Chapitre 14: Échappatoire fracassante

Coucou, comment vous allez ? Je vous poste le chapitre du week-end ! Les prochains chapitres sont déjà écrit et n'attendent plus qu'à être posté. Eh oui, j'ai pris de l'avance :3 J'ai tellement hâte que vous lisiez la suite, si vous savez~

Bonne lecture 📖✨

****

Peter resta silencieux et attendit le bon moment pour se relever. Il avait déjà commencé à se diriger vers les escaliers en métal de l'infrastructure. Peter retenait son souffle et faisait le moindre bruit possible pour ne pas être entendue, mais avec cette infrastructure métallique, il n'en espérait pas mieux. Il s'arrêta lorsqu'il vit la silhouette se retourner en ayant entendu du bruit.


—Qu'est-ce qu'il y a ? demanda son collègue.

—J'ai cru entendre du bruit derrière, informa-t-il en croisant les yeux bleus de son collègue aux cheveux platines.

—Ne t'en fais pas, y'a que nous à cette heure-ci. Les autres doivent dormir à point fermer, répondit le second scientifique.

—Mouais, si tu le dis, Estéban, dit le premier.

—Puisque je te le dis, Jacob. Bon, comment ça se présente tout ça ?


Ledit Jacob souffla et plongea son regard noisette sur le panneau de contrôle qui se présentait devant lui. Avec l'aide de son calepin et de son collègue, il nota des informations et des inscrivaient des chiffres sur le degré des machines.


—Heureusement, que l'explosion n'a pas touché toute l'aile Ouest. On sera foutu, autrement, déclara Estéban.

—Tu l'as dit. On se serait fait virer si les deux salles des machines étaient perdues et détruites, signala Jacob. 

—J'ai entendu une rumeur entre les agents de sécurité et une collègue, Estelle.

—Que dit cette rumeur ? Tu sais qu'on ne doit pas s'en préoccuper, dit Jacob.


Peter écoutait attentivement la conversation des deux scientifiques qui effectuaient leur travail tout en échangeant des informations sur les événements récents de leur établissement. À présent, Peter se trouvait en plein milieu des escaliers, sa main droite touchait la rambarde de celle-ci. Il descendait, à pas de loup, les dernières marches avant de pouvoir se mettre dos contre une poutre. Brièvement, il regarda la porte devant lui, à sa droite. Il déglutit et incertain, il réfléchissait à un moyen de s'échapper sans être vu, mais ça allait être compliqué.


—La rumeur dit qu'on s'est fait voler quelque chose en pleine nuit au deuxième étage. La même nuit que l'explosion. L'explosion serait qu'une diversion, informa Estéban.


À cette information, Peter fronça les sourcils et regarda ses pieds qui dépassaient légèrement de la poutre qui le cachait des deux jeunes scientifiques.


—Un vol ? Tu es sûr de ce que tu avances ? demanda Jacob, incrédule.

—Je te l'ai dit, ce n'est qu'une rumeur entendue par Estelle entre les agents de sécurité lors de son quart de travail ce matin.

—Mouais...Je ne suis pas complètement convaincue que ce soit vraiment réelle.

—Comme on dit, y'a toujours une part de vérité dans les rumeurs, dit Estéban, qui y croyait dur comme fer comparé à son collègue de deux années.


Jacob hochait la tête, complètement en accord avec le propos de son ami. Ils n'étaient pas toujours d'accord, y'avait parfois des disputes entre eux comme bons amis et collègues, mais fallait toujours faire la part des choses et séparer leur relation amicale et professionnelle. Après tout, ça faisait quatre ans qu'ils se connaissaient, mais que deux ans qu'ils travaillaient ensemble. Ils avaient un ami en commun qui les avait fait se rencontrer lors d'une soirée cinéma et depuis, ils étaient comme inséparables. Parfois, ils se retrouvaient à jouer au chat et à la souris dans leur relation.


Peter regarda le dos des deux scientifiques. Le silence revint au galop et ils ne semblaient pas se rendre compte de l'environnement autour d'eux, plongée à chiffrer et manipuler les machines devant leurs yeux. Peter en profita pour sortir de sa cachette et d'arpenter le couloir silencieusement pour se diriger vers la porte de sortie qui se trouvait devant ses yeux.


—Eh! Comment t'a fait pour rentrer ici ?


Il sursauta en entendant la voix masculine d'un des deux scientifiques qui s'étaient retourné ayant vu quelque chose bouger dans son champ de vision. Interpellé, par cela, il ne s'est pas retenu pour essayer d'identifier l'ombre de son champ de vision. Peter se retourna pour croiser les iris bleutées de celui qui se nommait Estéban.


—Merde, jura Peter


Il se mordit la lève inférieure sous son masque de super-héros. Il se mit alors à courir vers le perron qui le séparait de la porte de quelques mètres avant que Jacob réussît à se mettre devant lui. Peter croisa ses iris noisette à travers son masque qui lui couvrait le visage et Peter se retourna après quelques secondes afin de le contourner par l'arrière, mais son deuxième collègue vint se mettre à sa place en opposé arrêtant Spider-Man dans sa démarche. Celui-ci grogna de mécontentement et son cerveau réfléchissait à cent mille à la ronde. Un grésillement le fit se retourner vers celui qui se nommait Jacob et il fronça les sourcils en le voyant avec un talkie-walkie entre les mains.


