Chapitre 2.
Le lendemain matin, Peter réveilla Emma de bonne heure alors qu'il faisait encore nuit. Elle eut à peine le temps de prendre un petit-déjeuner et de se brosser les dents que Peter avait déjà récupéré sa veste et l'attendait près de la porte d'entrée. Ils sortirent de l'appartement quelques instants plus tard. Le jeune sorcier posa son sac à dos sur le siège arrière de sa voiture avant de prendre le volant et de se diriger jusqu'à chez Emma, afin qu'elle récupère quelques affaires. Aucune lumière et aucun bruit n'étaient présents à l'intérieur de la maison. Les parents d'Emma devaient encore dormir.
— Ostium, dit distinctement Peter sa baguette pointée vers la serrure de la porte d'entrée.
La porte d'entrée s'était déverrouillée. Emma rentra à l'intérieur de la maison, se dirigea discrètement jusqu'à sa chambre, y récupéra quelques affaires dont elle pourrait avoir besoin puis sortit de la maison. De nouveau dans la voiture, en chemin vers l'endroit où Emma serait en sécurité, Peter lui expliqua :
— J'ai créé un mot d'un médecin que j'ai posté au lycée pour expliquer que tu avais une maladie et qu'on ne savait pas encore quand est-ce que tu allais reprendre les cours, comme ça ils ne s'inquiéteront pas du fait que tu n'es pas présente en classe.
— Et toi, qu'est-ce que tu vas dire au lycée ? lui demanda Emma.
— Moi ? Ce n'est pas un problème, je suis là pour te protéger et je me fiche de ce que les gens penseront au lycée.
— Et mes parents, je vais leur dire quoi si je ne rentre pas ce soir ? le questionna Emma.
— Et bien... j'avoue que je n'y ai pas encore réfléchi mais on trouvera une solution, répondit Peter.
La Chevrolet du jeune sorcier s'arrêta d'un coup alors qu'ils roulaient sur une ligne droite. La route qu'ils empruntaient était déserte et seulement entourée de champs.
— Non, non... ce n'est pas vrai..., dit Peter en tournant désespérément la clé.
La voiture ne démarrait toujours pas. Il sortit de la Chevrolet bleue et ouvrit le capot afin de comprendre pourquoi le véhicule ne voulait plus avancer. Le jour était à peine levé mais il faisait encore trop sombre pour voir clairement à l'intérieur. Il sortit alors sa baguette de sa veste, fit un petit geste très simple de la main en prononçant « Loma ». Un petit jet de lumière sortit au bout de la baguette ce qui lui permit de s'éclairer.
— Euh... je te dis ça comme ça... mais rappelles moi, tu es un sorcier non ? Tu ne peux pas jeter un sort qui permettrait de réparer la voiture ? s'inquiéta Emma qui venait de sortir à son tour.
— Je suis désolé de te contredire mais il faut d'abord que je trouve d'où vient la panne pour réparer le câble ou je ne sais pas quoi qui cause cette panne, lui expliqua Peter.
Il avait toujours le nez dans le capot afin de trouver ce qui avait provoqué l'incident mais il ne repérait rien. C'était comme si quelqu'un avait jeté un sortilège sur la Chevrolet afin que le sorcier ne puisse pas emmener la jeune fille dans un lieu en sécurité.
— Peter... tu peux me dire ce que c'est cette chose ? demanda soudain la jeune fille, prise de frayeur.
Un singe volant voletait un peu plus loin au-dessus d'un champ. C'était un singe qui possédait des gigantesques ailes d'oiseau.
— C'est un singe volant, il faut qu'on se dépêche de retrouver d'où provient la panne avant qu'il nous repère, lui expliqua le jeune garçon, paniqué.
— Tu penses qu'il fait partie de la meute de Gorthaur ? questionna la banshee.
— Un singe volant est un humain qui se transforme sous les ordres de quelqu'un d'autre alors je pense que c'est encore une créature qui est sous ses ordres parce que sinon je ne vois pas qui aurait pu lui demander de se transformer.
