21 Vacances de Noel

Le lendemain du bal,  la plupart des élèves rentraient chez eux.
Sirius appréhendait ce retour. Sa mère apprendrait forcément qu'il avait réussi à retirer le sceau, et elle ne verrait pas ça d'un très bon oeil.

Malheureusement, il ne pouvait rien y faire. Il s'effiorca de paraître détendu dans le train qui le conduisait à Londres.

Kreattur les attendait à la gare.
- Alors ? Monsieur Sirius s'est encore distingué ?
- Ferme la, sale cloporte.
- Madame votre mère est très mécontente. Elle va vous punir très sévèrement.
- Je t'ai dis de la fermer !

Il le frappa violemment dans le dos.
Le petit elfe tomba dûrement sur le sol boueux  du quai.
- Laisse le tranquille ! S'ecria Regulus, furieux.
- Quoi ? Répliqua Sirius sur le même ton. Tu veux que je te frappe, toi aussi ?
- Essaie ! Mais tu vas avoir du mal, parce que je suis pas un elfe moi !
- Ah oui ? Tu lui ressemble pourtant !

Regulus se jeta sur son frère, et ils roulèrent sur le sol.
Kreattur les sépara d'un claquement de doigt. Une étincelle en jaillit et frappa les deux garçons qui roulèrent de part et d'autre.
Le petit elfe transplana avec eux  sans leur laisser le temps de se relever.
Ils apparurent, couchés sur le bitume, devant la maison familiale.
Ils se relèvèrent, furieuxet couvert de boue.
Kreattur les nettoya d'un nouveau claquement de doigt et ils entrèrent.

Elle se tenait debout dans  le hall, le dos raide, le regard dur comme l'acier. 
Un sourire moqueur étira les lèvres de Régulus.
- Ça va être ta fête. Murmura t'il.
- La ferme.

- Bonjour Regulus.
- Bonjour mère.
- Je te félicite pour avoir intégrer l'équipe de Quidditch. Tu as fait forte impression. Ton père est fier de toi
- Merci mère.

Un large sourire éclairait le visage de Régulus.
- Monte dans ta chambre.  Kreattur viendra te chercher pour le repas.

Sirius saisit sa valise et fit mine d'emboiter le pas à son frère.
- Sirius ! Je ne pense pas t'avoir donné l'autorisation de partir.
Sirius soupira, laissa tomber la valise, et regarda Regulus monter les marches. Il aurait bien voulu être à sa place. L'orage qui se préparait, serait sûrement violent.

- Je suppose que tu es fier de toi ? Avoir réussi à retirer le sceau d'Azzazel, c'est un exploit auquel je ne m'attendais pas.

Sirius retint un sourire. Au moins, il l'avaitas  surpris.
- Oh c'est pas la peine de te  réjouir, tu as gagné cette bataille, tu ne gagneras pas la guerre.

Sirius la fixait, un air de défi dans le regard.
Il savait qu'il aurait du baisser la tête, mais puisqu'il ne pourrait échapper à une correction, autant ne pas lui montrer de signe de faiblesse.

- Tu as de la chance, je n'ai pas de temps à te consacrer. Aussi tu vas dans ta chambre  méditer sur ta conduite.
Demain nous partons au Manoir. Sans toi. Tu resteras là durant toutes les vacances, sous la,surveillance de Kreattur. Je statuerai sur ton cas cet été.

C'était tout ? Vraiment ? Sirius n'en revenait pas.
Pas de sortilège, pas de coups ? Qu'était il arrivé à sa mère ? Bien sûr, il se réjouissait de s'en sortir à si bon compte, maison fallait reconnaître  que c'était très surprenant.
Il gravit les marches et monta jusqu'au dernier étage, un large sourire au lèvres.
Il croisa Regulus et ce dernier lui jeta un regard noir, avant de rentrer dans sa chambre et de  claquer sa porte.

