13. Noirceur d'âme.

Sirius se jeta sur le lit de James, le voir, il était vivant. Une journée et une nuit de stress avant de pouvoir le revoir. Remus et Sirius s'étaient tenus mutuellement compagnie, jusqu'à à aller courir dans la parc pour se défouler mais rien ne les soulageaient.

Mrs et Mr Potter rentrèrent derrière lui dans la chambre, sans bruit. Remus n'avait pas pu venir à cause de la pleine lune et Peter avait tenu à l'accompagner, en espérant qu'elle passe mieux que la dernière. Sirius se sentait coupable de ne pas pouvoir être à ses côtés pendant la journée car la plus part du temps, il se sent si mal que les autres Maraudeurs le ressentent aussi. Et il essayerait d'être présent ce soir si il rentre assez tôt, et il fera tout pour.

Mais à présent, il enserrait le corps frêle encore dans le coma de son frère de cœur, qu'il pensait avoir perdu pour de bon.

Là.

Sous ses yeux.

Il s'en était voulu à mort de ne rien avoir pu faire plus vite et beaucoup mieux.

Il avait subit tellement par rapport à lui. Pomfresh avait quand même tenu à le voir en vitesse mais il n'avait rien de grave, que quelques blessures superficielles.

James avait été torturé mentalement, un doloris du cerveau en quelque sorte, plus des blessures physiques, mais beaucoup moins que importante que ses blessures mentales.

Mais il était toujours dans le coma... et il ne pouvait donc toujours pas parler à Sirius.

La main rassurante d'Euphémia se posa sur son épaule. Eux aussi étaient dévastés, dire que Fleamont avait vu son fils en pleine forme deux jours avant...

Sirius leva sa tête vers Euphémia, qui avait les larmes aux yeux, Fleamont regardait son fils, des centaines d'émotions et de souvenirs passaient dans ses yeux. Ni l'aîné des Black, ni Remus n'avait eu le courage de leur raconter les circonstances, ni aux Potter, ni à Dumbledore. Ils n'en savaient donc que les conséquences et une petite partie des actes, pour le peu que Dumbledore avait vu.

- Il faudra que tu nous racontes, Sirius, déclara Fleamont en regardant Sirius droit dans les yeux.

Et pour une fois dans sa vie, il baissa la tête.

Il ne voulait pas revivre les événements une deuxième fois... les cauchemars faisaient déjà ce boulot là.

Il jeta un dernier coup d'oeil à James, puis il sortit de la pièce, rester à l'intérieur un instant de plus et St Mangouste exploserait.

***

Une fois dans le couloirs, il se laissa tomber contre le mur. Putain... il avait envie de foutre toute sa vie en l'air. Plus personne ne méritait sa présence, car il n'avait pas su sauver son meilleur ami.

Il avait envie de partir, de s'éloigner de tout, de fuir cette guerre qui cassait toutes les familles, les amis, et qui allait mal finir, ce n'était pas pessimiste, mais réaliste, le brun ténébreux le sentait.

Il n'aurait qu'à rejoindre Dumbledore en bas et de lui faire part de sa demande mais... non.

Ça serait lâche de partir. Ses amis lui en voudraient plus qu'il n'en veux à soit même.

Et Lily...

***

Quand Charles et Charlotte Evans avaient reçu une lettre de l'école de Lily, ils s'étaient d'abord demandé pourquoi, puis le couple avait lu la lettre...

Leur fille chérie, au bord de la mort, à l'hôpital.

Le lendemain, Dumbledore était venu les chercher pour les accompagner voir leur fille. Et maintenant, il était devant la porte qui contenait leur Lily.

Charles Evans prit une grande inspiration avant d'ouvrir puis...

Lily était couchée dans un lit, les yeux fermés mais le visage tuméfié, un grand bandage lui encerclant son ventre, sa jambe dans une attelle.

Mrs Evans courait vers le corps sa fille cadette et la prit délicatement dans ses bras, pleurant toutes les larmes de son corps.

S'il pouvait savoir qui avait fait ça... rien qu'à l'idée ses poings se serrèrent.

Dumbledore ne leur avait pas raconté ce qu'il s'était passé, car il leur avait dit qu'il ne connaissait pas la vérité donc il attendait de l'avoir entière pour ne pas dire de bêtises.

