(toujours PDV Kuroo)

Je pensait que la réception allait être dure alors je m'accrochais à une grosse branche non loin. Ma main glissa mais la chute était déjà bien moins haute. J'atterris sur mes pied avant de perdre l'équilibre et de tomber sur le derrière, dos au tronc. Elle atterrit à coté de moi, un main sur le sol, une jambe pliée et l'autre tendue. On voit qu'elle a l'habitude des sauts en hauteurs. Elle s'approcha de moi en catastrophe avant de se mettre à genoux à coté de moi.

Moi : Ça va, ça va !

Elle : T'es sur ? Tu peut te lever ?

Je me levait, marchait et fit même quelques sauts. Je me sentais étonnamment bien.

Moi : Tu v...

Je m'arrêtait. Le soleil faisait briller les larmes de soulagement qui illuminaient ses yeux chocolats. J'eus un sourire moqueur.

Moi : Oh ! Tu t'es inquiété pour moi ?

Elle : Evidemment grand bêta ! Si je le fais pas, qui le fera ?

Ma bouche prit la forme d'un « o ». Alors elle avait vraiment eu peur. D'habitude, elle niait tout en bloc. Elle se leva et commença a partir.

Moi : Où tu vas ?

Elle : Je retourne au gymnase, me poser dans un coin.

Moi : Qui t'as dit que j'en ai finis avec toi ?

Je m'approchait d'elle et mit un bras de chaque coté de sa tête.

Elle : Mais qu'est-ce que tu fais ?

Je ne lui répondit pas. Le seul endroit que mon ombre ne recouvrait pas était ses yeux. De magnifiques yeux marrons pâles, brillants à la lumière du soleil. Je me plongeait dedans. Elle rougit de gêne. Elle est mignonne quand elle fait cette tête là. Je m'approchais d'elle alors qu'elle était encore perdu dans son monologue gêné et posait doucement mes lèvres sur les siennes. Elles avaient un goût sucré agréable en plus d'être d'une douceur infinie. Elle se figea et je put presque entendre son coeur battre.

Fin PDV Kuroo.

PDV Leïa.

Lui : Oh ! Tu t'es inquiété pour moi ?

Moi : Evidemment grand bêta ! Si je le fais pas, qui le fera ?

Le soulagement m'avait fait monter les larmes aux yeux et il l'avait vu apparemment. Je me levais, épuisée. Mon coeur avait encore du mal a se calmer. L'émotion m'avait vider de mes forces et je ne voulais qu'une chose : me poser dans un coin du gymnase. Je n'avais pas fait trois pas que sa voix m'arrêta.

Lui : Où tu vas ?

Moi : Je retourne au gymnase, me poser dans un coin.

Lui : Qui t'as dit que j'en ai finis avec toi ?

QUOI ???? Qu'est-ce qu'il entend par là ? Il s'approcha de moi et, instinctivement, je reculait. Je fut bientôt acculer a l'arbre.

Moi : Mais qu'est-ce que tu fais ?

Il resta muet. Je déglutit. Je sentit mes joues chauffer de cette soudaine proximité. A la fois je me sentait bien, a la fois il m'effrayait. Mon coeur me criait de l'embrasser et mon instinct m'ordonnait de ne pas bouger. J'ai toujours agit a l'instinct, et j'allais pas m'arrêter là. Il m'avait sauver plus d'une fois mine de rien. Alors je restait immobile, osant à peine respirer. Le silence s'éternisait. Contre-disant mon coté animal (pour une fois), je l'appelait.

Moi : *inquiète* Kuroo ?

Il s'approchait de moi. A ce moment là, mon corps arrêta de m'obéir et se figea quand ses lèvres rencontrèrent les miennes. Elles étaient chaudes et légèrement épicé. Mes muscles se relâchèrent au bout de quelques secondes et je répondit au baiser. Je passait mes bras autour de son cou.

Fin PDV Leïa.

PDV Kuroo.

Elle finit par répondre au baisé. Elle passa ses bras autour de mon cou et je lui caressais les hanches avant de la prendre par la taille. Un frisson lui parcouru l 'échine. On se sépara et elle me sourit. C'est seulement a ce moment là que je remarquait les cernes sous ses yeux.

Moi : Au fait, on apprend le Français a Nekoma.

Elle me lança un regard indifférent.

Leïa : Oui je sais. Et alors?

Je crois qu'elle n'est pas au courant!

