3 les Sortilèges de Protection
Meredith resta trois jours, a la maternité.
Trois jours, pendant lesquels elle reçut la visite de Regulus et des enfants, ainsi que James et Lily, Remus, et les Tonks.
Sirius avait bien spécifié qu'il ne voulait que la famille, hors, James Remus et Andromeda étaient sa famille.
La question que tous se posaient, c'était le prénom que l'on donnerait à l'enfant.
Après bien des délibérations, Meredith et Sirius tombèrent d'accord pour nommer leur bébé Jed.
Ils rompaient ainsi avec la tradition des prénoms en rapport avec les étoiles.
- Il s'appelle Jed James Black. Annonça fièrement Sirius.
Andromeda grimaça.
- Et que fais tu de la tradition Sirius ?
- Je m'en moque éperdument, Andy. Je ne veux pas que mon fils se retrouve affublé d'un prénom ridicule, du genre Sirius, ou Regulus, excuse moi Reg.
Ce dernier sourit.
- Pas de problème. Moi aussi je déteste ce prénom.
- Ton fils ainé porte pourtant le prénom d'une étoile. Celle du lion, comme toi, Reg. Répliqua t'elle vertement.
- Peut être, mais c'est uniquement parce que nous trouvions ce prénom joli, et moderne. Malheureusement, nous n'en avons pas trouvé d'autre, donc, ce sera Jed. Répliqua Sirius.
- Et on peut savoir d'où il vient ce prénom plus que Banal ?
- Je l'ai trouvé tout à fait par hasard au ministère. Et il nous a plu a tous les deux.
- Ma fois, si tu veux que ton fils soit banal ..
- Voyons, Andy, ce n'est qu'un prénom, il ne détermine pas la vie de mon fils. Et puis, aucun de mes enfants ne sera banal, ce sont des Black, après tout.
- Oui, heureusement. Répliqua Andromeda en souriant enfin.
Sirius avait pris quelques jours de vacances, somme toute bien méritées, pour s'occuper de sa femme et son bébé.
Et le retour à la maison, ne fut pas de tout repos.
Si Léo avait été un nourrisson plutôt calme, Jed, en revanche, semblait déterminé à se faire entendre.
Il pleurait beaucoup, sans que ses parents en comprennent toujours la raison.
Il gigotait sans cesse, dormait peu, et ne se calmait que lorsque sa mère lui donnait le sein.
Meredith le gardait avec elle, constemment. Blottit contre sa mère dans un tee-shirt porte bébe ventral.
Au bout d'une semaine, Sirius ne supporta plus les pleurs constant de son fils, et reprit le travail.
Meredith était épanouie. Autant elle avait eu du mal à entrer dans son rôle de l'été, à la naissance de Léo, autant elle se sentait sereine et heureuse.
Regulus lui rendait souvent visite, et à cette occasion, il emmenait ses enfants, Jade et Antares.
Meredith leur faisait profiter de ses enseignements.
Les mois passèrent.
Ce jour là, Sirius était arrivé à l'heure au bureau des Auror, James s'y trouvait déjà.
- Alors demanda t'il, le petit Jed braille toujours autant ?
- Oui, c'est incroyable ce qu'une aussi petite bouche, peut faire comme boucan.
James sourit.
- Il a un solide caractère, ce petit, ce qui n'est pas étonnant avec des parents comme les siens.
- Mouais, il tient de sa mère. Dis moi, toi, tu as l'air particulièrement heureux, que se passe-t-il ?
- Harry a eu sa première retenue.
- Qu'est ce qu'il a fait ?
- Il se balladait la nuit dans les couloirs du château.
J'ai reçu une lettre de Minerva.
- Tu sais ce qu'il fabriquait ?
- Non, mais mes parents n'ont jamais su le quart de ce qui me valait mes retenues.
Sirius sourit.
- Heureusement. En tout cas, il semblerait qu'il ait hérité de ta propension à s'attirer des ennuis.
- Ouep. Génial non ?
- Et qu'en pense Lily ?
James se rembrunit.
- Tu la connais, elle était furieuse, et lui a envoyé une beuglante.
- Le pauvre, j'ai toujours détesté ces lettres. Walburga se faisait un plaisir de m'en envoyer une à chaque fois qu'elle recevait une lettre de Poudlard.
James grimaça.
- Oui, je me souviens. Moi je n'en ai jamais reçu.
- Normal, ta mère t'idolatrait, et ton père t'encourageait.
James sourit.
- Mes parents étaient géniaux.
