/!\ un petit passage inspiré de 'Lily et James' de Cazolie :)

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Lily se réveilla tranquillement, c'était un jeudi normal... ou presque.

Car nous étions le trente janvier et donc elle avait dix-huit ans.

Elle sourit sans encore ouvrir ses yeux, profitant des derniers moments calmes de sa journée, car entre James, les garçons et ses meilleures amies, elle n'allait pas avoir un seul moment à elle.

- Tu crois qu'elle pense à James ? entendit Lily. Elle sourit comme une débile.

- Je ne veux pas savoir à quoi elle pense, personnellement. James l'a assez pervertie donc je pense que pour la santé mentale de tout le monde, c'est mieux.

- Imagine elle nous entend. La pauvre elle va penser qu'on dit du mal d'elle derrière son dos alors que c'est totalement faux.

- J'espère bien ! s'exclama Lily en ouvrant les yeux, sa voix encore endormie.

Les filles sursautèrent, elles étaient toutes autour du lit de la dernière pour pouvoir lui sauter dessus une fois qu'elle se réveillerait. Ce qu'elles firent en reprenant leur esprit tout en criant :

- BON ANNIVERSAIRE LILYYY !

- Aah mais vous êtes lourdes ! s'exclama la rouquine en rigolant.

Après une chanson d'anniversaire et des chatouilles partout faisant rire la rousse aux éclats, Lily déclara :

- Maintenant je peux avoir mes cadeaux ?

- Non.

- Mais... Pourquoi ?!

- Parce que James nous l'a demandé.

- Aaaah l'idiot, il va m'embêter plus que je ne le pense aujourd'hui.

- Fallait y penser, ma belle.

- Je peux savoir au moins pourquoi ?

- Secret d'état jusqu'au moment où tu pourras savoir.

- Bon si c'est ça, c'est moi la première à la salle de bain !

Elle sortit en vitesse de la salle de bain pour refermer la porte au nez de Dorcas en rigolant machiavéliquement face aux cris de protestation de cette dernière.

Après s'être préparées toutes ensembles, Lily déclara qu'elle allait descendre pour aller voir James mais Alice lui sauta dessus en déclarant :

- Il va te coller et te garder pour lui toute la journée, reste encore un peu !

- Je suis une personne à part entière et je ne vous quitte pas toute la journée mes cocottes, c'est impossible. Mais on va être en retard pour les cours si vous voulez déjeuner.

- Madame ne perd pas le nord à ce que je vois, rigola Mary.

- Allez on descend ! s'exclama Alice.

- Je crève de faim en plus, déclara Dorcas.

Elles descendirent en bas mais les Maraudeurs n'étaient pas là. A leur plus grand étonnement. Mary et Lily décidèrent d'aller voir dans leur dortoir, peut-être y étaient-ils encore ? Ou qu'ils avaient loupé leur réveil, mais cela ne ressemblait pas à Remus...

Pourtant quand les deux filles montèrent dans leur dortoir, ils n'y étaient pas.

Lily, qui pensait se faire atomiser par James une fois qu'elle aurait descendu ces fichus escaliers, comme le disait si bien James, alors que Lily les bénissait, car ça lui permettait quelques moments de repos bien mérité selon elle, car entre James et Sirius -Remus passait beaucoup de temps dans la bibliothèque avec la rouquine pour travailler et même s'ils parlaient un peu, ils travaillaient énormément pour les ASPIC- et la charge de travail, les cours particulièrement intensifs et demandant une grande concentration, la fatigue était devenu une banalité pour les septièmes années qui avait du mal à tenir le coup, enfin certains plus que d'autres, et même si nous étions que fin janvier, les ASPIC étaient bien présent dans la tête de chacun et cela faisait accumuler une charge de stress non-désirée.

Les filles redescendirent penaudes, ce demandant où ils étaient bien passés.

Elles descendirent donc dans la Grande Salle dans l'espoir de les trouver là.

***

Les gens affluaient, entrant et ressortant déjà pour certains, des cinquièmes ou septièmes pour la plupart se rendant déjà à la bibliothèque.

Alors que les filles entrèrent dans la Grande Salle, elles eurent vite la confirmation que les Maraudeurs étaient là, car un certain James Potter cria un tonitruant :

- LILYYY !

Avant de courir vers elle et de la porter dans ses bras et de lui faire faire une pirouette et de l'embrasser à pleine bouche devant une salle où tous avaient les yeux fixés sur le couple, Lily était plus qu'écarlate tandis que James semblait avoir oublié toute la population Pourdlarienne autour d'eux en continuant de crier un :

- JOYEUX ANNIVERSAIRE !

Avant de lui chuchoter :

- Je t'aime ma belle et je te souhaite une merveilleuse année.

- Merciii, dit-elle en lui faisant un câlin.

- Et tu as le droit de détester Sirius, continua-t-il en l'emmenant vers la table où ils déjeunaient. Car il en avait tellement marre de vous attendre qu'il m'a forcé de descendre avec lui car Peter voulait aller manger en déclarant que de toute façon, je te verrais ici et Remus lui était déjà à la bibliothèque pour aller chercher un livre qui est très demandé et qu'il attend impatiemment depuis plus d'une semaine. Donc tout ça pour dire que vu que Remus, lui, t'aurait attendu mais vu qu'il n'était pas là, j'étais donc en infériorité et je n'avais pas d'autre choix que d'y aller à contre coeur avec eux.

- Et n'oublie pas de reprendre ton souffle aussi, déclara-t-elle, amusée.

Alice, derrière eux, souriait. James les avait totalement oublié pour la journée, mais elle était loin d'en être offensée. Car cela montrait bien que malgré tout, il n'avait vraiment d'yeux que pour elle, et elle était plus que ravie que sa meilleure amie soit comblée dans ce couple aussi étonnant que mignon (les premières, n'ayant jamais vécu aucune de leur fameuse dispute, étaient encore étonnés de voir un pareil engouement et autant de discussions sur un couple qui, étaient tous les deux Préfets-en-Chef mais ils ne voyaient rien d'autre d'étonnant, sauf si certains grands frères ou grandes sœurs avaient déjà expliqué leur ancienne situation à leur cadet).

