7 Le chemin de traverse.

Le mariage touchait à sa fin.
Méredith et Sirius s'étaient élancés dans la salle de danse, au rythme d'une valse, puis les mariés s'étaient élancés, à leur tour, et enfin Regulus  et Roseline Macmillan, avait gagné la piste.
Méredith et Sirius évoluaient avec grâce, les yeux dans les yeux.
Lorsque la danse prit fin,
Essoufflée, elle se dirigea vers le buffet pour  boire un verre de bieraubeure.
Regulus les rejoignit, la mine boudeuse.
- Cette fille ne sait absolument pas danser.  Elle n'a pas arrêté de me marcher sur les pieds.
Meredith sourit.

La nuit était tombée, la soirée s'achevait.
Ils avaient réussi à échapper à Rosier et ses amis toute la journée et finalement s'étaient bien amusés.
Ils se rendirent près de l'étang, et s'assirent dans l'herbe mouillée, Regulus et Sirius  de part et d'autre, de Méredith.

- Dans un mois et demi  on sera à Poudlard. Dit soudain Sirius.
- Oui  et moi je serais tout seul. Soupira Regulus.
- Je t'ecrirais tous les jours. Assura Metedith
- Ce sera pas pareil.
- Et puis on se verra à Noël. Renchérit Sirius
- Je crois pas que je rentrerais à Noël. Dit Méredith.
- Pourquoi ? Demanda Regulus.
- Rod et Bella  ne voudront pas que je rentre
- Maus  c'est pas eux qui décident, c'est tes parents. Dit Sirius.
- Oh mon père sera d'accord avec eux.
- Mais ta mère voudra que tu rentres.

Elle s'assombrit aussitôt.
- Ma mère....est mourante. Murmura t'elle.
- Dis pas ça ! S'exclama Regulus, les médicomage vont la soigner.
- Reg à raison. Elle ira bientôt mieux.
- Je les ai entendu, ils.disaient qu'elle ne passerait probablement pas l'été
Les deux frères passèrent leur bras autour d'essayer taille et la serrèrent contre eux. Et pisetentvleurctete contre la sienne.
- Nous, on sera toujours là pour toi. Lui affirmeèrent ils en coeur.
Elle leur adressa un petit sourire triste.

Trois jours après le mariage, les lettres de Poudlard arrivèrent.
Sirius était étendu dans son lit, les bras repliés sous sa tête. Regulus était descendu déjeuner.
Vermine, l'elfe de maison de Cygnus, entra dans la chambre.
- Maîtresse Walburga demande que vous descendiez déjeuner.
Sirius soupira et se leva.
Quelques minutes plus tard, il prenait place à table avec ses cousines Andromeda,  Narcissa, et son frère.

Après le petit déjeuner, Walburga  leur tendit leur lettre.
Si Andromeda et Narcissa s'empressèrent de prendre leur lettre, les arrachant presque des mains de Walburga  dont le regard exprimait un vif mécontentement,
Sirius refrena son envie de se jeter  dessus. Il connaissait trop bien sa mère  pour savoir qu'elle ne tolerèrait pas un tel comportement de sa part.
- puis je avoir ma lettre, mére ?
Satisfaite, elle le lui tendit. Il la remercia et l'ouvrit.

- Nous irons sur le chemin de traverse cet après midi.
- Bien mère. Puis sortir de table ?
- Oui oui  vas y 
Sirius quitta la table le plus calmement possible  et se rendit dans sa chambre.
Il était surexcité. Enfin, il allait quitter cette maison qu'il haïssait, ses parents, qu'il détestait tout autant.
Poudlard avait un parfum de liberté, et  de nouveauté.
Seul bémol, il serait obligé de composer avec les Serpentard.
Mais il serait avec Méredith, et cette idée suffit à le faire sourire.

- Ça y est Reg, cette  fois, on y est. Je vais, enfin avoir une baguette !
Regulus ne répondit pas. La mine renfrognée  il faisait semblant de lire.

