Coucou, voici le chapitre du jour~
Bonne lecture📖✨
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Arthur frémit et grogna de douleur. Il papillonna des yeux afin de s'habituer à la clarté de sa chambre et tourna la tête vers la gauche, regardant sa fenêtre illuminer de mille feux par les rayons du soleil qui pénétraient sa chambre empli de quelques cartons encore. Même s'il avait bien rempli ses étagères, il manquait encore pas mal de figurines, de cadres, de livres et tous autres choses qui lui appartenaient. Arthur se redressa et s'accota contre la tête du lit. Sentant quelque chose de dur posé sur lui, il baissa les yeux et constata qu'il avait dormi avec son livre ouvert sur son buste. Il esquissa un léger sourire et prit le livre, marqua la page avant de le fermer, le posant délicatement sur ses couvertures défaits.
Arthur se hissa hors du lit et sortis de son placard, un jean et un haut de couleur marron avec des graffitis orange, verts et bleus qui se mélangeaient sur le tissu. Il prit une veste à carreaux rouges et aux rayures noires. Il sorti de sa chambré et se dirigea nonchalamment vers la salle de bain de l'étage. Il se doucha pour se réveiller de sa nuit de sommeil réconfortante et en sortit habillé. Il descendit les escaliers et salua sa génitrice.
****
Pénétrant dans la cuisine, Arthur vit sa mère attablé, buvant sa tasse de café et lisant le journal. Il remarqua l'absence de son paternel.
—Bonjour maman, salua-t-il d'une douce voix.
—Oh salut fiston. Bien dormi ?
—Ouais, je crois et toi ?
—Complètement ! J'étais totalement dans les bras de notre très chère Morphée.
Arthur sourit à cette réponse positive et se prit un verre de jus de pomme. Il détestait le jus d'orange, ce goût amer qui s'infiltrait dans sa gorge en laissant des pulpes. Beurk. Il préférait largement un jus plus raffinée, sans pulpe et plus lisse comme le jus de pomme.
—Et papa ? demanda Arthur.
—Oh ne t'en fais pas pour ton père. Il est bel et bien rentré hier soir, certes, très tard, vers...euhm...trois heures du matin, mais il était bel et bien là. Tu viens de le louper, d'ailleurs. Il est parti y'a quatre minutes, répondit sa mère en passant sa main gauche dans sa chevelure blondes aux légères boucles.
Arthur assimila les propos de sa génitrice en soupirant et but encore quelques gorgées de sa boisson matinale et gastronomie —enfin, gastronomie surtout selon lui—. Arthur sorti du pain, qu'il fit griller au grille-pain posé à côté de la cafetière sur le comptoir à droite du lavabo. En attendant que ses pains soient grillés, il sortit le beurre et une sorte de tartine au chocolat, les posant délicatement sur la table carrée posée au centre de la cuisine.
Il entendit des bruits de pattes venir vers lui et s'y frotter. Il sourit lorsqu'en baissant les yeux, il croisa le regard corbeau de Colombo.
—Eh, salut toi, toi aussi tu as bien dormi ? demanda Arthur s'agenouillant pour caresser la touffe de poil.
—Ouaf !
Arthur sourit et le câlina jusqu'à ce qu'il entendît un « cling » légèrement métallique et strident envahir en quelques secondes la cuisine. Il se redressa et suivit de son chien, il se dirigea vers le comptoir afin de prendre ses deux tranches de pains qu'il amena à la table. Il s'assied et commença à déguster son petit-déjeuner.
—Alors, que raconte ce fabuleux et captivant journal qui te subjugue tant ? demanda Arthur.
—Oh rien de spécial...Il y aura bientôt un petit salon du livre pour promouvoir la littérature et les bienfaits de la lecture à autrui. Ensuite, il y a des articles en tout genres comme l'astrologie, des affaires financiers et de marketing, une nouvelle agence de vêtements vint d'ouvrir et en fait sa promotion ; et y'a un article qui traite des sportifs, de la disparition d'un chien et des retraités, mais y'a encore plein d'autres articles différents, mais ce n'est pas farfelue, déclara sa mère.
—Oh...
—Ah, y'a aussi une réduction chez la crêperie ! s'écria sa mère en se rappelant du petit article.
« —Celle d'à côté ? Pensait Arthur, en repensant à la nuit dernière et à ce bel inconnu. »
La femme blonde devant Arthur releva les yeux du journal pour croiser ceux émeraudes de son fils et elle sourit.
—Tu sais, la crêperie qui se trouve à deux rues précédentes de la nôtre ? Près de l'intersection, commença sa mère.
«—C'est bien elle, alors, La crêperie d'hier soir donc...pensât Arthur. »
Allait-il revoir cet inconnu s'il se dirigeait à nouveau vers cette crêperie? Ce mystérieux étudiant dont il ne connaissait pas encore son prénom, mais qui lui semblait familier...Il voulait connaître son identité et la devinette que le jeune homme lui avait prodiguée annonçait maintenant comme à une future rencontre. À cette pensée, Arthur laissa un fin sourire s'afficher sur son visage. C'était amusant, de penser ça. Il pouvait, tout de même, s'amuser à chercher cet inconnu dans son bahut puisqu'il portait l'uniforme encore tard le soir. Il se demandait pourquoi d'ailleurs. Quoique lui aussi, le portait encore. Quelle idiote réflexion qu'il venait de se faire.