Il prit la main de sa fille, tout en caressant sa joue.

Des faibles coups furent frappés.

- Oui ?

Un garçon jeune passa la porte, Charlotte se releva, jamais sa fille ne lui avait parlé de lui... Ses yeux noirs étaient comme la mort, la peur de ne plus pouvoir voir ses amis.

- Je... je peux rentrer ? demanda-t-il, presque gêné.
- Bien sûr mon garçon, viens, le rassura Mr Evans.
- Vous êtes les parents de Lily ?
- Oui, et toi, qui es-tu ?
- Sirius Black, un de ses ami proche.
- C'est gentil d'avoir pu venir.
- C'était le minimum à faire. Déjà que je n'ai pas pu la sauver plus tôt... murmura le jeune homme, dans un soupir.
- Pardon ?
- Vous... Vous êtes au courant de ce qu'il s'est passé ?
- Non, le professeur Dumbledore n'a rien voulu nous dire. Il attend de savoir toute l'histoire, pour ne pas dire de bêtises.
- Moi j'étais là bas, et j'ai vu... pas tout... James a vu plus, il était le premier sur les lieux pour essayer de délivrer Lily de ses connards de Mangemorts. Mais le résultat est qu'il se trouve dans la chambre d'à côté...
- Ah bon... nous ne le savions pas, Dumbledore nous a juste emmené ici, sans nous dire ça.

Sirius se rapprochait doucement de Lily, comme si il avait peur qu'elle parte. Puis caressa doucement les contours de ses contusions du visage.

- Pourquoi... toi...
- Quoi ?
- Pourquoi il a fallu que James tombe fou amoureux d'elle. Puis voilà le résultat...
- Fou amoureux d'elle ?! Ils sont ensemble ?

Sirius laissa échapper un rire.

- Ça aurait été plus simple... mais il a fallu qu'il se comporte comme un con avec elle. Maintenant... ils sont amis, et c'est déjà une super nouvelle. Enfin, ce sont des histoires qui ne concernent que eux.

Charles, qui ne savait rien comparé à sa femme à ce sujet regardait Sirius avec des yeux ronds.

- Et nous pouvons voir ce James ? demanda Charlotte Evans.
- Oui... il est dans la chambre juste à gauche.

***

Sirius sortit de la chambre de son amie un peu plus tard, des pensées noires et dévastatrices dans la tête. Il se dirigea vers les toilettes.

Il vit son portrait dans un miroir. Il se dégoûtait, il ne comprendrait jamais pourquoi tous le monde le trouvait si beau. Bien sûr, près des autres il se ventait de "sa beauté surnaturelle", mais personne à part les Maraudeurs savaient que c'était sarcastique.

La même posture et musculature que son père, les yeux de sa mère, les cheveux de son oncle, les traits du visage de sa grand-mère... un pur Black comme sa mère lui disait. Il en était arrivé à se détester.

Et maintenant à cause de sa famille, son frère de cœur avait failli mourir, tout comme son amie.

Comme pour évacuer tout ses émotions, il cria de rage et tapa dans ce fichu miroir, qui se brisa en mille morceaux, venant se planter dans son poing.

Il se laissa glisser contre le mur, la tête dans ses mains, pour s'autoriser à faire quelque chose qu'il n'avait plus fait depuis des années.

Pleurer.

Quand on dit des années, il avait quatre ans la dernière fois. Et sa mère l'avait battu pour la première fois dans sa vie.

***

Les parents de Lily toquèrent timidement à la porte, comme ayant peur de déranger la famille du jeune Potter.

Ils entrèrent pour se retrouver face à ses parents qui semblaient en train de discuter sur un sujet important.

- Bonjour, nous sommes les parents de Lily et un jeune homme vient de passer dans notre chambre en disant que lui et son ami ont sauvé Lily. Donc nous voulons venir le voir...
- Entrez, il n'y a pas de soucis. Ma femme, Euphémia et Fleamont Potter. Puis, mon fils... James.
- Enchanté, déclara Mrs Evans avec un signe de tête. Mon mari, Charles et Charlotte...

Ils s'échangèrent quelques banalités avant de se retourner vers le malade, toujours dans le coma et couché dans son lit.