- Ils étaient bien plus que ça, James, et au moins tu en as conscience.
Quelques jours plus tard, cependant, James se rendit chez Sirius. Il était furieux.
- Oula, tu as ta tête des mauvais jours, que se passe-t-il ?
- Harry m'a écrit. Il a passé sa retenue dans la forêt interdite.
- Et ?
- De nuit, avec Hagrid. Ils cherchaient des Licornes blessées.
- James, viens en au fait.
- Il a été attaqué, par Voldemort.
Sirius blémit.
- Il va bien ?
- Oui. Il a été sauvé par un centaure.
- Un centaure ? Depuis quand se mêlent ils des affaires de sorcier ?
- D'après Harry, les autres centaures étaient contre.
- Hum. Harry est sûr que c'était lui ?
- Le centaure le lui a confirmé.
- Il ressemble à quoi ? Il te l'a dit ?
- Tout ce qu'il a vu, c'est une silhouette enveloppée dans une cape et encapuchonnée. Elle a tué une licorne, et buvait son sang. Elle a foncé sur lui, quand elle l'a vu. C'est a ce moment que le centaure l'a chassé.
- Il en est réduit à boire le sang de licorne alors ? Demanda Sirius.
- Oui, pour se maintenir en vie, mais s'il parvient à prendre la pierre...
- Hum, et s'il attendait que Peter et Rogue la lui livre ?
- Tu crois que ce sale rat immonde est au château ?
- Qui mieux qu'un rat peut passer toutes les protections, et fureté incognito dans le château ?
- Harry m'a dit que Rogue fait pression sur Quirrel, pour qu'il l'aide à voler la pierre. Lui et ses amis les surveillent de près.
- Il va devenir un super Auror ce gamin.
- En attendant, ce n'est qu'un enfant, il n'a pas conscience du danger.
Il faut aller voir Albus.
- Je doute qu'ils nous écoutent d'avantage que la première fois.
- Je peux pas rester sans rien faire.
- D'accord, allons lui rendre une petite visite.
Ils se rendirent au château.
Dumbledore les accueillit avec sa bonhommie habituelle.
- Harry a été attaqué par Voldemort. Déclara James, une fois les politesses d'usage achevées.
- Oui, je sais, James, mais Voldemort ne représente pas vraiment un danger.
- Je sais que vous ne croyez pas possible que quelqu'un puisse s'introduire au château pour voler la pierre, mais il y a des signes qui ne trompent pas, Albus.
Expliquez nous comment Un troll a pu entrer dans le château ? Demanda Sirius.
- Harry m'a assuré que Rogue s'est fait mordre par le cerbère qui garde la trappe, et il fait pression sur Quirrel pour qu'il l'aide à la voler. Renchérit Sirius.
- Votre inimitié envers Severus est légendaire, Sirius, et je ne doute pas que vous aimeriez qu'il soit coupable. Mais j'ai toute confiance en lui.
Sirius soupira.
- Un jour, il faudra que vous nous expliquiez ce qui vous rend si sûr de sa loyauté, parce que franchement, j'ai beau me creuser la cervelle, je vois pas.
- J'ai bien peur que cela doive rester entre lui et moi.
- Au moins, acceptez de nous montrer les sécurités que vous avez mises en place, cela nous rassurerait.
Il hésita quelques minutes, puis hocha la tête.
- Très bien, venez.
Ils se rendirent au deuxième étage.
- Harry vous a parlé de Touffu, n'est ce pas ?
- Le cerbère ? Oui. Il est tombé dessus par hasard. Répondit James.
- Oui, il semblerait que cet enfant ait hérité de vos gènes, James.
- je le crains, en effet.
Albus ouvrit la porte, et l'énorme molosse ouvrit ses trois gueules, et retroussa ses babines sur des crocs impressionnants.
Sirius frémit.
- Il n'y a que Hagrid et moi, qui sachions comment l'apaiser.
- Je vois, impressionnant. Quoi d'autre ? Demanda James.
Il empruntèrent un passage dérobé, que les deux hommes ne connaissaient pas, et descendirent par un escalier en pierre.
- Je pensais connaître tous les passages secrets. Dit James, surpris.
- Le château recèle bien des secrets, James, même moi, je n'en connais pas tous les recoins, il aurait sûrement fallu un peu plus de sept années, aux maraudeurs, pour tous les connaître.
James et Sirius sourirent.
- Vous avez sans doute raison, Albus, mais nous nous sommes bien amusés à les chercher.
