16. Meurtrière.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda Lily, livide, face au professeur Dumbledore.
Il la regarda droit dans les yeux.
- Il va être amené à St Mangouste. Mais il est mort, par un avada kadavra, il y a une demi-heure, à présent.
Le monde tourna autour de la jolie rousse. Non pas encore...
- Les Aurors sont en train d'analyser l'endroit, puis ils vont devoir vous interroger, toi et James.
- Pourquoi il doit attendre dehors ? interrogea Lily, les yeux embués de larmes.
- Je sais que tu sais des choses en plus.
Ses yeux bleus, si pétillants habituellement, la fixaient, froidement, durement.
Dire ce que Victoria Lloyd lui avait dis était lamentable, pour une simple querelle d'adolescentes, c'est totalement incompréhensible. Alors, la réponse la plus simple était...
- Non professeur, je ne sais rien de plus. Tout ce que j'ai vu, c'était trois capes, une Gryffondor, une Poufsouffle et une Serdaigle.
- Il s'est passé quoi ? Qu'avez-vous vu ?
- On était en train de faire notre ronde et à un moment, je... je suis partie un peu plus devant et... c'est à ce moment là que j'ai entendu un bruit, un gros《boum》, des cris puis plus rien. Je... j'avais entendu que c'était tout près et donc j'ai couru jusqu'au couloir en question, et j'ai juste eu le temps de voir des capes disparaîtrent, comme vous le savez puis... James est arrivé et j'ai vu... Fabrice et... j'ai crié et puis... on est venu et... et voilà...
- Merci Lily. Si tu veux aller à l'infirmerie ou...
- Je vais bien merci professeur.
Son regard la transperçai presque totalement, si bien que ça devenait assez effrayant.
- Tu sais Lily, tu peux raconter, je le vois que ça ne va pas bien. Tu peux me le dire. C'est normal après ce que tu as vécu.
- Merci mais je n'ai pas besoin d'aide !
- Tu es sûre ?
- Vous, vous aurez peut-être besoin d'aide pour surveiller mieux l'école ? répliqua la rousse, piquée à vif.
- Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
- VOUS LE FAITES EXPRÈS PROFESSEUR ? DEUX MORTS ET DEUX BLESSÉS GRAVE EN UN MOIS ! VOUS VOUS RENDEZ COMPTE QUE C'EST ÉNORME ? POUDLARD DEVRAIT ÊTRE UN LIEU SÉCURISÉ ET LÀ ON A JUSTE ENVIE DE FUIR ! VOUS VOUS RENDEZ COMPTE QUE ÇA DEVIENT PESANT SUR LES ÉPAULES DE VOS ÉLÈVES ? NOUS, ON EN A PAS BEAUCOUP L'IMPRESSION ! VOUS ÊTES PLUS OU MOINS SUR DE RESTER EN VIE MALGRÉ LA GUERRE MAIS NOUS, NOUS SOMMES ÉTUDIANTS ET NOUS NE CONNAISSONS PAS LES TECHNIQUES DE DUEL COMME VOUS, NI COMME LES MANGEMORTS ! ET ON SE FAIT ASSAILLIR DE TOUT LES CÔTÉS DANS QU'ON PUISSE GÉRER ! EN PLUS JE SUIS UNE SANG-DE-BOURBE !
- Lily, tout mais ne t'appelle pas comme ça.
- REGARDEZ, TOUT CE QUI VOUS IMPORTE C'EST QUE JE ME SUIS APPELÉE 《SANG-DE-BOURBE》 ALORS QUE JE DIS DES CHOSES ENCORE PIRE ! VOUS NE PENSEZ QU'À VOUS, ET VOUS VOYEZ OÙ CELA VOUS MÈNE ? À DES MORTS DANS UNE ÉCOLE CAR D'AUTRES ÉLÈVES ONT DÉCIDÉ DE TUER CEUX QU'ILS N'AIMENT PAS ! GÉNIAL LA MENTALITÉ GÉNIAL POUR L'IMAGE DE L'ÉCOLE !QU'EST-CE QUE LES CITOYENS VONT PENSER DE NOUS ? ÇA DOIT ÊTRE FRANCHEMENT TRÈS AVANTAGEUX !
Sans s'en rendre compte, la rouquine s'était levée et criait à présent sur son directeur, pour lequel elle avait tant de respect habituellement. Elle resta debout, se dirigea vers la fenêtre et fixa le terrain de Quidditch, qui était éclairé par la lune, tout en essayant de se calmer, et aussi pour cacher ses larmes.
