9 Le Quidditch

Ils étaient de retour à Poudlard.
Et la préoccupation de James, était la feuille de mandragore.
Cependant, il leur fallait attendre la nouvelle pleine lune.

En attendant, les petites guerres contre les Serpentard, Lily Evans et Méredith reprirent de plus belle.

Cependant, Sirius  avait d'autres préoccupations. Il cherchait un moyen de se rendre à Pré au Lard.
- Tu n'as qu'à prendre le passage secret. Lui dit James.
- Si je me fais prendre, c'est le renvoi immédiat.
- Tu te feras pas prendre, tu utiliseras ma cape d'invisibilité, on veillera juste à éviter les profs.
Sirius n'était pas vraiment emballé, mais il n'y avait aucune autre possibilité.
Heureusement, le père de James, lui avait indiqué quelques passages secrets bien pratiques, dont celui qui passait par la statue de la sorcière borgne au troisième étage, et menait chez Honeydukes, la boutique de confiserie de Pré au Lard.

Mais dès leur première année, les quatre garçons s'étaient lancés à la recherches d'autres passages. Ils avaient passé des heures à tapoter toutes les pierres,  à bouger les statues ,  les armures, et entendaient bien continuer cette année.
James leur avait parlé de la légende de la chambre des secrets, une pièce qui aurait été  créée par Salazard Serpentard, mais que nul n'avait trouvé  jusque là. James s'était mis en tête d'être le premier à la trouver.

Depuis quelques jours, ce dernier avait une autre préoccupation.
Les sélections pour l'équipe de Quidditch de Gryffondor  devait avoir lieu dans quelques jours, et il était bien décidé à en faire partie.
De son côté,  Sirius aussi en avait très envie.
Remus n'aimait pas voler, et Peter n'avait fait que très peu de progrès depuis  ses débuts désastreux en première année.

Remus était parvenu dans trop de difficulté à s'élever de deux mètres, mais Peter, paniqué, s'était élevé beaucoup trop haut.
Malgré les conseils que lui hurlait le  professeur Montenlair, le pauvre garçon  ne parvenait pas à maîtriser son balai.
James  s'était alors élancé  et l'avait rejoint, aussitôt imité par Sirius.
Les deux garçons avaient fait preuve d'une habileté, à manier leur balai, étonnante, pour des premières années.

Ils rattrapèrent le balai fou, au moment où Peter  incapable de tenir plus longtemps, tombait de son balai.
Il se raccrocha au manche  ses jambes s'agitant dans le vide, le poids de son corps inclina le balai, qui amorça une descente vers le sol.
Ils étaient à dix mètres au dessus du sol  et Peter, lacherait prise d'une seconde à l'autre.
Sirius s'était placé à la hauteur du balai  et saisit fermement le manche.
Il redressa le balai, et l'arrêta, tandis que James, au dessous aidait un Peter épuisé, et terrifié  à lâcher son balai  pour s'asseoir derrière lui, sur le sien.

La manoeuvre était délicate. Peter lâcha prise d'une main, sa main droite  attrapa la taille de James, et s'y accrocha désespérément, tandis que ses jambes battaient l'air, pour se placer de chaque côté du balais de James.
Il fallait faire preuve d'une dextérité  et d'une maîtrise parfaite de son balai, pour parvenir à maintenir son balai, tout en guidant son jeune ami.

Lorsqu''enfin Peter lâcha prise, le balais de James, piqua du nez, et descendit en flèche, sous le poids de Peter.
James le redressa habilement et ils redescendirent.
Peter s'accrochait tellement à lui, qu'il lui faisait mal aux côtes.
Même une fois au sol, il ne le lâcha pas, la tête enfouit dans le dos de James, les jambes flageolantes, il s'effondra au sol, entraînant James dans sa chute. 
Il fallut l'intervention du  professeur Montenlair pour lui faire lâcher prise.
Les autres élèves  étaient pris de fou rire, et les Serpentard présents, n'avaient eu de cesse de se moquer.

Sirius avait ramèné le balai  et s'était posé en douceur. Près de James.
Depuis, les deux garçons  avaient pris plaisir à voler ensemble, rivalisant d'adresse, de rapidité, réalisant des figures que des premières années, n'étaient pas censés exécuter.
Fatigué de leur hurler dessus et de les punir, le professeur Montenlair finit par les laisser faire, et les leçons de vol, étaient devenus pour les garçons une vraie partie de plaisir, pendant laquelle ils donnaient libre cours à une rivalité amicale 

Pour être souvent montée derrière Sirius ou Regulus, Meredith avait pensé qu'elle aimerait voler, malheureusement, tenir le manche du balai, était bien différent.
Crispée, elle avait décollée sans trop de difficulté, mais s'était sentie soulagée, de pouvoir se poser rapidement.
Obstinée, elle s'acharna, durant les cours suivant, mais si elle volait correctement, elle était loin d'être à l'aise. Elle remisa cette activité, parmi les moins interressantes.

