Le Début Du Cauchemar.

"C'est pas possible mais c'est pas possible ! Maman, Matt, Salie!... Quelqu'un... " criais-je presque au bord des larmes, alors que ma voix se brisait dans ma gorge.

j'étais épuisée, affamée et frigorifié. Je marchais dans les bois, le soleil était déjà haut dans le ciel et toujours pas de traces de ma maison, ni du monstre, ni d'une route, ni même d'un lapin ou d'un simple moustique. J'avais l'impression de tourner en ronds et ça allait me rendre folle.

"Y'a toujours des moucherons pour voler autour de nous... Ou des araignées pour nous faire peur normalement dans une forêt. Je sais pas moi quelque chose ! Eho ! C'est pas vrai mais je suis en plein cauchemar ! "

Je m'arrête et soupire longuement. S'énerver n'allait pas me servir à grand chose alors, on se détends et on respire. Après tout, c'était pas si grave, j'étais dans la forêt de mon enfance... La où je passait des heures à me cacher en jouant avec Matt, ou je grimpais aux arbres pour regarder les œufs dans leurs nids, ou je courrai à tout va après des lièvres, là où... Mon imagination avait libre court à la compagnie de creatures magiques... La où normalement, je n'étais pas seule.

" Et maintenant je parle toute seule... À quand les bons hommes en blanc hein ? "

Je m'assied par terre et frotte mes pieds nus pour retirer les saletés et le sang sec. Puis, je souleva délicatement le bandage de ma cuisse pour voir la plaie.
Au moins, elle ne saignait plus. Je fis une pause pour admirer le beau ciel bleu sans nuages, les feuilles d'un vert de différentes teintes. Une forêt comme figée dans le temps où le vent ne souffle pas et où la vie retiens son souffle pour ne pas briser le silence.
Après avoir déchiré les manches de mon t shirt crasseux pour attacher les bouts de tissus à mes pieds je me remis en marche.

"Pourquoi j'y ai pas pensé plus tôt moi, je suis vraiment idiote." pensais-je en sentant la douleur sous la plante de mes pieds s'estomper légèrement.

"sept cent soixante sept...
Sept cent soixante huit...
Sept cent soixante neuf..."

Compter les arbres, rien de mieux à faire pour le moment.

Quand un bruit attira mon attention. Un aboiement ?

"Salie...? Salie !"
Mes jambes bougeaient seules, une lueur d'espoir que tout s'arrête s'empara de mon esprit et je courais. À toute allure sans me soucier de la douleur je cherchai d'où pouvait venir ces aboiements. Mais le chien me trouva avant... Et ce n'était pas mon Berger... Mais plutôt un gros chien noir et feu... Un chien de chasse ? Qu'importe, il me plaqua au sol et grognait en laissant sa bave dégouliner sur ma peau. J'allai crier quand un sanglot noua ma gorge, en empêchant ce chien de me dévorer le visage du mieux que je le pouvait.

Soudain un sifflement se fit entendre, et le colosse se leva. J'essayai de me redresser en tremblant mais des larmes malvenues brouillaient ma vue, je ne distinguait qu'une silhouette s'approchant de moi avant de faire un malaise. Et une voix grave à peine audible...

"J'ai retrouvé la gamine. Elle est dans un sale état mais elle est en vie, je la ramène..."

Un clicetis incessant me sorti de mon sommeil. Je ne pouvais pas bouger, même pas pour ouvrir les yeux. Ce que je pouvais ressentir...: Quelque chose de dur et froid dans mon dos et autour de mes poignets ainsi que mes chevilles. J'étais allongée et attaché. Cette réalité me fis l'effet d'un sceau d'eau glacé. J'ouvris les yeux et regarda autour de moi. J'étais sur une espèce de table en fer, une grosse lampe aveuglante pendait au dessus de ma tête et il me semblait avoir une espèce de longue blouse. J'entendais du bruit autour de moi comme des chuchotements, des outils...

"_Qu'allez vous me faire ? J'avais du mal à parler ma gorge était sèche comme de la pierre.

_Docteur, la jeune fille est réveillée ! S'exclama une voix féminine plutôt enjouée.

_Docteur...?

_Tout vas bien mademoiselle. Nous nous sommes occupé de vos blessures. Reposez vous je vais chercher le docteur Zen. "

Je n'arrivais pas à la voir, mais ce qu'elle venait de dire me rassurait, c'est vrai que je n'avait plus mal, mais mon ventre criait encore famine. Elle sorti de la pièce et je me retrouvais seule. Alors j'entrepris de défaire mes poignets de ces étaux, malheureusement en vain mais ce n'était pas une raison pour abandonner. Au bout de quelques minutes, une porte s'ouvrit et des pas  sourds raisonnent dans la pièce. L'ambiance déjà lugubre de cette pièce semblait se refroidir, à en devenir glacée. L'homme portant un masque se pencha au dessus de moi.

"_ Bonjour petite. Je suis le docteur Zen, comment vas-tu ?

Je le regardait longuement avant de répondre, j'avais du mal à le distinguer à cause de la lumière en contre jour. Ne pouvant voir que ses yeux, je me concentrait dessus. Il avait les yeux très clairs. Bleu ou peut être orange, ou rose. Je n'en savait rien. Il avait de longs cils et semblait ne pas avoir de sourcils. Sa peau plutôt claire était ridée au niveau du front et des yeux. Une Charlotte m'empêchait de voir ses cheveux.

_Je... Qu'allez vous me faire ? ... Où est-ce qu'on est ? Qui êtes-vo...

_Du calme. Tu posera tes questions plus tard, pour l'instant... Tu vas gentillement dormir et nous obéir sans faire d'histoires.

À ces mots, je le vis se retourner et sortir un espèce de gros vers d'un bocal. Et se remettant face à moi il me posa une main gantée et visqueuse, sûrement du au liquide du bocal, sur les yeux. J'avais peur, je sentais ses mains soulever ma blouse et glisser cette bestiole le long de mon ventre. Mes hurlements et mes efforts pour le faire reculer n'avaient aucun effet. Je sentais le vers gigoter dans tout les sens jusqu'à avoir une violente douleur à l'estomac.
Et encore une fois, je perdis connaissance.

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Un petit chapitre je vous l'accorde. Pensez vous que cette histoire débute bien ou devrais-je changer de style ? 🤔

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