—Arthur? Appela sa mère.
Il releva la tête et croisa le regard confus de sa mère.
—Tu vas bien ?
—Oui, je m'étais juste perdu dans mes pensées. Hier soir, j'ai vu la crêperie. Je me remémorais seulement la direction à prendre.
—Oh! Tant mieux, on ira faire un tour alors ! Même si je savais où elle se situait, je ne savais pas exactement où.
Arthur hochait la tête, compréhensif.
—D'ailleurs, on irait avec ton père ! Je lui en ai parlé tout à l'heure et il a accepté de venir avec nous.
—Et son travail ?
—Il a dit qu'il s'arrangerait pour être présent.
Arthur resta silencieux et hochait positivement la tête aux propos de sa mère. Arthur croisa le regard corbeau de son chien qui s'était allongé près d'eux, notamment entre la cuisinière et la table. Il sourit en voyant la queue de son chien remuer quand il croisa son regard.
—Ça va être une chouette sortie en famille, cette crêperie! J'en savoure d'avance ! D'ailleurs, ton père m'a promis qu'il serait présent ce soir! On devra mettre la table pour trois!
—D'accord!
—Ouaf !
Arthur et sa mère se mirent à rigoler. Le jeune étudiant fixa l'heure et se leva, faisant redresser son chien automatiquement.
—Je ferais mieux d'y aller, signala-t-il.
—Oh tu veux que je t'accompagne ?
—Non, pas la peine. J'irais en bus, répondit Arthur.
—Tu es sûre que tu ne veux pas venir avec moi en voiture au lieu de prendre le bus ? Même si ta carte d'identité scolaire te le permet, autant que tu viennes avec moi en voiture vu qu'on va prendre le même itinéraire pour la même destination.
—Je te l'ai déjà expliqué, maman...Je ne veux pas qu'on sache que ma mère est ma prof de chimie!
Arthur vit que sa phrase avait blessé sa mère. Peiné, il attendit que sa mère lui réponde, réponse qui ne tarda pas.
—Bon, très bien! Comme tu le souhaites, vas-y. Passe une bonne journée en prenant ton cher bus ! s'écria sa mère, vexée.
L'expression tantôt souriant d'Arthur se changea radicalement en une expression peinée qui s'inscrit sur son visage. Il entendit son chien couiner et il lui sourit. Le jeune homme de dix-sept an caressa le haut du crâne de son chien et quitta la cuisine. En partant, il avait hoché la tête timidement et sorti de la bâtisse avec un nœuds à travers sa gorge. Il était très proche de sa mère et se disputer avec elle, il détestait ça.
*****
—Et vous vous êtes disputer juste pour ça ?
—Ouais, c'est totalement ridicule...surtout pour ce disputer sur les transports en commun.
—Mais non, moi aussi je me dispute futilement et plus souvent que tu peux le croire avec ma tante, et je regrette la plupart du temps, mais je n'y peux rien, c'est comme ça.
Arthur regarda le visage contrit de Peter Parker qui l'avait attendu ce matin à son casier. Peter était accosté contre le casier de son voisin de droite et maintenait les bretelles de son sac-à-dos de sn pouce et de son index.
—Tu verras, ça va s'arranger en peu de temps d'une manière ou d'une autre comme les disputes entre frère et sœur. Quand tu rentreras ce soir de ta journée, y'aura plus rien, soit certain! Elle aura déjà oublié!
—Je ne pense pas...Ça tient beaucoup à ma mère ces choses-là et pour elle, c'est normal d'accompagner son fils de dix-sept ans encore à l'école. Et si elle peut en profiter pour économiser du gaz et de l'argent, c'est encore mieux!
—Vous aviez des problèmes financiers ? osa demander Peter.
—Non, rien de ça, bon on ne croule pas non plus sur l'or, je ne dis pas ça, mais on n'est pas dans le rouge financièrement. C'est juste la personnalité de ma mère : économiser c'est son truc à elle, expliqua Arthur.
—Oh...Rassure-moi, vous aviez l'eau chaude ?
Arthur leva les yeux au plafond tandis qu'ils gravissaient les escaliers pour monter à l'étage du rez-de-chaussée de l'édifice scolaire.
—Peter ! s'agaça Arthur.
—Je plaisante ! se moqua Peter.
Arthur jeta un coup d'œil vers le sol et un coup d'épaule de la part de Peter lui fit relever les yeux. Peter lui souriait et ils commencèrent à marcher dans le grand espace. De là où ils étaient, ils pouvaient entendre le brouhaha des élèves en provenance de la cafétéria à leur gauche et des quelques élèves qui parcouraient la même cage d'escalier qu'eux. Arthur suivait de près Peter afin de ne pas se perdre en s'éloignant. Ils gravissaient les escaliers menant au rez-de-chaussée et Arthur tendit sa main vers la hanse du sac-à-dos de Peter. En jetant un coup d'œil derrière lui, Peter vit le geste qu'essayait de lui tendre le nouveau.
