- Lily ! cria une voix derrière la porte.
- Quoi ? ronchonna cette dernière, en ouvrant un oeil. Laissez moi dormir !

Pétunia rentra dans la chambre de Lily. La différence était flagrante. L'une était grande, l'autre était petite; l'une avait de courts cheveux blonds et raides, l'autre avait une longue chevelure rousse flamboyante et ondulée; l'une avait des petits yeux brun perçants, l'autre avait des grands yeux en amande vert émeraude pétillant de bonheur; l'une préférait les soirées mondaines de Londres, l'autre préférait le calme et la tranquillité de Cokeworth; l'une était une moldue, l'autre était une sorcière. Pourtant, malgré toutes ces différences, elles étaient sœur.

- Lily ! Je peux t'emprunter ton mascara ? Je trouve plus le mien et Vernon arrive dans dix minutes !
- Je te signale que c'est toi qui as pris mon mascara hier et tu ne me l'as toujours pas rendu, marmonna Lily, le nez enfouit dans son oreiller.
- T'en as pas un autre ?

On percevait de l'inquiétude dans sa voix...

- Dans ma malle sous mon lit, mais fait attention, il se peut que quelque chose te sautes à la figure... On sait jamais, si une de mes amies m'a fait une blague...

Merlin, Lily adorait taquiner sa soeur.

- Lily ! supplia Pétunia en tirant sa soeur par le bras.
- Lily est fermée, revenez demain.
- Aide-moi !
- Non.
- Allez !
- Et la politesse elle est où ?
- Je vais pas dire "s'il te plaît" à un monstre non plus !

Lily chercha sa baguette à l'aveuglette posée sur sa table de nuit.

- Sors de ma chambre, ordonna la rousse en pointant sa baguette sur la personne qui lui servait de soeur

Pétunia ne se fît pas répéter deux fois et sortit de la chambre à reculons en fixant l'arme de sa soeur.

En claquant la porte, Pétunia poussa un cri strident. Lily se demanda pourquoi elle n'était pas tombée dans les pommes avant de se rappeler que sa sœur n'était pas une mandragore...

Maintenant, Lily n'arrivait plus à dormir. Tout en se levant, elle regarda son réveil : il était huit heures du matin.

《Pourquoi il faut que Baleine vienne chercher Tunie si tôt ?!》pensa la jeune fille.

Elle descendit les escaliers et rentra dans la cuisine.

- Bon Dieu, Lily ! s'exclama Charlotte Evans en voyant sa fille rentrer dans la pièce. Tu es tombée du lit ou quoi ?
- Ahah, très marrant maman.
- Tout les jours où tu es levée avant dix heures est un exploit. Une tasse de thé ?
- Ouais, je veux bien.

Mme Evans sourit à sa fille qui tirait la tête, même après dix-sept ans passé à ses côté, elle n'arrivait toujours pas à s'habituer à son humeur de chien le matin -jusque quand elle ai avalé quelque chose...

- Tu as bien dormi ? demanda-t-elle.
- Oui... jusque quand ma chère soeur me réveille avec sa douce voix, dit Lily d'un ton sarcastique.
- En même temps, si tu te levais plus tôt, ta soeur ne te réveillerais pas.
- À l'école, j'ai un horaire stricte et je m'accorde peu de temps de sommeil. Alors désolé d'être une loque totale à la maison si je ai envie.

Le reste du déjeuner se passa dans le calme jusqu'à se qu'un hibou toque à la fenêtre. Lily se leva et décrocha la lettre de la patte du hibou qui s'enfuit directement : c'était un hibou de Poudlard.

《Pas trop tôt, il ne reste plus que deux semaines avant la rentrée !》. Et elle avait hâte de retrouver son deuxième foyer, même si cette année serait la dernière et ce qui voudrait dire qu'elle n'y retournera plus jamais après...

Pour une fois, il y avait deux lettres. Elle ouvrit la première, qui était la liste de fourniture scolaire habituelle. Puis elle ouvrit la deuxième :

Chère Miss Evans,

Je vous écrit cette lettre pour vous prévenir que pour votre dernière année à d'étude à l'école de sorcellerie Poudlard, le professeur Dumbledore et moi-même avons décidé de vous nommer Préfète-en-Chef. Vous êtes une de nos meilleures élèves alors, ne nous décevez pas.

