Chapitre 18: Douce matinée
Coucou, je vous poste un chapitre pour cette semaine ;)
Bonne lecture~
***
Les rayons du soleil réveillèrent Arthur en infiltrant sa chambre et parsemant d'une douce danse étincelante le visage d'Arthur. Il geint de mécontentement, s'enfouit dans la couverture pour essayer de gagner quelques minutes de sommeil en plus. Allongé sur le côté droit préalablement, Arthur se retrouva sur le ventre à son geste et finit par se redresser faisant face au mur. Il se frotta les yeux et bailla en s'étirant. C'était son rituel du réveil.
Machinalement, il prit son téléphone qu'il avait posé sur sa table de chevet et regarda l'heure.
—Pfftt...Il n'est que huit heures et quart...J'aurais bien aimé dormir plus longtemps, se dit-il.
Toutefois, en repensant à ce qui l'attendrait durant la journée, il sentit son cœur battre à toute allure dans sa cage thoracique par l'excitation qui le gagnait progressivement et son sourire s'afficha sur son visage. Il se frotta les yeux pour mieux se réveiller et sortit précipitamment du lit. Il grogna en se cognant une fois de plus aux quelques cartons parsemant le sol de sa chambre et sortit en trottinant à cloche-pied. Il détestait sa maladresse quand elle arrivait. Dans le couloir, il vit les photos de famille accroché au mur de gauche et il sourit. Il y avait une photo de lui avec ses parents dans le parc de leur ancienne ville, une photo de lui lorsqu'il jouait au Volley-Ball lors d'un match amical —puisque l'entraineur des deux écoles étaient amis de longue date— et une autre photo de lui avec Colombo, quelques jours après l'avoir trouvé et ramené à la maison.
Arrêtant son observation, il se dirigea vers la salle de bain de l'étage et se mit à se préparer pour la journée. Habillé d'un pantalon marron et d'un haut beige, Arthur descendit à l'étage inférieure tout en ébouriffant sa chevelure ébène encore mouillé tachant son haut.
—Salut fiston, bien dormi ? demanda une voix masculine provenant du salon.
Il se dirigea vers la voix et hocha la tête en voyant son père assit sur le canapé lisant le journal. Sur la couverture, il pouvait y voir un homme en costume avec une imagerie d'une araignée sur son buste.
« —Sûrement Spider-Man, pensât-t-il en se rappelant des détails racontés par son père ou rumeurs et des précédents journaux. »
—Moui, ça peut aller.
—Toi, tu as veillé tard, n'est-ce pas?
—Quoi ? Non, pas du tout, dit-il trop rapidement.
Il détourna le regard en essayant de se rappeler de ce qu'il avait fait après la discussion avec sa mère. Il se rappela d'avoir pris un livre mélodramatique provenant de sa bibliothèque et qu'il oublie l'heure tellement qu'il était plongé dans l'intrigue de cette histoire.
—Je peux le voir grâce à tes débuts de cernes, fiston. Tu as lu toute la nuit ?
—Moui, lâcha-t-il en soupirant.
Il ne s'était pas regardé dans le miroir, il s'était dépêché rapidement de se doucher et de s'habiller, ne s'arrêtant pas sur les détails inutiles. Après tout, cela aura disparu après une nouvelle nuit bien rattrapée. Arthur finit par s'agenouiller lorsqu'il vit Colombo se coller à ses jambes pour le saluer. Il le caressa et il finit par se redresser.
—Je vais aller chercher quelque chose à manger dans la cuisine. Tu as déjà déjeuner, papa ?
—Oui. D'ailleurs, ta mère est sortie à l'extérieur.
—Pourquoi faire ?
—Elle arrose les fleurs qui sont près de la devanture de la maison, répondit le paternel.
Arthur hocha la tête et se dirigea vers la droite pour la cuisine—qui se trouvait après l'escalier principal de la maison qui séparait chacune des pièces— avant de voir dans son champ de vision et du coin de l'œil, une tasse blanche vide sur la table basse du salon. Il retourna sur ses pas et prit la tasse.
—Tu veux une nouvelle tasse de café ? proposa Arthur.
—Oh oui! Je veux bien, fiston. Merci de proposer !
Arthur lui sourit en guise de réponse et une fois dans la cuisine, il s'afféra à ses nouvelles tâches : nourrir Colombo, préparer une nouvelle fois du café pour son père et se faire à manger. Ce n'est que quelques minutes plus tard, qu'il revint dans le salon pour déposer la tasse de café fumante à son père et s'installer pour manger avec lui. Alors, qu'Arthur commença son petit-déjeuner, la porte de la maison s'ouvrit laissant pénétrer la matriarche de la maison.
—Oh, Arthur, tu es réveillé ? Tu aurais dû venir me voir, je t'aurai préparé un bon petit-déjeuner digne de ce nom ! s'écria sa mère en le voyant manger que des toasts.
—Non, c'est bon, je n'ai pas grande fin aujourd'hui pour du bacon et des œufs dès le matin, maman, rigola Arthur devant l'entrain de sa mère.
—Mais tu dois bien manger pour ta sortie aujourd'hui, mon chéri !
—Je mangerais beaucoup plus ce midi, maman, ne t'en fais pas, je serais en forme pour ma sortie, assura-t-il en lui offrant un sourire.
Celle-ci s'asseye à côté de son mari.