Bien sûr  il avait toujours su que son frère partirait à Poudlard, mais, jusque là, ce n''était pas concret.
A présent, il sentait comme une déchirure, un énorme sentiment d'abandon, renforcé par la pensée, que Meredith aussi, partirait.
Il serait seul, désormais.

Méredith sut avant que le grand hibou  de l'école arrive  que la lettre était en chemin.
Elle descendit le plus calmement possible.
A vrai dire, elle n'était pas sûre de vouloir aller à Poudlard. Elle y retrouverait tous les enfants qui n'avaient de cesse de la harceler, et  Rabastan serait également présent.
Bien sûr, la présence de Sirius rendrait ces semaines supportables, mais il lui faudrait partager sa chambre avec trois autres filles.
Elle grimaça.

Sa chambre avait toujours été son refuge. Le seul endroit où elle se sentait en sécurité, A l'idée de le quitter, elle était d'autant plus  terrifiée qu'elle ne pensait pas pouvoir se lier avec aucune Serpentard.
Elle soupira, et descendit, la mort dans l'âme.

Elle déjeuna en silence, tandis que Bellatrix discutait avec Rodolphus et Rabastan.
- On ira sur le chemin de Traverse cet après midi, disait elle.  comme si je n'avais que ça à faire !
- Je peux emmener la peste, si ça t'arrange. Proposa Rabastan.

Méredith se mordit la lèvre.
Elle n'avait pas  envie que Rabastan ou  Bellatrix l'accompagne.
- Pourquoi pas ?
Méredith se raidit.

A ce moment là,  la cheminée crépitaient et un message en surgit.
Bellatrix l'attrapa.
- Ça vient de ma mère, Dit elle. Elle veut me voir.

Lorsqu'elle revint, une heure plus tard, elle arborait un large sourire.
- Finalement, dit elle a Rabastan, tu n'auras pas besoin de l'emmener, Andro emmène ma soeur et Sirius  elle prendra la peste au passage.

Méredith était dans sa chambre  mais elle ne perdit pas un mot de cette discution, et en ressentit un vif soulagement. Non seulement, Bellatrix ou Rabastan ne serait pas du voyage, mais Sirius, lui y serait  et elle avait hâte.

Sirius jouait aux échecs avec son frère ,  lorsque Bellatrix avait surgit de la cheminée
- Mère ? Vous vouliez me voir ?
- Oui, Bella, je suppose que tu vas emmener Méredith sur le chemin de Traverse cet après midi.
- C'est ce qui est prévu, oui, mais,Rabastan s'est proposé.d'y allée z la place, puisqu'il doit y faire ses propres achats de fournitures.
- Ah, voilà qui est contrariant, je souhaitais te confier tes soeurs...

Andromeda se redressa vivement.
- Mère,  je suis majeur, je peux faire mes courses toute seule. Je peux même emmener Cissy  et Méredith si tu es d'accord Bella.
Celle ci parut hésiter.
- Oui, pourquoi pas ? Moi du moment que quelqu'un m'évite  la corvée de traîner cette  sale gamine avec moi  ça  me va.

Druella parut hésiter, puis, finit par accepter.
Walburga en profita pour lui demander si Andromeda pouvait également emmener Sirius.
Elle détestait se rendre là bas en cette période d'achats scolaire. Le chemin serait envahit de Moldus, accompagnés de leurs progénitures  sang de bourbe, et elle ne supportait pas de les voir,  dans ce lieux, dédié à la magie et aux sorciers.
Leur présence était une offense.
Heureusement, quelqu'un y mettrait bon ordre. Ce mage noir, semblait  de taille à remettre ces usurpateurs à leur place. Elle avait bon espoir de voir le jour où les sorciers de sang pur  n'auraient plus à se cacher et imposeraient leur lois à ces moins que rien de Moldus.
Cette pensée suffit à lui rendre le sourire.

