15 Maitres de Leur Destin
Méredith comptait les jours qui lui restaient à tenir dans cette geôle infernale.
Elle faisait les cent pas, dans sa cellule, et essayait de dormir ma journée, car la nuit, ses angoisses revenaient la hanter.
La solitude ne la derangeait pas outre mesure, elle avait l'habitude d'être seule, mais l'ennui, était insupportable.
Régulièrement elle recevait la visite de ses frères et Bella, et le calvaire recommençait.
Depuis,l'annonce de la répartition de Sirius, la tension entre Walburga et Orion, était palpable, et les disputes, d'une rare violence éclataient soudain.
Regulus s'efforçait de se montrer discret.
La conduite de son frère le révoltait.
Et plus les jours passaient, plus sa colère augmentait.
Mais lorsque le jour du retour de son frère, arriva, il se mit à redouter le châtiment, qui l'attendait.
Il se trouvait dans les escaliers, lorsque Sirius rentra.
Il se boucha les oreilles, lorsque ce dernier hurla sous le Doloris.
Des larmes roulèrent sur ses joues,
La douleur de son frère résonnait en lui et lui serrait le coeur.
Il entra dans sa chambre, et se jeta sur son lit.
Après cela, il vint se blottir contre la porte de sa chambre.
- Sirius ?
Aucune réponse ne lui parvint.
Sirius gisait sur son lit, inconscient.
Ce n'est que le lendemain matin qu'il reprit conscience.
Regulus revint à sa porte, sitôt après le petit déjeuner.
Cette fois, Sirius lui répondit.
- Qu'est ce que tu veux ?
Il eut du mal à reconnaître la voix rauque, éraillée de Sirius.
- Ça va ?
De l'autre côté de la porte, Sirius haussa les épaules.
- Ouais, ça va.
Il y eut un cours silence.
- Pourquoi tu as fait ça ? Demanda Regulus d'un ton de reproche.
Sirius soupira. Il s'était attendu à cette question.
- Je ne voulais pas aller à Serpentard.
- Mais pourquoi ?
- Tu sais très bien pourquoi.
- Ils t'auraient laissé tranquille.
- Bien sûr que non ! Méredith serait aussi à Serpentard, et ils lui feraient vivre un cauchemar.
- Elle est peut être morte, à l'heure qu'il est !
Sirius blemit.
- Tu sais quelque chose ?
Regulus soupira.
- Non, j'en ai aucune nouvelle.
De l'autre côté de la porte, Sirius déglutit. Une fois de plus, il se demanda pourquoi elle n'était pas allée à Serpentard, mais au fond, il connaissait la réponse, c'était à cause de lui. Elle n'avait pas voulu affronter sans lui, ses persécuteurs, et à présent, elle en était peut être morte.
Cette pensée lui serra le coeur.
Un instant, ses pensées vagabondèrent. Il se rappela son sourire, son rire. Une larme silencieuse glissa sur sa joue.
- Pardon Mèry. Murmura t'il.
La voix de Régulus se durcit.
- T'es qu'un égoïste ! Tu n'as pas plus pense à elle qu'à moi !
- Toi ? Qu'est ce que tu viens faire la dedans ?
- Que crois tu qu'ils me feront ? Hein? Pour eux je suis le frère du traitre.
- Il ne te feront rien, Reg, tu n'auras qu'à faire ce que tu fais toujours, leur montrer quel garçon respectueux des traditions, tu es.
Le sang de Régulus ne fit qu'un tour.
- Espèce de crétin !
Et il retourna dans sa chambre, furieux.
Sirius soupira.
Pourquoi devait il se sentir coupable ? Pourquoi n'avait il pas le droit de choisir ce qui lui semblait le mieux pour Lui ? Il n'avait pas forcé Mèry à choisir Serdaigle. Elle savait ce qu'elle risquait en choisissant cette voix.
Quand à Reg, les Serpentard se méfieraient de lui quelques,temps, puis ils l'acceptetaient, comme l'un des leurs. Il ferait ce qu'il faut pour cela. C'était un garçon intelligent et docile.
Il s'allongea sur son lit, et se demanda ce que James pouvait bien faire, en ce moment. Penser à lui lui faisait du bien, lui permettait d'oublier que Meredith, était sans doute morte à l'heure qu'il était.
La nuit, il ouvrait sa fenêtre et assis,sur le rebord il regardait les étoiles.
"- quand la nuit te fait peur, disait il à Méredith, regarde les étoiles, cherche Sirius, il te réconfortera.
Les larmes silencieuses roulaient sur ses joues. Il ne reverrait sans doute jamais, le regard mutin de la petite sorcière. Son rire moqueur, lorsqu'elle lui avait joué un mauvais tour, l'odeur fleuri de ses cheveux contre son épaule, sa voix douce et pure, lorsqu'elle chantait.
