Chapitre 16: BOMB BOMB
Coucou, comme promis voici un nouveau chapitre pour A Lie To Protect ! Encore ue fois, il est plus long que les précédents ! J'espère que l'ambiance de ce chapitre vous plaira ! En tout cas, j'ai pris vraiment du plaisir à écrire ces scènes :)
Bonne lecture~
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Arthur soupira en s'asseyant sur le banc du bus. Il avait croisé, à la sortie de l'école Peter et Ned en remontant la bretelle de son sac-en-bandoulière. Ils s'étaient salués avant de quitter l'établissement, prenant des directions opposés. Il observa son sac-en-bandoulière qu'il avait déposé sur le banc à ses côtés et il sourit en repensant, encore une fois, au jeune homme mystérieux de la dernière fois. Étrangement, il ne l'avait plus recroisé cette semaine. Ce soir-là...Était-ce uniquement l'exception de l'avoir croisé? Ne le reverrait-il plus jamais ? Pourtant, il avait compris le contraire. De ce fait, était-il malade ? Et surtout, pourquoi cela le préoccupait autant de ne pas l'avoir vu au quotidien cette semaine ? Plongé dans ses pensées, il ne vit pas une ombre se pencher vers lui.
—La Terre appelle la Lune, vous m'entendez?
Arthur sursauta une fois de plus et se redressa, mais rechigna lorsqu'il sentit son front se cogner contre celui de son interlocuteur. Il gémit de douleur en se prenant le front entre ses mains. Il ferma un œil et ouvrit l'autre afin de voir que son visiteur faisait de même tout en reculant de millième de secondes.
—Aïe, ne peut-il s'empêcher de geindre son vis-à-vis.
—Excuse-moi...Tu m'as surpris...s'excusa Arthur.
—Ne t'en fais pas...ma faute, dit son camarade, je peux m'asseoir à tes côtés pour le trajet ? ajouta-t-il.
Arthur regarda son inconnu et hocha la tête positivement. Précipitamment, il prit son sac-en-bandoulière et le mit sur ses genoux, laissant la place de libre alors que le chauffeur n'attendit pas le jeune homme de s'asseoir pour démarrer. Et il posa ses mains devenues moites sur l'encolure de son sac, tirant dessus pour se distraire. Le nouvel arrivant s'installa et souffla.
—Alors...Qu'est-ce qui se passe pour que tu sois autant plongé dans tes pensées? Demanda le jeune homme.
—Hum...
« —Mince...Je devais penser à lui pour qu'il apparaisse...Je ne peux pas lui dire que je pensais à lui...Était-ce la malchance ou de la chance? Se demanda intérieurement Arthur. »
Le rire de son interlocuteur le fit sortir de son questionnement intérieure.
—Tu es encore plongée dedans, rit-il.
—Humphf...
—T'en fais pas, va ! Je te taquine, rit-il.
—Puis, que fais-tu là?
—Comme toi Arthur, je rentre chez moi.
—Mais...Je ne t'ai pas vu de la semaine.
Le sourire de son interlocuteur s'agrandit sur son visage à cette constations et en voyant le regard confus du jeune homme aux cheveux ébènes devant lui. Il se pencha vers Arthur, donnant une certaine proximité entre leur deux corps pour que leurs épaules se touchent tandis qu'Arthur sentait son dos contre le mur métallique du bus. La fraîcheur sur sa nuque—par la fenêtre, qui a été préalablement ouverte— fit frissonner Arthy et ses joues se teintèrent d'une jolie couleur rosé en raison de leur proximité. Arthur jurait que son vis-à-vis pouvait entendre son cœur battre à toute allure et il sentit le souffle du blondinet effleurer son visage.
—Alors comme ça, tu m'attendais ? demanda-t-il, rieur.
—Euhm...Je...Oui...Euh...Non, bégaya Arthur, la timidité revenant au galop.
—Fais gaffe, je pourrais te prendre au sérieux, avoua-t-il.
Arthur écarquilla les yeux en sentant que son vis-à-vis venait de baisser son regard vers ses fines lèvres avant de plonger de nouveau ses iris dans les siens et ne dit plus un mot, la phrase tournant sans cesse en boucle comme un disque rayé dans son esprit.
