31 la fuite de Sirius

Lorsqu'il en sortit, quoiqu'encore affaibli par la maladie, il
il traversa le hall pour se rendre à la cuisine. Il entendit un bruit de bibelot se brisant au sol, dans le bureau de son père.
Il fronça les sourcils.

Orion était sorti, et personne pas même Walburga n'était autorisée à entrer dans cette pièce.
La porte était entrouverte. Il la poussa lentement. Et ce qu'il vit le tétanisa.

Regulus se tenait dans le bureau, et tentait de rassembler les morceaux d'une statuette en porcelaine, brisée, sur le parquet.
- Qu'est ce que tu fiches ici ? Lui demanda t'il, abruptement.
Regulus, livide se retourna et maladroitement tenta de cacher ses méfaits.
- Qu'est ce que ça peut te faire? Dégage Sirius.

Sirius hésitait. Il pouvait partir, bien sûr et laisser son frère se débrouiller avec leur père, mais l'idée de la correction qu'il ne manquerait pas de lui administrer lui serrait le coeur.
Ils avaient beau être en conflit permanent, il restait son petit frère.

- Putain, Reg, qu'est ce que tu as foutu ?
- je..j'ai pas fait exprès.
Sirius soupira.
- Dégage, laisse moi faire. Père va bientôt rentrer et s'il te trouve ici...
- Mais..si c'est toi qu'il trouve la ?
- J'ai l'habitude. Allez reste pas là.

Regulus quitta le bureau sans demander son reste.
Sirius rassembla les morceaux, la porte d'entrée claqua, et il comprit qu'Orion venait de rentrer il n'aurait pas le temps de reconstituer la statuette et de la remettre à sa place.
Il s'apprêtait donc, à subir la colère de son père.

Orion entra dans son bureau, et son regard alla de son fils au débris de porcelaine, une expression de totale surprise sur le visage
- Qu'est ce que..
- Bonsoir père.
Orion était ivre, et ses yeux méchants se posèrent sur son fils
- que fais tu dans mon bureau ?
- Je cherchais un livre, pour mes révisions. Mentit Sirius avec aplomb.
- Hum, et ça ? Demanda orion
- Un simple accident que Je m'appretais à réparer.

Orion sortit sa baguette, et joua avec.
Sirius la fixait, sachant ce qui en sortirait.
- Tu n'as pas le droit d'entrer dans cette pièce sans mon autorisation. Que cherchais tu ?
- Je vous l'ai dit, un livre.
- MENTEUR !

Il tendit sa baguette, une lueur en sortit et frappa Sirius. le Doloris lui fit plier les genoux. Il se recroquevilla sur le sol. Malgré la douleur, il mit toute sa volonté, pour résister à lui résister, saisit sa baguette, et dans un geste désespèré tira un sortilège sur son père, et le désarma.
La baguette d'Orion vola jusqu'à lui.

Orion, jeta à son fils, toujours couché par terre un regard stupéfait, chargé de haine.
- Comment oses tu me désarmer ?
Sirius tremblait de la tête aux pieds, de rage et de peur. Il se releva, les jambes chancelantes, réalisant à peine ce qu'il venait de faire.

- Je ne vous laisserais plus jamais me maltraiter
Orion était écarlate, de la sueur parlait à son front.
Il se rua sur son fils comme un taureaux furieux, les mains en avant, pour l'étranger. Sirius s'écarta à la
dernière seconde et Orion, emporté par son élan, heurta le mur de plein fouet. Il glissa sur le parquet avec un grognement de douleur
Sirius lui adressa un regard méprisant, et quitta le bureau. Tandis qu'Orion beuglait.

- PARS ! QUITTE CETTE MAISON IMMÉDIATEMENT, JE NE VEUX PLUS JAMAIS TE REVOIR, TU N'ES PLUS MON FILS.
- Mais enfin que se passe-t-il ici ? Sirius ? Demanda Walburga
Celui ci était livide

- IL M'A DESARME ! Hurla Orion, qui tentait de se relever. CETTE PETITE MERDE A OSER SE SERVIR DE SA BAGUETTE CONTRE MOI !
Blême, Walburga adressa à son fils un regard stupéfait
- TU N'AS PAS FAIT CA ?

