37 Adieu Poudlard

C'EST LA FIN DU SECOND  TOME.
J'espère qu'il vous aura plus autant que j'ai pris plaisir à l'écrire. Merci pour vos votes et vos commentaires.

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James Potter s'efforça de donner une meilleure image de lui, au cours de  cette sixième année.
Son but était de démontrer à Lily Evans, qu'il n'était pas cette  petite brute prétentieuse qu'elle imaginait.

Peu à peu, la rouquine commencait à percevoir chez lui, des qualités qu'elle apréciait.
Sa fidélité en amitié, son intelligence, son humour, et un certain sens de la justice.

Cependant, s'il parvenait à la faire rire, il n'en était pas encore arrivé au point où elle accepterait de sortir avec lui.
Et ses échecs cuisants faisaient l'hilarité de ses amis.
Il ne se décourageait pas, pourtant, et en cela,  forçait leur admiration.

Cette même année  les élèves ayant atteint l'âge de dix sept ans, ou sur le point de les avoir,  apprirent à transplaner.

Sirius jeta un regard peu amène au grand  cercle lumineux devant lui.
Il était censé apparaître dans ce cercle, mais il avait du mal à imaginer cette action.

L'instructeur, envoyé par le ministère ne cessait de de répéter inlassablement les trois D du principe de base.

- Destination,
- Détermination 
- Décision.

Dans un premier temps, vous devez fixer votre esprit sur votre Destination. En l'occurrence  ce cercle, devant vous, .

Ensuite, vous devez vous concentrer sur votre Détermination, à vous trouver à l'intérieur de ce cercle. Vous devez le visualiser.
vous devez vous y voir, occuper tout l'espace de ce cercle.

Enfin, vous devez tourner sur vous même en cherchant votre chemin  dans le néant, avec Décision.

Attention, le desartibulement survient
Lorsque vous n'êtes pas suffisemment déterminé. Si vous hésitez, ou si vous avez peur.

- Facile à dire, soupira Sirius.
- Bien dans un premier temps, vous allez visualiser le cercle.
Sirius eut beau essayer, il ne put se concentrer suffisemment pour voir le voir.
Son esprit était troublé par des craintes, qu'il ne parvenait pas à contrôler.

Il lui fallut trois séances, avant de visualiser le cercle.
Lorsqu'il se lança, il se retrouva à l'intérieur et un large sourire satisfait éclaira son visage, mais devant les rires des autres élèves, il réalisa qu'il avait seulement enjambé le cercle.

Méredith parvint à transplaner dans le cercle au bout de la seconde séance.
James y parvint  à la troisième.
Lorsque pour la quatrième semaine consécutive, Sirius essaya, il ressentit une terrible douleur, au niveau de la jambe droite.
Il tomba sur le sol, dans le cercle, et réalisa qu'il s'était desartibulé.
Sa jambe avait disparu au niveau du genoux, jusqu'à son pied, et une flâque de sang s'élargissaient.

De l'autre côté du cercle, l'autre partie de sa jambe était restée par terre.
La douleur était si intense, qu'il perdit connaissance.

Lorsqu'il se réveilla, il était à l'infirmerie.
A partir de là, il lui devint  très difficile de transplaner. La peur de se desartibuler de nouveau le terrifiait.

Il finit par y parvenir à la fin de l'année. Il était l'un des derniers à réussir  à sa grande honte.

L'année passa à la vitesse de l'éclair.
Lors des vacances d'été, Sirius emménagea dans son appartement.
James et Remus lui rendaient régulièrement visite.

Pour Sirius cette vie d'adulte, libre  et sans adulte, pour le surveiller était grisant.
Il errait dans le chemin de traverse, ou dans les rues de Londres. Il fréquentait les pub, rentraient souvent à l'aube, ivre, ou accompagné d'une femme, moldue, de préférence, à laquelle il effaçait la mémoire avant qu'elle ne parte.

Et puis  il reprit le chemin de Poudlard, pour leur dernière année.

Cette année là, James Potter parvint à convaincre Lily Evans de sortir avec lui.
Il était préfet, aussi surprenant que cela puisse paraître.

Le professeur Dumbledore avait sans doute jugé qu'il lui mettrait un peu de plomb dans la tête, s'il lui donnait un peu de responsabilité.

James s'ennorgueillissait de cet insigne.
L'année précédente, c'était Remus qui le possédait, mais le peu de succès qu'il avait rencontré à contrôler ses amis, n'avait pas joué en sa faveur.

