Chapitre 20


- « Bonjour Adam, Comment allez vous ? »

- « Très bien et vous Mademoiselle Julia ? «

- « Parfaitement ... »

Le mot est faible, je souris comme une idiote, je suis heureuse, sur un petit nuage, j'ai envi d'hurler mon bonheur retrouvé, de danser, de chanter et surtout de sauter sur Liam pour lui prouver mon amour...

Adam m'ouvre la porte côté passager de la voiture, il se souvient que la première fois que nous nous somme rencontrés, je lui avais gentiment demandé si je pouvais m'installer à côté de lui plutôt que seule sur cette grande banquette arrière, ce qui nous a permit de faire un peu connaissance. Les rares fois ou j'ai prit un taxi c'est pareil, bien sûr je m'installais derrière mais je ne pouvais pas m'empêcher de faire la conversation avec le chauffeur, j'ai rencontré des gens très agréable, poli et drôle et d'autre beaucoup moins, je me souviens d'ailleurs de cette femme qui m'a presque gentiment demandé de me taire...

- « Merci »

Nous prenons la route, je regarde à travers la vitre les immeubles défilés. C'est fabuleux et stressant, je ne suis pas sure de pouvoir conduire moi-même dans ces rue, ils y a beaucoup de circulation et de piétons, il me faudrait rester concentrer sur a route sans m'éparpiller.

- « Comment va votre famille ? »

- « Très bien, les enfants grandissent trop vite »

- « J'imagine »

En réalité je ne vois pas trop, il n'y a pas trop d'enfant autour de moi, mais j'en ai déjà entendu parler, il parait qu'on ne voit plus le temps passer une fois qu'on a des enfants.

- « J'ai apprit pour vous et Monsieur MORRISON, comment allez vous ? »

- « Je vais vraiment mieux, je dois avouer que ça n'a pas été tout les jours évident, mais je vais bien, on va bien maintenant. »

- « Je suis heureux pour vous, vous êtes de bonne personnes. Monsieur Liam m'a parut bien enjoué au téléphone ce matin, bien plus que les autres jours et je sais que c'est grâce à votre présence. »

Je rougis, cet homme et le chauffeur de Liam et il semble s'y être attaché, s'inquiété pour lui, c'est une bonne chose ça montre à quel point Liam est une belle personne.

- « Voila, nous y sommes »

Adam arrête la voiture, je n'ai pas vu le temps passer, trop occupée à regarder le paysage défiler et discuter.

Avant qu'il n'ai le temps d'ouvrir sa portière je lui fais signe de rester à sa place, je suis capable de sortir de cette voiture seule, je le remercie et sort de la jolie berline noire.

Me voici seule devant une grande tour très moderne, entièrement vitré avec un M majuscule à son sommet. Je me sens soudain bien minuscule.

Je souffle un grand coup comme pour me motiver, il est midi bien passé, Liam devrait avoir finit et j'ai très envie de le retrouver.

A l'intérieur, pas de surprise, tout est ultra moderne et sobre, très blanc et épuré, j'ai presque envi de retirer mes sandales de peur de salir le sol immaculé.

- « Bonjour, bienvenu à M. Corp., que puis-je faite pour vous ? »

- « Bonjour, je viens voir Monsieur MORRISON, Mademoiselle NEBOUT. »

- « Un instant »

La jeune femme lève son doigt parfaitement manucuré pour me faire comprendre de patienter, je la regarde alors elle appel pour prévenir de ma présence, elle est superbe dans son chemisier de soie vert avec ces longues boucle noir qui retombe en cascade sur son épaule. Je remarque aucune alliance à son annulaire et aussitôt mon esprit se torture en se demandant si c'est pour le patron qu'elle se fait aussi jolie, bien sûr que c'est pour lui, toute les femmes le remarque et l'admire quand il se déplace, quand il parle et elles fondent quand il sourit, il fait cet effet à toute la gente féminine, moi y comprit.

- « Prenez l'ascenseur, dernier étage, Bonne journée Mademoiselle «

Dans l'ascenseur, je rajuste ma robe, le décolleté est peut-être un peu trop osé, je n'ai pas l'habitude, c'est la première fois que je mets cette robe, je l'ai prise parce qu'elle est facile à mettre quelle ne me sert pas et puis je n'avais pas envoyé mes plus jolies tenue chez mes parents. C'est une robe portefeuille toute simple, blanc cassé avec des motifs fleuris, je l'avais prise en pensant aller me baigner chez mes parents, elle m'arrive au genoux, je n'ai pas mit de collant, il fait très chaud et mes jambes sont bien moins blanches qu'on début du printemps.