Il n'était pas fier de son comportement avec elle. Il n'avait même pas eu le temps,de s'en excuser
Mais qu'aurait il pu lui dire ?
Qu'il était à Gryffondor, maintenant, et qu'il avait de nouveaux amis, qu'elle devait, elle aussi, se lier avec des gens, chez les Serdaigle ?
Il soupira, et murmura pardon, Comle un leitmotiv, comme pour abuser sa faute.
Il n'aurait pas du l'ignorer comme il l'avait fait. Reg avait raison, il n'était qu'un sale égoïste.
Le petit cube tournoyait lentement sur le chevet comme pour le narguer.
Il l'attrapa, et le jeta violemment contre le mur, ou il se brisa.
Il enfouit sa tête dans,son oreiller, et pleura à chaude larmes
Walburga ne renonça pas aux festivités.
Là ou d'autres, auraient courbé l'échine, fait profil bas, elle gardait la tête haute, drapée dans sa dignité, et sa fièreté, ignorant les murmurs désaprobateurs ou moqueurs.
Orion disait à qui voulait l'entendre, qu'il avait renie son fils, à l'instar de Robustus.
Mais pour Regulus, ce n'était pas aussi facile. Les enfants, présents à ces soirées, lui firent comprendre qu'il avait intérêt à ne pas suivre le chemin de son frère, et qu'il devrait faire ses preuves.
Bien sûr, le garçon avait bien l'intention d'aller à Serpentard. Mais sa parole ne suffisait pas.
Enfin, les vacances se terminaient.
La veille de son départ pour Poudlard,
Méredith fut autorisée à quitter sa cellule.
Elle était d'une saleté repoussante, ses longs cheveux noirs étaient emmêlés et sales.
Elle prit une longue douche et passa près d'une heure à les démêler et kes brosser.
Elle retrouva son lit avec délectation.
Durant ces deux semaines de captivité, elle n'avait cessé de penser à Sirius. Comment allait il ? Avait il été bruralisé lui aussi ?
La nuit, elle demeurait près de la petite fenêtre, la lueur de la lune, la rassurait, l'empêchait de sombrer dans la terreur. Elle levait la tête, et regardait les étoiles, tentant d'apercevoir Sirius. L'étoile du grand chien, le chef de meute, le protecteur.
Elle se sentait trahie, mais elle ne parvenait pas à lui en vouloir.
Et puis, c'était sa décision à elle, de ne pas,rejoindre les Serpents. Elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle.
La cellule ne contenait qu'un lit au matelas défoncé, et un pot de chambre, qui sentait l'urine et les selles. Tobby le vidait tous les jours, mais l'horrible odeur la suivait partout.
Heureusement, elle avait son carnet et son stylobille, une invention moldue, que Melanie Drumond une Serdaigle née moldu lui avait donné, un jour ou sa plume s'était brisée.
- Tiens, lui avait elle dit, au moins avec ça, pas besoin d'encrier. Tu peux pas l'utiliser pour faire tes devoirs, mais, pour prendre des notes, ça peut être utile.
Méredith l'avait remerciée, génée, ne sachant comment se,comporter avec elle. Lorsqu'elle avait voulu lui rendre, Mélanie avait refusé.
- Non, garde le, j'en ai pleins d'autres.
Méredith avait accepté, surprise de la gentillesse de cette fillette, à son égard. Elle l'avait observée pendant qu'elle écrivait sur un carnet. Les sourcils froncés, intriguée, elle avait fini par lui demander ce qu'elle faisait.
- Ça ? C'est un journal intime. J'écris tout ce qui me passe par la tête.
Tout ce qui m'est arrivé de bien,ou de mal dans la journée.
- Pourquoi faire ?
- Parce qu'écrire me fait du bien. Ça me permet d'évacuer les tensions. Les choses paraissent moins pénibles, quand tu les écris.
- Et cette chose, tu l'as trouve où ?
- Le carnet ? Dans une papeterie à Londres.
Mélanie lui avait proposé de lui en commander un à la papeterie.
Méredith lui avait donné l'argent, et une semaine plus tard, le colis était arrivé. Un joli carnet rouge, à l'intérieur duquel elke avait écrit au stylo JOURNAL INTIME DE MEREDITH LESTRANGE.
Elle aurait peut être pu être amie, avec Mélanie, mais celle ci passait son temps, avec ses trois camarades de chambre, et bien qu'elle ait tenté d'intégrer Méredith à son petit groupe, celle ci ne se sentait pas prête, pour ce genre de copinage.
