Ainsi, fort bien vous me rassurez,
Ainsi, heureuse et non désespérée.
Vous n'êtes pas tout à fait perdu,
Je lis en vous une soif invaincue.
Servez-vous de votre meilleure arme,
Relevez-vous et usez de vos charmes.
Vous dominerez tout ce qui vous condamne,
À la force de votre plume, tel Aristophane.
Allez, combattez et terminez vainqueur,
Libérez-vous enfin de votre torpeur.
Munissez-vous de vos plus beaux outils,
Esquissez la fresque de vos envies.
Créez et développez votre nouveau monde,
À mesure qu'il se trace, rêve et réalité se fondent.
Les voluptés de l'existence,
Mêlées aux fantasmes du trop d'absence,
Apporteront la voie que vous convoitiez,
Celle d'une vie prospère et enviée.
Vous finirez vos jours, heureux,
Ce que vous aurez construit ne sera que mieux,
Le fruit de vos connaissances,
Les racines de votre intelligence,
L'entretien d'un avenir meilleur,
Apporteront l'arbre de votre bonheur.

S.