Coucou, je me suis décidée à poster le chapitre 02 pour cette histoire aujourd'hui ! J'espère que ce chapitre vous plaira :) Le chapitre 03 est toujours en cours d'écriture.

Sur ce,

Bonne lecture !📖✨

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Le jeune étudiant parcourait les couloirs pleins d'adolescents qui vaquaient à leurs occupations, c'est-à-dire que certains se dirigeaient vers leurs cours manuels en main tandis que d'autres parlaient avec leurs amis accoté contre leur casier, bloquant parfois le passage que devait forcer Arthur pour passer. Ainsi, Arthur slalomait entre la vague d'étudiants, jouant parfois des coudes pour passer et il se sentait vite suffoquer. Il n'aimait pas quand il y avait une grande foule qui le bousculait et qui l'encerclait, il avait l'impression, à chaque fois, d'être dans un endroit clôt et très étroit. Après tout, il était claustrophobe.

Il se dépêchât de sortir de cette foule en bifurquant vers la droite qui était moins bondés d'élèves. Il soupira de soulagement et se dirigea vers le bureau de la secrétaire qui se situait proche de celui du directeur voir collé à celui du directeur. En effet, entre les deux bureaux y'avait juste une porte qui les séparait. Il regarda la feuille qu'il avait préalablement sorti et qu'il tenait en main pour regarder s'il était bel et bien dans la bonne direction. Il soupira de soulagement lorsque c'était le cas. Il continua son avancé et s'arrêta devant une porte vitrée. Il mit la feuille du plan du lycée dans son sac-à-dos et toqua.

—Entrée ! tonna une voix féminine.

Inspire.

Expire.

Inspire.

Expire.

Il se calma et ouvrit la porte d'un coup sec pour se dépêcher à entrer. Il s'assit sur l'un des fauteuils dictés par la Secrétaire qui venait de lui faire signe de s'asseoir et attendit. 

—Vous êtes Arthur Olligan, n'est-ce pas ? demanda la Secrétaire.

Arthur opina du chef, n'osant parler devant la femme-chignon. Celle-ci lui sourit et tapa sur son ordinateur. Le cliquetis du clavier parvint aux oreilles d'Arthur. Celui-ci vit que la secrétaire portait un fin bracelet en argent à son poignet droit et une alliance. La secrétaire remonta ses lunettes maintenu par un fil en fine-perle qui pendouillait autour de son visage. Arthur entendit la chaise de la secrétaire rouler et un tiroir être tirer avant que la femme puisse lui donner un paquet de feuilles.

—Voici tes documents pour bien t'ancrer dans notre établissement. Oh, une seconde! J'ai encore besoin de ta signature pour finaliser ton inscription. 

La secrétaire lui tendit un nouveau papier et un crayon, lui indiquant l'emplacement de la signature. Arthur lu le document qui était en soit une autorisation pour les activités extra-scolaires. Arthur se souvenait qu'il avait entendu parlé de certains concours qui se passait ici, au lycée Midtown du Queens.

—...Et si tu le souhaites, je pourrais te donner un fascicule pour que tu puisses rejoindre un club. Ici, les clubs servent plus à aider les élèves à sociabiliser et sont au frais de l'école. Pour autant, les activités extra-scolaires sont à vos frais ce pourquoi j'ai besoin de ton autorisation de paiement, expliqua la secrétaire.

Arthur ne savait pas si une activité extra-scolaire l'intéresserait plus tard, mais il signa quand même puisque comme son père le lui avait dit un jour : « on ne sait jamais ce qu'il peut se passer à l'avenir et faut mettre toutes ses chances de son côté pour ne rien regretter plus tard ». 

Arthur hochait la tête pour signaler à la secrétaire qu'il écoutait les instructions de celle-ci. Il redonna la feuille des activités signés à la femme devant lui et vit celle-ci se lever.

—Bien, je vais vous emmener à votre premier cours, déclara la Secrétaire en souriant.

Arthur lui redonna son sourire et se leva à son tour. De ce fait, Arthur pouvait voir que la Secrétaire portait une robe noire et blanche avec des chaussures à talons tout aussi noire.

La secrétaire et Arthur sortirent un à un du bureau lumineux de la secrétaire. Leurs pas claquaient contre le parquet des couloirs de l'école, parvenant assourdissement aux oreilles d'Arthur comme une basse mélodie. Quant à la femme qui l'accompagnait, elle continuait à parler de l'histoire de l'établissement, de la personnalité du directeur et des règlements tout en utilisant un certain humour pour détendre l'atmosphère tendue qu'Arthur avait engendré par stresse. Au détour d'un couloir, ils virent une ombre qui fit soupirer d'exaspération la secrétaire qui reconnue l'identité de la silhouette au bout du couloir. Elle croisa les bras, fronça les sourcils et cria le nom de leur futur interlocuteur qui se mit à sursauter.

