Chapitre 03 : La colère d'Anna

Au retour, Olaf courrait dans le royaume à la recherche d'Anna et d'Elsa suivi de près par les deux nouveaux invités. En entendant, des exclamations de voix qu'il reconnut parfaitement, il sourit et se dépêcha de les rejoindre en sautillant. Jack et Bunny le suivant à la va-vite. Au loin, ils virent Elsa et Anna discuter dans le couloir.


— Tu es sûre que tout va bien, Elsa ? Je m'inquiète pour toi, tu es distante et tu es presque tout le temps dans la lune. Tu ne me parles pas, tu ne te confies pas à moi. Qu'est-ce qui te préoccupes autant, Elsa ? Parle-moi, je suis ta sœur, je peux faire quelque chose pour toi. Supplia Anna, devenue plus sérieuse que d'habitude.


Elsa sursauta face à l'attitude sérieuse qu'engendrait sa petite sœur à cet instant. Ses mains longeant son ventre, elle serra ses mains sur le pan de sa robe bleue, un faible sourire ornait son visage, elle était touchée. Elle baissa le regard vers le sol, le trouvant plus intéressant et se pinça la lèvre inférieure. Elle ne devait pas inquiéter Anna, elle peut se débrouiller seule.


—Eh bien, merci de ton inquiétude, Anna. Mais ne t'inquiète pas, je vais très bien.

— Arrête de me mentir, Elsa. Je ne veux pas que ça recommence comme autrefois. On a grandi, on devrait pouvoir régler nos problèmes par la discussion.

— Tu es devenue plus mature, Anna. Fit remarquer Elsa en souriant.


Anna rougit, sourit et émit un léger rire, mal à l'aise face à ce compliment -elle n'en avait pas eue depuis longtemps- venant de sa grande sœur bien-aimée. Oh oui, elle l'adorait ! Sa grande sœur qui faisait tout pour elle jusqu'à s'enfermer dans sa chambre, s'isoler pour la protéger : inquiète de refaire du mal. Mais plus maintenant. Elle aimait tellement être à ses côtés et profitait de chaque instant passez avec sa sœur.


— Elsa...S'il-te-plaît, dis-moi ce qui ne va pas. Je pourrais peut-être t'épauler. Est-ce parce que tu t'inquiètes pour l'avenir d'Arendelle ?

— Oh non, je ne m'en inquiète pas. Contredis Elsa.

— Repenses-tu à la mort de nos parents ? Risqua de demander Anna, le regard soucieux.

— Non, c'est du passé. C'est plus à propos de moi.


Anna réfléchissait et Elsa regardait sa sœur avec bienveillance et amusée par son comportement.


— Oh je sais ! Serais-tu à la recherche d'un amoureux ?

— QUOI ? NON ! S'offusqua Elsa.


Anna ria, accompagné d'Elsa au bout de quelques secondes. Elles arrivèrent devant la porte du salon convoité. Anna et Elsa sourirent en voyant Olaf. Anna fronça les sourcils en ne voyant pas le cadeau qu'elle avait demandé d'aller chercher dans les mains d'Olaf. Elle mordillât sa lèvre inférieure, inquiète et confuse. Elsa se tourna vers sa sœur, intriguée. Elles ne virent pas immédiatement Jack et Bunny derrière Olaf. Jack et Bunny se regardèrent, inquiets et intrigués. Que devaient-ils faire ?


— Qu'est-ce qu'on est venue faire ici, Anna ? Demanda-t-elle.

— Oh ! Euh-Euh... Tu sais, aujourd'hui est un grand événement que tout le royaume doit fêter. Moi de même, je suis même heureuse d'avoir organisé ce précieux événement. On me l'a moi-même fait à de nombreuses reprises, donc j'ai souhaité que tu en aies l'occasion toi aussi de le faire.

— Anna...Commença à réprimander Elsa, ayant peur et étant pessimiste.

— Non, Elsa. Ne t'inquiète pas, ce n'est pas ce que tu crois. Tu vois, c'est un jour très spécial que tout le monde doit avoir l'occasion de le fêter. Ça marque un nouveau départ et...


Par son excitation, Anna trébucha et la porte étant entre-ouverte, elle tomba à la renverse. Les rayons du soleil reflétant les vitraux illuminèrent le salon et les vitraux se reflétait sur les murs par des dessins. Ce geste éclaira aussi les décorations placées par Kristoff reflétaient les murs de dessins. Le feu dans la cheminée réchauffa immédiatement les deux jeunes princesses du royaume qui entrèrent, émerveillé dans le petit salon.


— Oh Anna...

— Surprise. Déclara Anna d'un ton jovial et gênée en hochant les épaules.


Elsa était émue. Elle regardait le salon sous un autre angle et chérissait ce qu'Anna lui avait préparé. Elle se souvenait de son anniversaire, qu'elle avait oubliée. Rien qu'avec l'énorme gâteau posé sur la table lui avait rappelé ce détail. Elle avait vingt-deux ans aujourd'hui. Ses sentiments se bousculèrent en elle et se sentie stupide de cacher ses peurs à Anna qui essayait de les rapprocher. Elle n'était pas digne d'être sa sœur.


— Qu'est-ce qu'il y a ? Ça ne te plaît pas ? Demanda Anna inquiète, en se triturant les doigts.

— Non ! Au contraire, ça me touche beaucoup, Anna. Déclara Elsa en prenant sa petite sœur dans ses bras et lui caressant son dos.


