Chapitre 06: Le visiteur de nuit

Coucou, j'ai décidée aujourd'hui de vous poster un nouveau chapitre. J'avance plutôt bien dans l'écriture. Il me reste quelques passages à écrire pour finaliser le chapitre 7 qui arrivera du coup, soit dimanche soit Lundi de la semaine prochaine. Bref, trêve de bavardage, je vous laisse avec ce chapitre ! 

On retrouve les chapitres + longs avec ce chapitre 6, oups.

Bonne lecture 📖✨

*****


Arthur avait appuyé son coude contre le rebord de la fenêtre du bus. Il regardait le paysage défiler à travers la vitre, observant les immeubles, les lampadaires qui éclairaient les rues en prévoyance de la nuit qui commençait progressivement à tomber et de la devanture de certains immeubles et magasins qui étaient encore allumées. En plus de cela, il pouvait voir quelques silhouettes des habitants du Queens se dessiner sur quelques rues en contrebas de la fenêtre. Arthur soupira et sourit en faisant le bilan de sa première journée au lycée Midtown de New York.


Durant la journée, Arthur a pu étudier ses camarades de classes qu'il se coltineraient durant ses années scolaires futures et actuelles. Il grimaça en repensant à Flash qui s'était rapidement fait remarqué comme un cancre et le garçon le plus populaire du bahut. En pensant à cet étudiant, son esprit divagua vers Peter qui semblait avoir une mauvaise relation amicale ou pas avec ce garçon. En repensant à Peter, sa mémoire lui fit rappeler le moment gênant qu'il avait engendré dans les escaliers lors de la visite de Peter. Il sentit un nouveau picotement l'envahir et le démanger.


Perdu dans sa réflexion, Arthur ne vit pas que le bus s'était arrêté pendant un cours instant. Ce n'est que quelques secondes plus tard, qu'un toussotement le fit sortir de son cocon. Sursautant, Arthur sentit senti son coude érafler le rebord de la fenêtre et il se tourna vers son vis-à-vis non sans laisser une grimace de douleur s'afficher sur son visage. Rouvrant son œil droit qui s'était fermé automatiquement pour évacuer la douleur, il croisa le regard ambré d'un jeune étudiant qui lui semblait vivement et mystérieusement familier. D'après sa tenue écolière, le jeune garçon semblait aller dans le même établissement scolaire que lui.


—Je peux ? demanda son nouvel interlocuteur en montrant de son index droit le siège vide à côté d'Arthur.


Les yeux émeraude d'Arthur firent des aller-retour entre le siège en cuir vide à son interlocuteur.


—Euh, oui, accepta-t-il.

—Tu sembles hésitant, non ? Je peux vraiment m'asseoir ? Elle n'est pas destinée à quelqu'un d'autre ? s'assura son vis-à-vis.

—Non, je te rassure sur ce point, elle est bel et bien vide...C'est juste que je suis surpris.

—Ah bon ? Pourquoi es-tu surpris ?

—Je n'ai pas l'habitude d'être accosté comme ça dans un moyen de transport en commun, déclara Arthur.

—Oh je vois...


Le jeune étudiant finit par s'asseoir sur le siège après sa réponse. Arthur croisa ses yeux une nouvelle fois, une couleur qui lui rappela vaguement une autre paire d'yeux et Arthur détourna légèrement le regard lorsqu'il vit un fin sourire se dessiner sur le visage de son voisin.


—Je préfère être seul que mal accompagné, avoua Arthur.


Arthur vit le sourire de son voisin s'agrandir en un sourire moqueur. Arthur fronça les sourcils et attendit la réponse de l'autre qui ne tarda pas.


—Je te comprends, je suis pareil. Mes véritables amis, on peut les compter sur le doigt d'une main, dit-il tout en montrant sa main gauche.

—Tu devrais penser alors à faire un tri parmi tes faux amis, tu ne penses pas ?

—Oh oui, tu as raison. Je suis en train de le faire, vois-tu, annonça son voisin.


Arthur ne rajouta rien, pensant que ce n'était pas essentiel.


—Comment tu t'appelles ? demanda son voisin.

—Arthur, Arthur Olligan, répondit sans hésitation le jeune garçon, et toi?


