Chapitre 13: La cage d'escalier
Bonjouuur, voici le chapitre de la semaine ! J'espère qu'il vous plaira :) Chapitre plus long que les autres, mais c'est nécessaire et je dirais, que c'est tant mieux pour vous hihihi ;)
On retrouve encore Peter dans sa mission d'exploration en tant que Spider-Man et en compagnie de Ned~
Bonne lecture📖✨
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Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur un couloir tout aussi blanc que les précédents et les yeux marrons de Peter balayèrent un peu partout autour de lui afin de s'assurer qu'il soit bel et bien seul. Cette fois, rien ne collait aux murs, pas même une affiche sur les horaires du personnel ou de la disponibilité de la salle : le couloir était complètement vide de vie.
Peter dégluti et pénétra le couloir. Le silence de ce couloir l'angoissait fortement. Lorsqu'il pénétra le couloir, seul ses bruits de pas de Peter qui claquaient le plancher lorsqu'il marchait parvenaient à ses oreilles, retentissant en écho contre les murs blancs. Plus il avançait dans le couloir, plus Peter se collait aux murs afin de vérifier ce qu'il y avait derrière chacune des portes qui se présentaient à lui par les petites fenêtres en forme d'hublots rectangulaires qui permettaient de voir l'intérieur de la salle.
Certaines salles étaient que des salles de petits laboratoires—où se trouvaient que des grands comptoirs de travail avec uniquement des lavabos à distance de deux mètres pour la plupart des laboratoires—, de rangement, une petite salle de sport servant à faire des tests physiques, d'administrations ou une salle de repos. Les murs de ces laboratoires étaient peints en un jaune canari. Au fond de ces laboratoires, de grandes fenêtres rectangulaires menaient une vue sur l'arrière du bâtiment laissant pénétrer la lumière du jour de l'extérieur dans les pièces.
Dans certaines salles de laboratoires que pouvaient voir Peter, les plans de travail étaient parfois remplis de documents et d'outils scientifiques comme des béchers, des balances, des baromètres, des tamisages accompagné de Titrateur et de microscopes. Sur certains plans de travail, des chaises noires étaient installés pour que les scientifiques puissent s'asseoir. Des petites poubelles de couleurs blanches étaient à disposition de chacun des comptoirs, installés à l'extrémité droit de ceux-ci. Certaines salles étaient réservées à des postes de travail sur ordinateur. Peter arriva bien vite à une intersection qui se séparait en deux tandis qu'une double porte se présentait à lui où était écrit le panneau « réservé uniquement aux personnels ». Peter se rapprocha de cette porte et regarda à l'intérieur, il ne vit rien de particulier qu'un sas chimique permettant aux personnels de se désinfecter en pénétrant cette salle.
Il prit le chemin de droite et vit deux autres portes au fond à gauche qui le menèrent uniquement vers un ESB et une salle d'incubateur. Un mur à sa droite lui indiquait que c'était un cul-de-sac. Il retourna à l'intersection et passa à droite. Peter remarqua qu'il passa devant une salle de congélateur et de réfrigérateur qui se trouvaient non loin des salles réservés aux postes d'ordinateur. Il remarqua que le couloir de gauche le menait directement aux vestiaires et à une salle d'entreposage encore. Le vestiaire était à gauche avec la salle de douche et à droite, la salle d'entreposage.
Il vit un autre couloir derrière une porte que cachait la salle d'entreposage au fond de celle-ci lorsque Peter pénétra la salle de rangement, qui semblait plus grande que les autres qu'il avait aperçu jusque-là. Il ouvrit la porte du fond et fronça les sourcils en sentant une odeur nauséabonde lui venir aux narines. Peter pinça son nez tout en marchant dans la grande salle qui s'offrait à lui. Il aperçût deux autres nouvelles portes : une au fond à gauche encore une fois et une autre à sa droite qui semblait le mener à un autre couloir.
Peter réfléchit quelles portes empruntés et se dirigea, au bout de quelques secondes de réflexion, à prendre celle de gauche au fond de la grande salle dans laquelle il était en premier lieu. Il l'ouvrit et il pénétra dans un petit sas où il sursauta lorsqu'il sentit l'air frais l'accaparer et l'envahir dans un bruit assourdissant. Il courra pour rejoindre la seconde porte et pénétrer l'autre pièce. Il souffla de soulagement une fois au sec et regarda la pièce. À sa droite, un meuble de rangement était collé au mur et y découvrit une salle animalière. Une porte au fond de cette salle le fit découvrir une salle de nécropsie. Peter fronça les sourcils.