Anna accepta le câlin et le prolongea même. Derrière, Jack et Bunny se regardèrent, touché par la relation entre les deux sœurs.


— Bon anniversaire, Elsa. Déclara Olaf en se rejoignant au câlin.

— Oh, merci Olaf. Remercia Elsa en se penchant à la hauteur de son meilleur ami pour lui donner un petit bisou sur la joue.


Heureuse, Elsa lui fit une petite fleur de glace qu'elle mit sur le corps d'Olaf.


— Oh chouette, un cadeau ! C'est mon anni-ver-saire ! S'écria Olaf tournoyant et chantonnant.


Olaf pensait que lorsqu'on donnait un cadeau à quelqu'un était uniquement parce que c'était son anniversaire, enfin c'était ce qu'il avait retenu quand Anna le lui avait expliqué. Anna avait eu du mal à lui demander cette tâche et était exaspérée lorsqu'Olaf n'arrêtait pas de la questionner à propos de l'anniversaire d'Elsa, l'énervant déjà au plus haut point et ayant expliqué à moitié à Olaf les détails d'une fête d'anniversaire. Ce geste fit rire les deux princesses et les individus qu'Elsa remarqua alors. Elsa s'arrêta de rire lorsque son regard s'attarda sur les inconnus. Elle fronça les sourcils et regarda Olaf.


— Olaf ? Interpella-t-elle, Qui sont-ils ? Poursuivit-elle en pointant Jack et Bunny du doigt.


Anna sentit une colère envahir son corps. Olaf commençait à l'énerver. Pourquoi avait-il ramené des inconnus ? Savait-il seulement que ça pouvait être dangereux ? Cela lui rappelait Hans. Un frisson lui parcouru son dos, la salle se refroidissant. Sûrement à cause du garçon au cheveux argenté. Il ressemblait tellement à Elsa.


— Olaf ! Pardon Elsa, ce n'est pas censé être ton cadeau. Il faut que j'aille le récupérer. Fit Anna, commençant à sortir de la salle.

— Mais non ! Attend, Anna ! Je les aie trouvés et les ais ramenés pour un peu de compagnie. Je pensais que ça vous ferait plaisir. Et on est toujours mieux entourés. Je voudrais aussi chanter une chanson pour Elsa. Dit Olaf.

— Pour moi ? Demanda Elsa, intriguée.


Elsa regarda Anna et les invités. Devait-elle les faire entrer ? Elle ne les connaissait pas. Et le jeune homme semblait lui ressembler. Elle en était sûre. Elle sentait une aura puissante et glacial émaner de lui, comme elle. Son regard se reporta sur Olaf, les joues colorés en voyant que le jeune homme l'avait surpris à l'observer.


— Oui ! L'été ! J'ad-o-re l'été ! La douce chaleur du soleil qui te caresse tendrement, les cocktails et le chaud qui t'enlace. J'aimerais tellement ressentir ce sentiment de bonheur ! Un peu de chaleur est tellement reposant et toujours entouré avec les personnes que l'on aime, est toujours mieux ! Je suis passio-né par l'ÉT-! Chantonna Olaf, sautillant et dansant dans le salon avant de se faire interrompre par Anna.

— Rah, Olaf, tu m'énerves avec ton été ! Tu.es.un.bonhomme.de.neige ! Ça ne va pas en été ! Et puis, tu n'écoutes jamais ce que je te dis ! Toujours ELSA ! ELSA ! Tu es toujours dans la lune comme elle et tu es toujours autant inconscient, ignorant ! Tu n'es qu'un bonhomme de neige ! Tu fais tout de travers ! S'écria Anna, appuyant bien sur ses mots afin de faire ressortir, avec plus d'impact, sa colère.

— ANNA ! La rappela à l'ordre, Elsa, outrée.


Anna reprit son souffle, abaissant sa colère et regarda Olaf qui avait la tête baissée, le regard morne. Elle essaya de comprendre ce qui s'était passé et ce qu'elle venait de dire. Elle baissa la tête, honteuse et vit Olaf commencer à s'éloigner.


— Qu'est-ce que tu fais, Olaf ? Demanda Anna en murmurant.

— Je vais me terrer dans un coin ou personne ne me trouvera, ou ne me cherchera. Je ne sers à rien, je suis qu'un bonhomme de neige qui fait des rêves fous. Impossible à accomplir pour un être comme moi. Je suis ridicule. Déclara Olaf, tristement en reprenant la boule des mains d'Elsa dans son discours.


Il s'en alla sous les yeux tristes d'Anna et furieux d'Elsa qui regardait sa sœur avec mépris. Jack et Bunny se regardèrent, mal à l'aise de cette situation. Devaient-ils interrompre ? Mais il semblerait que le mal soit déjà fait.


— Tu es contente, maintenant ? Demanda Elsa.

— Elsa, attend !

— Olaf ! Olaf ! Appela-t-elle, le suivant et poussant Jack et Bunny.


Anna soupira et s'assit lacement sur le canapé du salon. Elle s'allongea dessus et cacha sa tête entre ses bras. Hoquetant, elle commença à pleurer.


— C'était censé être une journée joyeuse. Olaf à tout gâcher. Pleurnicha Anna.


Jack et Bunny, ne comprenant pas ce qu'ils devaient faire, soupirèrent. Jack tendit la main vers la jeune fille qui pleurait, mais se ravisa. Il ne la connaissait pas, avait-il le droit de la réconforter ? Jack regarda Bunny et d'un hochement de tête, ils suivirent la blonde pour retrouver le petit bonhomme de neige qui avait la joie de vivre.

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