Ils étaient arrivés devant un mur en pierre.
Dumbledore récita une incantation, et tapota l'extrémité de sa baguette sur le mur.
Une porte apparut, et ils la franchirent.
Ils aperçurent alors, une énorme plante verte. Elle était plongée dans l'obscurité.
- Filet du diable ? Demanda Sirius.
- Oui, prêtée généreusement par le professeur Chourave.
- Bien joué.
- J'ai pris toutes les précautions, vous voyez bien.
- C'est tout ? Demanda Sirius.
- Toujours aussi méfiant, Sirius. Non, ce n'est pas tout. Venez.
Ils longèrent le mur, et aperçurent de la lumière. En approchant, ils entendirent un
bruissement confus auquel se mêlaient quelques tintements.
- On dirait des bruits d’ailes, dit James.
- Quelque chose bouge la bas, dans la lumière.
Parvenus à l’extrémité du passage, ils découvrirent une salle
brillamment éclairée, avec un haut plafond en forme d’arche.
L’endroit était envahi de petits oiseaux étincelants qui etaient sans cesse tout autour de la pièce. Dans le mur d’en
face, il y avait une grande porte de bois.
- Des clefs ? S'exclama James ? En observant les petits objets colorés, qui voletaient a travers la piece.
- Et des balais, bien vu, approuva Sirius.
- Merci. Le professeur Flitwick appréciera. Répondit Dumbledore.
Ils se dirigèrent vers la porte, et Albus sortit une clé de sa poche, et ouvrit la porte.
La salle suivante, était plongée dans une telle obscurité qu’ils ne voyaient plus rien. Mais lorsqu’ils eurent franchi le
seuil de la porte, une lumière éclatante jaillit soudain en leur
révélant un spectacle étonnant.
Ils se trouvaient au bord d’un échiquier géant, derrière des pièces noires qui étaient plus grandes qu’eux et semblaient avoir été sculptées dans de la pierre. En face d’eux, de l’autre côté de la salle, se tenaient les pièces blanches, elles n’avaient pas de visage.
- Un échiquier sorcier ? Je reconnais la patte de Minerva. Dit Sirius.
- Oui, elle a toujours aimé les jeux de stratégie, c'est sans doute pour ça, qu'elle aime tant le Quidditch.
- Sans doute. Répondit James.
Ils arrivèrent devant une autre porte, mais au moment où James posa sa main sur la poignée, Dumbledore l'arrêta.
- Non, James. Le professeur Quirrel, nous a gratifié d'un invité, qu'il vaut mieux ne pas dérangé. Il y a un troll des montagne, et je ne veux pas que vous me l'abimiez.
- Un troll ? Celui qui s'est introduit au château ? Demanda James.
- Non, celui ci est bien plus dangereux.
- Et c'est le professeur Quirrel qui l'a emmené ? Demanda Sirius. Pourtant Harry nous a dit qu'il s'était évanoui.
- Ah oui ? C'était sans doute une faiblesse passagère.
- Hum, peut être. Mais Sirius n'était pas vraiment convaincu.
Dumbledore emprunta une nouvelle porte dérobée, et ils se retrouvèrent devant une nouvelle porte.
- Cette pièce a été préparée par Severus. Et très franchement, son piège est...tres ingénieux
Ils entrèrent.
Il y avait simplement une table sur laquelle étaient alignées sept bouteilles de différentes formes.
- Je ne vois pas ce qu'il y a d'impressionnant, à ça. Remarqua James.
- c'est parce que nous ne sommes pas entrée par la porte du troll.
Personne à part moi, et vous maintenant, ne connait ce passage. Mais celui qui entre ici, se retrouve piègé et le seul moyen d'en sortir, est de trouver la solution à l'énigme. Venez voir de plus près.
Près des bouteilles, se trouvait un parchemin. James le prit, et lu le message, écrit de la main de Rogue lui même.
"Devant est le danger, le salut est derrière.
Deux sauront parmi nous conduire à la lumière,
L’une d’entre les sept en avant te protège
Et une autre en arrière abolira le piège,
Deux ne pourront t’offrir que simple vin d’ortie
Trois sont mortels poisons, promesse d’agonie,
Choisis, si tu veux fuir un éternel supplice,
Pour t’aider dans ce choix, tu auras quatre indices.
Le premier : si rusée que soit leur perfidie,
Les poisons sont à gauche des deux vins d’ortie.
Le second : différente à chaque extrémité,
Si tu vas de l’avant, nulle n’est ton alliée.
