4 Declaration de Guerre

La neige étendait son manteau blanc immaculé, dans le parc du château.
En ce samedi après midi, James Rémus, Peter et Sirius lancèrent une grande bataille de boules de neige qui rassembla l'ensemble des élèves, toutes maisons confondues.

Les vacances de Noël approchaient, et ils profitaient de chaque occasion de s'amuser ensemble.
Pour James, cela revenait à faire ke plus de farces possibles. Sa cible préférée était Severus Rogue.
Chaque fois qu'il le croisait, il ne pouvait s'empêcher de le ridiculiser.
D'autant que le Serpentard était souvent accompagné de Lily Évans, ce que James considérait comme une traîtrise.

Malheureusement pour lui, Lily avait un tempérament explosif, et un sens mordant du répondant.
Sirius et James se retrouvèrent à l'infirmerie, à chaque affrontement.

James, Sirius, Peter et Remus, se trouvaient dans la salle commune de Gryffondor.
Ils racontaient à qui voulait l'entendre comment ils avaient saboter les lavabos des cachots pour que ceux ci fassent jaillir de l'eau en éclaboussant les utilisateurs
- Et en plus, vous êtes fiers de vous ! Lança la voix de Lily Evans, derrière eux.
- T'es jalouse Evans ? Répliqua Sirius.
- Non, elle préfère découvrir la vie dans les livres, c'est que plus sûr que dans la vraie vie. rencherit James.
- Q'est ce que tu insinues Potter ?
- Que tu es une trouillarde ! Un rat de bibliothèque, qui a peur de se confronter à ce qui l'entoure.
- C'est faux. Je suis aussi courageuse que toi, ou n'importe lequel d'entre vous. Mais je n'ai pas besoin de contourner les règlements, pour prouver à tout le monde que je suis "cool" moi ! Vous n'êtes que des crétins, prétentieux.
Et elle entra dans le dortoir des filles, furieuse.
Sirius éclata de rire.
- Tu l'as vexée, on dirait.
James haussa les épaules.
- Vous n'êtes que des crétins prétentieux. Répéta t'il en imitant sa voix haut perché. Quelle idiote, cette fille.

Le lendemain matin, James et Sirius, attendaient Peter et Remus, dans la salle commune. Ils s'apprêtaient à descendre prendre leur petit déjeuner. Lily Evans arriva, les bras chargés de livres.
Un sourire mauvais se plaqua sur les lèvres de James.
Il sortit sa baguette, et la braqua sur la pile de livres
- Wingardium leviosa ! Dit il.
Les livres s'élevèrent, et tombèrent en pluie sur la sorcière.
- Aie ! Cria elle en se protégeant la tete de ses bras. Tu vas me le payer Potter.
- La vie ne s'apprend pas dans les livres, Evans. Dit il, en riant, tandis que Sirius s'esclaffait.
- Pourtant, c'est dans les livres, que j'ai appris ça. Dit elle.
- Locomotor mortis.
Les jambes de James, se collèrent aussitôt l'une à l'autre. Et il perdit l'équilibre.
Sirius éclata de rire.
Lily rassembla ses livres, à l'aide de sa baguette, les empila dans ses bras, et sortit de la salle commune, la tête haute.

- Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle a du répondant. Dit Sirius en riant.
- Elle va me le payer.
Sirius sortit sa baguette, et libéra James, du maléfice de blocjambes.
- Qu'est ce qui s'est passé ? Demanda Remus qui arrivait avec Peter.
- Evans ! Dit Sirius.
- Encore !
James se releva d'un bond souple.
- Je déclare officiellement la guerre ouverte, à Lily Evans. Dit il.
- Dans ce cas, dit Sirius, préviens l'infirmière que tu vas faire des séjours prolongés à l'infirmerie.
- La ferme, Black.
Remus, Peter et Sirius éclatèrent de rire.

Leur premier cours du matin, était le cours de potion avec le professeur Slughorn.
James et Sirius, se battaient en duel, avec les queues de rats, qui entraient dans la composition de la potion du jour.
Sirius donna un coup de coude à James, et lui indiqua Lily Evans, et Severus Rogue, tous deux concentrés sur la préparation de leur potion.
Avec un sourire féroce, James déclara :
- L'heure de la vengeance à sonné, et je vais faire d'une pierre deux coups.

Avisant la fiole de poudre de corne d'éruptif, à manipuler avec précaution, il se leva et s'approcha de leur table.
- Je peux savoir où vous allez, comme ça, Monsieur Potter ? Demanda le professeur Slughorn.
- Aux toilettes, Monsieur.
- Vous ne pouviez pas y aller avant le cours ?
- J'étais trop occupé à réviser la réalisation de la potion contre les furoncles, professeur. Mentit il avec aplomb, en arborant un sourire charmeur.
- Bon, allez y. Mais la prochaine fois, prenez vos précautions, l'étude des potions, demande la plus grande attention.
- Je n'y manquerais pas, professeur.