Hors, Lily Evans était également préfète, leurs rondes donna à James l'occasion de se rapprocher d'elle.
Et au bal de Noël, c'est au bras de James, qu'elle fit son entrée.
Ils s'embrassèrent sous le gui.
A partir de cet instant, ils ne se quittèrent plus.

Les Maraudeurs continuaient d'accompagner  Remus, les nuits de pleine lune.
Ils s'enfonçaient dans la forêt.
Un peu avant la fin de l'année, Peter s'était fait  prendre par Rusard, le concierge, alors qu'il s'aprêtait à quitter le château, en pleine nuit.

Il revisait ses ASPIC, n'avait pas vu l'heure, et réalisant que ses amis étaient sûrement déjà partis, il avait couru dans les couloirs pour les retrouver,  la carte du maraudeur à la main,
Lorsqu'il réalisa que Rusard allait l'attraper, il referma la carte.
Il écopa d'une retenue, et la carte fut confisquée.
Après un long conciliabule au cours duquel les Maraudeurs discutèrent de savoir s'il était opportun de  récupérer  la carte, il fut finalement décidé, qu'elle ne servait plus à rien, et ne valait pas la peine de prendre le risque de se faire prendre en train de fouiller le bureau de Rusard.

Les attaques contre les moldus et les nés moldus s'intensifiaient, de nombreux nés moldus manquaient à l'appel, cette année là.
Leurs familles avaient quitté le pays où étaient en deuil, certains d'entre eux avaient été tués.

La plupart des Gryffondor, ainsi que certains Serdaigle, parlaient de se battre, contre les mangemorts.
La guerre était dans toutes les bouches.
Les affrontements avec les Serpentard, devenaient de plus en plus fréquents et de plus en plus violents.
Regulus prenait ouvertement parti des Serpentard.

Il avait  brillamment réussi ses BUSE, mais ne se souciait pas de son avenir, et pour cause.
Cet été là, il avait été présenté à Lord Voldemort.

Intimidé, mais très fier, il avait répondu à ses questions, sans sourciller, et s'était engager solennellement à  le servir.

Il ne s'était jamais senti aussi heureux que lorsque le Seigneur des Ténèbres lui avait apposé la marque des ténèbres à l'intérieur du poignet.

Il l'avait aussitôt montré à Aiden.
- On va enfin pouvoir leur montrer à ces sang de bourbe ce que valent les sang pur.
Son enthousiasme contagieux  finit par convaincre Aiden, et il lui  demanda si Lord Voldemort l'accepteraient  dans ses rangs.

Regulus posa la question à Bellatrix, et Aiden rejoignit à son tour les rang des partisans du mage noir.
Ils avaient seize ans, et parlaient de la guerre qui faisait rage comme s'il s'agissait d'un match de Quidditch.
Ils n'avaient pas conscience de la gravité de cet engagement. 

La vie poursuivait son cours, à Poudlard.
Ce samedi là, les Serpentard affrontaient les Gryffondor.
James était sur des charbons ardents.
- Le problème, c'est ton frère. Répétait il. A quoi bon, marquer, s'il chope le vif à chaque fois.
- Je sais. Soupira Sirius. Mais qu'est ce que tu veux y faire ? On va quand même pas le kidnapper.
- Non bien sûr....  Mais...on pourrait s'arranger pour qu'il puisse pas jouer.
- Tu veux le rendre malade ?
- Bein...ouais.
- C'est de la triche James.
- Et eux, tu crois qu'ils ne trichent pas peut être ?
- Justement, on est pas comme eux. Si on veut jouer les redresseurs de torts  on ne peux pas se conduire comme eux.
- Oui, bon, tu as raison.  Mais, c'est notre dernière année, et on n'a pas gagné contre eux une seule fois depuis qu'il est dans l'équipe.
L'année prochaine on entre à l'académie, on ne jouera certainement plus jamais au Quidditch, de toute notre vie.  On sera trop occupé à botter le cul à Voldemort et à ses mangemort.
- James ! Intervint Remus.
- C'est bon  Lunard, ne t'en mêle pas, tu ne joues même pas au Quidditch.

Sirius soupira.
- Rien de méchant ?
- Bien sûr que non, juste un peu mal au ventre, et peut être un peu de nausée, mais il n'aura plus rien demain, promis.

