Prologue
Sirius Black et James Potter venaient de mettre Harry, le fils de James, dans le Poudlard Express.
C'était sa première rentrée.
Ils s'apprêtaient à aller boire un verre ensemble, lorsque leur badge d'Auror se mirent à luire.
- Bon, soupira James, ce sera pour plus tard.
Il embrassa sa femme, et ils transplanèrent.
Ils se rendirent au bureau des Auror.
Ils venaient de sortir de l'ascenseur lorsqu'ils furent interpelés par Rufus Scrimgeour, le nouveau directeur du département des Aurors.
- Black, Potter, il y a eu un cambriolage a Gringott.
- Un cambriolage ? S'étonna James. Et les voleurs sont encore en vie ?
- Ils ont réussi à s'enfuir.
James et Sirius s'adressèrent un regard surpris.
- Je croyais que Gringott était l'endroit le plus sûr de tout le royaume uni ? Après Poudlard bien sûr.
- Aucun endroit n'est sûr à 100%. Potter.
- Quelque chose a été volé ? Demanda Sirius.
- D'après les gobelins, le coffre était vide. Il a été vidé le matin même.
Ils se rendirent à Poudlard.
- A qui appartient le coffre ? Demanda Sirius.
Les gobelins hésitèrent à répondre.
Il fallut toute la diplomatie et la patience de James pour obtenir le précieux renseignement.
- A Poudlard. Finit il par avouer.
James et Sirius s'adressèrent un regard entendu.
- Hagrid. Dit Sirius. C'est lui qui a pris ce que contenait le coffre. Il était en mission pour Poudlard.
- Dans ce cas, il faut demander à Dumbledore ce que contenait le coffre. Lui seul nous répondra.
Ils partirent aussitôt pour l'école de magie, après avoir prévenu le directeur de leur arrivée imminente.
Rusard, le concierge les conduisit au professeur Mcgonagall.
Celle ci les mena à Albus Dumbledore.
Le vieux directeur était assis derrière son bureau.
James et Sirius jetèrent un regard amusé aux objets hétéroclites qui le jonchaient.
Combien de fois, avaient ils été convoqués, lorsqu'ils étaient élèves au château.
C'était là, que les professeurs, excédés par leurs facéties, les envoyaient, espérant une punition exemplaire, mais Albus, sous ses airs revèche, adorait écouter leurs exploits. Et ils s'en sortaient avec quelques friandises, sous le regard amusé de Dumbledore.
Albus les salua joyeusement.
- James, Sirius, s'exclama t'il, voilà bien longtemps que nous nous sommes vus.
- En effet, Albus, et croyez bien que je le regrette, répondit James. Mais la raison de notre visite, ne vous a sans doute pas échappé.
- Le coffre fort de Poudlard à Gringott a été cambriolé, peu après que Hagrid l'ai vidé. Expliqua Sirius, que contenait il ?
Albus pesait le pour et le contre. Il avait toute confiance en ces deux hommes. Mais il avait pris de nombreuses précautions, pour protéger l'objet, et ils en savaient déjà trop, a son goût.
Cependant, ce cambriolage, indiquait que ses ennemis, en connaissaient bien plus qu'il ne l'aurait cru.
Heureusement, qu'il avait suivi son intuition, en demandant à Hagrid de le récupérer.
Après tout, peut être que les Aurors pouvaient leur etree utiles.
- Il s'agit de la pierre philosophale, admit il.
- La pierre philosophale ? Répéta James. Ils ont fait ça pour l'or ?
- L'or ? Non, répondit Albus. La pierre ne sert pas qu'à ça. De plus, c'est un procédé long et très complexe, d'extraire de l'or à partir de la pierre, non, la pierre a beaucoup d'autres usages, dont l'élixir de longue vie.
- l'élixir ? Mais...le voleur aurait prit autant de risque pour vivre plus longtemps ? interrogea Sirius.
- Allons Sirius, réfléchissez, qui aurait bien besoin de cet élixir ?
Il blémit.
- Voldemort, murmura t'il. Alors il est de retour.
- C'est fort probable.
- Mais aurait il la force et la possibilité d'entrer à Gringott ?
- Non, cela est sûrement l'œuvre de ses partisans.
- Il sait forcément que la pierre est ici.
- Probablement. Mais elle est en sécurité à Poudlard.
- Vous pensiez qu'elle l'était aussi à Gringott. Fit remarquer James.
- j'ai pris toutes les précautions nécessaires. Voldemort ne retrouvera pas ses pouvoirs à l'aide de cet objet.
- J'espère que vous savez ce que vous faite, Albus, parce que dans quelques heures, mon fils sera dans vos murs, et je vous rappelle qu'il est sa cible privilégiée, et cette fois, sa mère ne sera pas là, pour le sauver.
- Allons, James, rien n' arrivera à Harry tant qu'il sera ici, sous ma protection.
- je l'espère Albus.
Ils prirent congés, mais James était inquiet.
- Ça va recommencer, Sirius, les meurtres, les enlèvements, on va de nouveau entrer en guerre.
- Oui, et on sera prêt.
Depuis quelques jours, Méredith se sentait barbouillée le matin au réveil. Des odeurs de cuisine, l'écoeuraient, elle dormait mal de nouveau.
Elle avait mis ça sur le compte du retour de leur ennemi juré, mais ça n'expliquait pas tout.
