3 le defi du saule cogneur

James était très occupé, par son projet d'halloween. Comme l'année précédente, il entendait surprendre les élèves et les professeurs.
Mais dans un même temps, il préparait avec l'aide de Remus,et Peter, un anniversaire surprise pour Sirius.

Tandis que le château se couvrait de décorations horrifiques, toiles d'araignées, chauves souris, squelettes  animés et autres, à l'extérieur, les Serpentard mettaient les jeunes au défi d'aller toucher le tronc du saule Cogneur.
C'était un défi que James entendait bien relever.

Ce samedi après midi, presque la  totalité de l'école était présente dans le parc pour assister au spectacle.
Sirius, Remus,et Peter tentèrent de lien dissuader, mais rien n'y fit.
- Qu'est ce que je gagne si je réussi ?
- Hum..Bein, le respect de toute l'école, je présume. Répliqua Rosier.
- Mouais. Si je réussis, tu le fais aussi. Répliqua, James.
Rosier parut hésiter, et finalement acquiesça.
James observa l'arbre,  un moment.
Il ne bougeait pas, immobile et tranquille, ses feuilles étaient toutes  tombées.
Le jeune Gryffondor poussa un soupir, et s'approcha lentement.
Sirius, Remus et Peter retenaient leur souffle. Peter se retourna.
- Je veux pas voir ça.

James continua d'avancer  lentement, prudemment.
Il était tout près du tronc à présent. L'arbre n'avait pas bougé.
Il tendit la main et la posa à plat sur le tronc.
Il se retourna, un sourire triomphant sur le visage.
- Quoi ? C'est tout ? S'exclama t'il ?
Tandis qu'un tonnerre d'applaudissements retentissait

Et soudain, une branche s'abattit violemment sur son épaule.
Un craquement sinistre, lui appris que  sa clavicule avait cèdé sous le choc.
L'adrénaline empêchait la douleur de se manifester, mais lorsqu'il la ressentirait, il pressentait qu'il souffrirait atrocement.
Il n'eut pas le temps de s'apesantir sur le sujet. L'arbre était à présent réveillé, et ses branches s'agitaient en tout sens,  dans le but, semblait il d'écraser le garçon qui avait eu l'impudence de le défier.

Une branche le frappa violemment au ventre. Le souffle coupé, il s’accrocha néanmoins à elle.
Il se sentit soulevé dans les airs.
La branche tenta de se débarrasser de lui. Elle le secoua dans tous les sens, s'abattant violemment au sol, remontant brutalement,  tandis que les autres branches tentaient de le frapper.

Sirius se rua à son secours, mais tous les sorts qu'il tenta n'eurent d'autre effet, que de mettre l'arbre hors de lui.
- Accroche toi ! Cria t'il.
- Qu'est ce que tu crois que je fais ! Répondit James.
- Lâche la branche ! Cria Remus.
- T'es dingue ? Il va me tuer si je lâche.
- Il te tuera si tu ne le fais pas. Répliqua Remus.
James lâcha lz branche, et Sirius jeta un sort d'attraction à James,
Ce dernier se sentit aspiré loin de l'arbre, une branche le frappa aux jambes,  et lz douleur irradia dans tout son corps.
A moitié conscient, il atterrit aux  pieds de Sirius.
- Peter, va chercher l'infirmière, vite.

James se tourna vers Rosier.
- À toi l'honneur.
Ce dernier se tourna vers Regulus et Nathan qui se tenaient en retrait.
- Je vais y aller  dit il. Qu'est ce que tu crois.. Les Serpentard sont tout aussi courageux que ces crétins de lions.
Je suis sûr que même les premières années,  sont plus courageux que vous. N'est ce pas les jeunes ?
Nathan recula d'un pas.
- Alors Black ? Tu te sens de montrer à ton frère et à ses amis ce dont tu es capable ? Ou tu vas te conduire comme un lâche ?
- Reg ! Non ! Intervint Sirius.  Tu n'as rien à prouver à personne.
- Alors Black ? Reprit Rosier. Tu vas écouter ce traître à son  sang ? Ou tu comptes lui prouver que tu veux mieux que lui ?
Regulus soupira.
- J'y vais.
- Reg ! Non. L'écoute pas.

Regulus n'avait pas l'intention d'ecouter son frère. Certes, il avait peur, mais il était hors de question de renoncer, devant Rosier et sa bande, et surtout devant son frère.
Il retira son blouson et le confia à Nathan.

- Je vais prévenir l'infirmière. Marmonna Peter.
- Attends ! Lui dit James, les traits crispés par la douleur.
Regulus avança lentement.
L'arbre avait cessé de s'agiter.
Il approcha, tout doucement, prudemment. Il espérait que les autres ne le voyait pas trembler.
Il déglutit, tendit la main, toucha la posa sur le tronc et s'éloigna aussi vite qu'il le pouvait.