- Lily...
- Renvoyez moi si vous voulez si vous trouvez que je vous ai manqué de respect, je m'en fou.
- Non je ne te renverrai pas. Pourquoi d'ailleurs, tu as raison.
La rousse regarda Albus Dumbledore, droit dans les yeux.
- C'est tout ce que vous avez à dire ? 《Tu as raison》 ? Je vous crache vos quatre vérités et c'est vous reaction ?!
- Il y a des protections autour du château, et de plus en plus chaque années, déclara-t-il, assez froidement. Tu crois que cela ne m'attriste pas de voir mes élèves partir parce qu'ils meurent ou rejoignent les Mangemorts ? Si. Mais personne ne peut choisir à leur place, on ne peut pas forcer le destin. Mais on peut leur montrer le bien, ce qui serait plus intelligent à faire, après c'est à eux de choisir maintenant qu'ils ont toutes leurs cartes dans les mains.
- Et moi alors, je subis tous ces morts pourquoi ? Pour voir à quoi ressemble le mal et me dire 《Oh oui, ça a l'air génial》, répondit Lily, cyniquement.
- Je ne sais pas pourquoi les Mangemorts s'acharnent sur toi, mais saches que tu es forte et que tu ne mérites pas de vivre ça. Malgré tout, il va falloir apprendre à vivre avec, en parler si tu en as besoin, car ça se voit que tu veux en parler mais que tu n'oses pas, tu ne manges plus Lily, si tu veux, Mme Pomfresh peut t'aider, on peut t'aider.
- Non merci, je sais me gérer seule.
- Comme tu veux, tu as les cartes, tu joues ce que tu veux.
Lily regarda son directeur, droit dans les yeux, son air hautain collé sur son visage, il comprendra vite qu'elle peut se gérer seule, enfin, elle pensait.
- Tu peux sortir pour aller dans le bureau du professeur McGonagal, et demande à James d'entrer.
Elle hocha de la tête et sortit. Pourquoi tremblait-elle ?
- Lily ?
Elle leva la tête pour voir James, inquiet.
- Tu peux rentrer, je dois aller chez McGonagal.
- Ça va aller ?
- Oui, tout va bien.
***
Elle toqua trois coups secs à la porte de son professeur de maison, et recula d'un pas.
- Entrez ! lui cria une voix nasillarde à la place de son professeur de métamorphose.
Son professeur n'était pas là. À sa place, un homme d'un âge indéfinissable, aux cicatrices trop nombreuses pour être comptées, l'attendait, visiblement.
- Reste pas planté là ! Bouge toi jusqu'à cette chaise !
Elle s'exécuta, effrayée par son ton.
- Je suis Alastor Maugrey, sous chef des Aurors. Tu t'appelles bien Lily Evans ?
- Euh... oui.
- T'es même plus sûre de ton prénom ou quoi ?
- Je m'appelle Lily Evans.
- Ouais merci je suis au courant.
- Pourquoi vous me demandez si je suis sûre alors ?
- Tais toi, c'est moi qui pose des questions ici.
- ...
- Mais répond moi au moins quand je te parle. Que je n'ai pas l'impression de parler à un cadavre.
- Oui.
- Alors, raconte moi ce que tu as vu.
Elle lui raconta tout, Maugrey, puisque c'était son nom, la fixait droit dans les yeux.
- T'as pas vu un détail de plus, genre les visages ?
- Non ! Je... je vous l'aurais dit.
- Et si t'inventais tout et qu'en fait, tu es la meurtrière.
Ce n'était pas une question.
Le visage remplit de taches de rousseur de Lily se décomposa.
- Jamais je n'aurais fait ça ! Je ne suis pas une meurtrière !
- C'est toujours ce qu'ils disent, les meurtriers.
- Et quelles seraient vos preuves contre moi ?
- Première arrivée, aucune preuve que tu aies vu des capes au bout du couloir, l'Avada a été jeté avec la baguette du cadavre, tu aurais pu la prendre et vite lui remettre dans sa main le temps que Potter arrive.
Elle ouvrit la bouche, son visage plus pâle que la neige.
- Jamais je n'aurais fait ça ! Faites tout ce que vous voulez mais je suis innocente !
- Tout ce que je veux ? Je peux te mettre à Azkban alors ?
- Vous ne pouvez pas !