Lorsque Sirius la trouva dans les toilettes, assise a même le carrelage, la tête dans la cuvette, il lui tint les cheveux, puis, lui conseilla de voir un médicomage.
Elle hésita un peu plus d'une semaine, espérant avoir contracté un virus quelconque, mais les symptômes s'aggravèrent.
Elle finit par se décider à consulter.
- Enceinte ? Vous êtes sûr ? S'exclama t'elle.
- Absolument. Affirma le praticien.
- Je comprends pas, on fait attention, pourtant, on se protège.
- Un oubli, ça arrive.
- De combien ?
- Deux mois.
Meredith réfléchit rapidement, et elle se souvint de cette nuit, lorsqu'il était rentré tard, comme souvent. Elle l'avait attendu sur le canapé. Il l'avait trouvée, endormie, et l'avait réveillée, ils avaient fait l'amour, longuement, passionnément, et elle ne parvenait pas à se souvenir s'ils s'étaient protègé, ce jour là.
Elle était nerveuse, inquiète. Ils avaient déjà deux enfants, comment Sirius réagirait il à l'annonce de cette grossesse ?
Elle demanda à Regulus de garder les enfants, s'achèta une robe noire, fuseau, ouverte jusqu'à mi cuisse, et jusqu'au bas des reins, et décolleté plongeant.
Elle n'avait jamais porté de robe aussi sexy. Elle grimaça devant les boursouflures qui marbraient son corps, souvenirs des tortures infligées par ses frères.
Elle acheta un gâteau, un fraisier meringué, le préféré de Sirius, et dans une boutique pour enfant, elle acheta deux chaussons.
Elle rentra, nettoya la maison de fond en comble.
Puis, elle commanda un repas dans un restaurant français qu'ils avaient l'habitude de fréquenter.
Elle alluma des chandelles, et prépara un repas romantique.
Enfin, elle s'appréta.
Elle prit une douche, se glissa dans sa robe, se maquilla avec soin, et se coiffa d'un chignon lâche, d'ou deux mèches brunes ondulaient le long de son visage, et elle attendit.
Sirius entra, et trouva étrange que la maison soit plongée dans l'obscurité. Il n'était pas tard, pour une fois.
Il appela, mais n'obtint aucune réponse.
Son coeur se mit à battre plus vite. Et s'il lui était arrivé quelque chose ? Et les enfants ? Ou étaient ils ?
Il appela plus fort, poussa la porte du salon, prit une profonde inspiration.
Le feu dans la vieille cheminée en pierre crepitait joyeusement, les flammes dansaient sur les murs.
La table en chêne, était recouverte d'une nappe blanche, finement brodée.
Le couvert était mis, et deux chandeliers diffusaient une lumière tamisée.
Au dessus de la table, à l'intérieur de petites boules transparentes, des feux, brûlaient éclairant la table d'une lumière bleutée. Ils flottaient frolant le plafond.
Sirius resta sans voix. Ce n'était pourtant pas son anniversaire, ni celui de Meredith. Alors que lui valait une telle décoration ?
Il se sentait un peu bête. Aurait il du acheter un cadeau ? Que fêtaient ils ?
Elle descendit l'escalier de bois, et il resta dans voix.
- Méry...tu es....
Elle lui sourit.
Et l'embrassa.
- Magnifique. Acheva t'il, entre ses lèvres.
- Tu n'es pas mal non plus.
On fête quelque chose ? Demanda t'il.
Elle secoua la tête.
- seulement notre amour.
Ils passèrent à table.
Le festin était à la hauteur des espérances de Meredith.
Foie gras, magret de canard, et cuissot de chevreuil sauce grand veneur, accompagné de son gratin dauphinois.
- On peut dire ce qu'on veut des Français, s'exclama Sirius, mais leur gastronomie est sans pareille.
Elle apporta le gâteau, sur lequel elle avait déposé un napperons en dentelle, et dessus, trônaient les petits chaussons.
Sirius les saisit.
- Qu'est ce que ...
Elle l'observait, en silence.
- Qu'est ce que ça signifie Méry ? Ça veut dire quoi ça ?
- Tu ne devines pas ?
- Disons que j'ai peur de comprendre.
Elle pâlit.
- Je suis enceinte Sirius.
Il donna un coup de poing sur la table.
- On a déjà deux enfants Méry.
- Je sais. Je n'ai pas choisie de tomber enceinte. Mais il faut être deux, pour concevoir un enfant.
- Je ne dis pas le contraire, mais trois enfants...
- Tu peux bien le répéter encore et encore, ça ne changera rien au problème.
Il hésitait, le regard de Meredith était fermé.
- tu pourrais...
- Avorter ? C'est hors de question. J'ai perdu un bébé, je ne perdrais pas celui-là.
Il soupira. Elle ne changerait pas d'avis, c'était évident.
- Très bien. Finit il par dire. Nous aurons donc un troisième enfant.
Elle sourit, et l'enlaça.
- On va être très heureux tous les cinq.
Sirius répondit à son baiser, avec ardeur.
Cette nuit là, Meredith eut du mal à dormir, et sa grossesse n'y était pour rien.
L'ombre d'un désastre imminent planait autour d'eux.
Quelque chose de mauvais, s'agitait dans l'ombre.
Elle se réveilla en sursaut.
- Il est de retour. S'exclama t'elle.
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