Andromeda accepta d'emblée. Et ke coeur de Sirius fit un bond dans sa poitrine. Il ne pouvait rêver mieux, pour cet événement que d'être accompagné par sa cousine préférée, et Méredith.
Il réprima le petit sourire qui lui vint spontanément aux lèvres. Il ne devait pas avoir l'air trop réjoui, sa mère pouvait changer d'avis en le voyant Di heureux.

Regulus demanda à les accompagner, mais Walburga refusa.
- Andromeda aura bien assez à faire avec tout ce petit monde sans avoir à s'encombrer de toi. Mais si tu as peur de t'ennuyer, je peux sûrement te trouver des occupations
Regulus soupira, et monta dans sa chambre  l'air boudeur.

Après le repas, Andromeda passa chercher Méredith. Elle détestait se rendre au Manoir Lestrange. Rabastan, ne cessait de lui tourner autour, comme un chien avec os, et étant donné qu'ils devaient se marier à la fin de l'année scolaire, il lui était de plus en plus,difficile de trouver des prétextes pour le  repousser.
Aussi abrégea t'elle la discution,

Ils prirent le magicobus, ce qui pour Sirius et Méredith était une première.
Les enfants adorèrent la vitesse  et l'ambiance de ce bus étrange.
Même s'il étaient nés au milieu de la magie, celle ci les fascinait encore.

Le chemin de traverse était bondé.
Les sorciers, dans leurs robes aux couleurs et aux motifs voyants  les moldus, le nez en l'air, l'air curieux,
Et les enfants qui couraient en d'interpellant joyeusement, ou restaient sagement près de leurs parents, bouillant d'impatience.

Andromeda les conduisit chez Ollivander, le fabricant de baguette magique. Tandis que Narcissa rejoignait Lucius Malefoy, avec lequel elle avait rendez vous.
Andromeda avait bien tenté de s'y opposer, mais elle avait fini par céder. Après tout, ces deux là, étaient fiancés, et puis au fond, ça l'arrangeait, elle aussi, avait rendez vous, et il valait mieux que Narcissa ne voit pas le garçon qui venait la rejoindre.
- Je vous laisse, je serais pas loin.

Sirius et Méredith s'adressèrent un regard surpris. Méredith sourit, tandis qu'elle voyait nettement les pensées d'Andromeda.
- Elle est amoureuse. Murmura t'elle à l'oreille de Sirius
- De qui ? Demanda t'il ?
Méredith haussa les épaules.
- Tu le connais pas.
Sirius en conclut qu'il ne s'agissait pas d'un sang pur. Bien sûr il ne connaissait tous les sang pur, mais, au ton de Méredith, il réalisa que sa cousine allait s'attirer des ennuis.

Ils avaient obtenu leurs baguettes et attendaient que Andromeda arrive.
Comme elle tardait, Sirius se tourna vers Ollivander.
- Vous pourrez dire à ma cousine que nous sommes à la librairie ?

La librairie était pleine de monde.
Méredith et Sirius étaient heureux d'être ensemble, ils se sentaient libres.
Méredith se dirigeait vers la caisse, une pile de livres dans les mains.
Soudain,  ses livres lui échappèrent des bras.  En face d'elle, Rosier et Avery l'observaient, hilares.
Elle fronça les sourcils.
- Vous vous croyez malins ? Area lubrico. Lança t'elle en tendant sa  baguette dans leur direction.

Les deux garçons glissèrent et tombèrent lourdement sur le sol devenu aussi glissant que sur une patinoire.
Elle sourit en les voyant tenter de se relever en s'accrochant vainement l'un à l'autre.
Elle donna un petit coup de baguette et ses livres reprirent leur place  dans ses bras.