Venait-il...tout juste de se faire draguer ?
Lui avait-il même donner l'invitation de le faire à bras ouvert ?
Arthur ne pipa mot. Un silence s'était installé entre eux. On pouvait juste entendre le bruit du moteur et les roues crisser sur la route à travers le véhicule alors que le blondinet scrutait la réaction timide d'Arthur. Son cœur bondissait dans sa cage thoracique et son esprit était enivré par l'odeur florale d'Arthur. Celui-ci faisait que fuir son regard perçant.
Le bus s'arrêta enfin et les deux jeunes hommes descendirent à l'arrêt de bus, arrêtant la magie qui s'était installé entre eux deux quelques secondes plutôt, rassurant d'un côté Arthur et frustrant le second. La fraîcheur de début de soirée s'amplifia et le froid commença peu à peu à envahir le corps d'Arthur. Son voisin ne semblait pas prendre compte du froid qui s'éveillait. Arthur leva les yeux vers le ciel nuageux qui se teintèrent des couleurs du crépuscule.
—Alors...Tu as passé une bonne journée ? questionna son voisin.
Arthur baissa ses iris qui regardait la teinte orangé et rosé du ciel pour les planter dans les yeux bleus de son interlocuteur.
—Euh...Oui, répondit-il gêné par ce qu'il s'est passé y'a à peine quelques secondes.
Le blondinet sourit et regarda la rue devant eux. Ils étaient éclairés uniquement par les lampadaires et la devanture des magasins.
—On discute en marchant ? proposa-t-il en reportant son regard azur dans les iris vert du plus jeune.
Arthur regarda le blond aux yeux bleus et hocha positivement la tête. Aussitôt dit, aussitôt fait. Arthur glissa ses mains dans les poches de son pantalon et marcha au côté de son locuteur, ne disant plus aucun mot, se murant dans un silence complet et agréable.
—Au faite...Si je n'étais pas dans le bus cette semaine, c'est parce que c'est mon grand-frère qui m'a emmené à l'école avant qu'il ne reparte de l'autre côté de l'État. Il nous a fait une surprise en revenant ici pour le week-end dernier et il est resté pour le reste de la semaine. Il repartait aujourd'hui.
—Oh...Tu as uniquement un grand-frère ou tu as des sœurs ? osa demander Arthur, curieux de connaître un peu plus son futur ami.
—J'ai un grand-frère et seulement, un. Je suis le cadet, répondit-il, et toi?
—Je suis fils unique, répondit Arthur.
—Ouah, confiant et rapide comme réponse, s'étonna son locuteur.
Arthur afficha une expression contrit et finit par rire, accompagnant celui de son voisin. Il ne savait pas pourquoi, mais leur échange de communication était simple et fluide comme s'ils se connaissaient depuis des années, alors qu'ils ne sont jamais vu avant qu'Arthur ne s'installe, ici, dans le Queens de l'État de New York. De ce fait, le reste de la conversation s'attarda sur les membres de leur famille et de la relation fraternel du grand blond. Arthur vit la crêperie et s'y attarda en repensant aux propos de sa mère, ne prêtant plus attention aux paroles légèrement suaves du blond. Il dû s'attarder longtemps sur le magasin de crêpe puisque son vis-à-vis lui posa des questions.
—Je regardais simplement l'horaire de la crêperie...Ma mère m'a parlé d'une réduction qu'il faisait. Et la dernière fois, quand on a passé devant, je l'avais aperçu, mais je n'y étais pas attardé plus que cela, répondit Arthur en murmurant sa réponse, la timidité toujours présente en lui.
Il n'était pas quelqu'un de timide initialement, mais en la présence de ce jeune homme, elle vient comme elle repart quand il ne croise pas ses iris bleus comme le ciel sans nuages.
—Hum, je connais bien la crêperie. Mon frère y a travaillé pendant son parcours scolaire. Ça faisait passer le temps et ça lui rapportait un petit bénéfice. Parfois, il m'y emmenait pour le goûter et passer du temps avec lui, raconta le blond.
—Il doit être quelqu'un de précieux ton grand-frère pour toi, constata Arthur.
—Comment ça ?