Peter esquissa un sourire taquin qu'il cachât au jeune Arthur. Son côté joueur prenant le dessus, Peter ne se laissât pas berner et il se mit à courir à petit pas avant de courir complètement une fois hors de la cage d'escalier, faisant légèrement trébucher Arthur qui s'entremêla dans ses pieds lorsque la hanse du sac-à-dos de Peter se mit hors d'attente. Stupéfiant, Arthur laissa sa main devant lui, ballante et pendouillant dans le vide. Stoïque, Arthur papillonna des yeux avant de reprendre contenance. Pour rattraper Peter qu'il voyait légèrement plus loin que lui se mélanger au peu d'élèves qui trainaient dans les couloirs, leur pas claquant le sol rapidement se faisait entendre contre les parois du bahut.
Arrivée à la hauteur de l'autre, Peter jeta un coup d'œil en diagonal vers le visage beige d'Arthur qui reprenait son souffle n'étant pas quelqu'un de très sportif comparé à son nouvel ami. Peter sourit mesquinement et donna un coup d'épaule le faisant reculer vers la droite par surprise et Arthur le regarda, sceptique. Devait-il en rire ou en être grognon de ce geste bancal ?
—Alors, j'ai gagné ?
—Gagné quoi ?
—La course ! Celle qu'on vient de faire !
—Ben, tu es arrivée en premier, donc oui. Et d'ailleurs, je ne savais pas que c'était une véritable course ! Tu as fait un faux départ ! Tricheur ! se vexa Arthur.
—Tu crois ? ironisa Peter.
Arthur donna un coup d'épaule à Peter qui se retrouva à s'éloigner de quelques pas, à son tour, mais vers la gauche cette fois-ci. Titubant, il agrandit son sourire. Voulant continuer cette chamaillerie, Peter reprit la charge et ils s'avancèrent en poussant l'autre vers leur prochaine classe, finissant par rigoler.
—PARKER ! OLLIGAN! On ne chahute pas dans les couloirs ! Cingla une voix familier et masculine à Peter et inconnu du bataillon à Arthur.
Celui-ci se retourna pour croiser le regard marron d'un homme de la trentaine d'année en habit bleue portant une casquette de la même couleur et portant un matériel de nettoyage ainsi qu'une boîte à outil en main.
—C'est le concierge ? Supposa Arthur.
—Oui, il est un peu chiant, coincé si tu vois ce que je veux dire.
—Hum...
—Allez, allons à notre cours de Littérature !
—Ouais, ça ne devrait pas tarder à sonner en plus et vu notre première impression, je ne pense pas que notre professeur nous accordera ce nouveau retard, informa Arthur.
Peter sourit à cette remarque et regarda dans le couloir la direction à prendre avant de soupirer.
—En revanche, il faut rebrousser chemin.
—Hein ? Comment ça ?
—À ton avis ?
—Mais...je croyais que tu prenais la bonne direction ? Je te suivais, moi !
—Mais c'est moi qui te suivais !
—Mais non! Imbécile, tu étais devant, comme tu pouvais me suivre alors que c'était toi qui en es la tête !
Le rire de Peter parvint aux oreilles d'Arthur qui se retint de rajouter une réplique tranchante. Une chaleur inexpliquée envahissait le corps d'Arthur, ses mains en devenaient moites.
—Ne t'inquiète pas, ce n'est pas grave, dit Peter, il faut juste prendre la direction opposée et arriver avant que la cloche ne—
Driiiiiing
—...Ne sonne, termina piteusement Peter Parker.
—Dépêchons-nous, dit Arthur.
Peter hocha positivement la tête et tous deux rebroussèrent chemin sans voir qu'une paire d'yeux azur regardait la silhouette élancée d'Arthur s'éloigner en gravissant les marches au fond du couloir pour monter à l'étage supérieur et tourner à droite. Un sourire se dessina sur ce visage et il repensait à la nuit dernière, quand il était rentré dans ce bus. Il sera le document —qu'il tenait en main pour ne pas le lâcher— relié blanc où dessus écrit en italique et en lettre noire était marquée : « Pièce de théâtre – Roméo et Juliette Shakespeare ».
Ce jeune homme sentait un petit vent décoiffer et survoler ses cheveux blonds. Du coin de l'œil, il aperçut le concierge fermé la porte à côté des vestiaires du club de natation.
« —Je sens que ça va être une excellente journée, pensât-il. »
—Tu viens, Jasmin ? demanda une voix derrière lui, près du bureaux des professeurs sportifs.
—Ouais, j'arrive ! répondit le jeune blondinet en rejoignant son ami au teint basané se dirigeant aux vestiaires du club de natation pour commencer sa journée avec du sport en matière.
En marchant, il laissa sa main qui tenait le document se balancer contre ses hanches laissant encore plus apercevoir le titre du document et le nom du vice-président de club de Théâtre: Jasmin Florentin.
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