Son voisin mit du temps à répondre comme s'il hésitait et il plongea son regard dans celui ambré du jeune homme.


—C'est plus amusant que tu essayes de le deviner, avait-il déclaré, je te laisse un indice : mon nom est celui d'une fleur parce que ma mère est fleuriste et je te donnerais la véritable raison plus tard, quand tu auras trouvé.

—Ce n'est pas juste, je t'ai dit le mien.

—Comme le ferait tout le monde. D'ailleurs, ton nom « Arthur » fait-il référence au Roi Arthur ?

—Je ne sais pas...Mes parents ne m'ont rien précisé à ce sujet. De temps en temps, on en parle, mais très vaguement. D'après ma mère, ça été plutôt difficile de trouver un prénom pour moi, parce que leurs parents n'ont pas voulu leur premiers prénoms ou mes parents n'étaient jamais assez d'accord sur un prénom, déclara Arthur.

—Hum...Comparé à moi, dans mon cas, ça été plutôt évident, confia son voisin.

—Et tu aimes ton prénom ? demanda Arthur.

—La plupart des gens se moquent de mon prénom ou ils sont dubitatifs et préfèrent ne rien dire. Je m'en moque, parce que ça réfère à mes parents et je les aime beaucoup, répondit son voisin de bus.


Arthur hocha la tête. Quant à lui, il s'est déjà imaginé sous un autre nom, mais il préférait tout le temps Arthur à côté des prénoms qu'il se suggérait par amusement même si par moment. Au bout d'un certain temps, le bus s'arrêta à un arrêt et Arthur reconnut le sien. Il se leva et fixa les jambes de son voisin qui bloquait le chemin vers l'allée centrale du bus.


—Excuse-moi, je peux passer ? C'est mon arrêt, déclara Arthur.


Son voisin leva la tête de son document et regarda l'extérieur. Il sourit et se leva. Il balaya l'atmosphère de sa main droite tout en se penchant légèrement vers l'avant comme ferait un majordome. Arthur haussa un sourcil, surprit.


—Comme vous le désireriez, Seigneur, déclara son voisin d'une voix solennelle.


Arthur regarda avec ébahissement et questionnement son interlocuteur avant de se reprendre. Son voisin de bus esquissa un nouveau sourire moqueur que ne remarqua pas Arthur, qui se dirigeait vers l'allée centrale pour prendre la direction vers l'avant du bus. Avant de descendre, Arthur remercia le chauffeur qui ouvrit les portes. L'air frais du début de soirée traversant les vêtements d'Arthur le fit frissonner. Le nouveau newyorkais commença alors à marcher sur le trottoir, longeant le mur de droit. Il s'arrêta lorsqu'il entendit des bruits de pas derrière lui. Il fronça les sourcils tout en entendant son cœur commencer à battre rapidement. Il commença, à nouveau, à marcher et les bruits de pas reprirent sur le pavé de pierre que formait le chemin en direction de sa demeure. Il s'Arrêta et les bruits de pas derrière lui s'arrêta également.


Arthur déglutit tout en tenant la sangle de son sac-à-bandoulière. Il sut que quelque chose clochait. Un mauvais pressentiment naquit en lui dès l'instant où il reprit sa marche pour rentrer chez lui. En regardant devant lui, Arthur pouvait voir au loin un croisement de chemin qui pouvait lui faire semer son suiveur, lui permettant de tourner dans plusieurs directions différentes.


De plus en plus rassuré de savoir qu'il allait bientôt se réchauffer, Arthur fit une marche plus rapide pour ne pas alerter son stalker. Tout de même, il hésita à continuer. Il ne voulait pas que son suiveur sache où il habitait. Inquiet et hésitant, Arthur continua sa route jusqu'au passage piéton. Il regarda à gauche et à droite sans regarder en arrière et attendit qu'une voiture passa pour traverser le passage piéton jusqu'à la rue devant lui.