Votre homologue masculin sera Jeremy Hopkrik, de Serdaigle.

Vous trouverez aussi ci-joint la liste des règles que vous devrez retranscrire aux Préfets dans le Poudlard Express.

Bonne fin de vacances à vous,
                                          Minerva McGonagal.

Un petit objet froid et métallique tomba entre ses doigts : c'était le badge de Préfète-en-Chef, elle n'en croyait pas ses yeux !

- Oh Merlin, fut la seule réponse qui sortit de sa bouche.

Après tant d'année de séances de tutorat aux premières, de rondes le soir dans les couloirs, d'aide à l'infirmerie, d'heures à supporter les horribles souper du "Club de Slug", elle était enfin Préfète-en-chef !

- Qu'est-ce qu'il se passe, ma chérie, demanda Mme Evans en regardant sa fille d'un drôle d'air.
- Lis maman, lis ! s'écria Lily en agitant la lettre dedans les yeux de sa mère.

Charlotte prit la lettre des main de sa fille et commença à la lire. Au fur et à mesure qu'elle lisait la lettre, son visage s'éclairait. Quand elle eut fini de la lire, elle sauta dans les bras de sa fille.

- Bravo ma chérie ! Je suis très fière de toi ! Quand ton père saura ça... On va fêter ça se soir ! Préfète-en-chef, je... waouh !

Lily sourit.

- Pour changer de sujet, déclara Mme Evans. Le seul jour où nous pouvons nous libérer pour aller chercher tes affaires scolaires, ton père et moi, se sera demain.
- Pas de problème, on ira en transplanant ?
- Si tu sais nous prendre avec toi ?
- Bien sûr ! Sinon je ne l'aurais pas proposé, parce qu'il faut trop de temps pour aller à Londres.

La fin du petit déjeuner se passa dans le calme. Lily étudia l'après midi, comme d'habitude.

Le soir, quand la porte d'entrée claqua, ce qui lui annonça que son père était rentré, Lily sautilla jusqu'à la porte pour lui annoncer la nouvelle mais sa mère l'avait déjà devancée car son père se jeta dans ses bras pour lui faire un câlin et il lui dit :

- Je suis fier de toi, Lil's ! C'est génial !
- Merci papa.

Lily lui sourit sincèrement. Autant elle aimait sa mère de tout son coeur et la rousse ne remerciera jamais assez le ciel pour être tombée sur une mère comme elle, autant avec son père, Charles, comptait plus que tout pour elle, Lily se sentait beaucoup proche de lui car il avait plus ou moins le même caractère, au de là de leur ressemblance physique. L'avis de son père comptait énormément et, c'était aussi pour ça qu'elle travaillait durement à l'école car voir son père si fier d'elle la rendait heureuse...

Charles aimait beaucoup Lily, c'était sa petite fleur de lys, même s'il trouvait que la rose lui convenait mieux, car autant Lily être aussi belle et douce que ses pétales, autant elle pouvait être aussi redoutable que ses épines... Autant dire que celui qui lui ravirait sa Lily n'était pas encore né...

- Malheureusement, je n'ai pas de fleur pour toi, ma puce, déclara Mr Evans. Je n'ai appris la nouvelle que maintenant.

Lily lui sourit malicieusement et sorti sa baguette magique. Elle marmonna une formule et, quelques secondes plus tard, un bouquet de fleur apparut dans les mains de son père.

- Voilà, maintenant tu peux m'offrir des fleurs, dit Lily, avec un sourire espiègle.
- Vous, les sorciers, tout est plus facile, déclara son père en donnant le bouquet à sa fille. Tu oublies des fleurs pour ta femme ? C'est pas grave, un petit coup de baguette et hop ! le tour est joué.

Lily rigola.

- C'est vrai que c'est plus facile, parfois. Mais... ça complique les choses aussi.

Lily baisse la tête. En disant ça, elle pensait à la guerre qui faisait rage dehors. Le monde des sorciers était en panique totale, on ne pouvait plus faire confiance à personne et les attaques se multipliaient. La jeune fille s'inquiétait pour ses parents qui eux, ne semblaient pas mesurer le danger. Elle leur avait annoncé au début des vacances qu'ils étaient en guerre car vu l'ampleur que celle-ci prenait, elle ne pouvait plus les laisser dans l'ignorance.