—Que font-ils ici, sur les animaux ? se demanda-t-il.
Sa question resta sans réponse. Peter ne s'attarda pas ici et retourna sur ses pas, ne trouvant aucune utilité à y rester plus longtemps dans cette espace étrange, qui le mettait plus que mal-à-l'aise. Il regarda du coin de l'œil la seconde porte qu'il avait aperçu à son arrivé et l'ouvrit découvrant un autre couloir qui le menait vers un autre lieu. Il longea le couloir et découvrit plus loin une cage d'escalier et une salle d'équipement pour animaux entreposé-là. Il regarda la cage d'escalier à sa droite et l'ouvrit dans un bruit assourdissant. L'air frais lui parvint et le fit frissonner quelque peu. La cage d'escalier menait vers l'étage supérieur et inférieur.
—Ned ? Ned ? essaya d'appeler Peter.
—Ouais, je suis là, Pete', répondit le concerné, qu'est-ce qu'il y a ?
—Penses-tu que je suis loin de la salle des machines où a eu lieu l'explosion ? demanda Peter.
—Tu es encore dans la partie Ouest ? demanda Ned.
—Ouais, je pense.
—Attend, laisse-moi voir...
Ned regarda son plan qui se trouvait sur ses genoux et de son index, il parcourra les détails avant que son doigt ne se stoppe sur la cage d'escalier.
—Je vois bien la cage d'escalier sur le plan, affirma Ned.
—Et la salle des machines est encore loin ou très proche ? demanda Peter.
Ned regarda le plan et descendit son index sur le plan, faisant le chemin de la cage d'escalier qui semblait mener à une salle inférieure au bâtiment.
—Non, tu es tout prêt. Tu dois emprunter les escaliers du bas, Pete', dit Ned, excité.
Peter pouvait sentir que Ned souriait lorsqu'il lui disait le chemin à emprunter. Peter sourit à son tour en sentant l'excitation de Ned l'envahir, lui aussi. Peter ferma la porte de la cage d'escalier derrière lui et alors qu'il allait emprunter l'escalier du bas, il entendit des pas menant de l'autre escalier parvenir à ses oreilles. Son souffle se coupa et il resta stoique par la surprise tandis que les pas semblaient se rapprocher de plus en plus. Ses sens devinrent beaucoup plus alertes de ce qui l'entouraient et son cerveau réfléchissait à mille à l'heure sur ce qu'il devait faire.
—Merde, jura-t-il.
—Qu'est-ce qui se passe ? Peter ?
Peter coupa le micro qui le reliait à Ned sous l'incompréhension de ce dernier et Peter regarda le plafond. Il se mit à escalader le mur lisse de gauche et il monta se cacher. À l'instant même où il réussit à se cacher contre le plafonnier de la cage d'escalier, deux hommes en tenus noires se montraient en discutant. Les voix parvenaient aux oreilles de Peter.
—Non, sans blague ? Elle t'a vraiment dit ça ?
—Ouais, ça m'a un peu vexé je dois l'avouer...
—J'aurais aimée voir ça, rigola son collègue.
—Eh, ne te moque pas ! Ce n'était pas drôle sur le moment. On se disputait comme deux gros enfants entêtés qui ne voulaient pas lâcher le morceau de fromage.
—Désolé. Comment ça s'est finit ?
—J'ai dû dormir sur le canapé du salon...J'ai mal au dos depuis.
Les voix s'éloignèrent alors que le premier agent de sécurité rigolait de son collègue faisant soupirer Peter de soulagement et alors que le second allait fermé la porte, il se retourna, plissant les yeux.
—Tu as entendu ?
—Quoi ?
Le second agent tourna sa lumière dans la cage d'escalier, la pénétrant à nouveau afin de vérifier qu'il n'y avait personne. Peter retint son souffle et regarda les fais et gestes de l'agent qui se penchât sur le barreau de l'escalier inférieur, reflétant sa lumière dans l'obscurité de celle-ci tandis que Peter commençait à s'éloigner le plus rapidement possible du faisceau lumineux. Il fronçait les sourcils et se redressa, il finit par tourner la lumière sur le plafond, mais y'avait rien.