Une fois qu'ils arrivèrent à leur table, Sirius se leva pour aller faire la bise à la rouquine en clamant aussi à la rouquine un joyeux anniversaire bien auditif, Peter, celui qu'elle connaissait le moins mais qu'elle ne dépréciait pas pour autant fut plus discret et Remus lui déclara aussi un joyeux anniversaire et lui fit la bise également, un large sourire sur les lèvres, ce qui était quand même peu courant.

- Jamesie fais gaffe, blagua Sirius, Remus est un peu trop souriant aujourd'hui pour que ce soit innocent.

- C'est mon meilleur ami, dit Lily en levant les yeux au ciel.

- Et moi ? demanda Sirius avant des yeux de chien battu.

- T'es mon autre meilleur ami.

- Ah ça me rassure, dit-il en prenant Mary dans ses bras pour lui dire bonjour à son tour.

- Et pourquoi je ne peux pas avoir mes cadeaux ? s'interrogea Lily en mettant ses mains sur ces hanches se tournant vers James. Il parait que c'est à cause de toi.

Elle pointa son index sur son torse.

- Tu le sauras bien vite, ne t'inquiètes pas, la journée sera pleine de surprise !

- Ça doit me rassurer ?

- Ouais.

- Bah ça ne me rassure pas vois-tu.

- Les filles ont participé aussi, donc tu n'as rien n'a craindre.

- Elles sont folles aussi, un peu de trop parfois, donc je n'ai toujours pas confiance.

Alice qui était en train de mettre du sucre dans son café lui tira la langue.

- J'ai participé aussi Lily, déclara Remus.

- Là ça me rassure.

- Eh ! s'exclamèrent James et Sirius d'une même voix avant d'éclater de rire en remarquant qu'ils avaient dit la même chose.

La journée s'annonçait haute en couleur, un peu trop peut-être mais ce n'était pas grave, car elle était heureuse de se dire qu'elle était entourée de gens aimant en qui elle pouvait avoir confiance autant eux pouvaient avoir confiance en elle. C'était sa plus belle réussite de sa vie selon elle, d'avoir connu l'amour et l'amitié de manière si sincère et si vraie, où même si tout n'était toujours pas parfait, cela ne durait jamais bien longtemps.

Lily souriait tout le temps sans jamais s'en lasser et à s'en faire mal aux joues. De loin, là où il était assis à la table des Serpentards et de où il faisait semblant de lire un livre, ou plutôt qu'il essayait de se concentrer dessus, Serverus Rogue n'arrivait pas à oublier ce qu'il avait vu ni ce qu'il voyait à la table des Griffons, c'est à dire des rires et des larmes de bonheur et Lily était au centre de toute les attentions et Potter assit à côté d'elle n'arrêtait pas de l'embrasser, le dégoûtant encore plus, il aurait dû être à sa place et cela aurait dû être lui qui faisait rire Lily. Il sortit de la salle d'un pas vif en clapant son livre, s'en fichant des regards hautains qu'il reçut de la part des gens de sa maison, et il fut suivit par Regulus Black, que le Seigneur lui avait demandé de prendre sous son aile le temps de son apprentissage pour devenir Mangemort, vu que Cassiopéa Melfia en avait été incapable. Mais quand le jeune Black lui demanda ce qu'il allait faire, il le jugea d'un regard si froid et si haineux que Regulus retourna simplement dans la Grande Salle pour laisser son "ami" seul, dans ses sombres pensées.

Mais ça, aucun Gryffondor ne le remarqua.

***

La journée de cours aurait pu être normale, mais James avait apparemment décidé de rendre la journée assez fatigante pour la rouquine qui n'en pouvait plus alors que ce n'était que le premier cours de la journée : la métamorphose.

En cette journée exceptionnelle le brun avait décidé de s'installer à côté de la rousse.
James arborait un si grand sourire et cela fit monter les yeux de Lily au ciel quelques fois. Mais à un moment, après une heure de cours intensifs, le brun leva la main.

- Oui Potter ?

- Est-ce que vous n'auriez pas oublié un détail, par hasard ?

Comprenant à quoi son copain faisait allusion et commençant à rougir, Lily écrasa le pied de James, qui fit semblant de ne rien sentir.

- Sur quel sujet, Potter ? Je ne me souviens pas avoir omis un détail sur la transformation humaine, au niveau des sortilèges pour la modification des visages.

- Oh non, votre cours est parfait professeur ! Je n'ai aucune objection à faire sur ce sujet... mais il y a un ann-

- Oh vous parlez du deuxième sujet, coupa McGonagal. Mais ne vous inquiétez pas Mr Potter, malgré mon âge, j'ai encore des oreilles très performante et vu que j'étais également dans la Grande Salle ce matin, je vous ai entendu. Alors, joyeux anniversaire Miss Evans, j'espère que votre compagnon arrivera à s'assagir autant que vous lorsqu'il fêtera son dix-huitième anniversaire à son tour.

- Euh... Eh bien merci professeur.

D'un signe de tête envers la rousse avec un petit sourire, elle continua son cours, et le sourire de son "compagnon" ne fit que devenir plus large aux mots de leur directrice de maison.

James pinça gentiment la joue de la rouquine pour lui faire remarquer que ces dernières étaient rouge écarlate.

- Imbécile, murmura-t-elle.

- Ton préféré.

- C'est peut-être Sirius, mon préféré.

Le concerné, qui était derrière, pouffa de rire.

- Ce n'est pas vrai, affirma-t-il comme si c'était un fait avéré.

- Ah ouais ? demanda Lily en se retournant vers lui et plantant ses yeux verts dans ses prunelles noisette, juste pour voir à quel point il était sûr de lui.

- Ouais, je suis ton imbécile préféré !

Sauf qu'il avait prononcé ça à voix haute, ayant oublié qu'il était en cours. Les autres pouffèrent sans pouvoir se retenir et Lily le regardait mi-amusée, mi-inquiète de voir qu'il avait affirmé ça en ayant oublié que McGonagal était présente.

- Mr Potter, déclara-t-elle d'une voix fatiguée, malgré ses yeux où l'on apercevait une once de malice. Vous ne voudriez pas être collé le soir de l'anniversaire de Miss Evans il me semble, non ? Dans ce cas, je vous conseille de vous taire et de continuer à essayer de transformer votre nez en celui d'un animal.