- Vous aviez dis que James et Sirius étaient arrivés que par après ? demanda Mr Potter.
- Je le sous entend. Car Sirius m'a dis qu'il était arrivé sur les lieux qu'à la fin, mais que James était arrivé bien plus tôt pour la sauver. Mais pourquoi il ne veut pas raconter ce qu'il s'est passé ? Car Dumbledore ne veut rien nous expliquer tant qu'il ne connait pas toute la vérité, donc tant que nos enfants ne se réveillent pas... - Personne ne vous dis comment on les a retrouvé, ni ce qu'ils ont ? répéta Euphémia, choquée que Dumbledore ne raconte pas la vérité aux parents les plus concernés, vu que Lily est la plus blessée.
- Euh... non, répondit Charles Evans, visiblement étonné de leurs réactions.
- Nous irons en parler avec Albus après, souria Euphémia, pour ne pas inquiéter les parents de la rouquine.
- Et si nous allons voir Lily justement, et après nous repartirons.

***

Sirius se releva péniblement, les poings endorloris et la tête remplie d'idées noires.

Il répara le miroir d'un coup de baguette magique avant d'aller rejoindre les Potter.

Il allait parler. En tout cas, de ce qu'il savait.

Les Evans et les Potter discutaient avec le professeur Dumbledore, qui était visiblement ennuyé. Il se racla la gorge pour attirer l'attention :

- Hum, euh... y'a pas un endroit calme pu je pourrais vous parler ?
- Si bien sûr Sirius, il n'y a pas de soucis, répondit Fleamont, le regard reconnaissant.

***

Sirius tournait en rond devant eux, ne sachant pas comment aborder le sujet. Avant de s'arrêter pour commencer à narrer le petit bout de l'histoire qu'il connaissait.

- Le soir du jour avant l'agression, on a remarqué que Lily semblait plus stressée qu'à l'ordinaire. Ça faisait déjà depuis deux ou trois semaines qu'elle était plus stressée, mais elle avait reçu une lettre de sa sœur et nous avons mis tout ça là dessus.
《Mais là, elle semblait dans un état second, d'angoisse. Et avec James et Remus on a voulu la faire parler et quand elle a commencé à répondre, Peter est arrivé et lui a demandé pour prendre sa place et elle est partie, piquée au vif et on a jamais pu savoir la suite. Donc on va dormir, puis le lendemain matin, James se réveille et il a une sorte de mauvais pressentiment et donc il décide de partir voir si Lily est là, mais elle n'est plus dans son dortoir, ni dans la Grande Salle, ni... nul part en fait. Et là on commence à stresser sérieusement. Puis Remus se rappelle à se moment la qu'elle adore aller en haut de la tour d'Astronomie. James a commencé à courir, je l'ai suivi pendant que Remus allait rechercher le professeur Dumbledore. Quand j'ai monté les marches... je ne m'attendais pas à voir... ça. Il y avait Hopkrik étalé mort sur le sol, James déjà au sol baignant dans le sang de Lily. C'était horrible, Lily perdait une quantité astronomique de sang à cause d'une blessure sur son ventre, couverte de bleus et surtout, elle était inconsciente. Alors j'ai stupéfixé les deux "gardes du corps" pour me retrouver face à Melfia, Rosier et mon frère, et je crois que je n'aurais pas tenu très longtemps en duel contre eux trois, mais Remus est arrivé à ce moment là. Puis la suite, vous connaissez, ils ont été arrêté, Melfia c'est sauvée et a lancé la Marque des Ténèbres dans le ciel, puis nous voilà ici.》

Un grand silence suivit la déclaration, puis Dumbledire déclara, sombre :

- Je prendrai les mesures nécessaires, ne vous inquiétez pas.

***

Alice déambulait dans les couloirs, seule.

Le monde allait mal.

Elle allait mal.

Et la brunette venait de se disputer avec Dorcas et Mary, qui étaient beaucoup plus optimistes au sujet de Lily et James.

Et en plus elle n'avait pas pu aller les voir à St Mangouste car il fallait l'accord parental, et ceux-ci étaient tout sauf d'accord qu'elle y aille. Seulement Sirius avait pu y aller, car Remus allait voir sa mère malade et Peter, en dispute avec Sirius n'avait pas envie de se retrouver seul avec lui.

Alice en avait marre. Marre de tous, marre de rien. Elle voulait juste disparaître, le temps que le monde se remette sur le droit chemin, et qu'elle puisse revivre.