Le troisième : elles sont de tailles inégales,
Ni naine ni géante en son sein n’est fatale.
Quatre enfin : les deuxièmes, à gauche comme à droite,
Sont jumelles de goût, mais d’aspect disparates.
- Pfff, siffla Sirius. Oui, ça lui ressemble bien.
- Vous voyez ? Severus ne peut pas être le voleur que vous redoutez. Et maintenant ? Vous êtes rassuré ?
- Et bien, reconnut James, j'avoue que la pierre est bien gardée.
- Pouvons nous la voir ? Demanda Sirius.
- Ça, malheureusement, je ne peux pas vous l'accorder.
Il y a un dernier piège, il s'agit de ma modeste contribution.
- Bon, admit Sirius. Vous avez raison, la pierre est en sécurité, desolé de vous avoir dérangé Albus.
- Il n'y a pas de quoi, je comprends votre inquiétude, mais je vous le répète, Harry et la pierre sont en securité, au château.
- Merlin vous entendent. Répondit James.
Bien qu'ils aient testé les sécurités mises en place, James et Sirius n'étaient pas rassurés pour autant.
- On pourrait ratisser la forêt. Proposa James, tandis qu'ils buvaient un verre de whisky pur feu, chez Rosemerta, à l'auberge des trois balais.
- Elle est immense cette forêt, James, autant chercher une goutte d'eau dans la Tamise.
- On pourrait proposer une opération d'envergure...réunir les Auror.
- Ça servirait à rien, on ne le trouvera pas.
- Qu'est ce qu'on fait, alors ? On va pas attendre que Rogue, ou Peter vole la pierre. Sirius, s'il retrouve ses pouvoirs, tout recommencera.
- Tu crois que je ne le sais pas ? Mais, on est seul sur ce coup.
- On pourrait patrouiller autour du château. Si Rogue tente de la donner à Voldy, on pourra l'arrêter.
Sirius réfléchit.
Il y avait peu de chance, qu'il le prenne sur le fait, si Dumbledore était de leur côté, ils auraient peut être des chances de le coincer, ou d'empêcher le vol, mais ils étaient seuls.
Cependant, l'inaction, était pire que tout. Tout comme James, il détestait l'idée d'attendre sans rien faire.
- D'accord. On va le faire, on patrouillera.
James hocha la tête. Il se sentait soulagé.
Ce soir là, tandis que Meredith allaitait leur fils, et que Léo et Aria étaient couchés, Sirius se tourna vers sa femme.
- Méry ? J'aurais besoin que tu me rendes un petit service.
Elle fronça les sourcils.
- Tu veux que je sonde les clients de la tête du sanglier ?
Sirius sourit. Parfois, c'était pratique d'avoir une legillimens sous la main, avec elle, il était inutile de se livrer à de grandes explications, il lui suffisait de lire ses pensées.
- Ce sera sûrement inutile, mais...
- Mais tu as besoin de faire quelque chose, parce que tu te sens inutile.
Sirius soupira.
Mais parfois, cela s'avérait un peu intrusif.
- Tu serais d'accord ?
- Évidemment, si ça peut te donner l'impression d'agir.
Il grimaça, mais ne répondit pas.
- Bon, je suis ok, mais pas ce soir, il faut trouver quelqu'un pour garder les enfants.
Le lendemain, Sirius demanda à Lily, si elle pouvait garder les enfants, celle ci accepta avec enthousiasme.
Ce soir là, Sirius et Meredith rejoignirent James à Pré au lard.
Meredith portait son manteau noir, dont elle avait relevé la capuche, afin de dissimuler son visage.
La clientelle de l'auberge, était une faune disparate, et souvent peu recommandable.
La plupart se montrait discret et se dissimulait sous des capuches, aussi Meredith passerait inaperçu.
Elle s'installa à une table, au fond de la pièce.
Elle y était déjà venue, à l'époque de l'ordre.
L'auberge était toujours aussi crasseuse.
Elle commanda un whisky pur feu, bien qu'elle n'ait aucune intention de le boire, étant donné qu'elle allaitait, et sonda les clients.
C'était un exercice difficile, d'isoler les pensées, des uns et des autres, de se concentrer sur une seule.
Mais des années de pratique lui permettait de s'y prêter avec une relative faciliter.
Le seul problème résidait dans la nature même des clients de l'auberge.
Méfiants, nombre d'entre eux pratiquaient l'oclumencie.