A cet instant, Sirius comprit qu'il n'avait pas le choix. Il allait quitter cet endroit qu'il n'avait jamais considéré comme sa maison.
Toute la haine, toute la rage emmagasinées, durant ses seize années, l'envahirent.
Le visage déformé par la fureur, il darda sur sa mère un regard fébrile

- SI JE L'AI FAIT ET JE NE REGRETTE RIEN.
- BAISSE TA BAGUETTE SIRIUS. ordonna Walburga.
- NON, JE PARS, JE QUITTE CETTE FICHUE BARRAQUE ET VOUS NE ME REVERREZ JAMAIS.
- NONNN ! Hurla Walburga. TU N'AS NULLE PART OU 'ALLER. SI TU FRANCHIS CETTE PORTE TU NE POURRAS PLUS JAMAIS REVENIR. NOUS TE RENIERONT.

Sirius émit un petit rire amer, semblable à un bref aboiement.
- ALLEZ Y, RIEN NE POURRAIT ME FAIRE PLUS PLAiSIR. JE VOUS HAIS, VOUS, VOTRE MAGIE NOIRE, VOTRE OBSESSION DU SANG PUR, CE N'EST PAS VOUS QUI ME RENIEZ, C''EST MOI, QUI VOUS RENIE.
- SIRIUS !
Walburga tendit sa baguette, mais vif comme l'éclair. Sirius la désarma à son tour
- Oh non, mère, plus jamais.

Et il saisit son manteau, son balais, jeta les baguettes de ses parents dans le hall, et il quitta le 12 Square Grimmaurd, en claquant la porte, sûr de ne jamais y revenir.

Il faisait un froid glacial, il remonta son col, et réfléchit à ce qu'il allait faire à present. Ou pouvait il aller ?
Il souffla sur ses doigt gelés enfila ses gants, un seul nom lui vint spontanément. James.

Alors, dans un état second Sirius enfourcha son balai, et prit son envol, loin de la Grande Et Noble Maison des Black, loin de ses parents, loin de Londres.

Le froid glacial engourdissait ses membres, la bise, fouettait son visage.

Son nez et ses oreilles le brûlaient.
Le vol lui paraissait interminable.
Lorsqu'enfin il se posa devant la maison de Godric's'hollow, il tenait à peine debout.

Il sonna à la porte.
Euphémia ouvrit et observa le jeune homme, tremblant de froid.
- Sirius ? Mais...Que diable fais tu ici ?
- Bbbonjour Mmmadame Pppoter. Marmonna t'il, en claquant des dents.
- Tu es gèlé ! Entre vite au chaud.
Il avait du mal à marcher. La chaleur qui régnait à l'intérieur le surprit.
- FLEAMONT ! JAMES !

Elle le débarrassa de son manteau, et son écharpe, lui retira ses gants, d'un coup de baguette, elle le sècha et le réchauffa.

Fleamont accourut.
- Quoi ? Que se passe-t-il ? Par le caleçon de Merlin ! Qu'avons nous là ?
- C'est moi monsieur Potter.
- Je le vois bien que c'est toi, Sirius.

Le corps de ce dernier, le démangeait affreusement. Son sang, qui se réchauffait dans ses veines, le picotait, et le brûlait.

Euphémia l'approcha du feu, allez, dit elle, retire moi ces vêtements trempés.
Il la regarda, géné.

- Hum, tu devrais aller dans la chambre de James, il te prêtera de quoi te changer.
- Je te fais couler un bain bien chaud. Ajouta Euphémia.

Sirius hocha la tête, et s'apprêta à monter les marches qui menaient au chambres lorsque James descendit quatre à quatre,sa baguette à la main.
- Maman ? Tu as appelé.? Qu'est qui... Sirius ? Mais...qu'est ce que tu fais là ?
- Je me suis enfui de chez moi.

James regarda ses parents.
- Il peut rester, hein ?
Euphémia hocha lentement la tête.
- Bien sûr qu'il peut rester. J'écrirais à tes parents, pour leur dire que tu es ici.
- Je ne pense pas que ce soit utile, Madame Potter, ils m'ont renié, à peine ai je franchis la porte.
Je pourrais tout aussi bien être mort, pour eux.

Fleamont et Euphémia s'adressèrent un regard attristé.

Tandis que James conduisait Sirius dans sa chambre, Euphémia écrivit à Walburga.

- Madame,
Je tiens par la présente, à vous rassurer, votre fils Sirius, vient d'arriver chez nous, sain et sauf.