D'un seul coup, Peter était lui aussi pris de panique. Il éclaira encore plus vite l'intérieur du capot à l'aide de sa baguette magique en faisant des vas et vient.
— Emma rentre dans la voiture, tu seras moins accessible et il pourra moins te voir, lui ordonna Peter.
La jeune fille monta dans le véhicule et Peter finit par trouver d'où venait la panne. Le jeune sorcier était lui aussi recherché par Gorthaur et sa meute comme il aidait la jeune banshee à fuir.
Le singe volant s'approcha à toute vitesse de la Chevrolet avec de grands battements d'ailes. Il venait de les repérer. Peter, le jeune sorcier avait sa baguette pointée vers le câble en panne et cria « Oprava ». Il ferma le plus rapidement possible le capot du véhicule et couru jusqu'à l'intérieur de la voiture. Le sorcier eut à peine le temps de démarrer que le singe était déjà sur le toit de la Chevrolet. L'animal avait ses pattes posées de chaque côté du toit et il secoua la voiture.
— Allez, Peter, aller..., cria Emma, angoissée.
— Je fais ce que je peux, lui répondit-il en tournant la clé pour mettre le contact.
Cette sorte d'oiseau était toujours sur le toit du véhicule et la Chevrolet basculait un coup vers la droite et un coup vers la gauche.
Quelques instants plus tard, il réussit à mettre le contact et la voiture démarra. Avec le poids du singe volant et avec celui-ci qui secouait le véhicule, il eut du mal à conduire.
Le singe essayait de détruire le toit avec ses pattes pour détruire et pouvoir kidnapper les deux adolescents. Le sorcier avait à peine le contrôle sur son véhicule et il roulait en zigzagant. Des arbres étaient présents de chaque côté de la route et faisaient comme une barrière entre celle-ci et les champs de colza, de maïs et de toute autre sorte.
L'animal secouait la voiture de plus en plus vite et de plus en plus fort lorsque Peter perdit totalement le contrôle de la Chevrolet bleue. Peter et Emma se dirigeaient droit vers un arbre. Le jeune sorcier n'arrivait pas à remettre le véhicule dans le droit chemin et il n'eut pas le temps de prendre sa baguette magique qu'ils venaient de foncer dans un arbre. La voiture s'arrêta net et les deux adolescents venaient de recevoir un choc. Ils s'étaient cognés la tête contre le tableau de bord et le volant. De la fumée sortait de l'avant de la Chevrolet. Ils étaient évanouis.
Lorsque Peter se réveilla quelques heures plus tard, il se trouvait dans un lit, dans une chambre aux murs blanc. Il était à l'hôpital.
— Comment va Emma ? demanda Peter à une infirmière qui était venue voir comment il allait.
— Qui est Emma ? répondit l'infirmière surprise.
— Emma, la fille qui était avec moi dans la voiture, lui expliqua-t-il.
— Il n'y avait personne d'autre dans la voiture .... Repose-toi, je pense que tu en as besoin.
— Je ne peux pas, il faut que je trouve Emma, dit le jeune adolescent qui était soudain pris de panique.
— Il n'y avait pas d'Emma dans la voiture, repose-toi, répéta l'infirmière.
Peter s'assit d'un bon.
— Je ne peux pas rester ici, il faut que je la retrouve, lui expliqua-t-il sur un ton de colère.
L'infirmière ne fit pas attention à ce qu'il venait de dire et ne se préoccupa pas de la jeune fille dont il parlait. Elle aida le jeune homme à se rallonger, croyant qu'avec le choc il avait perdu la tête.
— Emma, Emma, Emma..., répéta Peter de moins en moins fort.
La femme en blouse blanche venait de lui injecter un produit qui l'aiderait à se calmer et à dormir. Lorsqu'il se réveilla à nouveau quelques heures plus tard, l'infirmière n'était plus là. Un homme qui avait le visage entouré de bandages et pour lequel ni sa bouche, ni son nez n'étaient visible, se trouvait au pied de son lit. Peter avait la tête qui tourne et referma les yeux quelques secondes. Quand il les rouvrit cet homme se trouvait à présent plus proche de lui. Il ferma à nouveau les yeux et lorsqu'il les rouvrit une nouvelle fois, l'homme s'était encore une fois déplacé. Le jeune sorcier ne comprenait pas ce qu'il se passait.