Malheureusement  il ne fut pas assez rapide. Une branche le faucha en pleine course.
Tout comme James l'avait fait  précédemment, il s'y accrocha.
La branche s’éleva, se secoua, frappa violemment le sol, tentant de se libérer de l'emprise du jeune garçon.
- Accroche toi, Reg, j'arrive. Cria Sirius.
Mais avant qu'il ai pu faire un geste, Méredith passa devant lui.
Elle courut jusqu'à l'arbre, louvoya habilement entre les branches,
comme Aymerick le lui avait appris, elle se baissait, bondissait, roulait  pour échapper à la fureur de l'arbre, tous ses sens en alerte, aidée par son don de prémonition.

Elle y était presque, et se sentait  assez fière, de ce qu'elle venait de réaliser, lordqu'une branche la faucha brutalement.
Surprise, elle n'eut pas le réflexe de s'y accrocher, la branche l'expédia, un mètre plus haut, son dos heurta une autre branche, elle poussa un cri de douleur, et amorça une chute vertigineuse  amortie par les branches vengeresse. L'une d'elle lui heurta la  tête, et elle perdit connaissance.
Elle glissa lentement, comme une poupée de chiffon, tandis que des branches la frappaient au passage 

Sirius se rua vers son frère.
- Lâche toi. ! Cria t'il.
Mais arcbouté à sa branche, Regulus ne bougeait pas, pétrifié.
Une branche le frappa dans le dos.
La violence du choc lui fit lâcher prise.
Sirius se jeta sur lui, pour le protéger, elle s'accrocha à lui,  le fit rouler sur le côté.
-  Rampe. Lui murmura t'il.
Il obéit.

Tandis qu'il se traînait, au sol, comme un vers de terre, Sirius  rampa à son tour  roulant sur le côté pour éviter les branches vengeresse.
Il attrapa Regulus par les épaules, évitant de justesse  une branche, et le tira loin du saule.

Durant quelques minutes, ils restèrent immobiles, en sueur et halletant.
Puis Sirius se redressa.
- Ça va ? Demanda t'il.
Regulus se redressa en grimaçant, et hocha la tête.
- Qu'est ce que tu voulais prouver hein ? Imbécile.
Il haussa Les épaules, et ses yeux s'agrandirent.
Méredith était recroquevillée dans l'herbe, inerte.
- Mèry, non. Murmura Regulus. Il faut que j'aille l'aider.
Sirius déglutit.
- Laisse, j'y vais. Dit il.
- Non ! C'est à moi d'y aller.
- Bon sang Reg !!!
- J'ai pas d' ordre à recevoir de toi.
Sirius soupira
- D'accord, on y va ensemble alors. Sois prudent.

Ils rampèrent jusqu'à elle, roulant sur le côté, pour éviter les coups donnés par les branches qui s'abattaient violemment sur eux.
Ils l'atteignirent, enfin, et la tirèrent lentement loin de l'arbre vengeur.
Ce ne fut pas une tâche aisée, mais ils parvinrent à la traîner, et Sirius la tira     hors,de portée, et la serra dans ses bras.
Épuisé,  halletant, il s'effondra dans l'herbe.
Regulus s'allongea près de lui.
Ils étaient couvert de boue, et  de sang.

- Je vais chercher l'infirmière. Marmonna Peter.
Il courut en direction du château.

Les Serpentard s'éloignèrent  tandis que le professeur Mcgonagall et miss Pomfresh l'infirmière  arrivaient en courant.
Elle examina rapidement les blessés, et procéda aux premiers soins,  puis elle fit apparaître un brancard, fit léviter James, et le déposa sur le brancard,elle en fit autant avec Méredith   puis elle les conduisit à l'infirmerie, Regulus, les suivait.

Sirius, Remus, et Peter campaient devant l'infirmerie. Ils attendaient de pouvoir voir leur ami.
L'infirmière finit par leur dire qu'il passerait la nuit à l'infirmerie, et qu'il n'avait pas droit aux visites.
Ils menacèrent alors de passer la nuit devant la porte. Voyant qu'ils ne cederaient pas, elle leur accorda une visite brève.
Ils entrèrent dans l'infirmerie.
James gisait sur son lit. Il était très pâle, mais ne semblait pas s'ouffrir.
Sirius jeta un regard sur le lit d'à côté.
Meredith leur tournait le dos,  couché en chien de fusil.
Près d'elle, Regulus était assis sur son lit.
Il s'allongea et leur tourna le dos, à leur arrivée.
Sirius  mourrait d'envie  de lui demander comment elle allait  mais, il était certain qu'il ne lui répondrait pas.

James arborait un sourire béat.
- J'ai réussi. Dit il.
- Mouais, répliqua Sirius. Tu as même bien failli réussir à te faire tuer.
- Failli seulement, et merci de ton aide  Sirius.
- De rien, mon pote. Mais si tu pouvais éviter de te mettre dans des situations pareilles, ça m'arrangerait.
- Mais c'était Fun !
Sirius leva les yeux au ciel.