Il passa près de Severus Rogue, en binôme avec Lily Evans, et fit mine de perdre l'equilibre. Il se rattrapa à Severus, et se faisant, versa un peu poudre dans leur potion.
Il se redressa, sous les protestations des deux jeunes sorciers.
Le contenu du chaudron, explosa, éclaboussant Lily et Severus, qui se retrouvèrent couvert d'une substance noire, gluante, et nauséabonde.
Par malheur, le mélange provoqua l'effet inverse qu'il était sensée avoir, et d'énormes furoncles, apparurent sur le visage les bras, et les mains, des sorciers.
- Allez à l'infirmerie. Leur dit aussitôt Slughorn. Et je vous mets un zéro.
- C'est de la faute de Potter, professeur. Lança Lily.
- J'ai trébuché, se défendit James, j'ai pas fait exploser le chaudron.
- Miss Evans, ne rejetez pas sur les autres vos erreurs. Il est normal, d'en faire, vous êtes là pour apprendre. J'enlève cinq points à Gryffondor pour votre mauvaise foi.
James ricanna et adressa à Lily, un sourire narquois. Elle le fusilla du regard, et quitta la salle de cours, furieuse.

- Bravo. Le félicita Sirius. Tu t'en es sorti sans une égratignure, ni même une retenue.
- Je suis plus malin qu'elle. Se vanta t'il.
Malheureusement pour James, Lily, n'allait pas en rester là.

Les quatre garçons, révisaient leur leçon de métamorphose, après la récréation du matin, dans la bibliothèque. Le cours aurait lieu tout de suite après.
Ils s'entrainaient à métamorphoser de petits objets, en animal. Sirius y parvint du premier coup, et sa trousse, devint un petit chien, de type basset, qui se mit à japper, et à courir sur la table, entrainant les foudres de la bibliothécaire.
James mit bien un quart d'heure de plus, mais son livre de métamorphose, se transforma en un minuscule petit cerf, à peine plus grand que le chien de Sirius, et les deux animaux, se livrèrent un combat sans merci, et bruyant.
Une foule de première année, s'était massée autour de leur table, pour admirer leur travail.

Tout à leur jeux, James ne vit pas la fiole d'encre suspendue au dessus de sa tête. Mais il sentit le liquide noire, couler sur ses cheveux, et son visage. Il se leva d'un bond, en poussant un cri.
- Cette fois, ça suffit ! s'écria la bibliothécaire. Miss Olden. C'est une bibliothèque, ici. Vous ne devez pas faire de bruit...par Merlin, que vous est il arrivé ?
- Un léger accident. Répondit James, en lançant un regard assassin à Evans, qui l'observait, un sourire narquois, sur les lèvres.
- Dehors ! S'écria Miss Olden. Et emmenez ces. choses, avec vous. Elle faisait allusion au chien, qui avait attrapé la patte arrière du cerf, en grognant. Ce dernier se dégagea en collant un coup de sabot dans la tête du chien, qui glapit de douleur.
Sirius leur rendit leur forme initiale, et ils quittèrent la bibliothèque. Ils accompagnèrent James, jusqu' à la salle commune, afin qu'il puisse se changer.

- Je vais la tuer ! Dit James.
- Au moins, elle t'a pas envoyé à l'infirmerie. Soupira Sirius.
- Pas encore, répliqua Remus.
- Mais ça ne saurait tarder, renchérit Peter.
- Merci du soutien les gars,
- Pas de quoi ! Répliqua Remus.
- On récolte ce qu'on sème. renchérit Peter.
- Oui, et puis, c'est toi, qui lui a déclaré la guerre. Lui fit remarquer Sirius.
- Justement. Je compte bien la gagner, cette guerre. Dit il, avec détermination.

Et la guerre, entre les deux Gryffondor, reprit de plus belle.
L'un comme l'autre, utilisèrent tous les sortilèges, qu'ils connaissaient, et tour à tour, se retrouvèrent à l'infirmerie.
Sirius, Remus et Peter, comptaient les points.

Remus Lupin l'avait dit, l'année précédente, sa mère était malade.
Elle faisait régulièrement des crises, qui la conduisait à l'hôpital. Dans ces moments là, Remus s'absentait de Poudlard pour aller la voir. Le professeur McGonagall passait le chercher.
Ce fut le cas, ce soir là.
Peter était assis sur le rebord de la fenêtre, dans la chambre. James et Sirius disputaient une partie de bataille explosive.