— Qui êtes-vous ? demanda enfin Peter.
— La question n'est pas « qui êtes-vous ? » mais « où est Emma et qui l'a l'enlevé ? », lui répondit l'homme d'une voix grave alors qu'il n'avait pas de bouche.
— Comment vous la connaissez ? demanda le sorcier toujours allongé dans le lit.
— Je connais beaucoup de choses que tu ignores Peter.
— Vous travaillez pour Gorthaur ?
L'homme qui avait le visage bandé ne fit pas attention à sa question et lui expliqua :
— Je peux t'aider pour que tu sois en forme, pour la retrouver si tu veux.
— Je ne veux pas de votre aide, je ne vous connais même pas, lui répondit Peter.
L'adolescent détourna le regard. L'infirmière venait de rentrer dans la chambre.
— Avec qui parlais-tu ? lui demanda-t-elle.
Il ne répondit pas et regarda de nouveau l'emplacement où se trouvait l'homme juste avant qu'elle n'arrive. Il n'était plus là.
Soudain, il pensait qu'il était devenu fou, qu'il imaginait des gens et parlait tout seul ou alors qu'il s'agissait d'une créature surnaturelle qui s'était téléportée juste avant qu'elle pénètre dans la pièce. Il ne savait plus quoi penser, il était totalement désorienté. L'infirmière posa sur sa table de nuit, un verre d'eau avec un médicament puis sortit de la chambre. Peter tourna la tête pour prendre le verre lorsqu'il aperçut un flacon posé derrière la lampe de chevet. Cette fiole contenait un liquide violet. Surpris que l'infirmière ne l'ait pas remarqué, il l'attrapa et regarda de plus près de quoi il pouvait bien s'agir. Cela ressemblait à une potion. Le sorcier pensait qu'il s'agissait sûrement de l'homme qui avait le visage bandé, qui lui avait déposé sur sa table de chevet mais il n'en n'était pas certain. Il se leva alors d'un bon du lit et chercha sa baguette magique dans la chambre. Il ne la trouva pas. Peter se rassit sur le lit et appuya sur le bouton d'une télécommande pour appeler l'infirmière.
— Je voulais savoir où sont toutes mes affaires ? demanda Peter à la jeune femme en blouse blanche.
— Toutes tes affaires sont sur le fauteuil, il n'y a rien d'autre à part ta veste, ton sac et ton téléphone, lui répondit-elle.
— Vous êtes sûre de n'avoir rien d'autre ?
— Bien sûr, lorsque nous t'avons emmené dans la chambre nous avons tout posé ici afin que tu puisses retrouver tes affaires à ton réveil, lui expliqua-t-elle.
— Et... est-ce que vous savez ce qu'ils ont fait de ma voiture ? le questionna Peter.
— Elle doit être à la fourrière de Phenix.
— Merci beaucoup et je voulais savoir quand est-ce que je pourrai sortir d'ici car je dois retrouver quelqu'un, demanda Peter.
— Quand tu seras en forme.
— Mais je suis en forme, je ne peux pas rester ici.
— Est-ce que tu es majeur ? lui demanda l'infirmière sans faire attention à ce qu'il venait de dire.
— Oui, je ne vis pas avec mes parents si c'est ça que vous vouliez savoir donc ils ne pourront pas venir me chercher.
— Nous préférons vous gardez encore une nuit afin d'être assuré que vous soyez en forme, lui expliqua l'infirmière.
Il ne répondit pas et se rallongea dans le lit. Lorsqu'elle eut quitté la pièce il ouvrit le petit flacon et en bu le contenu. Il avait raison, il s'agissait bel et bien d'une potion qui le ferait guérir instantanément et il en était ravi.