Sirius réfléchit.
- Bon Ok.
Un large sourire étira les lèvres de James.
- On va leur mettre la pâtée. Ce sera le match de notre vie.

Il se rendit dans la salle sur demande. Remus se tourna vers Sirius.
- Ton frère ne te le pardonnera jamais. Dit il.
Sirius haussa les épaules.
- De toute façon,  il m'en veut déjà à mort. Ça ne changera pas grand chose.

Ce matin là, au petit déjeuner, James et Sirius entrèrent dans la grande salle en chahutant.
Arrivés à la hauteur de la table des Serpentard, Sirius donna un coup d'épaule à James. Celui ci, déséquilibré, bouscula Regulus, assis en bout de table. Il en profita pour verser subrepticement le contenu d'une fiole dans son bol de porridge.
Regulus se redressa et le poussa à son tour.
Une dispute s'ensuivit, écourtée par le professeur Mcgonagall.

James s'installa à sa table,  un grand sourire aux Lèvres.
Lorsqu'ils arrivèrent sur le terrain de Quidditch, l'équipe des Serpentard n'y était pas.
Ils arrivèrent avec un quart d'heure de retard, et un nouvel attrapeur, qui n'était autre que Aiden. Regulus Black, leur attrapeur habituel était à l'infirmerie. Il se plaignait de maux de ventre, et de nausée.
Aiden avait accepté de le remplacer au pied levé, mais il était loin d'égaler le talent de Régulus.

Les Gryffondor  écrasèrent leur adversaires ce jour là, et leur victoire donna lieu à un grande fête.

Regulus ne décolérait pas .
Il était certain que Potter l'avait rendu malade. Malheureusement, il ne put le prouver.

Quelques jours plus tard, il bondit sur James.
Une bagarre éclata.
James savait se battre, Regulus aussi.

Tandis qu'une foule s'aglutinait autour d'eux, dans le parc ensoleillé, Sirius et Remus entreprirent de séparer les  protagonistes.

Tandis que Remus attrapait James, Sirius saisissait son frère par les épaules et le tirait brutalement en arrière.

- C'est bon, là, ça suffit. Gronda Sirius
- Lâche moi ! Cria Regulus hors de lui.
Sirius le saisit par le col, et le plaqua contre le tronc d'arbre.

- Tu te calme maintenant !
- Que je me calme ? Alors que vous m'avez empoisonné ?
- Empoisonné rien que ça ?
- Me prends pas pour un débile ! J'allais très bien avant que vous me tombiez dessus au petit déjeuner
- Et donc tu crois qu'on a mis quelque chose dans ton déjeuner ?
- Ça tombe sous le sens non ?
- On n' aurait jamais fait ça, Reg. Les tricheurs c'est vous, pas nous.
- Vous vous faites passer pour des types bien, mais vous êtes des tricheurs, des menteurs et des hypocrites !
- Rien que ça ! Écoute moi bien maintenant. Déteste nous autant que tu veux, mais, tâche de te rappeler ce que je vais te dire.  Tes amis sont des meurtriers en puissance. Des mangemorts qui tueraient père et mère, pour pouvoir briller aux yeux de leur maître adoré. Alors ne viens pas nous insulter, parce que quelque soient nos défauts, ils ne sont rien à côtés des vôtres.

Pour toute réponse, Regulus lui cracha au visage.
- T'es qu'un sale traitre.
- Change de disque.
- Tu verras, quand on aura gagné. Vous ferez moins les fiers.
- Gagné ? Gagné quoi ? Quoi Reg ? Le droit d'être des assassins ?
- Nous sommes en guerre,  il y a forcément des victimes.
- Des gosses ? Des bébés ?

Sirius blémit.
- Non ! T'as pas fait ça ?
Il lui prit le poignet et découvrit la marque.
Il le lâcha et secoua lentement la tête.
- T'as pas fait ça ! T'es pas assez crétin pour avoir fait une chose pareille.

Regulus le repoussa brutalement.
- Dégage ! Fiche le camp ! Cette marque c'est un honneur. Je fais parti de ceux qui se battrons pour changer le monde, le rendre meilleur. Les sang pur seront de nouveau à la place qui leur revient de droit.
- Putain mais ne me dit pas que tu crois à ces conneries !
- Bien sûr que j'y crois ! Et si tu imagines que je prendrais ta défense, tu rêves !
- Je ne te demandes rien ! Mais dis toi une chose, je me battrais jusqu'à la mort, pour que ton maître, et ses mangemorts, toi y compris, finissiez à Azkaban.
- Dans ce cas, on a plus rien à se dire  on se  retrouvera sur le champ de bataille.
Sirius secoua la tête.
- T'es qu'un crétin.