—Tu crois qu'il y a quelqu'un ? demanda son collègue, devenu sérieux.
—Je pensais...J'avais cru entendre comme...comme un souffle. Ça à dû être mon imagination, répondit le second.
—Allez viens Wilheilm, on va manger un bon casse-croûte avec un délicieux café en faisant un jeu de cartes ! C'est l'heure de notre pause, concéda le premier avec une voix enjouée.
Son collègue sourit et il hocha promptement la tête, tout aussi enjouée à cette idée. Il suivit son collègue et ferma derrière eux la porte de la cage d'escalier dans un bruit sourd. Peter souffla de soulagement lorsqu'il se redressa. Il s'était caché contre les barreaux de l'escalier menant à l'étage supérieur. Entre les barreaux, il avait épié la gestuelle de ces deux agents de sécurité. Peter ralluma son micro.
—Désolé Ned, j'ai failli être pris en flagrant délit.
—Tout va bien ?
—Ouais, plus peur que de mal, répondit positivement Peter.
Peter pouvait sentir le soulagement de Ned à travers le micro le faisant sourire. Peter descendit aussi vite que possible les escaliers pour emprunter ceux inférieures. Il arriva bientôt à une plateforme menant à une porte qu'il ouvrit sans attendre.
Quand Peter pénétra la pièce, il sentit immédiatement l'air frais l'envahir de nouveau. Au loin devant lui, il pouvait voir des infrastructures et des escaliers menant à une plateforme sur l'infrastructure et un abri qu'il pense être le panneau de contrôle, qui faisait diriger les machines au centre de la salle de machinerie. Le super-héros pouvait voir aussi, à partir de cette infrastructure, deux longues infrastructures en forme de pont-suspendus longer les murs gauche et droit qui permettaient aux personnels de ce bâtiment de voir en hauteur les machineries et diriger au mieux le personnel. Au fond du pont gauche, un autre panneau de contrôle faisaient diriger les machines en-dessous de l'infrastructure. Peter pouvait apercevoir des ordinateurs de contrôles à l'air libre dessous l'intersection de l'infrastructure en hauteur. Près de cet endroit et beaucoup plus vers la droite du premier panneau de contrôle, il pouvait voir non-loin des grosses caisses rempli de pièces de remplacement et d'entreposage en vrac.
Encore à gauche de la salle des machines, près des ordinateurs, Peter voyait un espace-bureau qui permettait aux travailleurs de faire recueillir les informations et le manque de pièces. Près du centre, il pouvait voir des gros grillages qui encerclaient des machines contrôlé à distance par des panneaux de contrôles installé près du grillage. Au centre de la salle, plein de moyenne machines y séjournaient en silence, des allés étaient formé grâce à des codes de couleurs marqués sur le sol permettant aux travailleurs de circuler entre les machines. Le plafond était rempli de tuyauteries.
—Je suis vraiment dans un autre monde, se dit Peter, peu habitué à ce milieu d'environnement de travail.
—Comment ça se présente ? demanda Ned, curieux et légèrement frustré de ne pas voir ce que voit son meilleur ami en ce moment-même.
—Plein d'infrastructures et de machines en tout genre...Des ordinateurs, des panneaux de contrôles, etc.
—Eh ben...Dis-toi que ça va être ton futur milieu de travail et tu es en avant-première comme au cinéma. C'est plutôt cool, tu vas pouvoir en mettre plein la vue pour tes futurs collègues ! Tu t'y habitueras vite, Pete', crois-moi, rigola Ned.
Peter secoua la tête, las de la réplique de son ami. Effectivement, ayant pris le domaine scientifique en formation d'étude principale, il risquait fortement de se retrouver dans ce genre de bâtiment.
—Alors, est-ce que tu vois quelques choses d'anormal ? demanda Ned, reprenant vite son sérieux.
—Attend, laisse-moi voir de plus près, répondit Peter.