- Oui professeur !

Ce petit manège avait été assez gênant pour la rouquine, mais après une journée de cours où James demanda à chaque professeur de souhaiter un joyeux anniversaire à Lily, c'était plus une envie de meurtre qu'elle ressentait à présent envers le jeune homme.

Flitwick fut très surpris que James ramène ce sujet durant son cours, mais souhaita un joyeux anniversaire à la rouquine de sa voix fluette, tandis qu'il n'eut pas besoin de le demander à Horace Slughorn qui le souhaita avec de ses manières théâtrales habituelles.

- T'as passé une bonne journée ma Lil's ? demanda James, lorsque la dernière sonnerie retentit et qu'ils déambulaient dans les couloirs jusque leur salle commune, en prenant cette dernière par ses hanches pour l'a rapprocher d'elle et la prendre dans ses bras.

- T'es mon imbécile préféré, annonça-t-elle avec un sourire alors qu'il embrassait sa tempe.

- Je le savais, ma harpie adorée.

- Mon verracrasse de compagnie.

- Ma bichette.

- Idiot, je ne suis pas une bichette.

- T'es ma bichette à moi quand même. Et ce soir, c'est ta soirée, donc à bas les livres et les devoirs.

- Je peux quand même passer à la bibliothèque ? J'en ai pour une heure, vu qu'on finit les cours une heure plus tôt aujourd'hui, c'est un truc pour demain que m'a demandé Slug'.

- Je t'accompagne !

- Mais interdiction de me déconcentrer mon p'tit pote Potter.

- T'as trop côtoyé Peeves, toi.

- A force de lui courir après pendant toutes ces rondes, il y a un moment où on a appris à se connaître sans s'en rendre compte.

- Je devrais être désolé, mais pour être franc je n'y arrive pas.

- Après, ça te dit qu'on aille prendre le thé chez Hagrid ? continua James après un petit silence. Il m'a demandé de lui faire cette faveur. On doit y être pour seize heures trente.

- Parfait, on a une heure devant nous.

- C'est si urgent que ça, cette histoire avec Slughorn ?

- Ouais.

- Parce que normalement, j'avais prévu un autre programme pour cette heure...

- Tu as une heure pour calmer tes hormones, comme ça, déclara-t-elle avec un sourire malicieux.

- T'es vraiment une véritable harpie.

- Mais comme tu le dis si bien, je suis quand même ta préférée.

- Et c'est bien vrai, ma bichette.

- Argh, un jour je vais te tuer. Mais pas aujourd'hui, j'ai quand même envie de voir mes cadeaux.

- Si tu les mérites.

- Je pense que oui, cher ami.

- T'as oublié le petit.

- T'es trop grand pour que je puisse t'appeler ainsi.

- Ce n'est pas faux, petite créature.

- Pas besoin d'être grande pour ne pas savoir tenir les grands par la cravate, tu le sais très bien ça...

Elle se détacha de ses bras pour commencer à marcher devant lui en bougeant peut-être un peu trop ses hanches pour que cela soit naturel. James allait devenir barge, à son plus grand bonheur, surtout quand elle l'entendit grommeler derrière elle.

Son sourire satisfait voulait tout dire.

- Tu m'énerves.

- C'est mon anniversaire, je fais ce que je veux mon ami.

- Un tyran, t'es un véritable tyran, souffla-t-il en la rejoignant.

- Mais tu m'aimes, chanta-t-elle.

- T'es obligé d'aller à la bibliothèque ?

- Ouais.

- Je peux quand même avoir un bisou en dédommagement ?

- Tu penses le mériter ?

- Oui ?

- Oh nous sommes arrivés à la bibliothèque, ce n'est pas un endroit adapté pour de pareilles choses...

- Au point où j'en suis au niveau amitié avec Mme Pince, cela ne changera pas grand-chose.

- Et mon amitié avec elle ? Que va-t-elle devenir ? Rester dans ces bonnes grâces est bien difficile, cela fait déjà plus de six ans que je m'efforce de garder ce lien, tout gâcher si près de la fin, ce serait un acte si regrettable !

- Et si je vous pourvenche, ma chère mademoiselle, croyez-vous qu'elle ne vous détestera pas de trop ?

- Vus que nous sommes en un lieu sacré pour ma personne, cher monsieur, il faudra attendre... une demi-heure ?

- Ce temps va me sembler énormément long, pourquoi devoir me faire autant attendre, Madame ?

- L'attente nous fait éprouver un sentiment bien plus fort, une fois qu'il sera réalisé... Où cette envie pourra être réalisée, je vous demanderai une faveur mon cher Mr Potter, si celle-ci peut être accomplie, je ferai ce que vous voudrez.

- Et quel donc cette chère demande, ma chérie ?

- Puis-je savoir mes cadeaux d'anniversaire ? Cela est ma plus chère demande de la journée, baby.

- Je suis dans l'incapacité de vous combler ce désir, mais y en a-t-il d'autre que je pourrais vous aider à réaliser ?

Ils se baladaient entre les rayons de livres, Lily cherchant l'ouvrage qu'elle recherchait, James restant derrière elle, les mains croisées derrière son dos, un large sourire sur les lèvres. Se prenant totalement au jeu qu'ils jouaient depuis qu'ils avaient franchi le pas de la bibliothèque, se lançant ces piques à voix basse.

- Peut-être pourriez-vous donc me trouver ce livre que je n'arrive pas à trouver, vous seriez bien aimable.

- Je vous aiderais volontiers, quel est donc le titre de cet ouvrage tant recherché ?

- Les dix manières d'utiliser le sang de dragon dans les potions.

- Ce livre a un nom d'un naturel si charmant et engageant.

- Votre commentaire prouve bien que votre amour des chaudrons est bien nul, mais cela est comme ça, il me faut trouver cet ouvrage, malheureusement.

- Soyez sans crainte, my lady, je vais vous aider à le trouver.

- Voilà bien un caractère de gentleman. Je vous trouve bien sympathique comme cela, songez plus souvent à vous contenir de la sorte, cela est bien plus agréable que lorsque vous avez envie de me pourchasser comme vous le dites si bien.

- N'appréciez-vous donc pas nos baisers, Madame ?! Personnellement, vos lèvres sont si douces que l'idée de les effleurer me comble de joie.