C'était petit et égocentrique, mais au point où on en était...

Elle voulait que sa meilleure amie et James reviennent, le monde allait mieux quand ils étaient là, toujours à créer de buz sans le vouloir, à se lancer des piques, ils réunissaient tous le monde sans s'en rendre compte. Mais Lily et James étaient à St Mangouste, dans le coma, à cause d'une agression des plus sanglantes depuis bien longtemps à Poudlard et elle n'avait pas pu être là pour Lily.

- Je ne suis qu'une lâche, je ne sers à rien, se murmura la brunette, les larmes aux yeux.

Sa tête commença à tourner, et elle s'écroula à terre, en pleine crise d'angoisse.

Nick Quasi Sans Tête, qui passait par là, alla directement prévenir le directeur.

Celui ci était de plus en plus triste de voir tomber un à un les membres de ce petit groupe si soudé, mais c'était la vie...

***

Le soir même, tous le monde revêtit des vêtements noirs, signe de deuil, en l'honneur de la mémoire de Jeremy Hopkrik.

Mary et Dorcas étaient tout sauf d'accord d'honorer ses mémoires, sachant de se qu'il était capable de faire, et de ce qu'il a fait à Lily. Mais cela restait un meurtre, alors elles revêtirent leurs robes noires sans un mot.

L'ambiance était pesante, personne ne parlait et Sirius, qui était revenu de l'hôpital magique ne pipait pas un mot et Alice qui était à l'infirmerie...

Dumbledore se leva, des voiles noirs flottaient au dessus de lui.

- Mes chers élèves, ce soir, nous allons honorer la mémoire d'un de nos élèves, qui encore hier était parmis nous, mais il le sera encore, et il nous observe encore depuis les étoiles. Jeremy Hopkrik était un élève brillant, Préfet-en-Chef et capitaine de l'équipe de Quidditch de Serdaigle. Toujours là pour aider les autres. Beaucoup d'entre vous pleurent encore sa mort. Mais sachez qu'il est mort face à la plus grande puissance, cette puissance que l'on essaye de vaincre...

Il s'arrêta pour regarder la Grande Salle d'un regard triste et annonciateur.

- S'il vous plaît, ne vous vengez pas pour vous venger, ceux qui font des fautes finissent toujours par en payer la conséquence par eux même. Ne l'oubliez pas, continuez à honorer sa pensée. "Tournez pas la page" ne sert à rien, il faut apprendre à vivre avec et à en sourire en pensant à ses moments passés ensemble à rire et à s'amuser, mais pas à pleurer au fait qu'il ne soit plus là, oui il nous manquera mais Jeremy est dans votre coeur à tous, dans le mien en tout cas. Alors, en son honneur, je lui dédie ce toast.

Il leva son verre.

- À Jeremy, dit-il.
- À Jeremy, répétèrent les élèves en coeur, levant leur verre à leur tour.

Les élèves mangèrent dans le calme religieux, les seuls bruits qu'on entendait était un sanglot ou quelqu'un qui se mouche. La mort de Jeremy, quoi qu'on en dise, changera beaucoup de chose dans l'école.

***

En tournant en rond dans le bureau de son QG, le grand mage noir fulminait de rage.

Ils avaient échoué. Encore. Ses sbires ne lui servaient donc à rien, ce n'est pas possible autrement. Quelqu'un toqua à la porte.

- Maître, il y a quelqu'un pour vous. Miss Cassiopéa Melflia.
- Faites là entrer.

Toujours de dos, la jeune fille rentra dans la pièce avant de s'incliner face à la personne qui la dirigeait.

- Bonjour Seigneur.
- Cassiopéa, siffla-t-il, plus froid ça n'existe pas.

Cette jeune fille qu'il avait demandé à avoir dans ses rangs l'année dernière, voyant ses capacités et sa proximité avec Rosier qui lui les avait déjà rejoind. Ses Esclaves avaient du tuer ses parents pour la convaincre de les rejoindre, et c'était suite à un entraînement poussé de magie noire cet été, qu'elle avait été apte à recevoir la Marque. Elle ne l'avait jamais déçu, et Cassiopéa montait donc les grades très facilement.

Lord Voldemort se retourna pour planter ses yeux rouges sang dans ceux presque impénétrables de Melfia.

