2 Début d'Année
Tandis que Regulus de plus en plus anxieux, suivait Hagrid, en compagnie de toutes les premières années, Sirius et ses amis suivaient leur préfets, jusqu'aux dilligences qui devaient les déposer dans le parc de Poudlard.
Méredith arriva à son tour.
Tandis que les élèves montaient dans les voitures qui décollaient d'elles même, la fillette se dirigea vers d'étranges chevaux squelettes, aux longues ailes de chauves-souris, attelés aux dilligences.
- Des sombrals, murmura t'elle.
Elle n'en avait jamais vu, mais elle avait tout lu, sur ces animaux maudits, à la sinistre réputation
Visibles uniquement aux yeux des sorciers qui avait été confrontés à des morts, ils inspiraient la peur, comme s'ils etaient responsables de la mort de leurs proches.
Consciente qu'aux yeux de la plupart des élèves elle devait paraître encore plus étrange que d'habitude, à agiter les bras et les mains, dans le vide, à parler seule, elle caressa les naseaux du sombral, lui parla avec douceur.
- Hé ! Regardez L'étrange Lestrange ! S'exclama Rosier. Elle est givrée cette fille !
Meredith poussa un soupir, et se tourna vers lui. Elle tendit sa baguette, et le recouvrit de glace.
- Apparemment c'est toi qui est givré. Dit elle
Elle monta dans la dilligence, les élèves qui montèrent avec elle lui adressèrent un regard admiratif, et inquiet.
Dans la voiture de Sirius et de ses amis, une salve applaudissements accueillit l'acte de Méredith, reprit par les élèves de Poufsouffle et de Serdaigle.
James debout s'inclina devant l'adolescente.
Malgré elle, la jeune sorcière sourit brièvement.
Les dilligences déposèrent les élèves devant les grandes portes de Poudlard.
Tandis que Sirius et ses amis, franchissaient les marches qui menaient au château, en riant, et plaisantant, Meredith se tenait à l'écart. Son petit moment de gloire imprévu était passé.
Elle s'aprêtait à passer une nouvelle année de solitude.
Assise à la table des Serdaigle, Méredith attendait la répartition avec une impatience mêlée d'inquiétude.
Même si elle était sûre que Regulus irait à Serpentard, elle conservait une petite appréhension.
Sirius avait beau plaisanter, il était nerveux. Peu importait les dissensions entre son frère et lui, il s'inquiétait pour lui. Il était quasiment sûr qu'il intégrerait Serpentard, mais il pouvait toujours y avoir une surprise, et cela l'inquiétait. S'il allait ailleurs, il ne supporterait pas l'opprobre qu'il jetterait à son tour sur ses parents.
Regulus était respectueux des valeurs et des traditions, qu'ils lui avaient inculqué.
Les premières années entrèrent dans la grande salle.
Regulus avait beau paraître sûr de lui, il n'en menait pas large.
Et s'il n'allait pas à Serpentard ? Et s'il allait à Gryffondor ? Ses parents le tueraient, et il n'osait imaginer ce que Bellatrix lui ferait.
De plus, s'il allait à Serpentard, nul doute que ces derniers l'auraient à l'oeil. Le frère du traitre, devrait mériter leur confiance.
Il songea à Meredith, serait il en mesure de passer du temps avec elle ? Ou serait il contraint de l'ignorer, comme le faisait Sirius ? Ces questions tournaient encore dans sa tête, lorsque le professeur Mcgonagall l'appela.
Il croisa brièvement le regard de son frère, ce dernier hocha lentement la tête en signe d'encouragement, et Meredith lui sourit.
Il soupira et marcha fièrement en direction du tabouret.
Les Serpentard retenaient leur souffle.
- Hum.. encore un Bkack, ta place est toute trouvéé, à moins que tu ne veuilles imiter ton frère..
- Je veux aller à Serpentard. Songea Regulus en fermant les yeux afin de se concentrer sur cette seule pensée.
- Serpentard ? Très bien.
SERPENTARD !
Regulus ressentit un immense soulagement. Rayonnant il rejoignit la table ou les Serpentard, debout l'applaudissait à tout rompre.
Il adressa un regard triomphant à son frère, et sourit à Méredith, avant de s'asseoir.
Après le festin, Regulus entra dans la salle commune de Serpentard.
Il était si surexcité, qu'il ne parviendrait probablement pas à dormir.
Lucius Malefoy posa sa main sur son épaule.
- Bienvenue Black. Toi au moins, tu respectes les traditions.
- Je vous l'avais dit, non ? Je suis pas mon frère.
- Non, heureusement. Répliqua Rosier.
Ils organisèrent une petite fête, avec des victuailles en provenance des cuisines.