- J'en suis bien heureuse de vous faire ressentir de tels sentiments à mon égard lorsque vos lèvres rencontrent les miennes.

- "Miennes" est là un mot bien peu adapté pour décrire ces beautés. Personnellement... (il toucha les lèvres de Lily avec ses doigts) je les appellerai boutons de roses.

- Voilà qui est bien charmant, mais osez-vous donc me draguer aussi ouvertement dans un lieu public ? Vous allez me faire rougir.

- Cela n'en était point mon intention, ne vous inquiétez point ma chère. Par contre je reconnais d'avoir essayé de vous séduire, mais les temps modernes nous permettent de nous contenir de la sorte.

- Puis-je donc à mon tour essayer de vous séduire ?

- Me faire un pareil honneur ? Si vous le souhaitez, je ne m'y oppose pas.

Elle se rapprocha de lui pour l'embrasser à pleine bouche pour quelques secondes qui parurent bien trop courte aux yeux de James.

- Voilà bien une manière de me séduire, si vous souhaitez recommencer, mes lèvres sont à vous !

- Voilà bien une proposition qui m'intéresserait, mais je dois trouver ce livre avant ce rendez-vous pour le thé chez notre cher ami, je m'occuperai de lire le passage qui m'intéresse plus tard.

- A vos ordres Madame.

Quelques minutes plus tard, James poussa un cri de joie en montrant l'ouvrage que recherchait Lily.

- Vous voilà fort bien aimable, merci de m'avoir rendu ce service.

De l'autre côté du rayon, Rogue écoutait leur discussion. À la base il voulait aller souhaiter un joyeux anniversaire à la rouquine et la voyant, même si Potter était avec elle, il voulait aller lui présenter encore un fois ses excuses. Mais la discussion, ou du moins la partie qu'il avait entendue, l'avait encore plus écœuré qu'il ne l'avait pensé. Et il s'en alla de la bibliothèque d'un pas rapide, et bruyant sans prendre compte des protestations de la bibliothécaire.

- Pourrais-je avoir ma consolation à présent ? continua James, de l'autre côté.

- Combien de temps nous reste-t-il, avant notre rendez-vous ?

- Vingt minutes ma chère.

- Ce timing me semble idéal, venez mon brave, enfuyons-nous de ce lieu pour rejoindre un endroit qui n'a ni oreilles ni yeux pour nous empêcher de commettre le crime que nous allons faire !

- Je vous suis, comme un gentleman comme vous le dites si bien, je vous suivrai partout où vous vous rendrez !

- Courrons alors ! cria Lily en sortant de la bibliothèque.

- Que le vent inexistant de ce couloir fasse voler nos cheveux !

- Comme si nous nous trouvions au bord d'une falaise, la mer en contre-bas !

James prit la main de Lily pour l'emmener dans un couloir adjacent, riant en imaginant des gens ayant entendu leur discussion, incompréhensible pour un inconnu.

Mais choisir le couloir où se situait le tableau du Chevalier du Catogan, par contre, ne fût pas leur meilleure réussite.

***

Ils toquèrent à quatre heures trente chez Hagrid, un grand sourire sur les lèvres. Comme d'habitude depuis le début d'année, à chaque fois qu'ils rendaient visite à leur garde-chasse, son nouveau chien Crocdur aboyait derrière la porte le temps que son maître ouvre la porte. Le chien avait bien grandi depuis le début d'année, et sa croissance était loin d'être terminée selon Hagrid.

- Bon anniversaire Lily !

Il prit la rouquine dans ses bras et la souleva de terre pour lui faire un câlin, coupant la respiration de la rousse, sans le faire exprès.

Une fois que ses pieds retrouvèrent la terre ferme, Lily lui répondit chaleureusement et ils rentrèrent dans la jolie petite cabane, bien au chaud, car dehors il neigeait encore.

- Comment allez-vous Hagrid ? demanda James.

- Très bien ! En plus j'ai l'honneur de recevoir le plus beau couple et surtout celui qui fait jaser Poudlard...

Lily rougit et James rigola.

- On fait autant jaser Poudlard ? demanda Lily, gênée.

- Même les professeurs en ont parlé.

- Je te l'avais dit Lil's, McGonagal est jalouse.

Ils rigolèrent ensemble et burent du thé et à six heures, après avoir beaucoup parlés, les jeunes gens décidèrent de rentrer pour pouvoir partager un peu de temps avec leurs amis.

***

Une fois dans la salle commune, les têtes des Maraudeurs et des filles se relevèrent avec un sourire. Les deux amoureux étaient tout enneigé, leur donnant un air bonhomme de neige joyeux.

Ils discutèrent comme si de rien était, mais Lily avait bien l'impression qu'ils cachaient quelque chose...

Un peu plus tard, la petite troupe descendit manger, et quand ils remontèrent vers la salle commune, Remus interpella Lily à propos d'un devoir et sans s'en rendre compte, Remus commença à marcher très lentement tandis que les autres accéléraient. Remus choisit les chemins les plus longs, jusqu'au moment où Lily se rendit compte que le reste du groupe avait disparu. Le loup-garou fit semblant d'être étonné et ils marchèrent plus vite, jusqu'au moment où ils arrivèrent devant la Grosse Dame, qui faisait ces vocalises, car James avait flatté l'ego du portrait en lui disant de chanter à tous les Gryffondors qui voulaient rentrer, pour qu'ils puissent entendre sa belle voix. Conseil qu'elle prit très à cœur, au dépit des oreilles de Lily et Remus.

- Lutins et gobelins, répéta Lily.

Et le portrait accepta enfin de s'ouvrir, mais quelque chose de pas normal se passait de l'autre côté. C'était bien trop calme.

Elle fit un pas à l'intérieur, découvrant un cercle de personne qui semblait attendre, et en la voyant, tout le monde cria :

- BON ANNIVERSAIRE LILY !

Et elle rit aux éclats. Puis elle remarqua James, au milieu de tous ces gens, tenant en main un petit gâteau avec une bougie dessus.

Un gâteau au chocolat, le péché mignon de Lily, ils se sourirent tendrement, quand un flash retentit, éblouissant Lily et Remus qui était toujours derrière elle.