- Vous avez vu ? Dit il soudain, c'est la pleine lune ce soir.
- Oui, répondit James et alors ? Tu as peur qu'un loup garou vienne te bouffer pendant ton sommeil ? S'esclaffa t'il.
Peter soupira.
- Non, mais... Vous trouvez pas étrange que Rem s'absente ce soir ?
- Sa Mère est malade. Répondit Sirius, agacé.
- Oui, comme le mois dernier, et le précédent.
- Elle fait des crises, c'est pas de sa faute.repliqua James.
- Les nuits de pleine lune. S'entêta Peter.
- Simple coïncidence ! Répliqua Sirius.
- Une coïncidence ? Qui se répète tous les mois ?
James soupira.
- Qu'est ce que tu sois entends Pete ? Que Remus serait un loup garou ?
- Bein...Je sais pas, mais en tout cas, chaque fois que sa mère est malade, c'est toujours les nuits de pleine lune.
- Comment tu peux en être sûr ? Demanda Sirius, intrigué.

- Au début, j'y ai pas trop fait attention, mais....l'année dernière ça a fini par m'intriguer, alors j'ai noté les dates des crises et J'ai remarqué que c'était toujours pendant les nuits de pleine lune
Il agitait un petit carnet rouge que James lui arracha des mains.
Après une courte vérification, il lui rendit son carnet.
- Il y a sûrement une explication toute simple. Déclara t'il.
- On lui demandera lorsqu'il reviendra. Renchérit Sirius.
- De toute façon, jamais Dumby n'aurait laissé quelqu'un de dangereux entrer à l'école. Assura James.
- En plus c'est Rem ! C'est notre pote. Tu l'imagines avec un museau pointu et des grandes oreilles ? Renchérit Sirius.
- Et puis on a passé toute année avec lui, on ke saurait si c'était un loup garou, tu crois pas ?
- Oui, vous avez sûrement raison.
Peter n'insista pas. Mais il n'était pas convaincu. Comme toujours, il se rangeait cependant à leurs avis, qui était il pour contrarier deux sorciers tels que ses amis ?

Lorsque Remus revint, l'air plus malade qu'avant son départ, James l'aborda.
- Ça va ta mère ?
- Oui, la crise est passée, merci de t'en inquiéter.
- Bah c'est normal. Pète a émis une hypothèse qui devrait te faire rire.
Remus fronça les sourcils et fixa Peter, d'un air méfiant.
Ce dernier déglutit, ét rougit.
- Ah bon ? Et laquelle ? Demanda t'il.
- Il pense que tu es un loup garou.

Remus s'étouffa avec sa salive.
- Quoi ?
- Je sais c'est idiot, maus avoue que c'est drôle.
Mais Remus ne riait pas. Il affichait un air grave, et fixait Peter.
- Et qu'est ce qui lui a fait dire un truc pareil ? Demanda t'il, d'un ton qui se voulait léger, mais qui dénotait une certaine dose de contrariété, qui intrigua Sirius.
- Je...heu...j'ai remarqué.que c'était toujours les nuits de pleine lune que...tu...enfin...S'emmêla Peter.
- Ma mère est malade. Et ses crises sont toujours plus fortes les nuits de pleine lune. Mais c'est pas loup garou ! Et moi non plus d'ailleurs.
- Tu vois, Pète, je te l'avais dit. On s'en serait rendu compte si c'en était un. Affirma James.
Le débat semblait clos, et ils n' en reparlèrent plus.

Ils séparèrent pour les vacances de Noël.

Regulus se rendait souvent à la bibliothèque, il y retrouvait Méredith, toujours plongée dans un livre.
Il s'installait près d'elle, toujours flanqué de Nathan, et elle les aidait à faire leur devoir.
Regulus aimait l'écouter parler de sa passion pour l'histoire de là magie.
Elle devorait tous les ouvrages parlant de ce sujet, qui lui tombaient sous la main.

Le jeune Serpentard adorait ces quelques moments passés avec elle.
Et lorsqu'il voyait son frère passer près d'elle sans même lui adresser un regard, la colère déformait ses traits.
Car si Metedith semblait indifférente, il savait qu'il n'en était rien.
Car quelques fois lorsqu'ils étaient seuls, cachés, dans un rang de la bibliothèque, la petite sorcière lui confiait son chagrin, la tête contre son épaule, elle laissait aller sa peine.
Cela ne durait jamais très longtemps, à peine quelques minutes, puis elle se reprenait, essuyait ses larmes d'un revers de main, et lui souriait.
- T'inquiète, c'est rien, c'est pas grave.
J'ai pas besoin de lui, de toute façon.

Mais Regulus savait qu'il n'en était rien. Car pour elle, il ne serait jamais que l'ami fidèle, son confident, tandis que son coeur ne battait que pour Sirius.
S'il en concevait de la jalousie, il était surtout furieux contre son frère, qui n'hésitait pas à fouler du pieds les sentiments de la jeune sorcière, pour des amis, qui ne lui arrivaient, selon lui, pas à la cheville.

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