- Vous avez échoué votre mission...
- Oui, nous le savons et nous sommes vraiment désolé...
- Les excuses ne passent pas. Je voulais Lily Evans, avoir les deux autres ne me gênerais pas non plus, mais il paraît que vous avez trouver plus intéressant de vous... amuser.

Elle baissa les yeux.

- Tu as de la chance que je change de plan. Une autre idée, qui sera mise en exécution à Poudlard, dans pas très longtemps, il faudra juste attendre le bon moment.
- Je pourrais vous aider si vous le sou...
- Lord Voldemort n'a pas besoin d'aide ! Et toi, tu croyais que tu allais encore être utilisée après cette grosse erreur ! Je te pensais plus maline !

Cassiopéa comprit enfin ce qui l'attendait, et commença à sangloter.

- S'il vous plaît, non ! Je ferai tout pour me rattraper !
- Cesse tes comédies, ça ne sert à rien, comme tes minables parents que j'ai du tuer pour que tu accepte de me rejoindre, mais il faut que tu détruise tout ! Espèce de sale Sang-Mêlé ! Endoloris !

Après le quatrième, la jeune fille devint inconsciente. Voldemort appela Bellatrix et lui demanda de l'amener quelque part pur la laisser mourir.

Bellatrix Black -bientôt Lestrange-, jubilait intérieurement, celle qui la dépassait presque en tant que popularité face au grand mage noir, devait mourir. Elle poigna dans la jeune fille avec dégoût pour transplaner dans l'Allée des Embrumes, vide à cet heure de la nuit.

Elle regarda les rues vides et sortit son poignard.

Un coup, seul, net et tranchant lui ôtera la vie.

***

Agression à Poudlard ! La si grande école de sorcellerie de Grande Bretagne est-elle encore assez protégée ? Suite p.3.

Mary soupira avant de tourner la page de la Gazette, cette histoire n'était pas prête de se faire oublier.

La Marque des forces du mal qui a orné ce lundi matin le ciel de Poudlard. Une agression à eu lieu dans la plus haute tour de l'école.

Les conséquences sont graves, il y a un mort, et deux blessés graves, qui sont encore dans le coma à St Mangouste.

Les auteurs des faits on été arrêté mais les Aurors n'ont toujours pas dit qui ils étaient.

Quelque chose de plus inquiétant à présent : la Marque des Ténèbres était présente sur les lieux. Ce qui signifie que c'était les Mangemorts les responsables de ce meurtre, ce qui est une des seule chose sure dans toutes ses questions sans réponse, car Albus Dumbledore, le directeur de l'école de Sorcellerie Poudlard a su bien cacher les choses et nous n'avons pas obtenu plus de réponse du Chef des Aurors (son fils unique, James Potter est un des blessés grave (Sang-Pur), tandis que l'autre est une fille Née-Moldue. Le mort est quand à lui un Sang-Mêlé. Que veut donc Vous-Savez-Qui ?!). Tandis que le Premier Ministre est resté muet et invisible.

Certains se pose la question de savoir si Dumbledore est encore adapte à diriger la grande école de sorcellerie. Beaucoup se posent la question. Car certains le pensent fou. Selon Abraxas Malfoy, un dirigeant de la justice magique, il déclare que les propos du grand homme deviennent de plus en plus excentrique, "plus que sa personnalité". Est-ce rassurant de le laisser à la tête du Mangemanot et qu'il ai la responsabilité de centaines d'élèves ? Les avis sont variables.

Une question aussi se pose : est-ce que la jeune fille nommée Cassiopéa Melfia, Serpentarde en septième année, retrouvée morte d'un coup de poignard sur l'Allée des Embrumes a-t-elle un rapport avec l'agression ? Nous ne le savons pas non plus.

Nous vous informerons de l'avancée de cette affaire au fur et à mesure que les informations arrivent jusqu'aux oreilles de nos journalistes les plus expérimentés.

Article du 3 novembre 1977, rédigé par la plume avisée de Rita Skeeter.

Mary soupira, encore Rita Skeeter, elle l'énervait. Jusqu'à mettre le statut du sang des gens ! Toujours à fouiner partout et à raconter n'importe quoi. Même si ici il y a beaucoup plus de vrai que de faux.

Toutes ces choses commençaient à lui taper réellement sur le système, garder le masque devenait difficile, très difficile.