- Lily t'a vraiment une tête de guimauve sur la photo ! clama Sirius.

Elle roula des yeux, puis elle souffla sa bougie avant d'embrasser James, d'autres flashs retentirent, mais pour une fois elle n'en avait pas grand-chose à faire.

- C'est toi qui a fait ça pour moi ?

- Je ferai tout pour toi, ma belle.

Remus toussa, gêné, et la rouquine se tourna vers lui pour le prendre dans ses bras et le remerciant chaudement.

Puis ils l'emmenèrent près du feu ouvert où l'attendait ses amis les plus proches, et elle leur fit un clin d'œil -essayant de faire comme Sirius, mais ce n'était pas encore réussi- avant que Alice lui présente une boite emballée de papier cadeau.

- C'est de la part de nous tous, on te le donne, mais il vaut mieux que tu l'ouvres quand nous serons tous ensemble, pas avec tous les Gryffondors... expliqua Alice.

- On a qu'à monter dans le dortoir le temps que je l'ouvre, dit Lily, curieuse de découvrir ce qu'ils avaient décidé de lui offrir.

- J'ai un petit cadeau en plus, annonça James. Tu peux l'ouvrir ici si tu veux.

Il fouilla dans sa poche de pantalon pour en ressortir une petite boîte de velours rouge. Intriguée, elle prit la petite boite tandis qu'il s'asseyait à côté d'elle.

- On pourrait presque croire que c'est une bague de fiançailles, commenta Sirius.

Mais à l'intérieur, ce n'était pas une bague, c'était une paire de boucles d'oreilles discrètes mais magnifique, elles étaient d'une couleur dorée, et elles ressemblaient à de petites lys.

En les voyant, Lily eut un sourire, cela lui rappelait ces parents, plus particulièrement son père qui l'appelait 'petite fleur de lys', parfois. Elle les enfila directement avant de prendre James dans ses bras pour le remercier.

- On monte en haut ? demanda Dorcas qui avait hâte de voir ce que sol amie pensait de leur cadeau.

***

- Je peux ouvrir la boite sans craintes ? demanda la rouquine, car les Maraudeurs étaient quand même dans le coup.

- Sans crainte ! annonça Peter d'une petite voix.

Elle ouvrit la boîte. À l'intérieur, il y avait un livre... Lily le prit en main. Non, c'était un album photos !

La rouquine ouvrit la première page, on y voyait un dessin de la jeune fille, dessinée par Peter, qui avait vraiment beaucoup de talent. C'était quand ils avaient passé une après-midi au bord du lac Noir, Lily souriait à pleine dent, le visage encore un peu bronzé, faisant ressortir ses taches de rousseurs.

Elle tourna la page, c'était une photo de Lily, le jour de sa naissance, toute emmitouflée dans une couverture, la peau rose et elle semblait toute frêle. A ce petit machin rose tout fripé qui deviendra un jour, ma meilleure amie, avait commenté Alice sous la photo.

Pour ses un an, on avait pris une photo d'elle, en train de souffler sa première bougie. Ses cheveux étaient d'un roux encore plus flamboyant que maintenant, et sa mère avait rassemblé sa petite touffe de cheveux un petit palmier.

Pour ses deux ans, c'était une photo d'elle dans un champ, assise sur les épaules de son papy, elle riait aux éclats. Avais-tu de l'humour à ce moment-là ? Comment se fait-il qu'il ait disparu maintenant ? Ça, c'était Sirius.

Et ils avaient réussi à choisir une photo comme ça pour chaque âge, quand elle rentra en première année à Poudlard, les filles apparurent, même sur la photo de ses quinze ans, Remus était à côté d'elle, et James et Sirius passaient derrière la photo en faisant des grimaces (le bonheur d'avoir des photos qui bougent dans le monde des sorciers...)

Puis arriva la septième. Pour cette année-là, il y avait plusieurs photos. Celle où l'on voit Lily au bord du lac, qui fait un grand sourire à Dorcas, leur "photographe" (la photo sur laquelle Peter c'est basée pour son dessin), puis une photo d'eux à Pré-au-Lard, ce soir là où ils avaient tous fini bourré, la photo du festin d'Halloween où on voyait James et Lily faire leur concours d'affond de jus de citrouille... puis on passait au bal de Poudlard, avec une photo de James et Lily qui dansaient seuls au milieu des élèves de Poudlard, plus tard une photo où les filles faisaient la grimace, ensuite une photo de Remus et Lily où Sirius avait commenté "que Remus faisait trop le beau gosse en costume sur cette photo, et qu'il était so hot !" ou encore une photo d'elle avec Peter, essayant de recopier James quand il passait sa main dans ces cheveux en faisant un sourire charmeur, d'ailleurs ce dernier apparaissait en le faisant à son tour, faisant lever les yeux de Lily au ciel.

Puis il y avait une photo d'eux jouant au Quidditch, où l'on voyait Lily pas du tout sereine et serrant son balai de peur de tomber. Il y avait aussi une photo où l'on voyait James et Lily devant le sapin de Noël "à mes guimauves préférées", encore un commentaire de Sirius.

Jusqu'à aujourd'hui, avec les deux photos de son anniversaire surprise, celle où elle soufflait sa bougie et celle où elle embrassait James.

Les temps avaient bien changé.

Cela avait mis les larmes aux yeux à la rouquine et elle fit un câlin à tout le monde -même à Sirius qui grogna, son amour pour les câlins n'avait pas changé. Elle était heureuse, pas besoin d'acheter trente-six mille cadeaux, un album rempli de souvenirs et cela pouvait rendre la personne encore plus heureuse.

Quand elle voulut remettre l'album dans la boite, elle remarqua des lettres dans le fond.

- Tous ceux qui le voulaient-on écrit une lettre, expliqua Mary, un sourire ému aux lèvres.

- Vous êtes des anges, jamais je n'aurai imaginé pleurer de joie devant un cadeau, merci, merci, merci infiniment.

***

Ils retournèrent à la fête, tout le monde s'amusait, le petit groupe restant ensemble et s'amusant à faire des défis débiles.

Soudain l'équipe de Quidditch de Gryffondor s'approcha d'eux et après lui avoir souhaité bon anniversaire, Mark s'écria en serrant la main de Lily :

- On ne te remerciera jamais assez.