Les sélections eurent lieu le second samedi du mois d'octobre.
Il faisait terriblement froid.
James étrennait son nouveau balai, un nimbus 600, le tout dernier modèle, sorti cet été.
Sirius avait le modèle en dessous, offert par son parrain Alphard.
Tous deux attendaient sur le terrain de Quidditch l'arrivée du capitaine
jymmy Ficher, l'atrrapeur de l'équipe Gryffondor.

Une petite foule, était venue assister aux épreuves  dont Regulus, Rosier et sa bande, et Méredith.
Après que tous les candidats, aient effectué un tour de vol, afin de déterminer lesquels étaient en mesure, de passer les sélections, ils furent réduits de moitié. Certains étaient des premières années, incapable de tenir sur un balais, deux d'entre eux provoquèrent même un carambolage. Miraculeusement, il n'y eut aucun blessé, en dehors de deux balais brisés  net.

Ensuite, le capitaine, un cinquième année, fit passer les sélections aux batteurs.
Ils étaient cinq à postuler.
L'un d'eux, un grand gaillard aux muscles saillant, frappa le cognard avec une puissance indéniable, mais une précision catastrophique.
Le projectile se dirigea sur Jymmy qui  lui  échappa de peu, et creusa un petit cratère en s'écrasant au sol

Le second, semblait plutôt petit pour un batteur, il avait la précision, mais manquait de puissance.
Le troisième aurait pu être pris, s'il n'avait pas voler au dessus des gradins, pour impressionner un groupe de filles.

Finalement,  Alistair Grégor et Craig Morgan furent choisi, ce fut alors le tour des poursuiveurs.
Ils était sept à se présenter.
Mais très vite Sirius et James les surpassèrent en vitesse, précision, et adresse. Le troisième poursuiveur  était  Franc Londubat, un troisième année, plutôt doué, lui aussi 

Ils assistèrent à la sélection  des gardiens. Ils n'étaient que trois à se présenter, Bill Thorney, était en cinquième année, et faisait déjà partie de l'équipe, les années précédentes,  il  avait déjà démontré à quel point il était difficile à battre devant les buts, et fut naturellement choisi.

Les entraînements commencèrent rapidement, et James et Sirius, prouvèrent une fois encore  que non seulement ils volaient comme ils marchaient  mais que leur complicité s'entendaient au Quidditch.
Leurs passes étaient précises et ils semblaient se comprendre, sans avoir à dire un mot. Franc avait un peu de mal, à s'immiscer entre eux. Les deux garçons, trop heureux de jouer ensemble, avait tendance à l'oublier, ce qui occasionna vite des conflits.

A plusieurs reprises, dans le vestiaire, Jymmy dut les séparer.
Le ton entre Sirius et Franc, montait parfois  très vite  les insultes fusaient, et les coups n'étaient pas loin.
Les tensions entre les deux garçons, ne firent qu'augmenter. Tout était prétexte à se disputer, même en dehors du Quidditch.

Et puis le premier match de la saison eut lieu.
Il opposait les Gryffondor aux Serdaigle.
Même si les Lions avaient remporté la coupe deux années de suite, les Serdaigle étaient redoutables, et ils avaient une excellente équipe.

Dans le vestiaire, la tension montait.
Sirius, avait les jambes, tremblantes, il avait peu dormi  et n'avait rien pu avaler.
Peter lui avait fait remarquer qu'il était livide, et Sirius s'était retenu de le frapper. James ne valait guère mieux. Il semblait au bord de la nausée.

Sitôt le coup de sifflet du professeur Montenlair, les deux équipes s'envolèrent.
Des qu'il s'éleva sur son balai, Sirius oublia la peur, les battements de son coeur, retrouvèrent un rythme normal, et il retrouva le plaisir qu'il avait de voler  et de jouer.

Attraper le souafle, le passer à James ou même à Franc, éviter les cognard, tirer, et marquer, entendre les hurlement de la foule des élèves, étaient grisant.
Mais il gardait son calme  et sa concentration.
Prit par le match, il oublia ses griefs contre Frank, et ce dernier en fit autant.

Les Serdaigle menait de peu, lorsque Sirius fit une passe particulièrement audacieuse à James qui marqua.
Frank, échappa de peu à un cognard, alors qu'il s'aprêtait à passer le souafle à Sirius.
Il lâcha le projectil  que Sirius parvint à récupérer de justesse.
Il le passa à James, mais dut faire un écart pour éviter à son tour un cognard.
James croisa ses jambes autour du manche de son balai, et se laissa tomber dans le vide.  Retenu par ses pieds, la tête en bas, il parvint à attraper le souafle. Il le t'ont d'une main,tandis que de l'autre  il attrapait le manche  et   donna un violent coup  de rein, pour se redresser.