Il s'éloigna, suivit de ses amis.
Ce jour là, Sirius quitta le château et se rendit au village. Il s'enivra, et James, Peter et Remus le ramènèrent, ivre mort.

Regulus était furieux. C'était la seconde fois qu'on le traitait de crétin en l'espace de deux semaines.

La semaine précédente, alors qu'il traversait le hall avec ses amis, il avait  croisé Méredith.
Elle marchait en sens inverse, les bras chargés de livres.

Rosier avait ricanné en la voyant. Lorsqu'elle était passé à leur hauteur, le dos droit, le regard fier, il avait fait jaillir une lueur qui avait  projeté les livres dans les airs.
Ils seraient retombés sur Méredith  si celle ci n'ayant prévu le coup  n'avait sortit sa baguette, et récupéré ses livres au vol.

- Va falloir faire mieux que ça Rosier, si tu veux faire la fierté de ton maître. Avait elle dit.
- Ta gueule Lestrange. Tu ne sais pas de quoi tu parles ! Tu n'es qu'une traîtresse.
- Tu oublies qui je suis, semble t'il. Tu crois que je peux vivre au Manoir Lestrange sans savoir ce qu'y s'y passe ? Tu crois que j'ignore que tu portes la marque des ténèbres à ton poignet ?

Machinalement, Rosier, posa sa main sur la manche longue de son tee shirt.
- Quand à toi Reg, tu devrais mieux choisir tes fréquentations. Je te croyais plus intelligent que ça.

La remarque le blessa, mais, c'est la colère qui l'emporta.
- Ta gueule L'étrange. Tu crois peut être qu'être la soeur de Rodolphus te donne le droit de nous juger et de nous regarder de haut ? Mais t'es qu'une  sale traîtresse à son sang !

Méredith blémit.
- Et toi tu n'es qu'un imbécile ! Tu hurles avec les loups  parce que tu espère être un jour respecté par eux. Tu es incapable de penser par toi même. Tu es un lache, et ta jalousie envers ton frère te mènera à ta perte.

Furieux  il sortit sa baguette.
- On verra bien lequel de nous deux ira à sa perte, mais je doute que ce soit moi.

Son bras était tendu, et sa manche laissa percevoir une partie de son tatouage.
Elle secoua la tête.
- Je vois que tu as déjà fait ton choix. Tant pis pour toi. Tu as choisi le camp des meurtriers, j'espère que tu n'auras pas à le regretter.

Il pointa l'extremité de sa baguette sur la gorge de la jeune femme.
Ses amis l'encourageaient  en ricanant.
- Et toi, dans quel camp es tu ?
Meredith écarta  sa baguette d'un geste vif de la main.
- Aucun ! Votre combat n'est pas le mien. Je veux rester en dehors de ça.
- Alors passe ton chemin, mais ne t'avise plus de m'insulter, moi ou  mes amis.
- Je fais ce que je veux Regulus Black ! Et si l'envie  me prend de traiter de crétin, je le ferais.

Puis, elle le repoussa et s'éloigna d'un pas vif.
- Bah, laisse là, lui dit Rosier, elle est tarée cette fille.

Peu de temps avant la fin de l'année, alors que les derniers examens étaient terminés, ils reçurent un questionnaire  à remplir à propos de leur avenir, du modèle de société sorcière qu'ils souhaiteraient.

Puis, plusieurs d'entres eux furent convoqués auprès du professeur Dumbledore pour un entretien individuel.

Lorsqu'ils en sortaient, personne ne voulait dire un mot, sur ce qui s'était dit dans le bureau.
Intrigué et vaguement  inquiet, Sirius entra à son tour.

- Ah, Sirius. Assieds toi tu veux.
Il obéit.
- J'ai lu ton questionnaire,  tu veux être Auror n'est ce pas, 
- Oui professeur.
- Quelles sont tes motivations ?
- Je veux me battre pour empêcher que des types comme ce Lord Voldemort prennent le pouvoir.
- Je vois. Et pourquoi ? Que lui reproches tu ?
- Vous êtes sérieux ? Il endoctrine des jeunes, il distille la haine des moldus et des nés moldus,  il raconte n'importe quoi pour s'attirer la sympathie des sang purs issus de Serpentard, mais en fait, il s'en fou. Ce sont des pions qu'il utilise pour prendre le pouvoir. Il les envoie se battre à sa place, pendant qu'il reste dans l'ombre, bien à l'abri.