- Hein ?! Mais pourquoi ?

- Grâce à ton anniversaire, James a annulé un entraînement !

- Eh ! s'exclama le concerné. Si vous dites ça encore une fois, vous ferez le double de tour de terrain !

- Un véritable tyran, ton copain, murmura Jane à l'oreille de Lily qui rigola, car en réalité c'était plutôt le contraire, puis la Poursuiveuse se fit entraîner par son copain vers la piste de danse, mais ce qu'ils "dansaient" ne ressemblait pas grand-chose pour dire, mais l'alcool les faisant devenir encore plus fous qu'avant, ils s'en fichaient pas mal.

La petite troupe se lança sur la piste aussi, Lily souriait et rigolait pour un rien, jamais elle ne s'était amusée comme ça.

***

Ma très chère fille,

Bon anniversaire ! Ta maman et moi sommes vraiment déçu de ne pas être près de toi pour ton dix-huitième anniversaire, tu es majeur dans notre monde aussi maintenant !

Dix-huit ans que ta présence égaye nos vies, avec ton sourire et ton monde si différent et auquel on aimerait beaucoup appartenir pour pouvoir être plus proche de toi et mieux te connaître. Mais dans tous les cas, nous sommes fiers de toi, de tes réussites, de la belle jeune femme que tu es devenue, tu peux être vraiment fière de toi.

Alice nous avait envoyé une lettre pour envoyer des photos de toi petite pour ton cadeau d'anniversaire ainsi que la petite fête qu'ils ont organisée pour toi, j'espère qu'elle s'est bien passée...

Encore une fois nous sommes désolés de ne pas avoir pu être là pour passer Noël avec toi, mais on se rattrapera pour les vacances de Pâques, en plus il y aura le mariage de Tunie !

Voilà ces quelques petits mots pour toi, profite bien de ta journée, et encore une fois, bon anniversaire !

Avec tout notre amour,

Tes parents.

Ma Lily,

Happy birthday ma chérie ! Dix-huit ans... je dois encore attendre jusque juillet pour les avoir, moi...

Tu deviens vieille ma pauvre ! Mais ne t'inquiètes pas, je t'aime quand même comme ça. Continue de vivre ta vie à fond, profite de chacune des opportunités qui te sont offerte, soit heureuse, que ce soit avec James ou dans tes projets personnel (je te soutiendrais toujours d'ailleurs), mais en tout cas, soi fière de toi comme je suis fière de la personne que tu es : douce, gentille, attentionnée, patiente (enfin, sauf quand ton grand dadet est dans les parages...).

Qui aurait cru que quand on s'est croisé dans le Poudlard Express, notre amitié persisterait, jusqu'aujourd'hui, et qu'on fêtera tes dix-huit ans ensemble ? Dans mes rêves j'aurais pu l'imaginer mais jamais j'aurais pensé voir ce rêve devenir une réalité.

Au fil du temps, tu es devenue, une amie, puis ma meilleure amie, ma confidente, mon épaule sur laquelle pleurer, m'énerver, rire, sourire, rigoler, tu es devenue un tout pour moi, que je ne veux pas perdre, jamais. Tu t'imagines, toute les deux, lors de ton centième anniversaire, racontant notre rencontre, qui avait eu lieu quatre-vingt-neuf ans plus tôt, à nos petits enfants qui nous écoutaient raconter la même histoire, comme chaque année.

On va vivre une mauvaise passe avec la guerre, mais on va la vaincre ensemble, car on est des femmes fortes et libres, et que ce n'est pas Voldemort qui va nous arrêter.

Toi comme moi mérite de vivre, alors laisse tes cauchemars derrière toi et regarde devant toi, le bel avenir qui te tend les mains, saisit les lui, et laisse-toi emporter dans les méandres de l'avenir.

Moi et les autres à tes côtés. Jusque-là fin des temps.

Bon anniversaire ma chérie,

Alice.

Lilyyyy !

BON ANNIVERSAIRE ! Je te souhaite plein de joie et de bonheur, de réussite et de tout ce qui te fais plaisir.

Nous deux, les deux Nées-Modues, que tout le monde prenait pour des folles et que l'on trouvait un peu bizarre, t'as vu ce que l'on a réussi à devenir ? On peut être très fière de nous, et surtout tu peux être fière de toi.

Et puis, il faut le dire quand même, on a su faire tomber à nos pieds les deux plus beaux gars de Poudlard, et ça, c'est une réussite.

Tu es une personne entière, qui inspire confiance et respect, sans paraître hautaine, non tu es toi et ton tout nous fait tomber sous ton charme, car tu n'as pas besoin d'artifice pour être... comment dire ? un ange qui veut le bien pour tout le monde.

Apprend à t'aimer comme tu aimes les autres, dans le miroir, pose ton regard dans ton reflet et lance-toi ce regard bienveillant que tu lances tout le temps aux autres, car certains méritent bien moins que toi d'être l'heureux.se élu.e sur lequel tu poses tes yeux.

Bref, je suis heureuse d'être ton amie, et je t'aime de tout mon cœur,

Mary.

Ma chère petite Lily,

Il paraît qu'aujourd'hui c'est un jour très spécial... pourquoi ? PARCE QUE TU AS DIX-HUIT ANS MA CHÉRIE ! BON ANNIVERSAIRE !!

Hum... désolé pour ce petit égarement de trop plein de bonheur. Mais je suis vraiment contente de pouvoir être à tes côtés durant cette journée (même si je sais d'avance que James va te monopoliser une grande partie de la journée).

Le temps passe beaucoup trop vite. Les années passent, on grandit, on change, des choses arrivent... mais au fond, on est toujours là ensemble et on continue et on continuera à avancer mains dans la main jusqu'à ce que le temps décide de nous séparer (et j'espère que ce sera dans très longtemps). Ce discours est peut-être et à sûrement l'air d'être plus que déprimant, mais il est tout sauf ça en réalité. C'est juste que... qui aurait pensé que notre petite Lily, notre petit ange tombé du ciel, qu'on avait rencontré dans le Poudlard Express, des grands yeux verts effrayés d'arriver dans ce monde encore inconnu, ses longs cheveux roux auxquels tu tiens tant, le visage mangé de taches de rousseur (fin d'été oblige) deviendrait cette femme accomplie là ? Cette sorcière si intelligente, si belle, si gentille (sauf quand un certain est dans les parages, hum), si... tu es un tout qui rend les gens heureux.