Peter pouvait imaginer Ned hocher la tête à sa demande, le connaissant par cœur puisqu'il était son meilleur ami. Peter arpenta les allées qui se trouvaient entre les diverses machines, petits bureaux ouverts et les ordinateurs. Ses pas claquaient sur le sol bitumeux de la salle de machinerie. Les murs étaient gris dans cette partie du bâtiment tandis que le sol était teinté de vert. Le super-héros fronçait les sourcils, essayant d'imaginer et de prévoir ce qui tournait mal dans ces lieux qui semblaient intactes alors qu'il y avait bel et bien eu une explosion. Normalement, tout devrait être détruit. Comment cet endroit pouvait encore fonctionné à la perfection le lendemain de l'explosion ? En une journée, ils n'auraient pas pu tout remettre en place...À moins que...
—À moins que ce n'est pas la bonne salle des machines ?
—Quoi ?
—Ned ! Est-ce que sur ton plan, y'aurait-il deux salles des machines ?
—Deux salles des machines ? s'étonna Ned.
—Y'a rien ici qui prouve que l'explosion a bien eu lieu, Ned ! Tout est neuf, intacte ! Aucune égratignures ! Aucune traces ! Nada ! C'est insensé! s'écria Peter, continuant de marcher dans les allés jusqu'à monter l'infrastructure par les escaliers à droite.
À présent, Peter se trouvait sur le pont-suspendu et mettait ses deux mains sur la rambarde. Il penchât son buste vers l'avant pour avoir une meilleure prise de vue et effectivement, la salle était neuve. Quant à Ned, il ébouriffa ses cheveux noirs et regarda précipitamment le plan qu'il avait sur les genoux, le soulevant parfois pour le rapprocher de ses yeux afin de mieux voir les détails de la construction de l'édifice scientifique.
—Non, je ne vois pas, merde...Tu es sûr de ce que tu avances, Pete'? Tu penses qu'il y a deux salles des machines ? Mais pourquoi ?
—Le bâtiment est assez grand, Ned, c'est compréhensible !
—Mais on est bien dans l'aile Ouest, non ? demanda Ned, stressé.
Peter regarda les machines avant d'écarquiller les yeux, comprenant la situation.
—Je crois qu'ils ont inversé les plans, dit Peter dans un faible murmure.
—Inverser les plans ? Comment ça ? C'est du délire ! s'étonna Ned.
—Ce n'est pas idiot ! Ils ont juste à échangé les écriteaux dans l'enceinte de l'édifice pour faire illusion ! Ils ont échangé la salle des machines de l'aile Est à celle de l'aile Ouest ! L'explosion a eu lieu dans le bâtiment de l'aile Est et les journalistes ont vu que du feu puisqu'ils n'arpentent pas l'intérieur du bâtiment, ils ne pouvaient pas savoir ! Du coup, ils ont communiqué des informations diffamatoire à tout le monde !
—Mais sur les plans, ils ne peuvent pas...
—Si ! Ils ont juste refait un nouveau plan avec un de leur ingénieur ! Ils ont inversé l'ancien avec le nouveau, celui que tu as pris ! Ils ont effacé l'ancien sur Internet, l'inversant avec celui que tu as dans les mains et planqué quelques part l'ancien pour eux ! expliqua rapidement Peter.
—Ingénieux...Ils ont ingénieux! Du coup, le plan que je tiens est le faux ? Et pourquoi feraient-ils ça ? Pourquoi échanger des informations diffamatoires à la presse en échangeant les ailes des bâtiments de machineries ?
—Ouais, même si les détails correspondent. Ils ont gardé le plan tel quel, ils ont juste inversé les titres des salles et de la confection du bâtiment, assura Peter. Et—
Un bruit le fit stopper dans son explication et il se penchât lorsqu'il vit la porte du fond près de la cage d'escalier s'ouvrir, invitant deux silhouettes à pénétrer dans la salle des machines de l'aile Est.
—Pete ?
—Chut, y'a quelqu'un qui arrive. Je coupe, prévient Peter.
Ned se tut et retient son souffle tandis que Peter se baissa pour éviter d'être vu. Le cerveau en ébullition et son corps envahi par le stress, Peter essaya de rester calme. Malgré la pression, il se déplaça pour essayer de rejoindre les escaliers qui lui permettait de descendre l'infrastructure.
Pour le moment, il était pris dans piège-fantôme comme un rat de laboratoire.
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