20 La Victoire de Regulus

A  présent que le problème du sceau était réglé, le sortilège d'animagus était de nouveau à l'actualité de James, Sirius et Peter.

Mais Noël approchait, et il leur fallait attendre la fin des vacances pour réitèrer leurs essais.  En attendant, James planchait déjà sur un autre projet, une carte de Poudlard.
Chaque fois qu'ils en avait le temps, ils se rendaient dans la salle sur demande, et s'attelaient à la tâche. Ils répertoriaient tous les passages secrets du château, chaque salle de classe, chaque appartement des professeurs, chaque couloir.

Le premier match de Gryffondor eut lieu un peu avant le bal de Noël.
Ils affrontaient les Serpentard.
Les Gryffondor étaient sereins, imbattus jusque là, ils se faisaient forts de poursuivre leur conquête de la coupe.
Il avait neigé toute la nuit, et un épaix manteau blanc, immaculé recouvrait le terrain de Quidditch..

Le temps était froid et sec ,  idéal pour le Quidditch.

Accueillis par les supporters par une salve d'applaudissements, les Lions paradaient, sûrs de leur victoire. Siflés et hués par les Serpentard, mais encouragés par les autres maisons, ils saluaient joyeusement leur public.

Lorsque les Serpentard parurent sur le terrain, Sirius blemit légèrement.
Regulus se tenait parmi eux, l'air hautain  sûr de lui.

Regulus, n'avait pas fermé l'oeil de la nuit. L'anxiété le terrassait.
C'était son premier match, et il affrontait la meilleure maison de l'école, il n'en menait pas large.

Il ne put rien avaler, au petit déjeuner.
Silencieux, il tentait de prendre sur lui, de ne rien montrer de son angoisse.
Encouragé par les membres de son équipe, il revêtit la tenue verte.

Il entendit les acclamations de la foule accueillant les Gryffondor. Il rêvait du même accueil, mais ne se faisait pas d'illusion, les Serpentard n'auraient jamais d'autres acclamations que celles de leur maison.

Il entra sur le terrain ,et tenta de faire abstraction des hués et des siflets et se concentra sur les applaudissements.

Il croisa le regard incrédule de son frère, et sourit. Sirius savait de quoi il etait capable.
Cela le réconforta, et il se redressa.

Le coup de sifflet fut donné  et il s'envola.  Il resta en stationnement au dessus des buts.

Les Lions marquèrent très vite. Les passes entre Sirius et James étaient fluides et précises. Ils étaient rapides, et leur complicité évidente faisait merveille sur le terrain.

Malgré lui, Regulus les admirait.
Les cognards volaient, tentaient d'atteindre les deux garçons. Mais les batteurs veillaient, et Sirius et James  étaient trop habiles pour se laisser toucher par les projectiles.
Les Serpents trichaient,
bousculaient les attrapeurs, tous les coups leur étaient permis.

Ce n'était pas le jeu que Regulus préférait, mais heureusement, à son poste,  il n'était pas obligé de s'y prêter.
Les Lions avait une avance considérable.

Regulus se dit qu'il était temps de faire cesser cette humiliation.
Il se désintéressa du match, et se lança à la recherche du vif d'or.

Son regard d'aigle scruta le terrain, mais la petit balle dorée, était introuvable.

Un éclat brillant etincela soudain sur sa gauche, attirant son regard.
Il jeta un rapide coup d'oeil à son adversaire  mais ce dernier, concentré sur l'action qui se déroulait plus bas, ne l'avait pas remarqué.

Regulus effectua une manoeuvre de diversion.
Il descendit en piqué, couché,sur son balais.
Aussitôt, l'attrapeur des Gryffondor le suivit.
Il descendit à une vitesse vertigineuse, puis, à un mètre du sol, remonta en chandelle.

L'attrapeur adverse l'imita, et pendant près d'un quart d'heure, ils se lancèrent dans une course poursuite infernale.
Le vif avait de nouveau disparu.

Regulus enchaîna les loopings, et les manoeuvres les plus délicates, afin de distancer son adversaire 
Et enfin, il la vit. Elle lisait tout près des buts des,Serpents, ses petites ailes s'agitant fébrilement.

Regulus jeta un coup d'oeil à son adversaire, il ne l'avait pas remarqué, et tentait de le rattraper.
Regulus fonça droit sur les buts, au moment où Sirius s'aprêtait à marquer.
James hurla, et Sirius aperçut le vif. Comprenant que son frère allait l'atteindre, il lança  le souaffle à James, et se rua sur son frère.

Regulus aperçut Sirius, et comprit que le choc était inévitable.
Il plongea, cependant, et Sirius heurta de plein fouet la queue du balais.

Le choc fut terrible.
Regulus, se cramponnait à son balai  qui partit en vrilles incontrôlables.
Sirius, assommé par le choc, fut désarçonné, et  fit une chute vertigineuse. Il tomba lourdement sur le sol boueux  du terrain

Regulus affirma sa prise sur son  manche  et reprit le contrôle de son balais.
Il se rua alors de nouveau vers les buts, James venait de marquer,  mais inquiet pour Sirius, il descendit près de lui.