—Ici, Unité dix, nous avons besoin de l'unité trois.

—Pourquoi ?

—Spider-Man, dit-il simplement comme réponse. 


Un silence s'abattit faisant plisser les yeux de Spider-Man et du scientifique.


—Allo ? Unité dix à unité trois, répondez ? À vous ! Je répète; ici, Jacob Vans à unité trois !

—C'est bon, on arrive !


Le super-héros rouspéta et se mit à courir vers le deuxième scientifique, au nom d'Estéban et celui-ci prit peur en reculant machinalement à sa venue fulgurante. C'était tout bonnement impressionnant de voir Spider-Man en action à deux pas de lui. Estéban avait un mélange de peur, d'appréhension et d'admiration envers le héros. Estéban croisa le regard chocolat de son confrère alors que le héros se retournait à la dernière minute pour revenir vers Jacob. Celui-ci retient un cri de surprise lorsqu'il vit Spider-Man déployer ses toiles. Heureusement pour lui, Spider-Man fit accrocher ses toiles sur la tuyauterie au plafond. Dans l'élan qu'il a pris en allant vers Estéban et dans la puissance qu'il a mis dans son déploiement de tissage, il se mis à surélever ses pieds du sol afin de finir par passer au-dessus de Jacob.


—Yes ! s'exclama-t-il, enjouée à l'idée d'avoir réussi encore une fois cette exploit.


Jacob et Estéban se regardèrent, éberlués. Peter se reprit et se mit à courir de nouveau pour atteindre enfin le perron ainsi que la porte en métal. Il retrouvât bien vite la cage d'escalier qu'il se mit à gravir et fit le chemin inverse. Arrivé devant l'interstice qui le menait à un cul-de-sac et à au couloir de gauche, il prit dans l'immédiat le chemin de gauche le menant vers les ascenseurs. Il sourit, mais son cœur rata un battement lorsqu'il vit des silhouettes se reflétait sur le mur près de lui, à sa droite en provenant du couloir à sa droite.


—Il est là ! Allez les gars, on le choppe ! s'écria l'un des agents de sécurité.


Peter accourra rapidement dans le couloir qui se trouvait devant lui afin de prendre les ascenseurs comme échappatoire poursuivit par les agents de sécurité. Il appuya sur les boutons.


—Allez, allez, répéta-t-il sans cesse avec une voix effrénée.


L'ascenseur ne venait pas et il appuya sur le deuxième, mais il prenait trop de temps à venir. Stressé, il regarda du coin de l'œil son seul couloir qui lui permettrait de fuir cet endroit, mais il est vite envahi par les agents de sécurité. Il reconnut les deux agents de sécurité qu'il avait aperçu un peu plutôt dans la journée.


—Merde, tu avais raison Wilheilm, ne put s'empêcher de lâcher son collègue.

—J'avais bel et bien entendu quelque chose. Crotte...

—Tu vas avoir des problèmes, signala un autre de ses collègues.

—Eh, ce n'est pas le moment de s'inquiéter pour ça. Vous aurez tout le temps de vous expliquer plus tard et peut-être, je dis bien peut-être que vous n'auriez pas à le faire si on arrive à attraper cet homme-araignée ! cria un autre.

—Oui, chef !


Peter déglutit devant l'engouement que lui portait ces agents de sécurité, alors que ce n'était même pas lui la cause de l'explosion. Peut-être le pensaient-ils ? Mais il n'eut trop le temps de faire un geste de plus, qu'il ressentit une vive douleur au niveau de son visage. Un des agents de sécurité venait de le frapper. Il jura et para du mieux qu'il le put les coups de l'agent, bougeant son corps de gauche à droite lorsqu'il le devait. Il se mit même à ramper sur les murs grâce à l'aide de ses pouvoirs pour pouvoir s'éloigner le plus possible de l'agent qui le frappait comme à la boxe. Peut-être était-il un ancien boxeur ou cela était-il son passe-temps ? Peter ne savait pas, mais l'agent était doué. Du coin de l'œil, il vit une grande baie vitré qu'il se souvient d'avoir vu et il sourit.


—C'était un plaisir de jouer au chat et à la souris avec vous, mais je dois décamper. Vous voyez, j'ai plein de choses à régler. Je vous laisse entrevous, cette fois ! À la revoyure ! s'exclama Spider-Man avant de se mettre à courir, encore.


Il finit par exploser la vitre sans ménagement et il crut entendre une phrase qui le fait rire.


—Eh ! Ça coûte cher les réparations ! Merde !


Il s'excusa mentalement et il atterrit sur le sol bitumeux de la cours extérieur. Il se redressa et soupira de soulagement.


—Bon...On reviendra demain, promit-il, jetant un coup d'œil sur les agents de sécurité qui le regardait de leur perchoir.


Il s'enfuit en courant et s'éloigna le plus possible de cet endroit. Pour lui, il était l'heure de retourner à l'école pour ses cours de l'après-midi et retrouver Ned pour tout lui expliquer en détail le reste de leur prémices de l'enquête. 


****

Les prochains chapitres vont devenir probablement plus longs que les précédents ;) J'ai eue beaucoup d'inspiration ha ha ha 

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top