- Pétunia n'est pas là ? demanda la rousse à l'adresse de sa mère.
- Non, elle est partie chez Vernon pour deux jours.

De toute façon, sa soeur se fichait éperdument d'elle donc, pourquoi elle espérait qu'elle vienne à cette soirée ? Parce que c'était sa soeur, même si elle la considérait plus comme un monstre.

***

Le dîner commença dans le calme, Mme Evans avait sorti sa plus belle vaisselle pour sa fille.

- Et, au fait, tu connais ce Jeremy Hopkrik ? demanda subitement son père en regardant la lettre.
- Euh... On s'est déjà croisé à des réunions et un peu parlé en coup de vent, mais c'est tout.

Lily le connaissait... de vue. Hopkrik était une sorte de concurrent aux Maraudeurs, surtout à Black et Potter. Il était capitaine de l'équipe de Quidditch de Serdaigle en tant qu'attrapeur, comme Potter. C'était aussi un coureur de jupons... Mais plus discret. Presque toutes les filles de Serdaigle le prenait comme une espèce de Dieu avec ses cheveux blonds platine, ses yeux bleus, son sourire Colgate et sa musculature... pour ça, il pouvait dire merci au Quidditch...

En pensant à lui, Lily pensa aux Maraudeurs, en particulier à Remus. Elle était un peu déçue que ce ne soit pas lui le Préfèt-en-chef avec elle, mais il restait un Maraudeur et quelqu'un de saint d'esprit ne mettrait jamais un Maraudeur Préfèt-en-chef... Remus était ami avec Lily depuis le début de la sixième, il avait en quelque sorte remplacé Serverus, car même si Lily aimait toujours bien Serverus, elle ne pouvait plus lui pardonner, ce qu'il lui avait fait, c'était la goutte qui a fait déborder le vase, car quelques petits sous-entendu sur les autres Nés-Moldus est pardonnable, mais traiter sa meilleure amie de "Sang-de-Bourbe" ne l'est pas.

Soudain, la voix de son père l'a sorti de ses pensée.

- Lily, il y a un hibou pour toi.

La consternée leva la tête vers la fenêtre, et un hibou toquait contre celle-ci.

Lily alla lui ouvrir : il apportait la Gazette du Sorcier. Habituellement, elle arrivait le matin... Lily paya le hibou qui s'envola, la rousse retourna à sa place et jura en voyant les gros titres :

BELLATRIX LESTRANGE RELÂCHÉE ET JUGÉE  NON- COUPABLE PAR LE MANGEMANOT DU MEUTRE DE LA FAMILLE GAND (MOLDUS).

Et une photo d'elle s'étalait sur la première page. Elle avait un visage arrogant et ses yeux laissait paraître sa paranoïaque, psychopathe et folie  meurtrière.

- Et merde ! s'exclama Lily en finissant l'article.
- Lily! Ton vocabulaire ! dit Mme Evans, choquée.
- Lestrange est relâchée ! continua Lily sans prendre compte de la remarque de sa mère.
- Qui ? demandèrent ses parents d'une même voix.
- Elle, dit Lily en leur montrant la photo d'elle.
- Elle a l'air très sympathique, ironisa Mr Evans.
- Elle a tué une famille de Moldus ? demanda Mme Evans en fixant sa fille.

La bouche de Lily se tordit.

- Et il y en a eu beaucoup d'autre...
- Vraiment ?!
- C'est le bras droit de Voldemort ! rétorqua Lily. C'est une des Mangemort les plus dangereuse ! Elle tue les gens pour s'amuser !
- Mais pourquoi il ne l'arrête pas ?
- Il n'y a pas de preuves concrètes, et puis, il faut savoir l'arrêter aussi !
- Au fait, c'est peut-être une question bizarre mais... il existe un sort pour tuer ? Style, comme les fusils ?
- Oui, il fait parti des Impardonnables.
- Des quoi ?
- Des Impardonnables, se sont trois sorts que si tu les utilises, tu vas direct à Azkaban, la prison des sorciers et crois moi, ce n'est pas un hôtel quatre étoiles, là-bas.
- Pourquoi ?
- Déjà, Azkaban est plus ou moins au milieu de la mer et elle est gardée par ce qu'on appelle les Gardiens d'Azkaban. Ce ne sont pas des sorciers mais des sortes... d'animaux. Leur vrai nom est détraqueur. En gros, ils enlèvent toutes idées de bonheur pour que les gens ne pensent plus qu'à leurs pires souvenirs, après tu deviens fou. Mais il peuvent aussi utiliser leur dernière arme : le baiser du détraqueur.
- Ils te font un baiser ?!
- C'est pas un vrai baiser, en réalité, ils aspirent ton âme par ta bouche et il ne reste plus que ton corps mais vide, comme une coquille.
- Très charmant, mais tu ne m'as toujours pas expliqué ce que c'est, les Impardonnables.
- Le premier, c'est l'imperium, tu prends totalement le contrôle de la personne de ton choix donc, si tu lui dis de sauter d'une falaise, elle le ferait. Le deuxième, c'est de doloris, le sortilège de torture. Le troisième, c'est l'avada kadavra, le sortilège de mort.
- Et Bellatrix elle utilise le sortilège de mort ?!
- Elle aime jouer avec sa nourriture avant de la manger, si tu vois ce que je veux dire...