Sirius se jeta sur son lit, croisa les bras sous sa tête, et ferma les yeux.
Pendant quelques minutes, il ne fit que se réjouir de sa chance.
Puis il sauta à bas du lit  et vida sa valise.
Il rangea précautionneusement les victuailles que les elfes maison de Poudlard  lui avait donné, avant de partir, dans sa cachette, sous une lame du plancher.

Sa mère pouvait le priver de nourriture, il ne mourrait pas de faim.

Le lendemain, toute la famille, excepté Sirius et Kreattur quittait Londres pour le Kent.
Sirius verrouilla sa porte après leur départ, et couché sur son lit, réfléchit à ce qu'il allait faire de son temps.
Il fit apparaître une photo de lui et ses amis, prise à Poudlard, et u e idée germa. Regulus avait  décoré sa chambre aux couleurs de Serpentard, alors lui, en ferait autant aux couleurs de Gryffondor.

Il s'attela aussitôt à la tâche.
Il commanda des banderolles, et dans des revues de motos  moldues auxquels il était abonné, il découpa des posters de motos, et de filles en bikini qu'il  colla  sur le mur, à la glue perpétuelle, ainsi que la photo de ses amis. 
Bonne chance à sa mère  pour décoller tout ça.

Lorsque Walburga découvrit ce qu'il avait fait, elle entra dans une fureur noire.
- Enlevé moi ces horreurs immédiatement.
- Désolé  mère, c'est impossible. J'ai utilisé de la glue perpétuelle, qui comme vous le savez, ne peut  être décollée.
- Comment as tu osé ?
Sirius haussa les épaules
- Je suis à,Gryffondor mère, et je n'ai pas à en avoir honte
- J'en ai plus qu'assez de tes provocations incessantes. Il est temps d'y mettre fin. Demain tu repars à Poudlard, mais à ton retour, je trouverais bien le moyen de te faire retrouver la raison.
- J'ignorais que je l'avais perdu.

Sirius regretta ses paroles au moment même où il les prononça. Il aurait pu s'en sortir à bon compte, s'il s'était tu, mais une fois de plus, il n'avait pu s'empêcher de dire tout haut  ce qu'il pensait tout bas. Cet excès de franchise allait lui coûter cher. Il le vit clairement dans les yeux de sa mère.

Elle abaissa da baguette et lui  jeta un Doloris.
Ce n'était pas le premier qu'il recevait.
Il tomba à genoux sous l'effet de la douleur qui se propageait en lui.
Il se concentra sur une pensée heureuse, pour contrer  la souffrance. C'était un exercice difficile, qui demandait une grande concentration. La souffrance perturbait ses efforts, mais elle s'amoindrissait, et devenait presque supportable.

Enfin elle cessa. Ça n'avait dure que quelques secondes, mais pour Sirius, cela avait semble une eternite.
La porte se referma derrière Walburga.
Il se laissa tomber sur le sol, et recroquevillé sur lui même, laissa rouler les larmes,  qui lui brûlaient les yeux.

Pour Regulus les vacances avaient plutôt bien commencé.
Ses exploits d'attrapeur avait fait le tour de la famille, et ses oncles l'avait chaudement félicité, y compris Alphard  qui ne manqua de dire à quel point il était fier de ses neveux, mais regrettait l'absence de Sirius.

La première réception avait lieu chez les Malefoy.
Regulus n'apréciait guère Lucius, qu'il trouvait prétentieux, mais il était heureux de revoir sa cousine. Narcissa était superficielle, et égocentrique, mais elle le faisait rire.

Bellatrix et Rodolphus étaient présent, et ce dernier affichait clairement son ennui. Ces festivités lui déplaisaient au plus haut point, mais son pète avait insisté.
Lui même était présent  et à ses côtés, se tenaient Rabastan et Méredith.

La jeune fille était magnifique dans sa robe de soirée écru au bustier ajusté soulignant ses jeunes formes. La robe en tulles l s'évasait ensuite jusqu'au chevilles.
Elle avait relevées ses cheveux, en un chignon lâche et complexe, dont deux mèches rebelles ondulaient de chaque coté de son visage.