Fasciné, Regulus observait, amusé cette faune d'adolescents, surexcités.
Il était heureux d'en faire partie.
Assis dans une banquette, un verre de bieraubeure à la main, il souriait béatement.
- C'est chouette hein ?
Regulus fit face au garçon qui se tenait devant lui.
Il était plus petit que lui, plus mince aussi, l'air malingre, des cheveux courts châtain, des yeux noisettes, il lui souriait chaleureusement.
- Nathan Macnair. Dit il en lui tendant la main.
Regulus lui sourit.
- Regulus Black.
Tous deux entamèrent une discution animée, et lorsque vint l'heure de gagner leur chambre, ils s'installèrent dans la même.
Leurs deux autres camarades s'appelaient Gordon Crabbe, et Jonathan Carver. Le premier était un sang pur, le second un sang mêlé.
Ils prolongèrent la soirée, afin de faire connaissance.
Sirius avait retrouvé ses amis, et à présent que la répartition était terminée, il pouvait se sentir soulagé et fêter dignement leurs retrouvailles
Tout comme les Serpentard, les Gryffondor fetaient à leur tour leurs nouvelles recrues.
Il était tard, lorsqu'ils gagnèrent leur chambre.
Chez les Serdaigle, l'ambiance était moins festive, mais Méredith s'en fichait. Elle s'installa dans une chambre, repoussa son lit le plus,loin possible des autres et quitta la,salle commune.
Elle se rendit à la tour d'astronomie.
Elle ignorait s'il serait là, mais elle avait envie de s'isoler.
Elle aimait se réfugier là, en hauteur.
- J'étais sûr que tu serais là.
Elle sourit.
- Ou voulais tu que je sois ? Répondit elle
Aymerick lui sourit.
- Tu as passé de bonnes vacances ?
Meredith s'assombrit brièvement. Un flash de ce que son frère lui avait fait, lui revint, elle le chassa aussitôt.
Elle ne voulait plus y penser.
Peut être plus tard, quand elle serait en mesure de lui faire payer. Mais pas maintenant, parce que si elle y pensait, elle s'effondrerait, et elle n'était pas sûre de s'en relever.
- Aussi bien que possible dans la maison de l'enfer. Répondit elle.
Il sourit brièvement.
- Tout ce qui ne te tue pas, te rend plus fort. Répliqua t'il.
- Dans ce cas, je vais devenir invincible. Marmonna t'elle.
- Pour cela, il va te falloir un peu d'entraînement.
Elle se plaça en position de combat.
- Quoi ? Maintenant ? Demanda t'il, tu n'es pas trop fatiguée par ce long voyage ?
- Fatiguée ? Moi ? Jamais, mais peut être que tu préfères aller dormir, papy, il est tard après tout.
Il rit.
- Tu es bien insolente !
- Alors tu veux tes pantoufles ? Ou tu vas te battre.
Pour toute réponse, il lui jeta une décharge électrique, qu'elle para sans difficulté.
- Je crois que j'ai ma réponse.
Ils s'entraînèrent pendant près de deux heures.
- Ça suffit ! Déclara Aymerick. Il faut que tu ailles dormir un peu
- J'ai pas sommeil.
Il rit.
- Mais moi si, si tu permets.
Elle soupira.
- Tu te fais vieux.
- Que t'es t'il arrivé cet été ? Demanda t'il abruptement.
- Comment ça ? Répondit elle en s'assombrissant.
- Tu as changé, Mery. C'est indéfinissable, mais c'est bien là
Elle haussa les épaules.
- J'ai grandi, voilà tout.
- En deux mois ?
- Bein faut croire.
- D'accord, comme tu veux. Mais...Il y a parfois des choses qu'il vaut mieux ne pas garder pour soi. Je suis la si tu as besoin de parler.
- Inutile tout va bien.
- Dans ce cas,une douche et au lit.
Elle lui sourit.
- Bonne'uit, Aymy
Elle regagna son dortoir, prit une douche et s'allongea.
Mais le sommeil la fuyait.
Lorsqu'elle ferma enfin les yeux, elle vit son frère, couché sur elle, les éfluves de son haleine fétide mélange d'alcool et de tabac, et l'odeur écoeurante de sa transpiration, lui revint en mémoire, et elle se réveilla en sursaut et en sueur.
Elle jeta un regard apeuré autour d'elle, redoutant d'avoir crié et d'avoir réveillé ses camarades.
Mais elle fut rassurée, il n'en était rien.
Soulagée, elle se leva, sortit du dortoir, et dans la salle commune encore vide, commença des exercices de Tai Chi.
Elle n'aurait pas aimé, devoir leur fournir des explications.