« —Ça me fait un détour, mais ce n'est pas grave...se dit Arthur »


En jetant un regard par-dessus son épaule et en raison du peu de lumière dans ce coin de rue, il ne pouvait que voir une silhouette se dessiner à travers la pénombre. Pour autant, il fronça les sourcils en voyant un petit halo de lumière s'allumer de temps en temps qui provenait de la silhouette comme une radio qui grésillait par l'usure. Arthur continua sa route et en regardant, à nouveau, devant lui, il sourit en voyant un rabattement contre le mur de droit. Il accéléra le pas pour s'y faufiler et s'y cacher. Arthur constata qu'il était quand même assez loin par rapport à son stalker et il eut le temps de se demander ce qu'il devait faire. Devait-il attendre qu'il passe et le laisser filer croyant qu'il allait pouvoir le suivre et qu'Arthur en profiterait pour rebrousser chemin ou devait-il le laisser passer pour le confronter ?


Pour autant, il attendit que son stalker passe, mais à sa grandeur surprise il ne vit aucune silhouette venir vers lui. Curieux, Arthur sortit de sa cachette afin de profiter de cette troisième solution inattendue pour rebrousser chemin. Pour autant, en sortant et en ne regardant pas ou il se dirigeait, il se heurta sur quelque chose qui le fit perdre l'équilibre. Avant même qu'il ne tombe sur le trottoir, une main légèrement froide par le temps frais de la nuit le retint. Arthur se redressa sur ses deux pieds et surprit, il croisa les yeux ambrés de son visiteur de nuit.


—Arthur ?

—Toi ?


Il le reconnaissait. C'était son voisin de bus qu'il avait rencontré quelques secondes plutôt et auquel il avait fini le trajet de bus ensemble. Arthur fut étonner de le retrouver dans ce coin du Queens. Le Newyorkais qui le fixait se rapprocha de lui et Arthur se traita d'idiot ou de parano, au choix.


—Qu'est-ce que tu fais par ici ? Je ne pensais pas que tu habitais près d'ici, on aurait fait le reste du trajet ensemble, déclara son voisin de bus dont il ne connaissait toujours pas son prénom.

—Je me promène, mentit Arthur.


Arthur tiqua lorsque son vis-à-vis semblait ne pas le croire puisqu'il fronçait les sourcils contractant sa mâchoire de mécontentement.


—À cette heure, tu ne crains pas d'être poursuivie à ce que je vois, déclara son interlocuteur.


Arthur esquissa un sourire amer. La situation s'était retournée contre lui, à sa grande surprise.


—Eh bien, parfois se promener à cette heure permet de nous vidé l'esprit été de réfléchir, informa Arthur poursuivant son mensonge.

—Tu es sur ? Je ne pense pas que ce soit le cas même si d'une part tu as peut-être raison.


Arthur haussa un sourcil et regarda la lampe torche du téléphone de son voisin de bus illuminer son document blanc qu'il tenait en main déjà quand il était assis dans le bus. Était-il en train de lire en marchant depuis tout à l'heure ? Sans même regarder devant lui? Était-il idiot ou inconscient du danger qui pouvait l'entourer ? Avait-il vu la voiture passer quelques minutes plutôt ?


—Et toi, tu ne regardes même pas où tu mets les pieds, annonça Arthur, brisant le petit silence qui s'était installé durant sa réflexion.

—Comment ça ?


Arthur pointa de son menton le document qu'il tenait en main et son interlocuteur suivit son regard et semblât amusée de cette constatation.


—Ne t'en fais pas, Arthur. J'en ai l'habitude. Je suis né avec un livre entre les mains, s'amusa de dire son interlocuteur.

—Humpfr, lâcha Arthur contrarié tout en laissant un fin sourire naître sur son visage seulement illuminé par la lumière du téléphone de son interlocuteur.


Arthur vit, tout de même, son interlocuteur retirer son sac-à-dos de son dos pour le faire glisser sur son bras, la sangle se maintenant contre l'intérieur de son coude et le mystérieux jeune homme vint ranger son document à l'intérieur du sac-à-dos noire qu'il portait. Le refermant, son vis-à-vis remit son sac-à-dos derrière lui, tenant les bretelles de celui-ci de ses mains robustes. Arthur croisa les yeux ambrés de son interlocuteur et taquin, il surprit Arthur par sa question.


—Allez, dis-moi où est-ce que tu habites. Je te raccompagne chez toi et tu me diras la vérité, dit-il.

—Est-ce que j'ai le choix ? osa demander Arthur.