Les jeunes gens de la soirée ne la quittaient pzs des yeux,  mais aucun deux  n'aurait osé l'aborder. Tous oun presque étaient à Poudlard et ils n'auraient pour rien au monde risque d'être vu aux bras de L'étrange Lestrange.
Ce qui arrangeait bien Méredith.

Elle savait que Sirius n'était pas la  mais elle ne pouvait s'empêcher de le chercher du regard.
Regulus se tenait à l'écart. Il aurait bien voulu lui tenir compagnie mais ses camarades de Serpentzrd ne le lâchait pas d'une semelle  et ils auraient vu d'un mauvais oeil tout rapprochement entre lui et la traîtresse à son sang.

Méredith s'en accommodait. Elle se tenait à l'écart et s'efforçait d'ignorer les pensées des convives qui lui parvenaient par vagues incessantes.

Parmi les invités, se trouvait  Antonin Dolohov.
Dès son arrivée, Méredith s'était crispée. Les pensées du jeune homme, étaient toutes tournées vers un seul but, coucher avec elle.
Metedith le haïssait. Chaque fois qu'il me pouvait, il tentait de la toucher. Son don permettait à la jeune fille de l'éviter, la plupart du temps, mais Rodolphus  et Rabastan, qui n'ignoraient rien des désirs de leur ami,  faisaient leur possible pour les mettre en contact.

Elle l'avait évité presque toute la soirée. Mais alors qu'elle pensait s'en être sorti, Rodolphus apparut près d'elle accompagné de Dolohov

- Méredith, Antonin aimerait t'inviter à danser.
Méredith lui adressa un regard noir.
- Vraiment ? Répondit elle d'un ton glacial. Désolée, mais je n'en ai pas envie.

Elle était coincée entre son frère et Dolohov.
Tous deux étaient ivres.
Elle sentait leur haleine chargée d'éfluves de Whisky et de tabac, et elle luttait contre la  nausée.

Une main moite se posa sur son postérieur.
Elle giffla Dolohov de toutes ses forces.
- Qu'est ce qui te prend t'es folle ? Gronda Rodolohus.
- Poussez vous ! Laissez moi passer.

Ils s'écartérent à contre coeur, et elle s'éloigna d'un pas vif mais digne.
Elle avait besoin de prendre l'air.
Elle sortit dans le parc, et aspira une large bouffée d'air frais.

La neige recommençait à tomber, mais toute à sa,colère,  elle ne sentait pas la morsure du froid.
- Tu as eu raison, de venir ici, on y sera plus tranquille.

Elle frémit.  Dolohov l'avait suivit.
Elle se retourna, la main crispée sur sa baguette.
Il se tenait entre elle et la porte, lui ôtant toute chance de rentrer à l'intérieur.
Si elle s'enfonçait dans le parc, il la suivrait, et  prendrait même ça pour une invite, si elle tentait de forcer le passage il l' empêcherait et il était bien trop fort pour elle.

Elle cherchait un solution, lorsqu'il descendit les marches. Il venait vers elle.
Son instinct lui hurlait de  fuir, mais sa raison l'emportait. Si elle fuyait  il la rattraperait et elle ne pourrait pas lui échapper. Sa seule chance, était de retourner à l'intérieur. D'autant qu'après présent   elle avait froid et claquait des dents.

- Tu as l'air d'avoir froid. Fit il remarquer
- Oui  je...Je ferais mieux de rentrer.
- Je vais te réchauffer, t'inquiète pas  viens dans mes bras ma belle.

Méredith réprima un haut le coeur.
Elle tenta de me contourner pour atteindre les marches, mais une main ferme lui attrapa le poignet.

Dolohov la tira brutalement vers lui.
- embrasse moi ma jolie

Sa voix était pâteuse, et ses doigts lui enserrait le poignet comme dans un étau.
Il empestait la sueur et une eau de toilette bon marché.