—PETER PARKER !

Ce dernier se figea à l'entente de son nom provenant d'une voix féminine qui lui semblait familière et il se retourna. Parker soupira et leva les yeux au ciel en reconnaissant la silhouette de la secrétaire.

Pas de chance cette fois, pensa-t-il.

—Tu n'es pas censée être en classe, Mr. Parker ? demanda la secrétaire.

Celle-ci, de ses yeux bleus, pouvaient voir le regard intimidé de Peter ce qui la fit étrangement sourire. 

—Euh, oui en effet Mme. C'est que je suis arrivée en classe de bonne heure et j'ai eue une envie pressante, vous voyez ? Alors, le professeur m'a gentiment laissé aller au toilette, expliqua Peter reprenant son souffle qu'à la fin de son explication.

—J'en doute fort, Mr. Parker. Je doute que vous allez au toilette avec votre sac-à-dos et votre manteau. Pour la peine de votre mensonge assez évident, j'imposerais une punition. Retrouvez-moi dans mon bureau à la fin de votre cours de chimie, déblatéra la secrétaire.

—Oh, s'il-vous plaît, laissez-moi juste cette journée ! Mon réveil n'a pas sonnée ce matin, ce pourquoi je suis encore dans les couloirs pourris de cette école à cette heure! S'écria Peter.

—Attention à ce que vous dites, Mr Parker. Sachez que ces couloirs pourris comme vous le dites sont très bien entretenus.

—Là n'en est pas la question, Mme. La secrétaire, exposa Peter dépité.

Celle-ci soupira et hocha la tête.

—Bien...dans ce cas, Peter, vous feriez visitez notre très chère et merveilleux établissement à notre nouvel élève. Qu'en dites-vous ?

Peter Parker regarda Arthur et la secrétaire chacun son tour et esquissa un léger sourire.

—Entendu ! ne peut-il s'empêcher d'accepter.

—Bien, c'est parfait alors ! Assez tardez, je vous amène immédiatement à votre cours de chimie ! Vous avez assez manqué de temps comme ça. 

Peter hocha la tête et tous trois se dirigèrent vers la fin de leur destination : la classe de chimie. Sur le chemin, Arthur regardait la carrure de Peter Parker. Il pouvait remarqué que Peter avait de beaux cheveux blonds allant légèrement sur le brun et quelques bouclettes contre sa nuque relevaient sa coiffure habituelle. Au vue de sa carrure partiellement musclé de l'extérieur, Peter Parker avait l'air de faire beaucoup de sport puisque ses efforts physiques se reflétait aux yeux émeraudes d'Arthur. 

Il sursauta lorsqu'il croisa le regard perçant de Peter. Arthur détourna les yeux, gêné de s'être pris en flagrant délit et sans s'en rendre compte ses joues rebondies se teintèrent d'une légère teinte de rosé. Peter sourit en voyant la timidité de ce jeune homme qui les accompagnait et la gêne qu'il avait occasionné chez cet étudiant, lui donnait une sensation étrange au creux de sa poitrine pendant un court instant. 

Ils s'arrêtèrent enfin devant une nouvelle porte à moitié vitrée et les deux jeunes garçons entendirent la secrétaire frapper à la porte. Le silence les entourait, rendant le moment légèrement gênant. Arthur en profita pour regarder brièvement le jeune garçon à ses côtés, de nouveau, s'attardant sur sa nuque légèrement dévoilé par ses cheveux courts blonds. Mr. Parker ne devait pas être si vieux que lui, constatait-il. Finalement, une voix féminine et familière parvint aux oreilles d'Arthur le faisant sursauter sous le léger rire cristallin de Mr. Parker.

—Entrée ! s'écria la voix.

Arthur fronça les sourcils et écarquilla les yeux quand, une fois la porte ouverte, montrait l'enseignante et les élèves. Il reconnut la femme qui était entre le pupitre et un tableau vert portant une jupe noire et un chemiser blanc aux manches retroussés sous un veston bleu marine, sa coiffure était faite en un léger chignon bas révélant sa nuque. Arthur croyait rêver en voyant sa propre mère lui sourire, semblant être ravie de le voir. Arthur se maudit d'avoir oublié le travail principal de sa génitrice et sut que son année scolaire allait être terrible.

Il détestait clairement que sa mère soit son enseignante. 

oOoOoOo

Voilà pour aujourd'hui !✨

J'espère que ce long chapitre qui met en évidence la rencontre entre Peter Parker et Arthur vous a plu. J'espère aussi que la fin ne s'arrête pas trop brusquement pour vous. Le chapitre 03, je le posterait probablement la semaine prochaine ;)