—Tu parles que du bien de ton grand-frère et quand tu parles de lui...De ce que tu me dis, il semble extrêmement bienveillant...Je ne sais pas, j'ai l'impression que tu l'admires.
La réponse confuse d'Arthur fit sourire le blondit et celui-ci hocha positivement la tête.
—Oui, en quelque sorte, tu as raison, confirma le blond.
Arthur détourna son regard de la silhouette svelte du blond et vit sa maison au bout de la rue. Ils leur restaient encore un mètre de distance. Rapidement, ils arrivèrent près de celle-ci.
—Merci...de m'avoir raccompagné, remercia Arthur.
—Le plaisir est pour moi, Arthur.
Arthur senti ses joues rosirent de nouveau en voyant le sourire fin et charmant du jeune homme devant lui s'afficher sur son visage. Le blond plongea son regard azur dans ceux émeraudes d'Arthur.
—Alors...tu as trouvé la solution à ma devinette ? demanda son interlocuteur, curieux.
—Euhm...J'sais pas trop...J'avais beau y réfléchir, je ne trouve rien, expliqua nerveusement Arthur.
Un petit rire s'échappa de l'œsophage du blond.
—Propose quelque chose, invita le blond.
Arthur prit quelque temps pour répondre faisant sourire tendrement le blondinet devant lui.
—Hum...Lupin? Proposa Arthur en ralliant le fait qu'il aimait les énigmes et sachant aussi que c'était le nom d'une fleur.
—Raté, essaie encore. Je te laisse deux chances, dit-il en souriant, plissant légèrement ses yeux et faisant le nombre de chance restant avec son majeur et son index.
—Euhm...Ophrys ? proposa encore Arthur.
Il vit le blond secouer négativement la tête.
—Même si les orchidées sont les fleurs préférées de ma grand-mère, ce n'est pas mon prénom. Ma mère n'était pas forcément très proche d'elle.
—Je ne sais pas...dis-moi, je ne suis pas doué en énigme et je ne connais pas toutes les fleurs du monde, abandonna Arthur.
Le blond sourit et s'avança vers Arthur, se rapprochant de lui alors que le jeune homme plus petit que lui reculait jusqu'à son perron, le garçon aux yeux bleus se pencha vers Arthur, affichant un grand sourire. Il rapprocha son visage de celui d'Arthur et sentit le corps de celui-ci se cambrer. Il prit son temps, essayant de comprendre l'émotion qu'il pouvait ressentir et lire dans les yeux vert d'Arthur; il voulait surtout revivre l'émotion qui l'abritait quand il était proche de ce garçon. Il amoindrit la distance qui s'installait entre eux encore, il releva ses yeux pour voir leur franches se mélanger, le rendant tout émerveillé par le mélange de leur teinte de cheveux et alors qu'Arthur pensait qu'il allait l'embrasser, le blond dévia son visage pour presque coller leur joues. Arthur sentit un souffle près de son oreille tandis que sa joue droit effleurait celle de son camarade. Arthur resta pantois en entendant la voix suave du blond lui murmurer un doux prénom qui se répercuta dans son esprit.
—Jasmin...mon prénom est Jasmin, chuchota-t-il avant de se reculer tout aussi abruptement.
Éberlué, Arthur regarda le jeune homme à la chevelure blonde et il pouvait jurer voir un sourire satisfait inscrit sur le visage de Jasmin avant qu'il ne s'éloigne afin de faire le chemin inverse puisqu'il habitait plus loin de sa maison. Précipitamment et reprenant ses esprits, Arthur rentra chez lui et se colla contre le battant de sa porte. S'agenouillant contre celle-ci, il essayait de comprendre ce qu'il lui arrivait en ce vendredi soir. Tremblotant, pour-il-ne-sait-quelles-raisons, il gravit les escaliers devant lui et monta dans sa chambre sous les appels de sa mère qui l'avait entendu entrer. Il s'enferma dans sa chambre alors qu'il entendait les gémissements de tristesse de son chien qui l'avait suivi par son chahut, Colombo, derrière la porte.