Mais déjà, le jeune sorcier, inconscient, était évacué sur un brancard  et le jeu reprenait.

Le vif avait de nouveau disparu.
Regulus était inquiet pour son frère, mais il devait rester concentrer sur le match.
Le vif réapparut soudain, près du sol.

Il plongea, et évita de justesse un cognard, qui en raison de  sa manoeuvre d'évitement, heurta le balai de l'attrapeur des Gryffondor.
Celui ci poussa un cri, tandis que son balai brisé, tourbillonnait. Il parvint à  se posa en catastrophe.

Regulus ne se préoccupa pas de lui.
La petite balle le nargait, elle seule l'intéressait.
Il se précipita sur elle, mais elle était  difficile à saisir.
Il se mit debout sur le manche et  tandit la main.
Il appuya un peu trop sur l'extremité du balai, qui pencha un peu trop vers le sol.
Il se laissa retomber sur le manche, au moment où ses doigts se refermaient sur le vif d'or.
Il redressa son balai, poussa un cri de joie, et fit fièrement un tour d'honneur, applaudit par son  équipe, à laquelle il venait de concevoir la victoire.

Il se posa, et son équipe se rua sur lui, et le porta en triomphe.
Jamais, il ne s'etait senti aussi fier, aussi heureux,

Une fois au vestiaire, Rosier se tourna vers lui.
- C'ette fois tu as fait tes preuves, t'es vraiment des notres.
Regulus afficha un sourire satisfait tout le restant de la journée.

Alors qu'il rejoignait Nathan dans la salle commune  des Serpentard, James Potter le saisit par les épaules et le plaqua contre le mur.
- Tu es content de toi ? Lui demanda t'il durement.

Regulus le toisa, une moue méprisante sur le visage.
- pour avoir battu les Lions à plate couture ? Plutôt oui.
- Ah oui ? Et pour avoir envoyer ton frère a l'infirmerie aussi ?
Regulus se crispa.
- Il est pas mort que je sache. Et puis c'est lui qui m'a foncé dessus. Et s'il  peur de prendre  des coups  Bein faut qu'il reste dans les gradins.

James rafferma sa prise. Il était furieux.
- T'as eu de la chance cette fois, mais refait un coup comme ça, et tu le regretteras.
- Tu me fais pas peur Potter.
James sourit et le lâcha  il réajusta sa robe.
- C'est ce qu'on verra. Dit il.
Et il s'éloigna.

Regulus le regarda partir.
Non, il n'avait pas peur de Potter, ni de de sa petite bande, Sirius compris.
Il leur avait montré de quoi il etait capable, et rien n'aurait pu  entamer sa bonne humeur.

Sitôt son altercation avec Regulus, terminée, James rejoignit Peter et Remus, et ils se rendirent à l'infirmerie.

L'infirmière les rassura sur l'état de santé de Sirius.

Il avait une épaule et une jambe cassées, ainsi qu'une fracture du crâne, mais l'infirmière l'avait soigné, et il allait bien. Elle désirait le garder pour la nuit.

- On a perdu ? Demanda  Sirius.
- Ouais, répondit James, amèr. Ton frère est un super attrapeur, faut lecr connaître
Sirius soupira.
- Je sais.
- Ça va être dûr de le battre

Sirius ne répondit pas. Regulus était un adversaire redoutable. Il était fier de son frère, et heureux pour lui, mais il redoutait que la coupe ne soit plus à la portée des Gryffondor. Ils pouvaient jouer extrêmement bien et marquer tous les buts,  cela ne suffirait pas pour gagner, face à un attrapeur de la qualité de son frère.

Ce soir là, l'infirmière eut toutes les peines du monde à obliger la petite bande à quitter le chevet de leur ami.
Elle finit par les menacer de prévenir Rusard, et ils quittèrent Sirius à regret.

Ce soir là  les Serpentard fêtèrent leur victoire, et Regulus se sentit enfin accepter dans sa maison.
Il n'était plus le frère du traitre, mais le héro des Serpentar. Et ce sentiment, nouveau pour lui, le rendait extrêmement fier.

Le lendemain, Sirius rejoignit ses amis dans ka grande salle pour le petit déjeuner.
Les Serpentard le huèrent, mais Reg plongea dans son assiette  et évita soigneusement le regard de son frère.

Après le déjeuner, James lança ce qui était devenu la tradition, une bataille de boule de neige intermaison.
Même si elle n'avait aucune valeur, pour ka coupe des quatre maison, il était important pour les Gryffondor de la gagner  afin de leur remonter le moral, après leur défaite contre les Serpentard.

Très vite, leur cible fut Regulus. Les Lions, réunis autour de James  n'eurent de cesse de le viser, et trempé de la tête aux pieds, gelé, Regulus, furieux rentra au château, suivi de Nathan.