—Bon...Que pensez-vous faire maintenant pour combler la matinée ? demanda-t-elle.
—Eh bien, Colombo aurait besoin d'une bonne promenade, informa Arthur.
À cette phrase, le concerné se mit à aboyer joyeusement en sautillant et en remuant la queue faisant rire la famille Olligan.
—On s'occupera de lui, ne t'en fais pas Arthur. Prend ta journée, profite de ton jours de repos, indiqua le paternel en souriant.
Arthur remercia son père et se leva pour ranger son assiette dans le lavabo une fois son déjeuner fini. Il sortit de la cuisine et gravit l'escalier pour regagner sa chambre laissant ses parents seuls dans le salon. Sans l'appeler, son chien au pelage beige le suivit promptement, montant les marches une à une à sa suite. Arthur laissa son chien pénétrer sa chambre et s'allonger sur le sol au milieu de diverses cartons. Il s'allongea sur son lit, s'attardant quelque peu sur les étoiles accrochés à son plafond avant de détourner son regard au bruit que son chien faisait.
Colombo mâchait un bout de carton qu'il tenait entre ses pattes et sa gueule, un filet de bave tâcha le plancher. De prime abord, Arthur aurait grondé son chien pour cette infime bêtise, mais le tableau était tellement mignon et attendrissant, que cela fit fondre son cœur et le fit sourire. Il prit son téléphone et appuya sur l'application photographique pour prendre une photo. Il remplaça son fond d'écran de verrouillage d'une photo représentant un rayon de bibliothèque par celle de son chien. Il sourit et ne put s'empêcher d'envoyer la photo à ses nouveaux amis sur la conversation de groupe.
De APolaris
Mon chien est en train de ranger mes cartons à ma place. Je l'ai bien éduqué, n'est-ce pas ?
Sa phrase le fit rire lui-même et il reporta son attention sur son chien avant qu'un « bip » parvînt à ses oreilles. Il reporta ses yeux verts sur la conversation et lu le message en souriant, son cœur dansant da sa poitrine.
De NightMonkey
Il est trop mignon, ton chien ! Comment il s'appelle ?
De APolaris
Colombo ! C'est un mâle !
De Legeekdanslefauteuil
Ce n'est pas toxique les cartons pour les chiens, normalement ?
Arthur leva les yeux au plafond à la réponse de Ned, soufflant d'exaspération.
De APolaris
Ne t'en fais pas, il s'amuse juste avec...Je le mettrais à la poubelle plus tard.
De Legeekdanslefauteuil
Mouais, si tu le dis.
De NightMonkey
Ça veut dire que tu n'as pas eu le temps de ranger tes cartons encore ? Même après une semaine ?
De APolaris
Eh bien, non. Je n'ai pas eu le temps à cause de mon intégration à l'école.
Il pensât alors aux propos de son père concernant ses amis la vieille. Il porta son regard sur les quelques cartons restant éparpillé dans chaque recoin de sa chambre et reporta ses iris sur la conversation. Une idée émergea dans son esprit, mais il n'osait pas demander. Il lut le dernier message envoyer par Peter qui le resta hébété.
De NightMonkey
Tu veux qu'on vienne pour t'aider à ranger ?
De Legeekdanslefauteuil
Oh oui! Bonne idée Pete'! Dis Oui, Arthy ! Plus on est de fou, plus on rit !
De APolaris
Vous êtes surs? Je ne veux pas vous incommoder mon rangement de déménagement.
De Legeekdanslefauteuil
Mais oui ! Puisqu'on te le propose ! Enfin, plus Peter, mais je suis d'accord de venir aussi ! Et puis, comme ça on apprendra à mieux te connaître !
Arthur savait que Ned avait tout les arguments pour le convaincre.
De APolaris
La prochaine fois, les gars. Je n'ai pas prévu de faire ça maintenant...
De Legeekdanslefauteuil
Tu as prévu de faire quoi alors ?
De APolaris
Faire mes devoirs, pardi!
De Legeekdanslefauteuil
T'es sérieux ? Mais il fait super beau dehors ! Puis, on est Samedi !
De APolaris
J'ai des devoirs à rendre Lundi, Ned
De Legeekdanslefauteuil
Ok, d'accord...Soyez des élèves studieux et prodiges comme vous le souhaitez...Toi et Peter vous vous ressemblez bien sur ce point-là !
Arthur pouvait sentir le goût amer que devait ressentir Ned lorsqu'il écrivait ce message et Peter restait silencieux, il ne semblait pas être à l'aise. Il fit une moue et quitta, enfin, son lit pour se diriger vers son bureau près de la fenêtre. Il sorti ses affaires scolaires de son sac-en-bandoulière, regarda une seconde à travers sa fenêtre qui donnait vue sur la rue de l'arrière de la maison et s'affaissa à faire ses devoirs en soupirant.
***
Un chapitre assez plat désolé, mais auquel cas on apprend un peu plus sur l'environnement familial d'Arthur. Que pensez-vous de ses parents ?
Arthur commence à bien s'adapter à Ned et Peter même s'ils ne se connaissent pas comme les deux doigts de la main pour le moment, mais ça viendra. Jasmin n'est pas apparu dans ce chapitre ni MJ, hélas. Ne vous en faites pas, ils reviendront :)
Je suis en pleine écriture du prochain chapitre hihi
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