Toute l'attention était posée sur lui, personne n'avait remarqué Frank, qui s'était démarqué, et se tenait près des buts adverses.
James lui envoya le souafle, et il marqua, sous un tonnere d'applaudissements.
Les tirs se succédèrent de part  et d'autres, mais les Lions avaient reprit la main, et menaient, à présent, l'écart se creusait entre les deux équipes.

Le vent glacial, fouettait le visage de Sirius, ses mains étaient gkacees, sur le manche,  mais il n'a sentait pas la froid, tout à l'action qui sa déroulait.
Il aurait voulu que ça ne s'arrête jamais.
Aussi fut il surpris lorsque le coup de sifflet indiquant la fin du match retentit.
Il sut qu'ils avaient gagné, lorsque Jymmy passa fièrement  devant lui, le bras  droit levé, la main fermement  refermée  sur la petite balle dorée  dont les ailes battaient furieusement entre ses doigts.

Sirius poussa alors un hurlement de joie, reprit par l'ensemble de l'équipe, et les supporters.
Ils descendirent sur le terrain, et se jetèrent sur leur capitaine qu'ils portèrent en triomphe.

Les Gryffondor manifestérent bruyamment leur joie, et une fête s'improvisa dans la salle commune.
Sirius,et Frank scellèrent leur réconciliation autour d'une bièraubeurre.
Soudain, Gladys Buttler, une quatrième année, se jeta sur Sirius, et l'embrassa.

Gladys était blonde, des cheveux longs de grands yeux bleus, des lunettes rondes qui lui mangeait la moitié du visage, grande et mince, elle n'était pas laide, mais pas très belle non plus. A vrai dire  elle n'était pas le genre de filles  sur lesquels les garçons se retournent, mais elle avait une fraîcheur un peu naïve, et un enthousiasme débordant.

Surpris, Sirius lâcha son verre, qui s'écrasa sur le sol, aspergeant ses jambes et celles de Gladys.
Les bras écartés, ne sachant comment réagir, il répondit instinctivement à son baiser,en roulant des yeux effarés  

Puis, il gouta aux sensations nouvelles que ce baiser faisait naître en lui.
Il posa ses mains sur la taille de gladys, qui se blottit d'avantage contre lui, et approfondit le baiser.
Il avait oublié les autres, qui gloussaient, et riaient autour d'eux 
Elle se détacha, et il demeura hébété, ne sachant que faire, regrettant que ce soit déjà fini

James lui donna une tape sur l'épaule.
- Et Bein ! Tu t'embêtes pas mon vieux.
Sirius sourit, retrouvant son flegme habituel.
- Que veux tu, je suis irrésistible.
James éclata de rire.

Gladys prit d'autorité la main de Sirius et l'entraîna à l'écart, elle le poussa presque dans un fauteuil, s'assit sur ses genoux, et recommença à l'embrasser.

- On l'a perdu  soupira Remus.
- Ouais, renchérit Peter. Les filles !
James ne les écoutait pas. Une rouquine flamboyante, venait de passer devant lui, sans lui preter attention, et discutait avec Frank et Alice. Il ressentit un petit pincement aú coeur. Une brève seconde, il s'imagina à la place de Sirius, serrant Lily Evans dans ses bras 
Il repoussa aussitôt cette pensée.
Evans ? Et puis quoi encore ? Cette petite peste, donneuse de leçon, qui préférait la compagnie d'un abruti de Serpentard, à la sienne ? Plutôt mourir.

Et pour se persuader qu'il ne  ressentait rien pour la rouquine, il s'approcha d'Aurelia Franklin, une troisième année, qui ne l'avait pas quitté des yeux, depuis qu'il était entré dans la salle commune.
Ce soir, il allait goûter  aux plaisirs des lèvres humides, tièdes, et douces  sur les siennes.
Tout comme Sirius, ce serait son premier baiser. Il n'avait rien prémédité, mais puisque son ami le faisait, pourquoi pas lui ? D'autant que la demoiselle ne demandait pas mieux. Il était loin d'être aussi sûr de lui  qu'il voulait bien le montrer.
Et s'il s'y prenait mal ? Si elle se moquait de lui devant tout le monde ?
Le coeur battant, il lui sourit.
- Ça te dirait de...
Aurelia hocha énergiquement la tête 
Il lui prit la main, et l'entraîna à l'écart.

Pour l'un comme pour l'autre, c'était la première fois, et leur baiser timide était un peu maladroit, mais tout comme Sirius, James y découvrit un plaisir qu'il ne soupçonnait pas.
Quelque chose remua en lui.

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