton chien, Colombo, c'est ça ? rappela Ned.
—Ouais, je l'ai depuis que je suis enfant, déclara Arthur.
—Ouah, vous devez avoir une relation assez fusionnelle, fit constater Ned.
—Oui, confirma Arthur.
Peter sourit et ils continuèrent d'arpenter les rues de Forest Hills. Ils finirent même par prendre un bus touristique qui fit le tour du quartier et sortant légèrement arpentant les rebords du Queens, passant près de Rago Park au nord, Middle Village passant près du parc Juniper Valley et ils purent voir au loin le stadium de leur quartier résidentiel, passant parfois dans des petites rues avant d'emprunter des plus grandes et peuplés. Arthur avait les yeux émerveillés par temps de beauté paysagistes et contemporain qu'il capturait en mémoire. Il ne pourrait jamais tout se rappeler tellement qu'il y avait de choses à voir et à faire. Ils purent voir aussi de nombreuses chaînes hôtelières et ils finirent leur tour touristique par Grand Central Pkwy près de Kew Gardens Hills avant de revenir au centre-ville de Forest Hills.
—Wouah, c'était géant ! s'exclama Arthur.
Ned sourit en voyant l'excitation d'Arthur.
—Alors, que penses-tu de notre arrondissement ? demanda-t-il, fier.
—Magnifique ! Je ne pensais pas que c'était autant vivant que Manhattan.
—À New York, y'a pas que Manhattan qui embelli et fait vivre l'État. Y'a plein de facteurs qui entourent New York pour la faire vivre économiquement parlant et pour la rendre attractive, déclara Ned.
—Hum, je comprends. Je me pose souvent la question...
—Quelles questions ? demanda Ned, intéressé.
—En fait, je ne vois pas pourquoi le Queens n'est pas aussi populaire que Manhattan ou Brooklyn, avoua Arthur.
—Ça ne semble pas, en premier lieu, a une question. Elle est sous-entendue, fit remarquer Ned.
Arthur hocha la tête devant la constations de son ami. Il espérait que l'un des deux répondre à sa question sans réponse qui lui trottait dans la tête depuis quelques jours. Il n'avait jamais osé la posé, par peur que les autres le trouve idiot, simplet et crédule.
—Manhattan est très connu pour ses gratte-ciel et c'est aussi parce qu'il y a des activités plus attractives qu'ici. Et pour Brooklyn, c'est parce que des stars internationales proviennent majoritairement de là-bas. Donc, c'est pour cela que le Queens est moins célèbre que Manhattan et Brooklyn, déclara Peter.
—Brooklyn est célèbre juste à cause de stars mondiaux ? demanda Arthur, étonné.
—On peut dire ça comme ça. Toutefois, y'a aussi plein de belles choses à voir à Brooklyn et ce sont eux aussi des villes plus peuplé que le Queens, répondit Ned.
Arthur hocha la tête, essayant d'assimiler les paroles de ses amis, qui essayait de remplir sa curiosité, qui s'était éveillé depuis le début de l'après-midi. Sa curiosité n'a jamais été aussi vif.
—On devrait se rendre au Cinéma. Il est bientôt l'heure, informa Peter en regardant l'heure sur son téléphone.
—T'a raison, le tour en bus nous a pris tout notre temps libre ! Allons-y ! accepta Ned.
Ned parti en tête de fil suivi de près par Peter et Arthur en arrière de la troupe. Rapidement, après avoir traverser plusieurs passages piétons du centre-ville, Arthur vit enfin l'emblème du Cinéma où ils se rendaient. Il réalisa, enfin, que c'était la première soirée Cinéma qu'il faisait avec Ned et Peter. Alors, qu'ils allaient rejoindre le passage piéton pour traverser une nouvelle rue, une voix féminine et masculine retentirent derrière eux. Ils se retournèrent rapidement et furent surprit de voir un homme sortir en trombe d'une bijouterie qu'ils venaient, à peine, de dépasser. La vendeuse était sortie précipitamment de son lieu de travail et scandait d'une voix forte faisant se retourner plusieurs habitants, surprit.