Quand les portes s'ouvrent, je suis éblouie par tant de lumière, je cligne plusieurs fois des yeux pour m'y habituer, face à moi un grand comptoir avec une réceptionniste, d'une trentaine d'année, plutôt jolie, je me demande si elle aussi le béguin pour Liam, encore une question idiote, c'est certain.

- « Bonjours, je viens voir Monsieur MORRISON. »

- « Bonjour, Mademoiselle NEBOUT, Monsieur MORRISON vous attend dans son bureau, suivez moi. »

La jolie blonde quitte son poste pour passer devant moi, je la suis sans un mots, avec ces talons elle fait suffisamment de bruit pour prévenir tout l'étage de son arrivée.

Elle frappe à la porte avant d'entrer doucement.

- « Mademoiselle NEBOUT pour vous Monsieur »

- « Merci, entre Julia »

Je suis surprise par le tutoiement, je ne pensait pas qu'il le ferait devant une de ces employées, sans un mot, la jeune femme s'éloigne et j'entre à mon tour dans le bureau, refermant la porte derrière moi, avant de me plaquer contre celle-ci.

Liam est au téléphone, je ne bouge pas, même il me fait signe d'approcher, j'admire son bureau, il est immense. Il a un grand bureau en bois clair devant les fenêtres, un coin avec un canapé et fauteuils d'un côté et même une table avec huit chaise autours. Les paroles de Lilie me reviennent et je suis sûre que ça ce lit sur mon visage. Je détourne le regard pour me changer les idées, je ne serais pas surprise de trouver une salle de bain, voir une cuisine et une chambre, c'est plus grand que notre appartement avec Lilie.

- « Très bien, mon assistante vous recontacte en fin de semaine pour convenir d'un rendez vous. A bientôt »

Le ton qu'il emploi est si différent de celui prend quand il me parle, si professionnel, je me sens tout excités, bon je dois avouer que j'étais déjà très excité à l'idée de le retrouver mais la ça empire, mon sang bouillonne dans mes veines.

J'attends qu'il ait raccroché pour prendre la parole.

- « Vous avez finit Monsieur MORRISON ? »

- « Je suis tout à toi, tu es radieuse. »

Je rougis, « tout à moi ? » il ne m'en faut pas plus pour que mes idées coquines refassent surface.

Il est si sincère en me disant que je suis radieuse, pourtant je n'ai fait grand-chose, j'ai fait ce que j'ai pu avec ce que j'avais, j'ai attaché mes cheveux en un chignon flou, il fait chaud et ma tignasse n'arrange rien, je me suis légèrement maquillé, un trait de eye-liner et un peu de mascara, mais bon a ces yeux je suis apparemment radieuse, c'est prouvé que l'amour rend aveugle, je ne vais pas le contredire.

- « Tout à moi ? »

Je le regarde droit dans les yeux, en mordillant ma lèvre, je suis certaine qu'il a comprit ou je voulais en venir, je ne suis pas des plus subtile.

Je quitte la fraicheur de la porte et m'avance vers lui, en détachant doucement la ceinture de la robe, Liam ne dit rien, il m'observe, les yeux brillant. Je suis quelques peu stressée mais maintenant que j'ai commencé, je ne peux plus reculer et j'ai trop envi de lui pour m'arrêter la.

Face à lui j'ouvre doucement ma robe, le laissant découvrir un ensemble rouge, un soutiens gorge avec un effet pigeonnant et un tanga taille haute avec un effet lacet à l'arrière, un petit achat de dernière minute avant de prendre le jet pour venir ici.

Liam réagit enfin et se lève, j'ai m'impression que ces yeux vont sortir de ces orbites.

- « Mon Dieu Julia ! »

Quand il arrive près de moi je redoute un instant qu'il me rhabille, mais il n'en fait rien.

- « Waouh ! »

Un intense frisson me parcourt quand il pose ces mains de chaque côté de mes hanches, il me colle doucement contre lui et m'embrasse.

Quand nous nous arrêtons, mes jambes tremblent. Liam s'éloigne et se dirige vers son bureau, je suis un peu surprise jusqu'à ce qu'il appuis sur un bouton et que la voit de la standardiste retenti.