- Mais je le veux. Ça aurait pu être une revanche pour ton agression aussi.
- ... Jamais !
On toqua à la porte à ce moment là. James et Dumbledore entrèrent.
- Albus, déclara Maugrey. Elle veut pas nous avouer qu'elle est coupable.
- Mais je ne suis pas coupable !
- Mais ta gueule !
- Alastor ! s'exclama Dumbledore.
- Ouais ?
- On n'insulte pas les élèves comme ça.
- N'empêche qu'elle essaie bien de cacher son jeu.
- Elle n'est pas coupable.
- Tu le penses ?
- Bien sûr, jamais Lily n'en serait capable.
- Sous l'autorité des Aurors, elle l'est.
- Les preuves ?
- Première sur les lieux, la baguette, aucune preuves avec son histoire de cape...
- Comme preuve concrète.
- Nous en savons rien pour l'instant, les Aurors sont en train d'analyser de mort.
- Donc elle ne peut pas encore être condamnée.
- Mais je vais la suivre jusqu'à nouvel ordre, pour être sûr.
- Hein ? Vous ne pouvez pas ! s'insurgea la rousse.
- Aucune règle ne l'interdit, contredit-il. À partir de demain, je te suis de la première heure du jour, jusqu'à dernière de la nuit.
Il se leva, et parti en claquant la porte. Vite suivit par la jeune femme.
James avait observé l'échange en silence, éberlué, comment pourrait-on croire Lily coupable ?! Et là, elle venait de partir du bureau de McGo.
Sans faire attention à son directeur, il sortit pour la suivre. La fille de ses rêves, qu'il y a une heure et demi, avait failli embrasser, était pour l'instant déclarée comme meurtrière aux yeux de la société.
Il coura pour la rattraper, et lui prit son bras pour qu'elle se retourne une fois à sa hauteur.
- Lâche moi James !
- Lily...
- Non casse toi !
Elle se débattait en silence et il l'a lâcha.
Tout était fichu.
***
Lily rentra comme une furie dans sa chambre, ne faisant pas attention aux filles qui dormaient, enfin, qui aurait dû dormir.
- Lily ? C'est toi ?
- Fermez la !
La lumière s'ouvrit, éblouissant tous le monde. Dorcas, Mary et Alice se retournèrent vers le lit de la rousse, pour la voir couchée sur ce dernier, exténuée.
Lily avait pleuré, beaucoup, cela se voyait à son mascara qui avait coulé.
- Lily, qu'est-ce qu'il se passe ?! demanda Alice.
Aucune réponse.
- Lily ?! demandèrent les trois filles d'une même voix.
- Un mort voilà ce qu'il y a ! Et on pense que je suis coupable ! Voila ce qu'il se passe ! cria-t- elle, créant un blanc.
- C'est qui qui est mort ? demanda Mary d'une petite voix.
- Fabrice McFalg.
Les larmes perlèrent aux coins de leurs yeux, ce petit bonhomme toujours heureux ne méritait pas ça. Non.
- Au moins il n'a pas souffert, les tueurs ont utilisé un Avada.
- Les ?
- J'ai vu des capes, trois.
- Il s'est passé quoi, si tu ne veux rien dire, il n'y a pas de soucis.
- On s'est... disputé en quelque sorte avec James et je suis partie et... j'ai entendu une détonation dans le couloir d'à côté. Il... il était là, couché mort sur le sol. Je... j'ai paniqué et puis James est arrivé puis on est allé chez Dumbledore, on a expliqué la situation et j'ai été voir Maugrey après car il voulait me voir et en gros, il va me suivre tout le temps à partir de demain car je suis pour l'instant considérée comme meurtrière.
- Lilou...
- Non. Laissez moi. Je vais gérer. LAISSEZ MOI !
***
Le lendemain, tous le monde était au courant et voir un Auror dans les couloirs rassuraient certains, inquiétaient d'autres.
Lily en avait déjà marre d'être suivie comme un chien. Elle faisait tout comme d'habitude, ne voulant pas semer le doute, mais elle était tout sauf à l'aise. Ses amis la regardaient comme si il était désolé. Dans les couloirs ont la dévisageait, les professeurs essayaient de rester neutres.
Rien allait.
James l'énervait, Alice, les filles, le reste des Maraudeurs, tous.
Était-ce vraiment à cause de ce baiser qui pour finir n'a jamais eu lieu que Fabrice était mort ? Encore elle, pourquoi ?