— « Ô voleur ! », criait-elle avec fervente.
Peter, Ned et Arthur se regardèrent surprit alors que le voleur fonçait droit sur eux. Les voitures continuaient toujours leurs chemins sur les routes tandis que les passants s'étaient arrêtés pour regarder la scène qui se passait sous leurs yeux, avide et curieux comme ils étaient. Le voleur fonça sur Arthur, le bouscula et celui-ci se retrouva bien vite à chuter par en arrière, puisqu'il perdait l'équilibre.
—ARTHY ! s'écria une voix qui lui semblait familière.
Tout lui semblait, alors, se mettre au ralenti. Il se voyait tomber à la renverse par la brutalité du voleur qui l'avait bousculé pour fuir, il voyait le regard effaré de Ned et la main tendue de Peter envers lui prêt à le réceptionner et un flash lumineux au coin de son œil lui fit comprimer son ventre et son cœur qui battait fortement dans sa prison d'os.
Puis, tout se passa très vite.
Un klaxon résonna comme un bourdonnement de bourdon dans les oreilles d'Arthur tandis qu'il voyait la main de Peter lui empoigner le poignet et le tirer contre lui. La voiture passa à une vitesse fulgurante tandis qu'Arthur entendait son cœur battre irrégulièrement. Son front était collé contre le torse de Peter et il avait les yeux fermés. Il n'entendait que le bruit incessant de sa respiration irrégulière et de ses battements de cœur ainsi que du klaxon qui résonnait encore dans son esprit.
Sa respiration sifflante se répercuta contre le torse de Peter. Arthur sentait l'emprise de ce dernier autour de lui, qui lui voulait une présence chaleureuse et réconfortante. Il sentit les mains fermes de Peter sur ses bras le serrer fortement et au bout de quelques secondes presqu'inexistante, Arthur sentait de douces caresses sur ses avant-bras. Il se permit, alors, de coller sa joue droite sur le buste de Peter et mit ses bras autour des hanches du jeune homme pour avoir un câlin rassurant et apaisant afin d'oublier le désastre qui allait être commis si Peter ne l'avait pas secouru une seconde plutôt. Il avait eu très peur. Il entendit enfin tout ce qui l'entourait. Sa respiration devint progressivement plus régulière et il sentit le regard brun de Ned sur eux, le regard inquiet.
—Hum...Ça va, Arthy ? demanda Peter, d'une voix douce et inquiète.
Peter sentit le hochement de tête d'Arthur sur son buste et il sourit faisant disparaître toute son inquiétude, même s'il savait qu'une infime partie y était resté en lui. Il avait eu si peur lui aussi. Il regardait Arthur reprendre le contrôle de sa réalité et même s'il avouerait que son contact contre son corps était gratifiant et électrifiant, il l'écarta doucement pour plonger son regard dans les iris vertes d'Arthur. Il prit en coupe son visage pour l'observer sous toutes les coutures comme pour se rassurer lui-même.
—Je vais bien, Pete', dit-il doucement tandis que ses joues devinrent légèrement colorées, peu habitué à autant d'affection.
—Tu es sûr ? demanda Peter, inquiet.
—Oui, j'en suis sûr, plus de peur que de mal assura Arthur.
Peter finit par sourire en hochant la tête et prendre de la distance entre lui et Arthur. Embarrassé, il croisa le regard à la fois taquin et inquiet de Ned. Il leva les yeux au ciel et il finit par reprendre la route, ne pensant même plus au voleur de la boutique de bijou puisqu'il était parti loin maintenant; ce n'était plus de leur ressource.
« —Foi de Spider-man, je le retrouverais pour le lui faire payer, pensât Peter. »
Il regarda, du coin de l'œil, Arthur parler avec Ned avec entrain le rassurant de la frayeur qu'il venait d'avoir.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top