Les Gryffondor vainqueurs de cette bataille, fêtèrent leur victoire aux trois balais.

Depuis qu'ils avaient le droit de venir au village, les trois balais étaient devenus leur lieu de prédilection. James et Sirius usaient de leur charme avec la patronne du pub, qui se prettait gentiment à leur jeu de séduction.

Méredith s'y trouvait également. Seule, à une table, elle s'efforçait de ne pas prêter attention aux quatre garçons, chahuteurs.

Tous ne parlaient que du bal de Noël. Sirius et James, avaient déjà leur cavalière, quand à Remus, il irait avec Margaret Lebowsky, une jeune Gryffondor de quatrième année.

C'était une jeune fille douce, effacée et timide. Elle était souvent à la bibliothèque, avec Lily Evans et Alice Londubat.
Remus  travaillait souvent avec elle, mais il avait hésité longtemps avant d'oser lui demander de l'accompagner au bal.
Même Peter  avait une cavalière. Patricia Marquez, était une jeune troisième année, grassouillette mais au caractère bien trempé, et au grand sourire avenant.

James se leva et se campa devant Méredith.
- Alors L'étrange, avec qui  tu comptes aller au bal cette année ?
Sirius ferma les yeux trente secondes, et baissa la tête.

Méredith toisa James de son regard glacial.
- Pas avec toi, en tout cas. Répliqua t'elle sèchement. Ni avec aucun d'entre vous. Vous me faites un peu trop penser à une bande de babouins bruyants et complètement abrutis.

Remus et Peter, hilares, se donnaient des coups de coudes
- Ça va chauffer ! S'exclama Remus.

- C'est moi que tu traites de babouins stupides ? Répliqua James
- À ton avis ? Répondit elle en plongeant ses yeux bruns dans les yeux noisettes de,James
- En tout cas, moi, je vais au bal avec une fille intelligente et belle comme un coeur.
-Je doute qu'elle soit très maligne si elle sort avec toi.
- Tu comptes métamorphoser un bonhomme de neige pour   t'accompagner au bal ? Reine des glaces ?

Méredith se leva, et agita discrètement sa baguette.
La bouche de James disparut aussitôt.
Elle quitta les trois balais,  laissant le jeune sorcier désemparé

Sirius le libéra du sortilège
- Tu devrais éviter de la mettre en colère, James. Lui dit il.
- Ouais, renchérit Peter. Cette fille est complètement dingue.
- Bein, c'est une Lestrange. Répliqua James. Mon père m'a dit que c'était tous des psychopathes.

Sirius ne répondit pas. Mais il songea à sa cousine, Bellatrix.
"les Black ne sont pas mieux," Songea t'il.

Méredith ne parut pas au bal, qui eut lieu quelques jours plus tard.
Elle resta dans la tour d'astronomie, seule.
Aymerick l'y rejoignit, avec une bieraubeure.
- J'ai pensé que tu devais avoir soif.
Elle lui sourit.
- Tu lis dans mes pensées.
-Ah non, ça c'est ton rayon.

Elle but  au goulot.
- Justement, dit elle. Depuis quelques temps, je vois... des choses.
Il fronça les sourcils.
- Quelles genres de choses ?
- J'ai...comme des flash, de choses terribles.
- Raconte moi.
- Je vois des hommes en noir, attaquer des moldus, ou des nés moldus, et.. Il y a une marque  au dessus des maisons qu'ils attaquent. Une tête de mort verte, de la bouche de laquelle sort un serpent.

Aymerick soupira.
- la marque des ténèbres. Mèry, ce que tu vois, ce sont les attaques des mangemorts. Un mage noir du nom de Lord Voldemort, a déclaré la guerre aux nés moldus. Il  proclame la supériorité des sang purs, et celle des Sorciers sur les moldus.

Méredith eut une moue amère.
- Je le connais. Mes frères et mon père sont avec lui.
Aymerick soupira.
- Je m'en doute. Tu sais, Dumbledore a créé un groupe qui se bat contre lui. Toutes les informations que tu pourrais lui donner au sujet de Voldemort et de ceux qui travaillent pour lui, lui seraient utiles tu sais.
Elle se leva brusquement.
- Tu veux que je trahisse ma famille ?
- Ce sont des meurtriers Mèry. Leur place est à Azkaban.
- Je ne le ferais pas Aymy. Je ne veux rien à voir avec tout ça. Cette guerre n'est pas la mienne.
- Tu ne pourras pas y échapper. Tôt ou tard, tu devras choisir un camp.
- Non ! J'entrerais au département des mystères. Je me consacrerais à mon travail, et je ne me mèlerais pas de ça.
- Alors pourquoi apprendre à te battre ?
- Je veux pouvoir me defendre, si on m'attaque.
- Tes visions pourraient nous aider à gagner cette guerre.
- Non ! Elles ne servent qu'à me torturer.

Aymerick n'insista pas, mais au fond de lui, il savait que tôt ou tard, elle se retrouverait au milieu du conflit, et il espérait qu'elle choisirait le bon camp.

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