Arthur s'allongea sur son lit, le cœur battant à tout rompre. Il entendait Colombo gratter le pas de sa porte, mais il n'eut le courage de le lui ouvrir, défilant à tout rompre dans sa mémoire les souvenirs de ce soir avec ce Jasmin, en essayant d'en comprendre le sens. Jasmin l'avait-il délibérément dragué ce soir? Arthur ne sut quoi en penser. Et pourquoi même il y pensait de cette façon automatiquement ? C'était peut-être même que son imagination qui lui faisait des tours d'illusionniste. Soupirant, Arthur tourna son corps pour que son visage croise le mur de sa chambre. Il pensa alors qu'il a pu mettre enfin un prénom sur le visage de ce bel inconnu. Il tendit son majeur et fit quelques arabesques imaginaires contre le mur, plongé dans ses pensées il n'entendit pas, encore une fois, sa porte de chambre s'ouvrir. Il sursauta et se releva lorsqu'il entendit la voix familière de sa mère.
—Tout va bien, Arthur ? demanda-t-elle inquiète.
—Maman! Euh, oui, tout va bien, répondit Arthur précipitamment.
Sa mère fronça les sourcils et s'approcha du lit où s'était avachi son fils, quelques secondes.
—Tu me dirais, si ça n'allait pas? S'enquiert sa mère.
—Oui, je te le dirais...mentit à demi-mot Arthur.
—Arthur...dit-elle d'une voix ferme et inquiète, sachant qu'il lui mentait.
—M'man!
—On a dit plus de mensonges, Arthur...On s'était mis tous les trois d'accord, dessus, dit sa mère.
Arthur croisa les yeux noisette de sa mère et soupira, abaissant ses épaules dans son soupir. Il savait que sa mère repensait à ses mensonges quand ils étaient encore dans leur ancienne ville. Il détestait repenser à cette période scolaire de sa vie.
—Je te dis que tout va bien, ce n'est pas ça...J'étais juste en train de penser aux cours, finit par dire Arthur.
Sa mère ne répondit pas et hocha la tête, se convainquant de cette réponse. Son sourire revint quand Colombo sauta sur le lit de son fils et que celui-ci rit à gorge déployer en sentant Colombo lui lécher son visage, heureux de le voir et réconfortant Arthur d'une certaine manière. La matriarche passa une main dans sa chevelure blonde et regarda le tableau qui s'offrait à elle avec tendresse.
—C—Colombo! Arrête! S'il-te-plait, Colombo! Lâcha Arthur dans un rire peu convaincant.
—Je voulais te prévenir que le dîner est bientôt prêt.
Arthur hocha la tête et remercia sa mère qui sortit de la chambre, laissant Colombo avec son fils unique. Arthur finit par caresser le pelage beige de son canidé favori qui s'était avachi sur ses jambes. Il sursauta en sentant son téléphone vibrer dans sa poche de son pantalon. Il se releva légèrement pour pouvoir le récupérer et l'ouvrit. Il scruta la notification de son téléphone et fronça les sourcils.
Legeekdanslefauteuil vous a ajouté à la conversion de groupe LesTroisMousquetaires.
—Le geek dans le fauteuil? Les Trois Mousquetaires ? se questionna Arthur.
Il ouvrit son réseau social qui afficha la conversation et regarda les pseudo inscrit, sa curiosité piqué à vif. Ils n'étaient que trois. Legeekdanslefauteuil, lui-même et NightMonkey. Il sourit en se rappelant que NightMonkey n'était nul autre que Peter Parker. Il se douta alors que le second pseudo était Ned.
De Legeekdanslefauteuil
Eh, Arthy, je t'ai ajouté à notre conversation de groupe ! Avant que tu me le demandes, c'est Peter qui m'a donné ton pseudo Insta ! On va pouvoir faire des folies tous les trois, à présent!
Arthur lit la phrase et pouvait très bien imaginer Ned avoir rigoler durant qu'il écrivait ce texto.
De APolaris
Merci Ned, c'est gentil de ta part !
De Legeekdanslefauteuil
Ne t'en fais pas mec, c'est normal puisqu'on est des amis inséparables maintenant!
Arthur sourit à cette phrase et ses yeux lis de nouveau le nom du groupe et comprit la métaphore avec les Trois Mousquetaires. Il émit un petit rire, brisant le silence de sa chambre.