Elle n'avait pas pleuré depuis hier, elle devait être forte et ne rien laisser paraître. Non, elle ne voulait pas voir le regard désolé des autres.
Demain, les parents pourront reprendre le corps de leur fils, enfin, Dumbledore leur apportera le corps car ses parents étaient des Moldus.
James aussi en avait marre, hier, il était si proche de son but, embrasser Lily, ils avaient failli s'embrasser. Et maintenant... ses espoirs ne tenaient plus qu'à un fil, si fin qu'il se briserait à la moindre contrainte.
Cela faisait un jour que Lily se faisait suivre par Maugrey, et il le voyait qu'elle en avait marre, la rouquine s'éloignait d'eux doucement et sûrement. Elle ne mangeait toujours pas, et ça commençait à devenir doucement inquiétant.
Le soir même, lors de leur ronde nocturne habituelle, on entendait pas un bruit, ils avançaient dans un silence inquiétant, Maugrey les suivant toujours et encore.
***
Cela faisait trois jours que Lily ne parlait plus. Elle restait seule dans son coin pour manger, était plus que concentrée en cours pour ne pas qu'on la dérange, allait directement à la bibliothèque au moindre moment de repos, se séparait de James pour faire sa ronde et allait directement dormir, même si ses cernes prouvait qu'elle ne faisait plus que des insomnies, Maugrey toujours à sa trace.
Les autres la regardaient tomber doucement sans ne plus savoir quoi faire. Ils avaient essayé de la faire revenir vers eux, mangeant pas très loin d'elle ou allant s'installer à côté de Lily. Remus allant la voir à la bibliothèque, James la suivait ou la rattrapait pendant les rondes, et les filles s'amusaient à mettre de la musique dans la chambre et à danser comme des folles, mais ça n'avait qu'un effet.
La faire fuir.
***
James passa sa main dans ses cheveux, peut-être pour la millième fois depuis le début du cours d'histoire de la Magie. Il réfléchissait à un plan pour redevenir ami avec la belle rousse.
- Arrête de passer ta main dans tes cheveux Cornedrue, tu vas finir chauve, lança Sirius.
- Oh malheur, au secours jamais je ne veux être chauve.
Sirius ricana et transforma une plume en ciseaux, juste pour faire stresser James, car ses cheveux et lui c'était plus qu'une histoire d'amour.
- Si tu me coupes les cheveux Sirius, ne te plain pas si tu retrouves en caleçon dans la Grande Salle en heure de pointe.
- Tu penses vraiment que ça va me gêner ? C'est McGo qui va rougir à ma place.
- Ta gueule.
- On dit pas de gros laids mots, c'est pas bien gamin.
- Je te signale que tu as une gueule, c'est pas une insulte pour toi.
- Oh c'est bon cerfeuil, tu vas commencer non ?
- On insulte pas Cornedrue, ok ?
- Merlin, notre discussion n'a aucun sens.
- Comme si elle en avait un d'habitude.
- Quand Mumus est là, des personnes aux cerveaux normaux peuvent comprendre je pense.
- Heureusement que Mumus est là alors.
- Que serait-on sans lui.
- Je sais pas.
***
Lily marchait dans les couloirs, son sac plein à craquer, en direction de la bibliothèque.
- Pardon... pardon...
Argh, elle détestait les foules comme ça.
《CRACK !》
Tout venait de tomber à terre, son sac déchiré en deux, tous le monde autour s'écarta comme si elle avait la peste, une seule personne rigolait. Lloyd.
- Bah alors Evans, ton sac est trop lourd ? C'est le poids du meurtre que tu portes sur tes épaules ?
Victoria Lloyd se rapprocha d'elle et prit tout ses livres pour les déchiqueter en morceau. Lily ne dit rien, et la regarda faire. Les rires se propageaient.
Les Maraudeurs marchaient dans les couloirs. Blasés de ses cours où ils étaient obligés de participer, quand soudain, Peter dit :
- Les gars, c'est quoi de ce rassemblement ?
Des rires s'échappaient, James, en tant que Préfet-en-chef, courra voir ce qu'il se passait. C'est là qu'il vit Lily, debout les bras ballants devant une Lloyd qui se déchaînait contre ses affaires.
- Lloyd ! cria-t-il. Laisse là ! Et vous dégagez le plancher !
- Oh, salut James, ça va ?
- Deux heures de retenue avec Pince ce soir. Dégage ou sinon je t'emmène chez le professeur McGonagal.