Si elle s'était servie d'un sortilège, pour pratiquer la legilimencie, elle aurait sans doute échoué, mais elle était née avec ce don, elle devait seulement se concentrer d'avantage, pour pénétrer les consciences protégées par des barrières psychiques.
Elle resta jusqu'à la fermeture.
James et Sirius se rendirent à l'auberge de la tête du sanglier à leur tour. Ils ne prêtèrent aucune attention à Meredith, au fond de la salle.
- Salut Abelforth.
- Black, Potter, qu'est ce qui me vaut l'honneur de la visite de deux grands Auror ?
Il avait parlé assez fort, et peu après, plusieurs clients s'éclipsèrent en transplanant.
- On fait juste une surveillance de routine, répondit James, amusé.
- Vous cherchez quoi au juste ?
- Rien de particulier, répondit Sirius, on jette juste un oeil.
- Et vous êtes allés chez Rosemerta aussi où je suis le seul à bénéficier de votre attention ?
- On y est allé aussi.
C'était vrai. Ils étaient allés saluer la tenancière de l'auberge des trois balais.
Celle ci les avait accueillis chaleureusement.
Elle les connaissait depuis si longtemps, c'était là qu'ils venaient se réfugier, lorsqu'ils sortaient en douce du château.
Tous deux se livraient à des numéros de charme, auxquels elle n'était pas insensibles.
Sirius et James se livrèrent à des contrôles d'identité, sur les rares clients restants, ils contrôlèrent Meredith, afin de ne pas attirer l'attention sur elle.
Celle ci leur murmura qu'elle n'avait rien entendu de suspect, en tout cas, rien qui concernait Voldemort, Peter Pettigrow, ou Severus Rogue.
James et Sirius quittèrent l'auberge, et entrèrent dans la forêt interdite.
Lorsqu'ils furent hors de vue, ils se metamorphosèrent.
Le grand chien noir, aux poils hirsutes, et le cerf majestueux, se séparèrent, traversèrent la forêt, et longèrent les abords du château.
Tous trois rentrèrent au petit matin, sans rien avoir trouvé de suspect.
Ils renouvelèrent l'opération, à plusieurs reprises, en vain.
Le mois de juin apporta une douche chaleur, bien que les nuits soient encore fraîche.
Meredith révassait, sur la terrasse de sa maison.
Depuis quelques jours, elle dormait mal, et cela n'avait rien à voir avec son bébé.
Elle était hantée par de sombres pressentiments, mais ses visions n'étaient pas claires. Elle apercevait Harry, la pierre philosophale, et des ombres noires.
Elle sentait que Harry était en danger, sans pouvoir dire ce qui le menaçait.
Hors, en ce début de soirée, l'angoisse ne cessait d'augmenter.
Lorsque Sirius rentra elle lui fit part de son inquiétude.
- C'est pour ce soir. Lui dit elle, je le sens.
Sirius se rendit aussitôt chez James, et ils transplanèrent à Pré au lard.
De la, ils traversèrent la forêt interdite, et se faufilèrent au château, par l'un des passages secrets.
Ils se rendirent dans les appartements du professeur Mcgonagall
Elle leur ouvrit, en robe de chambre, les cheveux en bataille, et les lunettes de travers.
- Sirius ? James ? Mais ...
- Je sais, Minerva, il est tard, mais il faut qu'on voit Albus, de toute urgence. Expliqua James
- Mais...Il n'est pas là, il ne te reviendra que demain.
Pourquoi, que se passe-t-il ?
Les deux hommes s'échangèrent un regard hésitant.
- Nous avons toutes les raisons de penser que quelqu'un essaie de voler la pierre. Répondit Sirius.
- Vous tenez ça de votre fils James ?
Celui ci fronça les sourcils.
- Qu'est ce que mon fils vient faire la dedans ?
- Lui aussi est persuadé que qu'on va voler la pierre, ce soir, il voulait voir Albus, lui aussi.
James et Sirius s'adressèrent de nouveau un regard entendu.
- Minerva, voulez vous vérifier que mon fils est toujours dans son dortoir ? On va jeter un coup d'oeil sur la pierre.
- Oui, mais...vous savez comment vous y rendre ?
- Évidemment.
Ils se rendirent au deuxième étage.
Le chien était toujours là, Sirius ensorcela la harpe, et le chien s'endormit, bercé par le son mélodieux de l'instrument.
Ils se glissèrent par la trappe, attérirent en douceur dans le filet du diable, et se laissèrent couler entre les branches meurtrières.