Alors soit heureuse, comme tu es heureuse pour les autres. Car tu le mérites autant qu'eux.
Et pour finir, je te souhaite tout le bonheur du monde avec James, vous êtes, comme le dit si bien Sirius, mes guimauves préférées, mais ne dit rien à Mary et Sir'... (et continue de taper James et de lui fermer son clapet, car c'est mieux qu'une pièce de théâtre ;))

Plein de bisous,

Dorcas.

Lily,

Bon anniversaire ma grande ! J'espère que tu auras passé une très bonne journée, James m'a raconté qu'ils avaient préparé ta journée un peu à l'avance et que tu aurais droit à une petite fête le soir. Profitez, jeunesse !

Tu es une jeune femme accomplie, intelligente et curieuse, qui sait mener James et Sirius à la baguette et ça tu peux en être fière !

Profite de chaque instant pour ne pas avoir de regret, vis tes rêves et chaque instant à fond, garde ça en tête ma grande.

Plein de bonheur et au plaisir de te revoir,

Bathilda

Chère Lily,

Bon anniversaire ma belle ! James nous a littéralement harcelé dans sa dernière lettre pour que nous t'écrivons pour ton anniversaire, mais dans tous les cas on t'aurait écrit de toute manière.

C'est vrai que l'on ne se connait pas encore beaucoup, mais ton caractère est si avenant et doux, et en même temps tu es une lionne qui ne lâche rien. Tu es une indépendante qui a besoin d'affection.

Soit heureuse, oublie les mauvais moments de ta vie, profite à fond, et je te souhaite plein de bonheur à toi, avec tes amis et avec James.

Euphémia (et Fleamont)

Lily,

Bon anniversaire ! Plein de bonheur à toi. Tu as dix-huit ans et tu es, par conséquent la plus vieille de la bande, c'est peut-être pour ça que tu es la plus sage ?

Enfin, sage... c'est un bien grand mot ;)

Je suis heureux pour toi, sache que te connaitre est un grand privilège et que tu es une très bonne amie.

Peter

Ma chère Lil's,

Ah ce jour est enfin arrivé ! Tu es la première de la bande à avoir dix-huit ans ! Ai-je alors le droit de t'appeler ma vieille ?

Et j'en oublie les modalités d'usage, bon anniversaire !!!

J'ai envie de te dire merci, aujourd'hui. Car sans toi (et les Maraudeurs), je ne sais pas trop qui je serais et a quoi je ressemblerai. Tu m'as donné le courage de savoir et apprendre à m'apprécier, à me connaitre, à avoir envie de vivre et à ne pas faire attention aux regards des autres. Tu t'en fiches que je sois un monstre, au fond de moi et ton indifférence par rapport à ça est juste... incroyable. Tu sais donner du courage aux gens.

Ta bonté est incroyable, mais aussi ton tempérament de feu, de la même couleur que tes cheveux, te donnant cette énergie à revendre, cette détermination à réussir et j'en passe.

Tu fais partie de ma famille, celle que je porte dans mon cœur. Et même si je dois dire que cela m'étonne et que cela m'étonnera jusqu'à la fin, de te voir sortir avec James, je vous souhaite aussi tout le bonheur du monde.

Ton meilleur ami,

Remus

P'tite Lily,

Il parait que c'est ton anniversaiiire aujourd'huiii alors HAPPY BIRTHDAY BABYY (ne dis pas à James que je t'ai appelé comme ça). Bref, j'espère qu'on a bien su gérer ta journée pour qu'elle soit parfaite, le plus possible en tout cas.

Pour tout te dire, je n'aurais jamais pensé un jour devenir ton ami, encore moins un de tes amis les plus proche, parce que c'est vrai, t'es une PeC quand même... James aussi pour votre plus grand bonheur.

Mais j'ai appris grâce à James et aux autres aussi que derrière cette façade de fille au cœur de pierre, acariâtre et trop intelligente pour connaître la gentillesse, c'est qu'en réalité il y a plus que de la gentillesse et de la bonté, dans ce petit cœur de pierre. Tu es une confidente, tu peux être... drôle (enfin, hum n'exagérons rien), et j'espère de tout cœur que tu vas avoir une belle vie, remplie de bonheur, d'amour et d'eau fraîche. Toi personnellement, avec James et tous les autres. (Si je suis aussi utopiste, je vais te l'avouer car personne d'autre ne va oser, c'est parce que James a dit qu'il nous transformera en fouine si on disait n'importe quelle pensée négative, mais c'est vrai qu'être utopiste, ça ne fait pas de mal de temps en temps, j'essaierai peut-être parfois, de l'être un peu plus...)

Mais c'est vrai que j'ai beaucoup appris te connaître durant ses fabuleuses vacances de Noël, durant lesquelles j'ai passé mon temps à jouer les entremetteurs, et j'avoue que ça m'a bien fait rire hihi.

Je ne suis vraiment pas doué pour écrire des lettres longues de trois pages comme certains, car même si j'ai plein d'idées, je ne sais jamais comment les mettre sur papier pour que ça soit compréhensible par des gens normaux.

Alors je vais simplement conclure avec ma modestie habituelle,

Levons notre verre, à Lily Evans, à nous tous, et à moi !

Sirius

Ma puce,

Comme tous les autres et moi-même je vais encore le répéter, BON ANNIVERSAIRE !

A mon amour, à la femme à qui je dédierai toute ma vie, que j'aime plus que tout le monde. Cet amour que beaucoup trouve idyllique cache quelque chose de tellement profond, je ne sais pas à quel point ils se rendent compte que je suis l'homme le plus heureux au monde.

Oui, nous sommes loin d'être parfait, oui, nous avons beaucoup de défauts tous les deux mais (attention Jamesie le philosophe rentre en piste) accepter les défauts de l'autre, c'est un peu s'accepter aussi car la plupart du temps ce qu'on n'aime pas chez quelqu'un d'autre, ce sont les choses que l'on n'aime pas chez soi, que l'on abhorre et que par amour on arrive à accepter voire apprécier.