- T'es pas marrant, c'est pas cool, allez salut, à bientôt Evans...
- Si je te revois faire ça une fois, fais gaffe.
D'un coup de baguette, il remit ses affaires dans son sac et toute réparée.
Il espérait qu'elle lui reparle quand il lui repassait son sac. Le contact des deux mains, les firent frissonner.
- Tu pourrais me remercier au moins, déclara James.
- ...
Elle partit sans un mot de plus. Mais cette fois ci, James ne se laissa pas faire et la rattrapa en moins de deux.
Lily se débattait en silence.
- Parle moi, un mot, un merci et je te laisse. C'est pas difficile non ? Tu crois que c'est simple pour moi aussi ? Non. Mais je continue à vivre, juste pour faire chier les Mangemorts. Tous le monde déprime dans le groupe à cause de toi, tu te rends pas compte à quel point le monde tourne autour de toi. Et putain, tu me manques, et j'en ai marre de te courir après. Oui, j'ai dis que je te laisserais tranquille mais je n'y arrive pas, à chaque fois que je te vois j'ai envie de te prendre dans mes bras et pouvoir dire que je t'appartiens comme tu m'appartiendrais, mais je peux pas,car tu es là, indifférente à tout ce que je te dis, tout les efforts que je fais pour toi ! Je tr connais mieux que personne sur cette terre, ça fait plus de six ans que je t'observe ! Six années que tu es là sous mes yeux et pourtant si loin ! Tu ne manges plus, tu ne vis plus ! Je peux t'aider ! Les filles et nous aussi, avec Sirius, Remus et Peter ! Non, arrête de te débattre, je ne te lâcherai pas. Regarde où ça nous à mené, tous les deux, il y a trois jours... puis maintenant. On pense que tu as tué quelqu'un ! Alors qu'on sait que c'est faux ! Tu es considérée comme une meurtrière !
Il s'arrêta à bout de souffle, et la rouquine se rapprocha doucement de lui.
- Peut-être que je suis une meurtrière, mais toi, tu m'as poignardé le cœur des centaines de fois, combien de fois on t'as dit que tu étais un meurtrier ?
Elle s'échappa de ses bras et coura dehors. Personne avait entendu ce qu'elle avait dis, appart James, qui était resté bouche bée de sa réponse, à présent, les Maraudeurs étaient près de lui Sirius lui claquait des doigts devant les yeux, mais James fixait la rouquine qui partait vers le parc, les larmes aux yeux.
Lui venait de lui déclaré presque explicitement qu'il était amoureux d'elle, et voilà sa réponse ?
Il venait de se passer quoi là ?
***
Lily courait dehors et s'approcha du mur du château pour frapper dedans avec toute sa force, enfin, pour le peu qu'il lui restait.
Une main se posa sur son épaule, elle se retourna violemment, pour voir Alice en pleurs. Toute sa colère partit d'un coup et elle serra sa meilleure amie dans ses bras, si fort, comme pour que chacune puisse faire sortir tous ses malheurs de leur cœur.
Alice s'écarta la première et sourit à Lily en lui enlevant les traces de ses larmes. Maugrey ne les dérangeaient plus.
Alice regarda les poings de la rousse, ensanglanté à cause du mur.
- Allez viens, je vais te soigner tout ça.
Et elle rentrèrent en silence. Alice la soigna, Mary alla chercher des chocolats chauds et Dorcas raconta des centaines de conneries pour les faire rire. Lily ne rigolait pas, mais son regard s'éclairait de nouveau, elle ne parla pas beaucoup non plus, mais elles étaient de nouveau ensemble.
Une fois le chocolat chaud fini, elle se décida à faire quelque chose qu'elle se privait depuis longtemps, prendre un bain dans la salle de bain des Préfets.
Une fois là-bas, elle prépara son bain. Elle fixa l'eau.
Était-on une meurtrière si on se tuait soi-même ?
Il suffisait de plonger, pour arrêter de penser à tout ça.
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Hello girls and boys,
C'est ce qu'on appelle un chapitre joyeux, nan ?
:)
Happy halloween un peu en retard, et bon anniversaire de mort à James et Lily, déjà 38 ans...
Allez, à dans deux semaines (je viendrai de rentrer de Londres ! Jdvzlh je suis trop heureuse d'y aller avec l'école, en famille d'accueil en plus !)
Ginny Jeans ^^
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