—Je ne pense pas. Je ne te laisserais pas le choix de filer, répondit honnêtement son interlocuteur.


Cette réponse franche étonna Arthur. L'honnêteté semblait être important pour son interlocuteur. Soupirant, Arthur pointa la direction derrière son voisin de bus qui jeta un coup d'œil derrière lui et hocha la tête.


—Allez, allons-y avant qu'il ne fasse complètement nuit noire.

—Ok, mais ne te moque pas de moi si je te raconte depuis l'arrêt de bus.

—Je te promet de ne pas rire, promit sa connaissance.


Cédant, Arthur commença à marcher au côté de cet inconnu et commença son explication fructueuse. Arthur vit du coin de l'œil et sur le chemin de gauche, l'enseigne d'une crêperie en néon. À l'intérieur, il pouvait voir la crêpière s'affairer à ranger son comptoir par les baies vitrés de la bâtisse. Revenant sur leurs pas, ils s'arrêtèrent au passage piéton et regardèrent de gauche à droite avant de traverser.


—Alors comme ça, tu m'as pris pour un stalker ? demanda son vis-à-vis, amusé et intrigué.

—Oui...confirma Arthur après hésitation.


Le sourire taquin de son voisin de gauche ne quitta pas son visage.


—Je regarde vraiment trop de film de thriller et d'horreur, constata Arthur en soupirant.


Son voisin prenait cette situation à la rigolade. De ses yeux rieurs, il regardait du coin de son œil droit le jeune homme qui marchait à sa hauteur.


—Moi aussi, j'aime beaucoup ce genre de films, rassura son voisin tout en mettant sa main gauche sur l'épaule droite d'Arthur.


Arthur releva les yeux pour croiser ceux ambrés du jeune homme et il constata, en passant sous un lampadaire, que le jeune homme avait de courts cheveux blonds. Il semblait aussi un peu plus grand que lui.


—Ah bon ? Je sais que la plupart des gens n'aime pas les films d'horreur...ou ils ne le montrent pas aussi franc que toi, dit Arthur, surprit.

—Ça dépend de certains films je pense. Certaines intrigues plairont moins que d'autres. Par exemple, presque tout le monde aime les intrigues de survivants avec des zombies que des trames plus sanglants et horrifiques comme Conjuring, déclara le Newyorkais.

—Je comprends ce que tu veux dire...Mon meilleur ami aimait beaucoup plus les films de zombies que les films de fantômes, confirma Arthur.

—Ah ? Il est arrivé quelque chose à ton meilleur ami ?

—Comment ça ?

—Tu l'as mentionné au passée, tiqua l'étudiant.

—Oh...


Le soupir d'Arthur fit hausser un sourcil à son interlocuteur. Marchant dans la nuit, Arthur et son acolyte progressaient rapidement sans s'en rendre compte jusqu'à la nouvelle maison d'Arthur.


—Eh bien, c'est juste que vu que j'ai déménager depuis quelques jours seulement, la distance fait qu'on ne se parle plus trop, expliqua Arthur.

—C'est lui qui ne veut plus te parler ou c'est toi? questionna son acolyte.


Relevant les yeux, Arthur croisa le regard inquiet de son interlocuteur. Il hésita à répondre. Après tout, il venait tout juste de le rencontrer. Pouvait-il parler de tout et de rien avec lui sans craindre les conséquences de ces aveux ? Il y avait bien plus que la distance qui a fait qu'il avait perdu son meilleur ami. Il contracta sa main droite qui devenait moite et regardant devant lui, au fond de la rue il remarqua sa maison.


—Oh, je suis arrivé. Tu peux me laisser ici, je vais continuer la route seul. Merci de m'avoir accompagné. À demain, annonça Arthur.


Sans attendre la réponse de son nouvel acolyte, Arthur fit le reste en trottinant pour accélérer le pas. Arriver à son perron, il sorti les clés de sa maison et enserra la clé dans la serrure. Il la tourna et ouvrit légèrement la porte. Avant de l'ouvrir complètement pour pénétrer sa demeure, Arthur jeta un coup d'œil vers la rue pour voir si son voisin de bus y était encore. Celui-ci le regardait et le salua de sa main gauche, lui faisant un signe d'aurevoir avant de se retourner pour rebrousser chemin, à nouveau pour la troisième fois de la soirée. Arthur le regarda s'éloigner de dos et soupirant, il pénétra sa maison.