De APolaris
Merci, Ned. C'est gentil.
De Legeekdanslefauteuil
Arrête de me remercier ! C'est tout à fait normal, ok ? Ne stresse pas ! N'est-ce pas Pete' ?
Arthur regarda le message envoyé par Ned et attendit la réponse de Peter, qui se faisait languir. En effet, Peter avait juste vu le texto et n'avait rien répondu, chagrinant quelque peu Arthur. Une boule contractait son ventre et il soupira. Pourquoi se prenait-il la tête dans l'attente d'un texto venant de Peter ? C'était qu'un simple message qu'il enverra, un simple et stupide texto sans importance.
—Arthur ! Viens manger, c'est prêt ! ordonna sa mère.
—J'ARRIVE ! cria-t-il.
Arthur jeta un coup d'œil, à nouveau, sur la conversation de groupe et ne vit aucune réponse de Peter ni de Ned. Soupirant, il fit descendre Colombo de son lit en tapotant le rebord en bois de son lit. À ce bruit, le chien se redressa, s'écarta des jambes de son maître où il était allongé pour relaxer et posa ses pattes sur le plancher, descendant du lit. Arthur déposa son téléphone près de sa taie d'oreiller et écarta ses jambes, posant ses orteils sur le plancher en premier lieu avant de s'étirer.
—Allez, descendons Colombo, prévint Arthur.
—Ouaf !
Le chien suivit Arthur hors de la chambre et ils descendirent les escaliers. L'odeur du repas provenant de la cuisine derrière les escaliers arriva rapidement aux narines de l'étudiant. Un sourire s'afficha sur son visage et il se dirigea promptement vers la cuisine.
—Je t'ai préparé ton plat préféré ! annonça la mère.
—Merci! J'adore le ragoût!
—Je le sais, mon chéri, rigola la femme aux courts cheveux blonds.
—Papa est là ? demanda Arthur.
—Oui, il arrive. Tu sais, on est vendredi soir, répondit la mère.
Arthur hocha la tête, son sourire s'agrandit en entendant que la présence de son père en ces lieux était positive. À cause de leur nouvel environnement, ils n'avaient pas pu vraiment profiter de chacun d'eux, la semaine a été éprouvante pour chacun des membres de la famille Olligan : la rentrée scolaire du fils unique et le nouveau travail des parents par la même occasion. Arthur aida sa mère à mettre les derniers éléments sur la table et il se mit à celle-ci.
—Chéri ? Tu viens ?
—J'arrive, mon ange, fit une voix masculine qu'Arthur pouvait reconnaître entre milles.
Il tourna son visage vers la provenance de la voix et il vit son père sortir du couloir menant à la salle de bain du premier étage de la maisonnée.
—Papa ! s'exclama-t-il.
—Bonsoir, fiston. Comment ça va ? Tout va bien à l'école?
Arthur hocha positivement la tête faisant sourire son paternel. Celui-ci s'approcha de son fils et lui ébouriffa ses cheveux corbeaux. En plus d'avoir les yeux verts et la passion de l'astronomie et de l'histoire de son père, Arthur avait la même teinte de cheveux que lui. Cependant, Arthur avait les cheveux plus dense et légèrement plus long que son père. Celui-ci se mit entre son fils et sa femme.
—Allez, mangeons avant que ça ne refroidisse, dit automatiquement la femme de la maison.
—Donne-moi ton assiette, fiston, je vais te servir.
Arthur donna son assiette vide à son géniteur qui le lui remplit. Il fit de même avec sa femme et lui-même. Ils se lancèrent un « bon appétit » sous les yeux du canidé qui s'était allongé près de la table et d'Arthur. Colombo avait relevé ses oreilles en quelques secondes à cette harmonisation de voix avant de les rabaissés, fermant les yeux pour relaxer.
—Et toi, comment ça se passe à ton travail papa ? demanda Arthur.
—Plus ou moins bien avec ce qu'il s'est passé, répondit le paternel.
—Tu veux parler de l'explosion? S'enquiert la mère.
—Hélas oui...D'autant plus que ce midi, pendant mon heure de pause, nous avons eu la visite de Spider-Man.