Sachez qu'il y est le bienvenu, tant qu'il le souhaitera.
Naturellement, il n'appartient qu'à vous de le contacter et de le convaincre de rentrer chez vous.

Cordialement, Madame Potter.

Le lendemain, la réponse de Walburga arriva.

- Chère Madame,
Sirius a quitté notre maison de son plein gré.
En dépit de notre interdiction.
En conséquence de quoi, il renonce à son droit d'ainesse, et à tous les avantages financiers et honorifiques dû à son nom.
Nous l'avons renié, aussi, vous pouvez le garder sans craindre que nous le réclamions.

Madame Black

- Bon, conclue Fleamont, voilà qui est réglé. On le garde.
- Tout de même, cette femme ! Comment peut elle prétendre être une mère ?

Fleamont la serra dans ses bras.
- Peu importe, une mère, il en a une autre à présent.

Le lendemain, les Potter conduisirent Sirius sur le chemin de traverse, afin de lui acheter une nouvelle garde robe.

La générosité, la gentillesse des Potter, ne lassait pas de surprendre Sirius peu habitué à tant de sollicitude.
Il passa d'excellentes vacances auprès de James et ses parents.

Et c'est le coeur plus léger, qu'il retourna à Poudlard.

Dans le train qui le ramenait au château, Sirius était d'humeur joyeuse.
Il chahutait avec James, lorsque la porte du compartiment s'ouvrit sur Regulus.
- Sirius ? Je peux te parler ?
Sirius soupira.
- Qu'est ce que tu veux Reg ?
- Je veux juste te parler.

Sirius se leva et le suivit dans le couloir.
- Bon, qu'est ce que tu veux ?
- Je...Je voulais m'excuser...C'est de ma faute si tu es parti de la maison.
- Non Reg, je serais parti l'année prochaine, de toute façon. J'attendais ma majorité, ça a juste précipité les choses, et c'est très bien comme ça.
- Mais....tu ne veux pas rentrer ? Je pense qu'ils seraient prêts à te pardonner si...
- Me pardonner ? Tu es sérieux ? Je n'ai rien à me faire pardonner. Ce serait plutôt à eux de me demander pardon.
- Mais peut être que si je leur dis que c'est moi qui ai cassé la statuette...
- Ça ne changerait rien. Tu te ferais punir pour rien. De toute façon, même s'ils me supliaient, je ne reviendrais pas. Je suis heureux chez les Potter.
- Mais eux c'est pas ta famille !
- Ils le sont bien davantage que ma véritable famille !
- Tu devrais avoir honte de dire des choses pareilles.
- Bein tu vois, j'ai pas honte.
Et il regagna le compartiment, laissant Regulus dépité.

A peine de retour, ils reprirent leurs expériences dans le but de devenir Animagus.
C'est pourtant au mois de mars, que la lune apparut, clairement, sans l'ombre d'un nuage.

Ils ajoutèrent leur salive, un de leur cheveux, ainsi qu'une cuillère en argent de rosée, qu'il avaient recueillis dans la forêt interdite, près de la cascade aux licornes. Ils n'étaient pas certains, qu'aucun homme, et en particulier, Hagrid, n'ait pas foulé cet endroit depuis sept jours, mais ils avaient pris le risque.
Ils ajoutèrent la chrysalide du papillon sphinx tête de mort, que James avait acheté en grande quantité sur le chemin de traverse.
Il avait assuré ses,patents que cet ingrédient entrait dans la plupart des potions de BUSE.

Ils placèrent ensuite leur fiole dans une armoire de la salle sur demande.

Ce soir là, dans les toilettes des Gryffondor, ils placèrent l'extrémité de leur baguette sur leur coeur, et récitèrent l'incantation.
- AMATO ANIMO ANIMATO ANIMAGUS

Ils répétèrent cette incantation, le matin au lever du soleil, et le soir, à son coucher.
James et Sirius devait constamment répéter la formule à Peter qui ne cessait de l'oublier.

Parallèlement, ils mettaient le point final à la carte de Poudlard.
- Tu sais, dit un jour Sirius, allongé à même le sol de la salle sur demande, ce qui serait utile, c'est de pouvoir répérer Rusard ou sa chatte, sur la carte.

Cette remarque parut pertinente à James, qui se mit à étudier un sortilège qui permettrait de situer et de nommer les personnes présentes à Poudlard.