Des rires fusaient derrière elle. Elle se retourna.
Sirius riait en regardant les deux jeunes sorciers tenter de se relever. Près de lui, un jeune garçon riait aux éclats.
Il était brun, les cheveux courts,  en bataille, et des lunettes rondes cerclaient des yeux noisettes pétillants de malice.
- Bien joué ! Lui lança t'il.
Malgré elle, Méredith esquissa un sourire.  Puis, elle se dirigea vers la caisse, suivit de Sirius.

- Ah vous êtes là ! S'enquit Andromeda. Je vous cherche partout.
- On a nos livres, et nos baguettes. Dit Sirius.
Andromeda rangea les livre dans son minuscule petit sac à main.
- On va acheter les chaudrons et les ingrédients,  dit elle.
De l'autre côté de la rue, un jeune homme les observait. Andromeda se retourna et rougit, devant le regard insistant.
- Vas y. Lui dit Sirius. On va se débrouiller
- Quoi ? Je..Non, je comprends pas ce que tu veux dire.
Sirius rit.
- Il t'attend, regarde.

Le jeune homme leur tournait le dos, s'efforçant de ne pas attirer l'attention, mais il stationnait sur le bord de la route.
- D'accord, admit Andromeda. On se retrouve au chaudron baveur. Mais.. Pas un mot à personne.
- T'en fais pas, on dira rien. Affirma Sirius.
Méredith renchérit.

C'était grisant, de déambuler librement sur le chemin de Traverse.
Ils se sentaient grands, leur baguettes flambant neuves dans leur poches.
Ils se gavèrent de friandises, riant et chahutant, insouciants.

Tandis que Meredith essayait ses robes de sorcière, il sortit.
Un peu plus loin, il aperçut  trois garçons  au sang pur qu'il ne connaissait que trop bien, agresser un jeune garçon, sûrement  un né moldu.
Sirius se,rua à son secours.
Il ignorait pourquoi il avait fait ça, sachant qu'il devrait supporter ces garçons à Poudlard. Peut être même, partageraient ils son dortoir.
Mais voir ce pauvre garçon malmené par ces brutes épaisses, lui soulevait le coeur.

- Experliarmus ! S'exclama t'il, sa baguette tendue.
Celle d'un garçon lui échappa,des mains. Il se retourna la mine rageuse.
- Black ! A quoi tu joues ?
- Laisse le tranquille. Gronda Sirius.
- C'est un sale sang de bourbe. Répliqua le second garçon.
- Et toi tu es un sale con Crabbe.
- Répète un peu ! Gronda ke jeune sorcier en tendant sa baguette sur Sirius.
- Tu crois que tu me fais peur ? Tu es aussi rapide qu'une limace  estropiée.
Crabbe tenta de lui jeter un sortilège, mais avant de pouvoir tendre sa baguette, Sirius lui jeta le maléfice du saucisson. Le garçon fut incapable de bouger la moindre parcelle de son corps. Il tomba lourdement sur le sol.
Le troisième agresseur voulut à son tour jeter un sortilège,
- Stupéfix ! Cria une voix inconnue.
Le sorcier  tomba aux pieds de Sirius sans que celui ci ait eut le temps de faire quoi que ce soit. Étonné, il leva la tête et croisa le regard rieur du garçon aux lunettes rondes
- Merci dit il, surpris.
- Pas de quoi, répondit le garçon  je déteste les lâches qui attaquent par derrière.
Sirius,sourit et allait ajouter quelque chose, mais la voix d'Andromeda claqua derrière lui.
- Sirius ! On y va.
Il soupira et la rejoignit.
- Attends lui cria l'autre garçon, tu ne m'as même pas dit comment tu  t'appelais.

Mais Sirius avait déjà rejoint sa cousine.
- Que s'est il passé ? Demanda t'elle.
- Crabbe et Macmillan ont voulu jouer au   plus malin, et ils ont perdu.
Andromeda ne dit rien, mais elle était inquiète  l'aversion réciproque de ces garçons, jouerait un mauvais tours à Sirius, lorsqu'il devrait composer avec eux.

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