Le lendemain matin, une fois que Peter eut l'autorisation de quitter les lieux, il récupéra ses affaires puis sortit de l'hôpital. Comme cela faisait plusieurs jours qu'il était resté dans sa chambre d'hôpital et lorsque la porte automatique de l'entrée s'ouvrit, le soleil lui éblouit les yeux. Il récupéra son téléphone de la poche de sa veste noir et lança une application de cartographie et de géo localisation afin de repérer la fourrière. Elle se trouvait à une trentaine de minutes de l'hôpital. Il prit la décision d'effectuer du stop, en souhaitant que quelqu'un aurait la gentillesse de bien vouloir le conduire. Il espérait également au plus profond de lui que sa baguette serait restée dans la voiture.
— Je peux t'emmener quelque part ?
Quelqu'un venait de lui adresser la parole une fois qu'il fut approché de la route et qu'il tendait le bras pour arrêter une voiture.
— Euh..., bafouilla-t-il en se retournant.
La personne qui venait de lui proposer son aide était une jeune femme d'une vingtaine d'années. Sa peau était très pâle, ce qui allait parfaitement avec la couleur blonde de ses somptueux longs cheveux bouclés ainsi qu'avec ses yeux à la fois gris et bleus.
— Je suis garée un peu plus loin et j'ai du temps alors dis-moi où tu as besoin d'aller.
— Je... ma voiture est à la fourrière, lui expliqua le sorcier.
— Tu veux aller la récupérer ?
— Oui, j'aimerais bien.
— Allez viens avec moi, je vais t'y conduire, lui dit-elle.
Peter la suivit jusqu'à l'emplacement de stationnement.
— Au faîte, je m'appelle Ashley, lui dit-elle en avançant jusqu'à sa voiture.
— Et moi Peter, lui répondit-il.
Ils montèrent tous les deux dans le véhicule et la jeune femme le conduisit.
— Pourquoi ta voiture est à la fourrière ? questionna Ashley.
— C'est une longue histoire.
— Tu ne veux pas en parler ? lui demanda-t-elle, curieuse.
— J'ai eu un accident..., voilà !
— Et comment est-ce que tu te sens ? Ça va mieux ?
— Oui, je vais mieux, ne t'inquiète pas.
Ils continuèrent de faire connaissance pendant le trajet. Il apprit qu'Ashley avait aussi étudié au lycée de Phenix mais qu'elle avait quitté la ville pour poursuivre des études de journalisme. Elle avait dû revenir en ville pour revoir son petit ami, qui s'appelait Brian.
Elle le déposa quelques minutes plus tard, devant la fourrière. Il la remercia juste avant de quitter le véhicule.
Le jeune homme avait comme l'impression que le lieu était désert et que seule une personne se trouvait là. Il s'agissait d'un salarié installé dans un petit cabanon, muni d'une fenêtre afin que les gens puissent communiquer avec lui pour récupérer leurs véhicules. Peter fit le tour pour voir si sa Chevrolet était là. Au bout de quelques minutes de désespoir, il aperçut sa voiture au loin. Il s'approcha au plus vite en espérant qu'elle démarrerait et que ça baguette magique serait à l'intérieur mais en vain. Elle était fermée à clé. Il demanda donc à l'employer l'autorisation pour récupérer les clés.
— C'est quatre-cents quarante-huit euros soixante-huit, lui répondit l'homme après qu'il lui est donné le numéro de sa plaque d'immatriculation.
— Mais je n'ai pas quatre-cents quarante-huit euros soixante-huit, lui répondit Peter.
— Quatre-cents quarante-huit euros soixante-huit ou tu ne la récupères pas, insista le salarié.
Le jeune sorcier sortit et attendit la tombée de la nuit que le lieu soit fermé.