Fin PDV Kuroo.

Azhure et Leïa restèrent scotchés l'une a l'autre. Leïa n'avait pas encore parler du baiser avec Azhure, mais la rousse savait bien que quelque chose c'était passé. Mais quoi, là était la question. Azhure se glissa entre Yu et Tsukishima alors qu'ils campaient devant un barbecue pour avoir leurs viande. Elle devança les garçons et prit les meilleurs morceaux sous leurs yeux. Le repas se passait bien. Leïa calma les les hormones des garçons en manquant de leurs fracasser le crâne. Yû hésita a se joindre a eux. Il se tourna vers Azhure.

Azhure : Vas y, profite que nous soyons a Tokyo parce qu'as partir du moment où nous serons monté dans le bus, tu n'auras plus le droit a un seul écart. Ok ?

Il hocha la tête avant de l'embrasser et d'aller voir les garçons. La rousse les laissa à leurs gamineries et rejoint son frère. Elle vit Bokuto s'approcher à pas de loup du barbecue de Kuroo. Azhure les contourna et se mit de l'autre coté. Le blanc attrapa la moitié de la viande en train de cuire.

Kuroo : Bokuto, enfoiré ! Viens pas piquer notre viande !

Alors que le capitaine de Nekoma le rattrapait et que son coéquipier foudroyait la chouette du regard, Azhure passa et emporta l'autre moitié. Le fou rire qui secoua les épaules de Leïa, qui observait bien évidemment la scène, fit prendre conscience a son nouveau copain qu'un autre ennemi attaquait de l'autre coté. L'adolescent à la crête de coq essaya de la rattraper mais la petite libero détala le plus vite qu'elle pouvait. La vitesse qu'elle utilisa pour lui échapper lui cloua le bec. Il la regarda partir comme si c'était une alien. Azhure alla se réfugiée derrière sa meilleure amie.

Leïa : C'était leur viande, Az !

Azhure : *avale la viande* Ben maintenant c'est la mienne !

Leïa : Tu es pas croyable !

Azhure : Ben s'il veut, je peut la lui rendre ! *met deux doigts sur sa langue*

Leïa : Non ! C'est bon, garde la.

Elles éclatèrent de rire. La pause déjeuner avançait et était presque terminée. Tout le monde aidait a ranger. Azhure était chargé de nettoyer les marches et les carreaux extérieurs.Elle s'ennuyait et baillait régulièrement. Leïa arriva par derrière et pose ses mains sur les côtes d'Azhure.

Leïa : BOUH !!!

Azhure : WAAAH !!!

La jeune fille sursauta violemment avant de lancer un regard noir à la brune. A ce moment là, celle-ci réalisa qu'Azhure était armé d'un tuyau d'eau. Leïa sauta en arrière mais ne put échapper au jet d'eau vengeur d'Azhure. Leïa profita qu'Azumane passe par là pour se cacher derrière lui. Azhure n'eut pas le temps d'analyser la situation que le champion était déjà trempé.

Azhure : Gomen, Azumane-san.

Azumane : Ne t'inquiète pas c'est pas grave.

Azhure voulut s'excuser une deuxième fois mais un bac d'eau se déversa sur elle, par derrière. Elle laissa échapper une exclamation de surprise et se retourna d'un bond vers son copain, le jet devant elle.

Azhure : BANDE DE TRAITRES !!! CA SE FAIT PAS DE PRENDRE LES GENS PAR SURPRISE !!!

Yû échappa a l'eau de justesse car Tanaka sauta devant lui telle un frère d'arme au combat et se sacrifia a sa place.

Yû : NON ! TANAKA, MON FRERE, NE MEURT PAS !

Shôyô : *sort d'on-ne sait-où* Noooon ! Tanaka-sempai !!!

Yû : Il faut faire une cérémonie d'adieu !

Tanaka : Euh... ne m'enterrez pas trop vite non plus !

Azhure : –' C'est sérieux là ?

Shôyô : AZ TU VAS PAYER !!!!

Azhure : QUOI ?! MAIS C'EST LUI QUI C'EST JETER SUR L'EAU !! AAAAAAH !!!! SHOO ARRETE !!!

Shôyô essayait en vains d'arracher le tuyau des mains de sa sœur. Mais cela eut pour seul effet que de les tremper tous les deux.

Azhure : ESPECE DE TRAITRE !!! TU RENIE TA FAMILLE ??!!!