Ils parvinrent à la salle des clefs. James saisit un balai, attrapa sans difficulté la clé ancienne, qui voletait péniblement, ses pauvres ailes étaient bien abîmées.
Ils pénétrèrent dans la salle de l'échiquier.
La partie avait été jouée.
Ils entendirent un gémissement, et découvrirent Ron Weasley.
Il était blessé, et près de lui, se tenait une enfant.
- Merde ! Jura Sirius, Méry avait raison.
- Oui, approuva James, on devrait le savoir, pourtant, elle a toujours raison.
- Vous...vous êtes le père de Harry ? Demanda la fillette.
- Oui, répondit James. Et toi tu es sûrement Hermione Granger. Harry nous a beaucoup parler de toi.
Elle acquiesça.
- Ou est Harry ?
- Il a continué sans moi, on ne pouvait pas franchir la porte de l'énigme tous les deux. Il m'a dit de retrouver Ron, et de prévenir le professeur Dumbledore.
- D'accord, alors fais ce qu'il te dit.
- Mais...Ron ?.
A ce moment là, ce dernier poussa un gémissement.
- Ça va Ton ? S'enquit Sirius.
Ron se redressa difficilement.
- Je crois, j'ai mal à la tête.
- Tu peux te lever ?
Sirius l'aida à se lever.
- Bon, tous les deux, vous allez à l'infirmerie. Nous on continue. Dit il.
Ils franchirent la porte suivante et trouvèrent le Troll inconscient.
- Bon, c'est déjà ça. Admit Sirius, on aura pas à le combattre.
- Oui, et toujours pas de Harry. Bon sang, dans quoi ce gosse s'est il fourré ?
- Que veux tu que je te dise, c'est ton fils.
- Mouais, Lily va nous tuer tous les deux.
Ils parvinrent à la salle que Rogue avait piégée.
Lorsqu'ils pénétrèrent à l'intérieur, des flammes violettes surgirent derrière eux, leur barrant le passage. Devant la porte de sortie, des flammes noires s'élevaient, les empechants de poursuivre.
- Hum, je vois ce que Albus disait, lorsqu'il parlait d' ingéniosité.
- Oui. Rogue a beau être une ordure fini, on ne peut pas lui enlever ça, il est très doué en potion. Reconnut Sirius.
- Et maintenant ? On fait quoi ? Demanda James.
- Bein, aussi doué qu'il soit, il y a toujours une faille, aux même aux meilleurs sortilège.
Sirius s'approcha des flammes noires.
- le feux des enfers, dit il. J'ai lu un truc là dessus, dans la bibliothèque d'Orion. On peut les éteindre avec une potion, sûrement celle utilisé par Rogue, ou bien...avec un sortilège de magie noire, doublé d'un sacrifice.
- un sacrifice ? Tu veux dire que l'un de nous doit mourir ?
- Non, pas nécessairement.
Attends il faut que je me souvienne du sort.
Sirius dessina à l'aide de sa baguette, un pentacle, devant les flammes noire, et récita une incantation.
Puis, sans l'ombre d'une hésitation, il plongea son bras gauche dans le feu.
La morsure était insupportable. Il avait l'impression que son corps entier flambait.
Il hurla à plein poumons.
Tout comme James, horrifié par le sacrifice de son ami.
Puis, les flammes s'éteignirent, et Sirius perdit connaissance.
James se hâta de poser sa baguette sur le bras brûlé et noirci de son ami.
- Ça va ? Lui demanda t'il lorsqu'il revint à lui.
- J'ai l'air d'aller bien ?
- Putain, Sirius, je t'ai déjà vu faire des trucs dingues, mais là...C'était de la folie pure.
- Je sais, mais j'ai réussi non ?.
- Oui, mais à quel prix...ton bras...
Sirius jeta un coup d'oeil, a sa blessure et frémit malgré lui.
Son avant bras était brûlé au troisième degré, et autour la peau était boursouflée et noircie.
Elle dégageait une horrible odeur de chair brûlée.
La douleur était insupportable, mais il avait l'habitude de souffrir. Il savait dominer la souffrance.
Il grimaça.
- On s'occupera de ça plus tard. Dit il. Il faut chercher Harry, il est sûrement en danger.
- Mais...
- James...Rogue est sûrement avec Harry, maintenant, tu veux attendre qu'il le tue ?
- Nnon, bien sûr que non.
- Alors on y va.
James l'aida à se relever, et Ils franchirent la porte.
Quelqu'un était déjà là, avec Harry, étendu sur le sol, mais ce n'était ni Rogue, ni même Voldemort.
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