Aidé de Sirius, Remus et Peter, ils finirent par trouver un sortilège complexe qu'ils appliquèrent à leur carte.
Bientôt, à leur vive satisfaction, des petit pas apparurent sur la carte, et les noms auxquels ils appartenaient, apparurent au dessous.

La carte prenait vie sous leurs yeux.
- Il lui faut un nom. Dit alors James.
Pendant les,jours qui suivirent, ils cherchèrent un nom, pour leur carte.
C'est le professeur Mcgonagall qui le trouva pour eux.

Ce soir là, elle les surprit à une heure avancée dans les couloirs du deuxième étage.
- Et bien, jeunes Maraudeurs ! Lança t'elle, on formente quelques,mauvais coups ?
- Non professeur, répondit James, avec aplomb. On cherchait Peter, il s'était encore perdu, et nous nous appretions à le raccompagner dans la salle commune.

Elle fit semblant de le croire, trop pressée d'aller se recoucher, et ils regagnèrent leur dortoir.
- Flûte ! S'exclama James, c'est raté.
- Au moins on n'a pas été puni. Fit remarquer Remus, soulagé.
- Ouais. Comment elle nous a appelé ? Les Maraudeurs ? S'esclaffa Sirius. Mais où est elle allé chercher ça ?
- Les Maraudeurs... Répéta James, pensif. Ça sonne bien non ? La carte des Maraudeurs !
- Ouais, c'est pas mal, admit Sirius.
- Et puis, la prochaine fois qu'on fait un farce,on pourrait la signer les Maraudeurs. Personne ne saurait que c'est nous. Approuva Peter.
- Tu parles, répliqua Sirius des que quelqu'un fait un farce, c'est nous qu'on accuse, ils sauront vite que les Maraudeurs, c'est nous.
- Et alors ? Demanda James. Les Maraudeurs ça sonne bien, je trouve.
- Ouais, pourquoi pas. Répondit Sirius.
Allongé sur son lit, James répéta plusieurs fois le surnom.
- On pourrait aussi porter des surnoms. Proposa Peter.
- Des surnoms ? Pourquoi faire ?
- Bein peut être que comme ça, ils ne sauront pas que c'est nous.
- On va y réfléchir. Proposa James.

Il n'y eut aucun orage, au cours du mois de mars,
Mais au tout début du mois d'avril, alors qu'ils étaient en cours de métamorphose, le vent se mit à souffler, le ciel s'assombrit.
Lorsque la fenêtre se referma brutalement le professeur Mcgonagall la ferma d'un coup de baguette.
- On dirait bien qu'il va y avoir un orage dit elle.
James et Sirius se lancèrent un regard entendu.
Un large sourire se peignirent sur leur visage.

Quelques jours auparavant, tandis qu'il récitait l'incantation, Sirius avait éprouvé une sensation étrange, dans sa poitrine. Il avait eu l'impression d'entendre un coeur battre. Il avait d'abord cru que c'était le sien, mais en se concentrant d'avantage, il avait nettement perçu deux battements distincts.
Il en avait fait part à James.
- On a réussi ! S'exclama celui ci, aussitôt.
James ne ressentit la même sensation, que deux jours plus tard, et Peter, affolé, leur parla de la sienne, que quelques jours plus tard. Il pensait faire une crise cardiaque.

Un éclair zèbra le ciel.
James réagit aussitôt et fit apparaître une oreille d'âne à Peter.
- Désolé, professeur, dit il c'est le tonnère, qui m'a fait sursauter. Dit il.
- Et bien, arrangez moi ça Potter.
- J'ai peur de ne pas y arriver professeur, il vaut mieux que je l'accompagne à l'infirmerie.
- Oui, je devrais y aller aussi. Dit alors Sirius. Peter est tellement émotif, il pourrait s'évanouir
- Bon, bon, très bien, allez,y, mais, dépêchez vous.

Remus les regarda partir, surpris. Que manigançaient ils encore ?
Depuis quelques temps, il trouvait que ses amis avaient un comportement étrange, mais ceux ci ne semblait pas désireux de se confier à lui. Il s'était senti blessé et déçu quelque part, il redouta que ce soit à cause de sa malédiction.