- « Monsieur MORRISON ? »

- « Vous pouvez rentrer chez vous, je vous rappel demain, dites à l'accueil de prendre les appels. »

- « Très bien, merci Monsieur »

Après avoir relâché le bouton, Liam revient vers moi et m'embrasse à nouveau, un baiser bien plus torride, intérieurement je saute de joie.

Encore sous le choc, je laisse tomber ma robe au sol pour m'accrocher à lui, je me retrouve en sous vêtements dans son bureau et je me sens bien, à l'aise avec mon corps avec cet homme, je sais tout l'amour qu'il éprouve pour moi, je n'ai aucune raison de me cacher.

- « Tu es complètement folle Julia... »

- « Tu en doutais encore ? Ce n'est pourtant pas un secret. Malheureusement je n'avais pas d'imper, mais cette robe a fait son effet. »

- « Tu es sublime avec ou sans cette robe, je te l'assure, tu aurais du emmener ton fameux peignoir »

Je ris avant de rougir, ça fait beaucoup de compliments en très peu de temps, j'avais perdu l'habitude mais je vais m'y refaire volontiers. Je me campe sur mes orteils et enroule mes bras autour de son cou avant d'avancer mes lèvres pour l'embrasser, j'en ai vraiment besoin, et puis nous avons bien suffisamment parlé hier.

Ma langue trouve la sienne, je suis déjà toute excité, j'embrasse son cou et commence à détacher doucement sa chemise, m'attendant à ce qu'il m'arrête.

Mon Dieu que cet homme est beau, ces yeux sont plus pétillants qu'hier quand il est rentré dans son appartement et je sais que nos retrouvaille en sont la raison, il y a cette petite lueur tellement sexy. Et ce corps, ce corps m'avait tant manqué depuis... hier soir, ce matin ne compte pas, il avait déjà sa chemise, j'ai besoin de toucher sa peau, pour toute les femmes c'est déjà un homme magnifique, ultra canon et elle le voit habillé, elles ne savent pas ce qu'elle rate, cet homme est la perfection, ces muscles sont parfaitement dessiné, mais pas trop, quoi que j'ai l'impression qu'il a passé quelques heures de plus dans sa salle de sport ces dernières semaines. Sa peau est douce, chaude et halé et tout ça n'est rien que pour moi.

Je fais glisser sa chemise le long de ce bras jusqu'à ce qu'elle rejoigne ma robe sur le sol et il ne m'arrête toujours pas, a la place, Liam me prend dans ces bras et me porte contre lui, j'aime cette sensation quand je ne sens plus le sol sous mes pieds, je suis en sécurité dans la chaleur de ces bras, contre son corps. Cette facilité avec laquelle il me porte continu de me surprendre. Lentement j'enroule mes jambes autour de ces hanche, mon ventre me tire mais je ne le montre pas et c'est plus que supportable, en plus je suis trop excité pour m'arrêter maintenant.

- « Quelle force ! »

Liam ne dit rien mais je sens son sourire contre mon cou et doucement il me dépose sur la grande table, elle est froide, le contact avec la chaleur de ma peau me fait frissonner, mais ça ne fait qu'accroitre mon excitation.

Je reste assise et l'attire entre mes jambe, je n'ai pas envi de perdre le contact, j'ai besoin de son corps contre le mien, qu'ils fusionnent pour ne faire qu'un. A travers son pantalon, je caresse son érection, j'ai le droit de dire que cette partie de son corps m'avait aussi vraiment beaucoup manqué sans passer pour une sex-addict ?

Liam gémit et se presse plus contre ma paume.

- « Tu ne veux pas aller déjeuner » Sa voix est à peine audible lorsqu'il me murmure ces mots au creux de mon oreille avant de mordiller la peau si sensible de mon coups. Je n'ai pas faim de nourriture à cet instant, j'ai faim de Liam et de sexe.

- « Plus tard... » je gémis à mon tour quand d'une main il frôle ma poitrine, de l'autre il détache mon soutien gorge avant de le faire glisser le long de mes bras et me l'enlever.

Liam continu de caresser ma poitrine, il titille mes tétons qui se raidissent sous l'assaut de sa langue, je rejette la tête en arrière et me mordille la lèvre pour essayer de ne pas gémir de plus belle mais je n'y parviens pas, je suis incapable de me contrôler.