Lily frissonna de ses propres paroles, c'était horrible, mais sûrement vrai.

- Elle est horrible cette femme, Lily !
- Maman, on est en guerre !
- Oui, mais je ne pensait pas à ce point là !

Lily ferma les yeux pour essayer de se calmer, en vain. Elle se leva et pointa la télévision du doigt :

- Toutes ses explosions ne sont pas des explosions, tous ses ouragans et ses tornades ne sont pas des ouragans et des tornades, et les disparitions n'en sont pas non plus ! Ce sont juste des batailles, ou les géants qui reviennent du Nord et les disparitions se sont les Mangemorts qui enlèvent des moldus ! Nous sommes en guerre, maman, pas dans le monde des bisounours !

Ses parents la regardèrent, choqués.

- Lily, commença son père. Assieds-toi. Écoutes, nous sommes désolé d'avoir pris cela à la légère et on avait pas fait attention à l'ampleur que la guerre avait prise,mais ce n'est pas une raison pour nous crier dessus.
- Et pour changer de sujet, continua sa mère, car à la base c'est une soirée cool, qui veut de la glace ?

Père et fille échangèrent un regard complice.

- Moi ! s'exclamèrent-ils d'une même voix et en souriant.

***

Après le repas, Lily aida sa mère à débarrasser la table pendant que son père allait se coucher.

Lily essuyait les bols et les assiettes quand un hibou toqua à la fenêtre.

- Encore ?! s'exclama Lily. Maman tu peux lui ouvrir s'il te plaît ?
- Oui ma puce.

Mme Evans ouvrit la fenêtre et prit la lettre. Le hibou s'envola directement.

- C'est de qui ? demanda la jeune rousse.
- D'un certain... James.

Lily s'étrangla avec sa salive et rougit tout en se  maudissant elle même. Elle se dirigea vers sa mère qui la regardait un sourire aux lèvres, ce qui eu le don d'exaspérer sa fille. Elle prit la lettre des mains de sa mère et ouvrit la lettre :

Chère Lily,

Comment vas-tu ? Bon, je suppose qu'en lisant cette lettre tu ne dois pas être en train de te dire 《 Oh ! chouette, le gars le plus arrogant, chiant, gamin, pervers, et euh... je sais plus tout quoi, prends de mes nouvelles》.

Je suppose que tu es préfète en chef ? Euh... félicitations ?? C'est bien pour toi mais pour les Maraudeurs ça va être compliqué cette année mais j'aime les défis !

Tu irais sur le Chemin de Traverse demain ? J'ai quelque chose d'important à te dire.

À bientôt,

James.

Potter n'avait pas dit un seul mot de travers sur elle ?! Euh... Il se passait quoi là ?

- Alors ? Il te raconte quoi ? demanda Mme Evans, un sourire en coin.
- Rien d'important, dit Lily en se ressaisissant et déposant la lettre sur la table, James Potter restait James Potter.
- Hmm, et tu crois que je vais te croire ? C'est qui ?
- C'est un gars de l'école.
- Seulement un gars de l'école ?
- Maman ! Tu me crois pour qui ?
- Pourquoi il t'envoie une lettre alors ?
- J'en sais rien moi !
- Pourquoi ça t'énerve et tu rougis, alors ? Tu peux me dire que c'est ton copain, y'a pas de soucis.

Lily poussa un cris de surprise.