Il alluma la lumière de l'entrée qui éclaira le salon à sa gauche et le couloir qui le mènerait vers la cuisine au fond à droite. À sa droite longeant un mur qui structurait la maison, un escalier menait à l'étage supérieur où se retrouvait les chambres et une salle de bain ainsi que le grenier. Arthur soupira et déposa ses souliers dans le rangement à chaussures près de la porte contre le mur de droite. Il déposa son léger manteau dans le placard à manteau à sa gauche et prit son sac-en-bandoulière par sa sangle l'ayant posé par terre préalablement.


Arthur se dirigea vers la cuisine, longeant le mur rempli de quelques cadres familiaux et de son chien. Celui-ci arriva en trottinant vers lui, la langue pendouillant hors de sa bouche. Arthur sourit et s'agenouilla, caressant le pelage beige de son chien.


—Eh, coucou-toi, tu as passé une bonne journée ? demanda Arthur.

—Ouaf, s'excita le chien, remuant la queue.


Arthur sourit et se redressa. Dans la cuisine, Arthur alluma le four et sortit la lasagne du congélateur. Il prépara le four et la lasagne dans un bol allant dans la cuisinière. Il attendit patiemment que le four soit prêt et quelques minutes plus tard, il mit la lasagne dedans. Il mit la minuterie et soupira. Le jeune garçons sorti un verre d'un petit placard en hauteur contre le mur près de la cuisinière et se dirigea vers la droite centrale du comptoir pour prendre l'eau du robinet afin de remplir son verre d'eau. Arthur but quelques gorgées afin de se rafraîchir. Arthur déposa son verre d'eau sur le comptoir et par la fenêtre qui se trouvait au-dessus du lavabo, il regarda la rue obscurcie menant au parc derrière quelques bâtisses. Il repensa à son voisin de bus qui lui semblait familier et à la phrase qu'il lui avait dit dans le bus.


«—C'est plus amusant que tu essayes de le deviner, avait-il déclaré, je te laisse un indice : mon nom est celui d'une fleure parce que ma mère est fleuriste et je te donnerais la véritable raison plus tard, quand tu auras trouvé ».


Il s'agenouilla, à nouveau, lorsqu'il sentit son chien se frotter contre ses jambes comme le ferait un chat cherchant des câlins ou de l'attention. Arthur sourit et commença à passer sa main droite dans la fourrure beige de son chien bien-aimée. Il plongea son regard émeraude dans celui corbeaux de son chien.


—Alors...Qu'est-ce que tu as fais aujourd'hui, Colombo? Demanda Arthur.


Le chien au pelage beige ne répondit rien, assis, il redressa la tête et se satisfaisait des caresses d'Arthur. Celui-ci sourit et regarda le temps qu'il restait pour les lasagnes. Il avait encore une heure et demie à attendre. Il se redressa et s'excusa auprès de Colombo.


—Je vais aller prendre une douche, Colombo, je reviens vers toi après, d'accord ?

—Ouaf!


Arthur sourit et sorti de la cuisine pour se diriger vers l'escalier. Montant à l'étage, Arthur se dirigea vers sa chambre dans les tons grisâtres. Dès qu'il entrait dans sa chambre, il avait une vue imprenable sur sa fenêtre qui prenait le centre du mur devant lui et son bureau à sa droite, qui longeait une partie du mur. Le coin entre son bureau et sa fenêtre, une bibliothèque y séjournait avec quelques figurines de ses séries préférées ainsi que quelques DVD représentant ses films fétiches et incontournables de son répertoire. On y retrouvait aussi quelques bouquins sur les étagères. Devant ce bureau et cette bibliothèque, il se trouvait son placard avec quelques poufs près de la fenêtre. Un mur de posters décoratives se trouvaient entre la fenêtre et son placard tandis que son lit simple était positionné contre le mur côté-porte vers la droite. Un cadre illustrant son chien jouant dans un parc tout en essayant de récupérer la balle au vent était installé sur le rabattement murale au-dessus de son lit.