—Spider-Man ?
—Oui...Vous savez, le super-héros avec son costume rouge et bleu avec une énorme araignée dessiné sur le torse de son habit, fit le père en pointant l'endroit sur son propre buste.
La mère regarda son fils avec inquiétude. En déménagent ici, bien qu'elle eût des à priori sur ces rumeurs, elle ne pensait pas que ce soit totalement vrai. Son mari lui en avait parlé pendant qu'ils avaient reçu leur acceptation d'emploi y'a deux mois, mais comme aurait dit sa mère : « dans chaque rumeurs, y'a une part de vérité ». Elle aurait dû s'en douter, mais maintenant qu'ils étaient à destination pour une durée indéterminée et elle espérait pour longtemps, ils ne pouvaient plus faire marche-arrière. De tout son cœur, elle espérait que rien n'arrivera à son précieux trésor : Arthur. Elle ne pouvait que prier et espérer.
Son mari lui raconta les faits du midi-même après qu'il fut arrivé au travail une heure plus tard. Tout ça est arrivée très vite pendant qu'il conduisait jusqu'à son lieu de travail après être sorti pour s'aérer dans le parc, et après avoir dîner dans un café-bistro non loin du centre. Ce n'est que quand il est arrivé, que ces collègues ont commencé à parler en rouspétant dans le dos de l'homme-araignée.
La famille Olligan mangeait tranquillement en écoutant attentivement les paroles du patriarche. Arthur fronça les sourcils et se souvient de l'étrange midi qu'il avait passé avec MJ. Celle-ci et lui se sont questionnés du regard en regardant Ned s'éloigner d'eux en courant, hors de la cafétéria. Il se rappela les plans que Ned avait en main. Tout cela était étrange. Ned et Peter travaillaient-ils sur un projet scolaire qui nécessitait un plan quelconque? Arthur regarda son bouillit de ragoût et mangea une carotte avant de soupirer.
—Tout va bien, fiston? Demanda le paternel en s'arrêtant de raconter sa pause-midi.
—O-oui...Tout va bien, je pensais à quelque chose qui s'était passé ce midi à l'école, répondit Arthur.
—Que s'est-il passé exactement ? demanda la mère, soucieuse.
—Oh, trois fois rien maman...C'est juste le comportement de deux de mes amis qui étaient étrange...Avec MJ, on se questionnait sur ça et...
—MJ? Qui est-ce ? sourit sa mère.
—Une fille de ma classe d'anglais. Elle a redoublé...Elle m'a dit qu'elle avait eu des problèmes personnels l'année dernière qui lui a fait perdre énormément d'heure de travail scolaire.
—Elle est sympa ?
—Oui. Elle m'aide à m'intégrer avec Ned et Peter.
Les parents d'Arthur se regardèrent en souriant, soulagé que leur fils ait déjà des amis sur qui compter. Arthur ne pensa pas sembler juste de parler de Jasmin encore à ses parents parce qu'il ne savait pas exactement en quoi consistait leur relation. Elle était tellement ambiguë et il n'aimait pas ça. De toutes les façons, il ne voyait jamais Jasmin à l'école. Il était un fantôme.
—Tu devrais les inviter, un de ces quatre.
—P'pa !
—Ne soit pas gêné, fiston. C'est tout à fait normal d'inviter ses amis.
—On dirait Ned... souffla Arthur, las.
La mère d'Arthur émit un fin rire qui fit lever les yeux au ciel à son unique fils. En se souvenant, du mot « inviter » sorti de la bouche de son paternel, il se rappela l'invitation de Ned et Peter. Ils n'avaient encore rien décidé sur l'heure et la date. Devait-il leur en parler ce soir par texto? Ou devait-il juste attendre leur verdict ? Arthur soupira et regarda le reste de son ragoût dans son assiette. Il piocha une cuillère et continua de manger. Le repas fut rempli de diverses conversations. Sa mère finit par raconter sa journée de travail et même si elle n'arrivait toujours pas à se rappeler des prénoms de chacun de ses élèves, elle adorait ce qu'elle faisait, le sourire d'Arthur ne put s'empêcher de grandir durant ce repas en écoutant parler ses parents.
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