- Mon copain ?! Mais t'es malade ! Autant mourir à la place de sortir avec un gars pareil !
- Pourquoi ? Il a quoi ?

Lily soupira et dit la vérité à sa mère.

- Depuis la première année, c'est mon ennemi, il est à Griffondor aussi et l'école vit entre nos prises de becs et mes gifles internationale. Il a l'art de me faire sortir de mes gonds mais le pire c'est que ça le fait rire. Il est arrogant, immature, pervers, gamin, chiant et ça m'énerve car il est aussi fort que moi sans travailler et il fait du Quidditch et c'est un véritable dieu dans ce sport. Mais depuis la sixième... c'est différent, nos joutes verbales et les gifles n'ont pas changés mais...
- Mais ? demanda Charlotte.
- Il est très beau, personne peut se le cacher et le Quidditch n'arrange rien. Mais depuis que... que Serverus n'est plus mon meilleur ami pour des raisons que je ne t'expliquerai pas, c'est Remus qui l'a remplacé et Remus est le meilleur ami de Potter donc ça arrive que l'on mange ensemble avec les autres mais jamais un seul de nos repas ne s'est bien terminé. Mais on s'est rapproché, on ne pourra jamais dire l'inverse mais il... Il est...
- Il est quoi ?
- Amoureux de moi. Depuis longtemps, je le savais mais je m'en foutais mais à partir de la sixième, il m'a demandé de sortir avec lui presque tout les jours mais j'ai toujours refusé.
- Pourquoi ?
- Maman, je te l'ai dis, il est très beau donc... il a autant de fille qu'il veut à ses pieds mais il veut la seule fille qui lui tienne tête.
- Eh bah, c'est compliqué votre histoire.

Lily rigola, elle allait regretter cet aveu mais tanpis.

- Ça a toujours été compliqué entre nous deux.

***

Après cette discussion avec sa mère, la jeune fille monta en haut, se mit en pyjama et commença à écrire une lettre pour Alice Fortescue, sa meilleure amie. Depuis la première année, Lily et Alice sont tout bonnement inséparable. Les filles de leur dortoir se sont vite ajoutée à elles et depuis formaient une sorte de clan à quatre : Lily Evans, l'étudiante parfaite au caractère de feu; Alice Fortescue, la fille bienveillante toujours calme et souriante; Mary McDonald, la fille toujours à la mode mais très timide et d'une gentillesse à fendre l'âme et Dorcas Meadowes, la fille sulfureuse et aventurière. Elles se complétaient parfaitement et restaient tout le temps collées ensembles.

Lily sortit une plume et un parchemin et commença à écrire :

Alice,

J'espère que la fin de tes vacances se passe bien ? Moi, à la maison ça va... Avec Tunie c'est compliqué car elle perd toujours contre mes joutes verbales donc elle est encore plus fâchée contre moi et je dois me taper Baleine en plus... oups, pardon Vernon... Bref, c'est génial quoi.

Et puis j'ai reçu mon hibou de Poudlard et JE SUIS PRÉFÈTE EN CHEF ! Ouais, je suis contente, et alors ?

Avec Frank, tout roule toujours ? Parce que si tu casses avec lui après tant de temps à me baratiner les oreilles avec des 《Frank est le meilleur gars du monde... Je veux me marier avec lui... C'est vraiment de l'amour avec un grand "A"...》, tu ne t'en sortiras pas comme ça ma vieille.

Bref, j'arrête de te casser les oreilles ou plutôt les yeux dans cette condition.

Hâte de te revoir,

Lily.

Après avoir relu sa lettre plusieurs fois, elle appela sa chouette, Callie, pour la lui envoyer.

Et Lily alla se coucher après cette journée forte en émotions, espérant que tout se passe bien sûr le Chemin de Traverse, demain.

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Salut les gens !

Vous allez bien ? J'espère que ce chapitre vous aura plus. Je suis désolée et encore désolée de ne pas avoir posté pendant aussi longtemps mais je n'ai pas au le temps d'écrire à cause de plusieurs trucs et donc... voilà quoi. Je ne sais pas quand vois aurez le prochain chapitre car mes examens commencent bientôt et je vais devoir étudier (ô joie...). Je vous souhaite plein de réussite pour vos exams et bonne chance aussi !

À la prochaine !

Ginny Jeans

P.S. : Vous aimez la nouvelle couverture ?