Dumbledore fut impressionné par l'intelligence et la maturité du jeune homme de dix huit ans.
- Tu as bien réfléchi à la question je vois. Tu sais sans doute que cette position est  contraire à celle de ta famille ?
- Ma seule famille est celle des Potter monsieur. Les Black m'ont renié, et je ne peux que m'en réjouir.
- Je vois. Tu sais que pour entrer chez les Auror il faut passer un concours
- Oui, Monsieur. Je m'y suis préparé.
- Bien, vois tu, nous sommes en guerre, et afin de protéger les innocents, et d'éviter les dégâts collatéraux, j'ai créé un groupe de résistance. Bien sûr, nous sommes hors la lois et il n'y a aucune gloire, ni argent à la clé. Nous oeuvrons dans la clandestinité. Nous ne sommes donc soumis qu'aux règles que nous nous sommes fixées. Mais bien sur, nous ne bénéficions d'aucune protection légale.
- Je vois. Et ?
- Et je cherche à recruter de jeunes volontaires qui ont à coeur nos valeurs de liberté,  respect, et tolérance. Des gens qui comme toi, sont révoltés par les actes des mangemorts.
- Je comprends. Mais j'ai besoin d'y réfléchir.
- Bien sûr. Cependant je te demanderais de ne parler de ça à personne, pas même à tes amis, avant que je ne leur en ai parlé avant.
- Entendu, Monsieur, mais.. Avant j'aurais une question. Dans ce groupe, vous prendriez Remus Lupin ?
Dumbledore sourit
- Je l'ai fait venir dans cette école, et s'il le souhaite  s'il en exprime le désir, je serais ravi de le prendre avec moi. Tous  les volontaires seront les bienvenus.

Ce soir là, Sirius attendit avec impatience que ses amis aient terminé leur entretien. Libéré de la promesse de ne rien dire, ils discutèrent longuement de la proposition de Dumbledore.

C'était plus glorifiant d'entrer chez les Aurors mais ils n'auraient pas les  coudées franches pour se battre. Ils seraient soumis à une discipline et une hiérarchie en contradiction avec leurs esprits rebels. De plus, Remus ne pourrait entrer au ministère, et cette injustice les  mettait hors d'eux.

C'est pour toutes ces raisons, qu'ils acceptèrent la proposition de Dumbledore.

Après avoir donné sa réponse, la veille de leur départ pour Poudlard, Sirius attrapa Méredith.
- Il faut que je te parle. Lui dit il.
Elle soupira.
- Qu'est ce que tu veux Sirius.
- Je vais rejoindre un groupe de combattants, on va se battre contre Voldemort.
- Bien, je te souhaite de reussir.
- Viens avec nous. Evans, Meadowes, et bien d'autres ont accepté, tu sais te battre, rejoins nous.
Elle soupira.
- Vous êtes bien tous les même  ! Je ne veux pas me battre Sirius. Je veux entrer au département des mystères. Je ne veux rien avoir à faire avec cette guerre

Il se durcit.
- Bon sang, Mery, ouvre les yeux ! Tu ne pourras pas rester en dehors. La guerre te rattrapera tôt ou tard.
- Non ! Je refuse de choisir un camp. Je veux qu'on me fiche la paix.
- Alors pars ! Quitte l'Angleterre, parce que que tu le veuilles ou non, la guerre est là, et tu n'auras pas d'autre choix que de choisir un camp.

Il s'éloigna, furieux. Il avait espèré qu'elle le suivrait, qu'ils pourraient peut être vivre quelque chose, ensemble, mais une fois de plus, elle le repoussait.

Dans le train qui les éloignait définitivement de Poudlard, Sirius avait conscience de laisser derrière lui, l'insouciance  de sa jeunesse.
Il ignorait ce qui l'attendait dehors, mais il savait que désormais, rien ne serait plus pareil.

Les destins de Méredith, Sirius et Regulus se séparaient à cet endroit précis, et nuls ne savaient s'ils se croiseraient de nouveau.

             FIN

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