Dans la nuit, Aymerick vint rendre visite à sa jeune élève.
Elle dormait paisiblement.
Il carressa ses cheveux, avec tendresse.
Elle se redressa vivement.
- Du calme tigresse, ce n'est que moi.
- Aymy ?
- Oui  je suis passé prendre de tes nouvelles.
- Je vais bien, à part un énorme mal de tête.
Il sourit.
- Tu as voulu te battre contre un arbre   et il a gagné, semble t'il.
Elle haussa les épaules.
- C'était pas un arbre comme les autres.
- En effet, il était bien plus fort que toi.
Elle baissa la tête.
- Je suis pas assez forte.
- Bien sûr que non, pas encore. Mais tu le deviendras, à force d'entraînement, et en attendant, il faut que tu te reposes.
Elle s'allongea et il la couvrit. Il demeura près d'elle, un moment.
- Dors tigresse, un jour viendra, ou tu seras assez forte pour vaincre tous tes ennemis, mais en attendant, profite un peu de ton enfance, elle ne durera pas très longtemps.
Il lui carressa de nouveau les cheveux,
Puis il quitra l'infirmerie.

Regulus avait assisté à cet entretien, pensif. Il ne savait qu'en penser. Meredith semblait avoir un protecteur, désormais.

Le lendemain, James reparut au petit déjeuner. Son exploit avait fait le tour de l'école. Dumbledore, déclara que tout élève qui s'approcherait du saule, serait renvoyé sur le champ.
- Rosier s'en tire à bon compte. Grommela Sirius. Il a poussé Reg à affronter le saule à sa place  et maintenant, il a une bonne excuse pour ne pas le faire.
- Mouais, faudra trouver un moyen de lui faire payer. Répliqua James.
- Tout à fait d'accord. Renchérit Sirius,
Peter et Remus,s'échangèrent un regard entendus.
- Et c'est répartis. Murmura Peter.

L'épisode de l'arbre n'eut pas de conséquences. Dumbledore déclara que les coupables avaient bien été suffisamment punis.
James eut alors tout le loisir, de se pencher sur son projet d'halloween.
Il ne fut pas aussi grandiose qu'il ne l'avait prévu, fautexde temps,
Mais, au dinner, des chauves souris et des minis griffons, voletèrent au dessus des tables et déposèrent en leur centre,  des petits sacs de friandises.
Cependant, au dessus de la table des Serpentard, deux griffons, déposèrent  des petits sacs contenant des excréments de chauves souris, déclenchant des tollés de protestations.

Après cet épisode, James entreprit de s'occuper de l'anniversaire surprise de Sirius.
Il demanda à Andrea Nickolson une quatrième année de lui rapporter des friandises en grand nombre, lorsqu'elle se rendrait à Pré au Lard.
Le 3 novembre au soir, après avoir feint d'ignorer l'anniversaire de son ami,  toute la journée, il se rendit dans les cuisines dont il avait découvert l'entrée l'année précédente.
Avec l'aide de Remus, ils gagnèrent la salle commune, chargés de victuailles.
James, s'était assuré la complicité des autres élèves plus âgés.
Sa réputation  était montée d'un cran, depuis l'épisode du saule.

Sirius avait secrètement espèré que James se souvienne de son anniversaire, malheureusement, ce ne fut pas le cas. Pas plus que Peter ou Remus.
Déçu, il n'en montra rien, cependant.

Il croisa Regulus, au détour d'un couloir. Pendant quelques secondes,  ils  s'observèrent en silence, puis, Regulus baissa la tête  et contourna son frère.
Sirius soupira. Ils en étaient arrivés là ! Il avait bien pensé que cela  arriverait,  mais il ne pensait pas que cela arriverait si tôt.
Regulus venait de le dépasser, mais il tourna la tête.
- À propos, bon anniversaire.
Sirius fut surpris, et marqua un temps d'arrêt avant de répondre.
- Merci.
Regulus hocha la tête, et il s'éloigna.

Peter sollicita l'aide de Sirius pour son devoir d'astronomie.
Ce n'était pas la première fois, que le garçon faisait appel à lui.
Sirius s'y prétait de bonne grâce.
Avec lui, il usait de patience et de compréhension.
Les difficultés de Peter, exaspéraient James. Mais Sirius savait s'y prendre avec lui.
C'est pourquoi Il était une excellente diversion.

Lorsqu'ils eurent terminé, ils regagnèrent la salle commune.
A peine entré, un tonnerre de bon anniversaire résonna, et une banderole lumineuse  s’éleva
Sirius n'arrivait pas à y croire.
Non seulement ses amis n'avaient pas oublié, mais ils avaient organisé, une grande fête. Jamais personne n'avait fait une chose pareille pour lui.

La fête dura jusqu'à ce que le professeur Mcgonagall y mette fin.
Mais une fois dans leur chambre, les quatre garçons discutèrent longtemps, et offrirent leurs cadeaux à leur ami.
Pour la première fois, Sirius eut la sensation d'appartenir à une famille aimante, qui n'attendait de lui  que son amitié, en échange.

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