Régulus avait hâte de commencer sa première journée à Poudlard.
Aussi déjeuna t'il rapidement
Dès que les emplois du temps furent distribués, il sortit de la grande salle et attendit que Meredith arrive.
- Salut Mèry.
Elle lui sourit.
- Salut Reg.
- Tout va bien ?
- Nickel. Et toi ?
- Ça va.
Ils discutaient depuis quelques minutes, lorsque Rosier, Mulciber, Avery et Rogue s'arrêtèrent à leur hauteur.
- Alors Black on pactise avec les traitre à leur sang ?
Méredith se crispa.
- Je..heu..Nnon. Répondit Regulus, gêné.
- Je te préférais en glaçon. Répliqua Méredith. La prochaine fois j'essaierais la glace pilée. A bientôt, Reg, je te laisse avec ces crétins, tâche de ne pas te laisser contaminer par leur connerie.
- Va te faire foutre L'étrange Lestrange. Répondit Rosier.
Metedith se retourna et lui jeta un sortilège électrique.
Les yeux exorbités, les cheveux droits sur sa tête, le corps parcouru de spasmes, incapable de parler Rosier semblait statufier.
- Attention, murmura Méredith, tu baves.
Et elle s'éloigna, un léger sourire aux lèvres.
Regulus pouffa et Avery le foudroya du regard.
- Ça t'amuse Black ?
- Un peu. Répondit Regulus.
Mulciber le poussa brutalement.
- Bein nous, ça nous amuse pas. Cette garce n'arrête pas de nous humilier.
- Bein peut être que si vous lui fichiez la paix, elle vous laisserait tranquille.
- Comment peux tu la défendre ? C'est une traîtresse à son sang ! A nous, les Serpentard. S'insurgea Avery.
- À partir de maintenant, renchérit Rosier, ou tu es avec nous, ou tu es contre nous, et si tu es avec nous, tu ne peux pas non plus être avec elle.
- Réfléchis bien Black, tu es un Serpentard, alors si tu veux pas qu'on te fasse vivre un enfer, choisis bien ton camp. Mais n'oublies pas, ce n'est pas qu'une maison, dans une école.
C'est une famille.
Ils s'éloignèrent, l'abandonnant à ses réflexions.
Ce qu'il redoutait était à présent avéré.
Il avait déjà perdu son frère, et à présent, il craignait de perdre sa seule amie.
Il serra les poings.
Ils pouvaient bien dire ce qu'ils voulaient, mais ils ne voulait pas perdre Méredith.
- Il y a un problème ? Lui demanda Nathan.
Regulus haussa les épaules.
- Non, aucun.
- Qu'est ce qu'ils te voulaient ? Ils n' avaient pas l'air content.
- Laisse tomber, on s'en fou.
Ils s'éloignèrent, et se rendirent à leur premier cours.
Sirius assista à cette altercation, cette fois encore, il ne put qu'admirer le sang froid et la rapidité d'exécution de Méredith. Il ignorait ou elle avait appris à se battre, mais elle ne semblait avoir peur de personne, et il était fier d'elle.
Mais il était surtout inquiet pour son frère.
Seul dans le panier de crâbe, il n'aurait d'autre choix que de se plier à leurs règles, et cela ne se ferait pas sans douleur.
- Sirius, Tu viens ? L'appela James.
Il hocha la tête.
- J'arrive.
Il tourna le dos à Regulus qui s'éloignait déjà, et rejoignit ses amis.
Regulus devrait en passer par là, il ne pouvait pas l'en empêcher.
Il ne pouvait qu'espérer qu'il finisse par réaliser que leurs projets de domination du monde était irréalisable. Peut être qu'il finirait par comprendre que le prix à payer, pour y parvenir, était trop élevé.
Il soupira, et sourit à James.
- Alors, tu as des projets pour halloween ?
James sourit.
- Évidemment. J'ai un plan génial ! Mais avant, j'aimerais bien donner une petite leçon aux serpents, histoire qu'ils ne s'imaginent pas qu'on les aient oublier.
- Autrement dit, soupira Remus, on va encore avoir des ennuis.
- Mouais, renchérit Peter. C'est répartit pour collectionner les retenues.
- Ouais, répliqua Sirius, avec un peu de chance, on retournera dans la forêt interdite.
- Et cette fois, peut être que James réussira à monter une licorne. Ricanna Remus.
- Et peut être que Peter mouillera encore son pantalon.
- Hé ! S'exclama ce dernier, tandis que les autres d'esclaffaient.
- J'ai failli me faire bouffer par une araignée géante.
Ils se rendirent à leurs premier cours, en continuant de plaisanter.
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