Doucement il se penche sur moi pour que je m'allonge sur la table, je devrais me sentir vulnérable mais ce n'est pas le cas, je me sens bien, je l'aime tellement.

Liam descend doucement en embrassant mon ventre laissant des traces plus chaude à chacun de ces baisers, il passe ces mains de chaque côté du dernier morceau de tissus qu'il me reste et le fait doucement descendre le long de mes jambes, chacun de ces baisers m'excite un peu plus, j'ai l'impression que je vais me perdre dans à chacun de ces contacts. Liam se relève, je le regarde alors qu'il semble m'admirer, nue, complètement offerte à lui, mais je vois son regard qui se noirci quand il fixe le pansement sur mon ventre, cette petite étincelle semble doucement s'éteindre, je savais qu'il aurait cette réaction, jusqu'à maintenant elle était bien caché sous le tissus rouge de mon tanga.

Je me relève et prend son visage dans mes mains, je ne veux pas qu'on s'arrête maintenant, j'ai trop besoin de lui.

- « Je... »

Je l'arrête en posant une de mes mains devant sa bouche, je sais ce qu'il s'apprêtait à dire.

- « Oubli ça, fait moi l'amour Liam... »

Mes mots sonne comme une supplique et s'en est peut-être une, j'en ai terriblement besoin, le besoin que l'on se retrouve complètement.

- « Tu vas bien ? »

- « On va bien tout les deux... »

Je lui souris, alors qu'il répète à plusieurs reprises mes derniers mots, comme pour se persuader lui-même. Je l'embrasse pour qu'il se taise, s'il y pense trop je sais comment ça va se finir. Je mordille doucement sa langue avant d'ouvrir la braguette de son pantalon, pour mieux le caresser sous son boxer. Je ne peux m'empêcher de lui sourire quand ces mains viennent doucement caresser l'intérieur de mes cuisses, c'est une petite victoire. Je gémis, ma respiration s'accélère et se calle sur la sienne. Je l'enserre plus fort entre mes jambes, je le désir en moi et Liam le comprend tout de suite. Rapidement il enlève son pantalon, un râle de plaisir presque inaudible sort de sa bouche alors qu'il me pénètre doucement, je suis parcouru de frisson, une fine chair de poule recouvre tout mon corps.

Liam commence de lent va et vient sans détourner ces yeux des miens. Je suis au bord de l'orgasme et je me rends à cet instant compte qu'on est dans son bureau sur son lieu de travail au dernier étage d'une immense tour de verre et que nous sommes en train de faire l'amour passionnément sur la table, table sur laquelle il a dus signer des contrats des plus important avec des personnes influentes.

Je me rallonge pour soulager ma cicatrice et l'admire, il pose des mains sur mes hanches sans toucher le pansement, il accélère le mouvement. Je sent ce courant électrique que lui seul peu faire monter si intensément en moi, ma douleur est complètement anesthésié par le désir et le plaisir qu'il me procure, je me relève et me colle contre lui, pour l'embrasser, j'ai besoin de ces baisers, mes gémissement deviennent plus intenses.

Liam me porte contre lui, m'entourant de ses bras si puissant et me colle contre le mur je sens qu'il est lui aussi sur le point de jouir, je sens son cœur battre fort contre ma poitrine, il continu de me pénétrer, le courant électrique s'intensifie à chacun de ces mouvements, je rejette la tête contre le mur, quand il me transperce de part et d'autre de mon corps, je suis submergé par une vague de jouissance si intense. Liam enfoui sa tête dans mon cou et se perd en moi à son tour. Nous restons quelques secondes l'un contre l'autre essoufflés, jusqu'à ce que nos respirations ralentisse. Liam s'assoit sur le fauteuil près de lui, me gardant sur lui. Je suis complètement déconnectée, dans un état second, un des autres bienfait qu'a cet homme fabuleux sur moi.

- « Tu vas bien ? »

Liam prend mon visage dans sa main pour plonger son regard bleu azur presque trop sombre dans le vert de mes yeux. J'ai presque envi de le remercier, mais je me contente de lui sourire en hochant la tête avant de l'embrasser, complètement épuisée je dois l'avouer, mais tellement comblée.

****

Liam et Julia se retrouvent..
La suite lundi.
Passez un bon weekend 😘

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