A nouveaux devant la fourrière, il scruta les alentours afin d'être sûr qu'il était seul. La nuit venait à peine de tomber, il n'y avait aucun bruit à l'horizon et tout était si calme. Seul des lampadaires éclairaient les lieux. Peter se dirigea vers une cabine téléphonique afin d'essayer de se cacher au mieux. Il récupéra de son sac à dos, sa cape d'invisibilité et l'enfila avant de passer par-dessus la barrière de la fourrière. Il frissonna soudain de peur pourtant il s'avait qu'il était seul et que grâce à sa cape il ne pourrait pas être repéré. Il n'avait pas l'habitude de se promener sans sa baguette magique et comme il savait qu'il était lui aussi rechercher car il avait aidé Emma à fuir, il paniquait tellement qu'il en tremblait.
Il avança le plus silencieusement possible jusqu'à sa voiture. Il commença à apercevoir sa Chevrolet au loin, quand soudain le lampadaire qui se trouvait à quelques pas derrière lui pour éclairait l'allée centrale, s'éteignit. Le jeune homme sursauta et se retourna. Le réverbère se ralluma aussitôt. Il ne comprenait pas ce qu'il se passait. Le lampadaire s'éteignit et se ralluma de nouveaux. Il clignota sans cesse. Peter marcha alors à vive allure pour rejoindre son véhicule.
Une fois auprès de sa voiture, il se retourna une nouvelle fois. Des corbeaux noirs étaient présents. Il y en avait un, installé sur le lampadaire qui clignotait toujours et d'autres posés sur le toit des véhicules. Peter eu un frisson lorsque le corbeau noir qui était posait sur le lampadaire se mit à croasser. Il espérait au plus profond de lui que ce n'était pas Gorthaur qui les avait envoyés à sa recherche. Le jeune sorcier qui était toujours cacher sous sa cape d'invisibilité attrapa une tige en fer. Comme il savait que sa Chevrolet n'était pas en très bon état, il plia le bout de la tige et réussi à la faire entrer par l'entre jour de la porte du conducteur. Grâce au morceau de la tige en fer qu'il avait plié, il essaya de pousser la poignée intérieure. Le corbeau, toujours placé sur le réverbère, croassa de plus en plus fort. L'adolescent qui essayait toujours d'ouvrir le véhicule se dépêcha. Même s'il savait qu'il était caché par sa cape il avait peur qu'il s'agisse de corbeaux envoyer par Gorthaur, ayant eu aussi des pouvoirs magiques et qu'ils pourraient le repérer.
La première chose qu'il fit, une fois la Chevrolet ouverte, était de rechercher ça baguette magique. Il paniquait et espérait au plus profond de lui qu'elle serait à l'intérieur. Il fouilla sous les sièges et dans la boite à gant mais aucune trace. Le lampadaire clignotait de plus en plus vite. Il leva la tête un instant et s'aperçue que les autres lampadaires au loin clignotaient également. Il ne comprenait pas et cela l'inquiétait. Il se dépêcha à chercher sa baguette magique dans toute la voiture ainsi que dans le coffre de son véhicule. Peter se trouvait sur le siège arrière lorsque quelques minutes plus tard, le corbeau cessa de croasser et tous les lampadaires s'éteignirent complètement. Le jeune homme se retrouva alors plonger dans l'obscurité la plus total. Il paniqua de plus en plus en sachant qu'il n'avait toujours pas retrouvé sa baguette magique. Seule la lumière de la lune l'éclairait. Il glissa sa main entre les sièges arrière et trouva enfin sa baguette. Rassurer, il lança le sortilège « Loma » afin de s'éclairer.
Il sortit du véhicule qu'il ferma à l'aide de sa baguette, garda toujours sur lui sa cape d'invisibilité et se dirigea vers le cabanon où se trouvait les clés de sa Chevrolet bleue. Une fois devant, il déverrouilla la porte d'entrée, entra à l'intérieur, récupéra ces clés et déguerpit aussitôt. Il referma la porte derrière lui et lorsqu'il se retourna, il éclaira de nouveau les lieux et s'aperçue que les corbeaux venaient de s'envoler. Cela lui paraissait étrange mais il ne chercha pas d'explications.
Il monta dans son véhicule et quitta de la fourrière.
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