Car elle devait soutenir une Alice dévastée et à l'infirmerie, faire sortir une Dorcas de sa bulle, s'énervant à chaque mot un peu de travers... Mais de elle on avait l'impression que tous le monde s'en fichait, on dirait qu'elle va bien donc on ne va rien faire pour elle.

Sentant les larmes monter, elle quitta la table pour aller s'enfermer dans une de ses pièces préférées de l'école, c'était une classe désaffectée qui, au coucher du soleil était magnifique et chauffait la pièce de ses rayons. Elle s'assit sur un banc, pour laisser ses larmes couler, enlevant le masque.

***

Sirius venait de rentrer de l'hôpital, renfermé dans sa bulle noire, des envies de meurtres en tête. Argh, ses Serpys et ses Mangemorts allait le rendre fou.

Remus et Peter n'étaient pas dans le dortoir, car ce dernier accompagnait le loup à l'infirmerie. Mais ce n'était pas contre Remus, car il sera présent ce soir, mais pour lui transmettre sa mauvaise humeur, ça ne servirait pas à grand chose.

Il ouvrit la carte du Maraudeur, au est devenue très importante depuis l'agression de la rouquine. Et là, Mary était seule dans une classe, ne bougeant plus et des Serpentards commençaient à s'éloigner. Pas elle non plus ?!

Il se leva et commença à courir en direction de la classe ou elle était.

***

Mary pleurait en silence, et la jeune femme était comme fascinée par ses larmes qui voulaient sur le sol, formant des petites tâches noires.

La porte s'ouvrit soudain à la volée, faisant sursauter Mary, avant de remarquer que c'était Sirius.

Ce dernier paraissait soulagé, puis remarqua les larmes. Il s'approcha et, maladroitement, il l'a serra dans ses bras, pas habitué à avoir des gestes doux envers ses amis.

- Ils vont bien ? demanda la brunette.
- Bien est un grand mot, mais ils sont sur la bonne voix même si Lily va avoir du mal.

Un poids s'enleva de ses épaules : ils allaient s'en sortir ! Elle lâcha un rire nerveux.

- Eh... calme toi Mary, ça va aller, je sais que c'est stressant mais ca va aller.
- C'est juste que... qu'il faut que j'évacue le stress.
- C'est normal. Mais il faut parler quand ça va pas.
- C'est sûr que tu es l'exemple parfait du "je parle quand ça va pas", répliqua la jeune fille, sascaristique.
- Y'a pas un proverbe Moldu qui dit :"fais ce que je dis et non ce que je fais" ? Bah voilà ta réponse.

Il s'écarta pour la prendre par les épaules, son sourire revenant tout doucement. Il essuya les larmes de Mary avec le revers de son pouce, avant de dire :

- Je suis là, ne t'inquiètes pas.

L'air changea dans la pièce. Comme si... rien n'existait à part eux. Sirius s'avança doucement vers Mary, comme si il avait peur de la brusquer. Elle ferma les yeux puis...

Ils s'embrassèrent.

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Helloooo !

Fin de chapitre inattendue hein ? (Desolé pour les fan de Wolfstar (le pire c'est que j'en fais parti) mais ce couple est important pour la suite vous verrez..)

Bon... c'est pas le chapitre donc je suis la plus fière mais je l'aime quand même bien et vous, vous en pensez quoi ? (Ça m'intéresse d'avoir votre avis, vraiment, c'est intéressant alors n'hésitez pas dans les com's).

Et je suis désolé que le chap' ai deux jours de retard maiiiis j'ai eu un week-end chargé et je n'ai pas eu le temps de le fignoler...

Allez, je vous souhaite une bonne semaine et à dimanche dans deux semaines si tout va bien ;)

Bizz les zamis,

Ginny Jeans :)

P.S. : j'ai oublié de vous dire, on a dépassé les mille vues ! Bon, ça fait un ptit temps maintenant, mais je vous le dit quand même, merci ! Ca me fait super plaisir ! Dites vous qu'en février je commençais à écrire cette histoire... et que c'était la toute première que j'écrivais ! Je vous dis aussi, pour lui faire un peu de pub parce qu'elle le mérite vraiment, passez voir le compte de @jujux28 et son histoire Julia Prince et James Potter : le passé oublié (c'est ma préférée :)) Bon, je vous laisse vraiment, à bientôt !

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