Elle se  débattit  comme Aymerick lui avait appris à le faire, mais Dolohov était fort. Sa main libre s'empara d'un sein à travers le tissu léger de la robe.
Elle poussa un cri, tandis,qu'il se collait à elle. Elle pouvait sentir sa virilité contre ses fesses,  à travers la toile fine de son costume.

Les doigts de Méredith se refermèrent  sur sa baguette, tandis que Dolohov lui lechait la joue.
- Je sens ton coeur battre, petite biche. Tu en as autant envie que moi.

Méredith sentait qu'elle allait vomir. Dans un effort de volonté, elle songea au sortilège qui la sortirait de ce mauvais pas.

Des étincelles jaillirent de sa baguette, et heurtèrent l'entrejambe  du sorcier.
Il poussa un cri de douleur, la lâcha et tomba à genoux.

Le pantalon de Dolohov avait brûlè et une légère fumée s'en  dégageait
- Ça, c'est ce qui s'appelle brûler de désir. Lança Méredith en gagnant mes marchés du perron.
- sale garce ! Tu me le paieras  ! Gronda Dolohov, les mains sur la brûlure.
- Peut.etre un jour qui sait ? Mais pas ce soir. Tu devrais mettre de ka glace la dessus.
Dit elle en se retournant, une dernière n
Fois  alors qu'elle venait d'atteindre la porte.
Une fois de plus, elle agita sa baguette  et i' t'as de neige se forma  et se transforma en glace pilée  qu'elle  projeta  violemment  sur lui, avant de disparaître à l'intérieur, un.petit sourire satisfait sur les lèvres.

La satisfaction fu de courte durée.
Son père se tenait devant la porte, et toida la jeune fille d'un regard sévère.
- Ou étais tu passé ? T'es frères te cherchent partout.

Il remarqua sa robe malmenée et une colère noire l'envahit.
- Sale petite traînée ! Tu te faisais culbuter.
- Quoi ? Mais non ! Je suis juste sortie prendre l'air.
- Avec qui étais tu ? Peu importe. On réglera ça à la maison. On rentre.

Méredith soupira. Quoi qu'elle dise, il ne la croirait pas.

A peine eurent ils franchi le seuil du manoir, que Robustus giffla sa fille.
Elle tomba par terre sous la violence du coup. Un instant des étoiles dansèrent devant ses yeux.
Elle posa une main tremblante sur sa joue brûlante  et retint mes larmes qui lui venaient spontanément.
- Rod  emmene cette devergondée au sous sol. Je ne veux plus la voir.
A partir de maintenant, tu ne participera plus à aucune réception. Tu resteras dans ta chambre,  comme une pestiférée. Tu me fais honte ! Ta mère doit se retourner dans sa tombe.

Méredith se mordit la lèvre jusqu'au sang pour taire la réplique cinglante qui lui brûlait les lèvres.

Rodolphus lui saisit le bras et la relèva brutalement.
Il la tira dans l'escalier étroit qui menait au sous sol, et lui arracha sa baguette des mains.
Puis il la poussa brutalement dans la cellule.
- Alors petite pute, il baise bien Dolohov ?
- A toi de me le dire, répliqua t'elle. Tu t' es sûrement déjà envoyé en l'air avec lui. Quoique tu n'es pas son genre,  mais...toi  tu es celui de Jaimy Lanistair. Il baise bien ?

Les yeux de Rodolphus lancèrent des éclairs
- Ta gueule sale petite garce.
Elle ne répondit pas, mais un sourire satisfait flottait sur ses lèvres.
Elle s'allongea sur le petit lit en fer, les bras sous la tête, et ferma les yeux, épuisée.
Au fond, c'était un mal pour un bien, elle n'aurait plus à se rendre dans ces stupides soirées  ennuyeuses à mourir.

Rodolphus quitta le sous sol furieux.

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