En voyant ce cadre, Arthur sourit et se dirigea promptement vers son placard. Il l'ouvrit et récupéra son pyjama de couleur noire et blanc. Il ferma son placard et son regard s'attarda sur sa fenêtre quand son champ de vision se porta sur la forme d'un chat qui traversa la ruelle. Il finit par sortir de la chambré et se diriger vers la salle de bain. Le jeune homme se déshabilla et pénétra dans la douche, laissant couler l'eau tiède sur son corps svelte. Ses yeux émeraude s'attardèrent sur une blessure qu'il avait sur sa hanche droite. Il passa ses mains sur celle-ci et traça le contour bleutée qui s'était dessinée durant le déménagement. Il grimaça et continua de prendre sa douche effaçant le souvenir qui ressurgissait du bleu.


Il finnisât sa douche et regarda son pyjama. Ses cheveux mouillés, quelques gouttes s'échouaient sur ses épaules dénudés. Il se regarda dans le miroir au-dessus des vasques de la salle de bain et soupira, la buée cachait quelque peu son visage. Il frotta la serviette dont il s'était emmitouflé contre son corps. Arthur mit son pyjama tranquillement et étendit la serviette brune qu'il venait d'utiliser sur la tringle. Sortant de la salle de bain, Arthur ferma les lumières et la porte. Il descendit les escaliers afin de vérifier la cuisson, suivi de près par Colombo.


Au loin, il entendit un cliquetis et la porte de l'entrée s'ouvrir. Colombo se dirigea automatiquement vers le bruit des pas de la femme qui venait d'entrer dans la maisonnée.


—C'est moi! Je suis rentrée ! s'écria une voix féminine, bonsoir Colombo, termina-t-elle.

—Ouaf !

—Bonsoir, maman. Ça s'est bien terminé ? demanda Arthur.

—Oui, les collègues m'ont souhaité un bon début de rentrée et on a discuté entre nous à la salle des professeurs, répondit la mère en mettant ses affaires là où ils devraient être dans l'entrée.


Elle pénétra au sein de la maison afin de rejoindre son fils dans la cuisine. Ils se câlinèrent et firent la bisent.


—Tu es déjà prêt à aller au lit, on dirait ?

—Oui, en attendant la cuisson de la lasagne, j'en ai profité.

—C'est bien. Je vais prendre la place dans la salle de bain en attendant le restant de l'heure.

—Hum...Il devrait rester encore un peu de buée. Ça ne fait pas longtemps que je suis sorti.

—Je vois ça, tu es encore tout trempé, rigola sa génitrice.


Arthur se mit à bouder sous les rires de sa mère. En attendant que la cuisine se termine et que sa génitrice aille se doucher, Arthur dressa la table. Quand la mère descendit et pénétra, à nouveau, dans la cuisine, un livre en main elle sourit en voyant la table mise et elle n'hésita pas à s'y installer; ouvrant son bouquin.


—Merci mon chéri, remercia-t-elle.


Arthur sourit et ils commencèrent à discuter de leur journée à nouveau, se racontant plus de détail que dans la matinée. L'odeur de la lasagne régnait dans la cuisine et parvenait aux narines des deux membres de la famille Olligan. Parvenant à la fin du repas, Arthur laissa machinalement ranger la vaisselle, l'aidant en ramenant les ustensiles et essuyant celle-ci une fois nettoyée par la femme de maison. Après cela, Arthur monta les escaliers laissant sa mère se détendre dans le salon, assise sur le canapé lisant son livre.


Il pénétra sa chambre et vit l'heure sur l'horloge de son mur au-dessus de son bureau. Elle indiquait dix-huit heure trente. Il sorti son agenda et regarda les marques qu'il avait laissé afin de connaître les devoirs qu'il devait probablement effectué pour le lendemain ou la semaine. Rien. Il n'avait rien marqué, aucun devoir pour ce soir. Il sourit satisfait et prenant un livre au hasard dans sa bibliothèque, il se mit à lire aussi.


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Eh~ j'aimerais savoir si cette longueur vous convient ou si c'est beaucoup trop long pour pas grand chose ? 

Vous aimez toujours ? 

Selon vous, qui est ce jeune visiteur ? 

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