Une fois hors de la salle de classe, les trois amis se ruèrent dans la salle sur demande.
James fit disparaître l'oreille d'âne de Peter qui gémit.
- Pourquoi c'est toujours à moi que tu fais ça ?
- Pour que tu sortes de la classe. Répliqua James. J'étais,sur que tu aurais,oublie qu'il fallait venir la, pendant l'orage.
Mortifié, Peter dut reconnaître qu'il avait raison.

Devant l'armoire James, le coeur battant, se tourna vers ses amis
- Vous êtes prêt ? Demanda t'il, surexcité.
- Nnon repondit Peter.
Et si ça tournait mal ? Si on avait oublié quelque chose ? Et si on pouvait plus redevenir humain ?
- PETER !! S'exclamèrent d'une même voix James et Sirius.

James ouvrit l'armoire, le coeur battant.
Les trois potions avaient pris une couleur rouge sang.

Chacun d'eux pointa l'extrémité de sa baguette sur son coeur, et recita l'incantation.
Après quoi, ils avalèrent d'un trait leur potion.
Ils durent encourager Peter à la boire, car celui ci la fixait d'un regard suspicieux.

Sirius ressentit alors une douleur vive dans tout son corps. Et il dut lutter, pour ne pas se réfugier dans son cocon mental. Son coeur se mit à battre très,fort, et très vite, une seconde, il crut qu'il allait sortir de sa poitrine.
Une image vague, se forma dans son esprit. Elle prit forme, peu à peu, il s'agissait d'un chien, un grand chien noir.

Il devait faire un gris effort de volonté, pour ne pas céder à la panique.
Ses vêtements, semblèrent se souder sur lui.
Il tomba à genoux, et sous ses yeux terrifiés, il vit ses mains, devenir des pattes, sa peau se couvrir de longs poils noirs hirsutes.

Puis, pendant quelques instant, sa conscience sembla se dissoudre, remplacée par celle de l'animal. Il fut tenté de bondir, mais il s'efforça de reprendre ses esprits
C'était toujours lui, dans un corps de chien. Il avait réussi c'était un animagus.
Il laissa éclater sa joie en aboyant.

Un bruit étrange lui fit tourner la tête. Il recula, alors. Près de lui, un grand cerf majestueux arborait ses dix cors, et bramait. Des tâches plus claires, cerclaient ses yeux bruns, comme s'il portait des lunettes, ce ne pouvait être que James.

Sirius fut presque jaloux de sa forme animale, qui lui donnait une allure noble et fière.

Des couinements aigus retentirent alors, et Sirius aperçut un gros rat gris, qui poussait des petits cris affolés, et courrait ça et là.
Il adressa un regard à James, et tenta de visualiser sa forme humaine, afin de reprendre son apparence habituelle.

Cela s'avéra plus difficile qu'il ne l'aurait cru.
Mais lorsqu'il y parvint enfin, il saisit sa baguette, et fit léviter le rat jusqu'à lui. Il le posa sur une table, que la salle lui fournit et le regarda droit dans les yeux. Le petit rongeur se débattait furieusement en couinant de plus belle.
- Peter ! Calme toi. Reprend tes esprits.

Sirius,continua de lui parler, et peu à peu, le rat s'apaisa. Peter venait enfin de réaliser qu'il était lui.

James parvint plus difficilement encore que Sirius à reprendre forme humaine, maus lorsque Peter essaya,à son tour, il lui fallut près d'une heure, avant qu'il parvienne à se visualiser dans son esprit.

James éclata,alors de rire, et Sirius l'imita.
Car Peter était affublé d'une longue queue de rat.
Le garçon était au bord des larmes.
- Et si elle ne disparaît jamais ? Pleurnichait il ? Je vais pas rester comme ça toute ma vie ! Qu'est ce que mes parents vont dire ? Mon père me tuera !

Il pleurait à présent et Sirius,et James,eurent beau l'abreuver de conseils, afin qu'il recouvre son calme et fasse ainsi disparaître l'appendice, rien n'y fit.
Ils l' enroulèrent alors autour du ventre de Peter et regagnèrent leur salle commune.

Peter ne se présenta pas au dîner ce soir là. A Remus, surpris, il lui dirent que l'apparition de sin oreille d'âne l'avait bouleversé.
Le jeune homme fit semblant de les croire.
Par chance, au moment de se déshabiller pour dormir, la queue avait enfin disparu.

Ce soir là, Sirius eut du mal à s'endormir.
Un sourire béat aux lèvres, il songea à ce qu'ils avaient accomplis.
Ils étaient des animagi.

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