Le bavardage incessant de ses filles, leurs centres d'intérêts, pour la mode, les garçons, le Quidditch, l'agaçait au plus haut point. Mélanie, avait fini par cesser ses efforts pour s'attirer ka sympathie de la sorcière, et Meredith, était une fois de plus, retournée à sa solitude.
Elle avait alors jeté sur le papier, toute sa peine, face au comportement de Sirius, et sa peur, à l'idée de rentrer chez elle. Dans sa cellule, elle avait écris combien Sirius et Regulus lui manquaient, leurs rires, leurs complicité, sa peur à l'idée du châtiment que l'aîné des Black devait subir, sa haine de sa famille, la douleur de son corps meurtris, son angoisse, lorsque l'obscurité, envahissait sa cellule.
C'est Tobby qui la conduisit à la gare.
Bellatrix avait déclaré ne pas vouloir être vu en compagnie d'un traîtresse à son sang et son nom. Rodolphus avait à faire, et Rabastan avait refusé de prendre en charge, la sale morveuse qui se croyait mieux qu'eux.
Méredith était restée impassible, mais au fond d'elle, elle était soulagée. Elle les avait assez supporte.
Elle avait espère voir Sirius, mais elle en fut pour ses frais.
Bien qu'elle ait attendu jusqu'au dernier moment pour monter dans ke train, elle ne put même l'apercevoir.
Elle entra dans un compartiment occupé par deux garçons et deux filles. Tous de Poufsouffle
Elle appuya sa tête contre l'appuie tête de la banquette et ferma les yeux.
Enfin, ces horribles vacances étaient derrière elle.
Sirius descendit déjeuner. C'était la première fois, depuis son retour au Square Grimmaurd, qu'il était autorisé à quitter sa chambre.
Il grimaça devant son bol de porridge.
Mais, soucieux de ne pas énerver sa mère, il l'avala sans rien dire.
Elle ne lui adressa pas la parole, de même que Regulus.
Et il fut soulagé d'apprendre que Kreattur l'accompagnerait à la gare.
En arrivant sur le,quai bondé, il tourna la tête de tous côté, espérant y trouver Méredith. Il n'en avait aucune nouvelle, et il redoutait qu'elle ne soit plus de ce monde.
"- Ça ne veut rien dire, tenta t'il de se rassurer, peut être qu'ils ne veulent plus qu'elle vienne à l'école. "
Mais au fond de lui, il n'y croyait pas.
- Sirius ?
Il tourna la tête et sourit. James se tenait près de ses parents. Et lui adressait de grands signes.
Il se dirigea vers lui, un peu intimidé.
- Papa, maman, je vous présente Sirius, l'ami dont je vous ai parlé.
Sirius leur tendit la main qu'ils serrèrent chaleureusement.
- Ça, pour parler de toi, il en a parlé. Assura Fleamont Potter, en souriant. -On est très contents de te connaître, lui assura Euphémia.
Sirius leur sourit.
- Moi de même, Madame Potter.
- Oh, appelle moi Euphémia, mon garçon.
- Bon, papa, maman, faut qu'on y aille.
- Oui oui, Oh Jamesie. Tu vas tellement me manquer. Dit Euphémia, en serrant son fils dans ses bras à l'etouffer.
- Maman !
Sirius sourit.
- Laisse le tranquille Euphie, tu vois bien que tu le gènes.
- Comment l'amour d'une mère peut il être gênant ? Fais attention à toi hein, et couvre toi bien surtout. Ne va pas prendre froid.
- Oui, oui, au revoir, je vous écrivais.
Il s'arracha au bras de sa mère, et monta dans le train, entraînant Sirius dans son sillage.
- Ah les parents, je vous jure ! S'exclama James.
- Tu es de la chance tu sais, t'es parents t'adorent.
- Ouais, mais ils sont un peu collant, des fois.
Sirius ne répondit pas. Il n'aurait pas compris. Lui, aurait donné n'importe quoi, pour avoir des parents un peu collants.
Ce n'est qu'en entrant dans la grande salle, qu'il l'aperçut.
Elle était assise à la table des Serdaigle, et il ressentit un immense soulagement
Elle lui tournait le dos, mais il n'avait pas besoin de voir son visage, pour la reconnaître
Elle se tenait bien droite, ses longs cheveux noirs tressés dans son dos, descendaient jusqu'au bas de ses reins.
Sirius sourit. Elle allait bien. Quoi qu'ils lui ai fait, elle s'en était sortie.
Il se sentit soulagé d'un grand poids et c'est avec allégresse qu'il prit part à la conversation de ses amis, James, Remus et Peter.
Le pire était derrière eux. Plus rien de grâve ne pouvait leur arriver. Ils étaient maîtres de leur destin.
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