Shôyô : DIS CELLE QUI L'ATTAQUE SANS DISTINCTION !!!!

Azhure : *s'indigne* C'EST TOI QUI ESSAIE DE M'ARRACHER LE TUYAU DES MAINS !!!

Elle finit par passer entre ses jambes et tiré d'un coup sec. Shôyô tomba en avant et Azhure en profita pour le tremper.

Azhure : En fait, tu feras une jolie plante, posé dans le salon !

Leïa : T'es sérieuse là ?

Azhure : Toi tu peut parler ! REVIENS LA INGRATE !!!!

Leïa : *part en courant* INGRATE ?????

Mais c'était peine perdue pour elle. En plus de la rattraper, Azhure l'attacha avec le tuyau. Elle ne fit cependant pas de nœud pour que l'eau puisse passer quand même. Personne ne pouvait s'approcher des jeunes filles sans finir dégoulinant. Daichi s'avança.

Yu : Attention Daichi-san !

Tanaka : Elle est dangereuse !

Azhure : Les garçons, je vais vous tuer !

Daichi : Bon Azhure, c'est fiBLEBELEBLELEBELEBLELEBLEBLE !

Azhure : *maintient le tuyau sur le visage de Daichi* T'es pas drôle papa Daichi ! Maman Sugawara est plus gentille !

Sugawara : Euh... Pourquoi tu parle de moi au féminin ?

Ukai : *arrive* Allez vous changés, vous ne rentrez pas dans le bus dans cet état !!

Tous : AAAAYYYE !!!!

Ils se dirigèrent en discutant bruyamment vers les salles de classes qui leurs avaient servit de chambre. Les filles se changèrent vite et allèrent attendre les garçons devant leurs porte. Ils sortirent un à un mais deux d'entre eux avaient l'air obstinés à rester à l'intérieur. Intriguées, les adolescentes passèrent la tête par la porte. Yû et Tanaka se tenait devant leurs sacs, la mine basse.

Azhure : Qu'est-ce qui se passe ?

Yû : On as pas de T-shirts propres. Ils sont tous pleins de sueurs.

Azhure : *sort un débardeur de son sac* Tiens !

Yû : Euh... T'es sur ?

Leïa : L'entraîneur vous laisseras pas rentrer torse nu dans la le bus. Sinon vous allez laissé de la sueur sur les sièges. *sort aussi un débardeur et le tend a Tanaka* Sauf si vous préférez rester a Tokyo et rater les matchs !

Ils prirent les débardeurs après un coup d'œil désespéré. Azhure et Leïa sortirent les premières. Elles avaient beaucoup de mal a se retenir de rire. Les garçons se cachaient derrière elles, rouges comme des tomates. L'équipe de Nekoma et le capitaine de Fukurodani, qui discutaient avec les autres membres de Karasuno, éclatèrent de rire. Le libero et l'attaquant entrèrent en courant dans le bus. Les filles se regardèrent avant de lever les yeux au ciel. Les garçons montèrent chacun leur tour en saluant les autres joueurs. Azhure prit Leïa dans ses bras. Puis elle s'approcha de Kuroo et lui donna un violent coup de poing dans le ventre.

Azhure : C'est un petit aperçu de ce que tu subiras si tu lui fais du mal !

Leïa : Azhure !

Azhure : *sourire d'ange* Bonne semaine Leïa !

La brune lui tapa derrière la tete quand elle passa a coté.

Leïa : J'ai pas fait ça a Yû, non ?

Azhure : Normal, c'est ton frère. Alors que moi, il n'est pas de ma famille, et en plus il fais partie d'une équipe adverse ! Ne t'inquiète pas, j'ai pas taper fort ! *monte*

Leïa : *marmonne* Sauf que tu n'as pas la même définition de « fort » que nous, je te rappel !

Le bus démarra et ils partirent enfin. Ils arrivèrent tard le soir au lycée. Azhure fronça les sourcils en descendant du bus. Une soudaine migraine venait maintenant agressé ses sens. Elle rata la dernière marche et Shôyô la réceptionna de justesse.

Shôyô : Tout va bien ?

Azhure : Non... je... ne me sens pas très bien. Je rentre, on se retrouve a la maison.

Shôyô : Tu ne pars pas tout seule dans ton état.

Azhure n'eut pas le temps de répondre. Le noir la devança. Elle s'effondra dans les bras de son frère.

FIN !