Exemple très simple et que tu vas comprendre très facilement, qui aurait cru que j'apprécierai aller à la bibliothèque de temps en temps ? J'avoue que de savoir que je vais revoir ta bouille d'ange (de démon plutôt mais chut) me motive à y aller aussi, grâce à toi, je vais pouvoir passer mon année car tu m'as appris à essayer de travailler, tu peux en être fière.

Bref, bref, commençons du début, car dans cette lettre j'ai envie de te rappeler de quelques instants de bonheur avant que tu ne replonges dans cette fichue réalité.

Tu te souviens de notre première rencontre, dans le Poudlard Express ? Dès notre première rencontre tu m'avais détesté, et moi dès la première rencontre, j'étais tombé sous ton charme, cette tête d'ange tombé du ciel empirant le tout, et quand j'ai découvert ton tempérament de feu en plus, je t'avoue que si je n'arrivais à me contrôler j'aurais bavé en te fixant, mais merci de ne pas m'être trop ridiculisé devant toi, la première fois. Tu veux une petite anecdote là-dessus ? Dans la première lettre que j'ai envoyé à mes parents, je leur avais annoncé que j'avais trouvé mon âme sœur dans le train, j'en suis toujours sûr.

Dans toutes nos disputes, j'ai appris, d'une certaine manière, à te connaitre. Et si je te mettais à bout de nerfs continuellement, c'était pour avoir une certaine forme de proximité avec toi, pas seulement corporelle, mais dans tes colères j'avais l'impression que ce n'était pas seulement ton corps qui se mettait en colère, mais c'était aussi ton âme, et cela me donnait envie de recommencer, car je me disais que grâce à moi, tu arrivais à vivre passionnellement un moment, au point d'enflammer ton âme. Cela parait un peu psychopathe sur les bords, mais je t'assure que je vais bien, enfin je le pense. Je me suis rendu compte bien trop tard de la connerie énorme que j'avais faite car en agissant comme ça j'avais loupé des années d'amour et de rire plutôt que les cris incessants et les claques à répétition. Faute de ce fichu caractère qui me chuchotait que tu n'arriverais jamais à m'apprécier, alors c'était ma seule solution pour avoir un moyen d'exister à tes yeux, ou du moins j'en avais l'impression à ce moment-là. Et je vais mettre mon caractère et ma fierté de côté pour toi, pour te dire sincèrement désolé, et que je te présente des excuses sincères, sache-le, et je peux comprendre que même si on s'aime, si tu ne veux pas me pardonner ces années, je n'en serais pas vexé.

Tu te souviens en sixième année, la fois où on t'avait sans faire exprès, incrusté dans une de nos blagues parce que si tu faisais un pas de plus, tu te prenais une bombabouse dans la figure à la place de Rusard et que ce dernier n'était pas loin de toi donc la seule solution, c'était de te cacher avec nous derrière cette tapisserie, puis après la course poursuite pour ne pas se faire attraper par le vieux grincheux, et que je t'avais tenu la main ? Je peux te dire que ce moment est longtemps resté dans ma mémoire comme un de mes meilleurs souvenirs jamais passé avec toi, car je t'avais tenu ta main, et même la fameuse claque que j'ai reçu juste après, n'avait et n'a jamais empiété sur mon bonheur (à croire que je suis un homme battu heureux).

Puis la septième année est arrivée... waouh, elle est fameuse cette année... en septembre, j'ai découvert qu'il y avait une bibliothèque à Poudlard et une amie, qui porte ton nom. Puis j'ai vu de mes propres yeux que tu avais une meilleure descente d'alcool que moi, j'ai appris que tu étais une battante qui sait survivre à toutes les situations, malgré tout. Ensuite j'ai découvert que ma battante préférée était une merveilleuse danseuse avec qui, même la danse la moins cool devient une partie de plaisir.

Puis tu es arrivée à la maison, tu as appris à me connaître sous un autre angle, avec maman et papa, Sirius et Tilda. Et j'ai appris, moi, que tu pouvais être entreprenante avec les gens, le soir où tes lèvres ont touché les miennes pour la première fois.

Tu ne m'as pas seulement rendu heureux, on a découvert, ensemble, ce soir-là, l'amour, le vrai et le véritable. Et je suis heureux de le connaître avec toi, Lily Evans, ma moitié qui prend toute la place dans mon cœur, mais jamais je ne te demanderai de bouger d'un petit doigt de la place chaude et moelleuse que je te réserve dans la cage thoracique.

Tomber amoureux de ton visage et de tes manières, c'est assez simple. Mais quand rentre dans les méandres de ton esprit, notre âme s'envole, dans l'espoir que tu nous la ramène à bon port et c'est que tu as fait avec moi. Quand je t'ai vu, mon âme s'est envolée et tu me l'as rendue, sauf que dedans, tu m'as rajouté quelque chose que je ne pensais sûrement jamais connaitre et encore moins à cet âge-là. Cette chose, c'est le coup de foudre, ton regard me lançait des éclairs à ce moment-là, est-ce que c'est pour ça ? C'est une chose que la magie ne peut pas encore expliquer.

Je pourrais continuer à monologuer comme ça sur toi pendant des heures, si tu le veux je te raconterai la suite durant ces années de bonheur qui nous attendent, car je l'espère, on restera ensemble jusqu'au bout.

De la vie, à l'amour, jusqu'à la mort.

Nous en sommes à l'amour et pour l'instant la mort peut attendre.

Avec tout mon amour, de la Terre jusqu'aux étoiles,

James

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Hi guys !

Vous vous souvenez, j'avais dis que les prochains chapitres seront plus petit, eh bah ce chapitre fait plus de 8000 mots, aka le plus gros que je n'ai jamais écris et je voulais absolument l'écrire et c'est impossible de le rétrécit car tout se passe en moins de 24h...

Bref voilà voilà, il vous a plu au moins ? :) Dites moi tout ;)

J'espère que votre confinement va bien, que tout le monde se porte bien chez vous. Et je sais que c'est dur mais bientôt, ça ira mieux.

C'est pas facile tout les jours en tout cas, mais on tient le coup, alors de ma part, je vous envoie plein de courage et de câlin ! :)

J'espère que ce chapitre vous aura fait sourire, et je vous dis à la semaine prochaine ^-^

Juliette <3