14 Qui Séme Le Vent, Recolte La Tempète
Avant de partir pour Poudlard, Méredith avait préparé un cadeau d'anniversaire pour Sirius. Elle comptait le lui offrir au château.
Mais à présent elle hésitait.
L'acceptetait il ? Après l'affront qu'il
Lui avait fait...devait elle lui remettre quand même au risque de se faire rejeter de nouveau ? Ne donnerait elle pas l'impression de s'accrocher à quelqu'un qui ne voulait pas d'elle ?
Tandis qu'elle réfléchissait à la question, Sirius et ses nouveaux amis, commençaient à faire parler d'eux.
Le succès d'hallowern, avait encouragé James à se faire remarquer d'avantage.
Aussi, accumulèrent ils les farces.
Depuis les bombabouses dans les couloir des cachots, en passant par les pétards dans la bibliothèque.
Ils collectionnaient les retenues.
Le trois novembre, au petit déjeuner, un hibou déposa un paquet devant Sirius.
Surprit, car il ne recevait pas de courrier, en dehors des beuglantes, qui désormais rythmait son quotidien,
Il l'ouvrit avec précaution.
Le cadeau venait de son oncle Alphard. Ce dernier était aussi son parrain.
- Bon anniversaire Sirius, écrivait il.
Et félicitations pour ta répartition.
Une fois de plus, tu fais montre de courage en bravant tes parents, sache que je suis fier de toi, moi, je n'ai jamais osé affronté les miens, et ma soeur continue de me faire peur, c'est pourquoi je m'efforce de l'éviter.
J'espère que ce cadeau te plaira, la pierre est une Ne periculum.
Si elle devient rouge cela signifie que des gens te veulent du mal, autour de toi.
J'espere qu'elle t'aidera à éviter les ennuis. Poudlard est un nid à vipères
Encore bon anniversaire.
A bientôt.
Ton oncle Alphard.
Sirius ouvrit le paquet. C'était une chevalière. La Pierre était noire. Il la passa à don doigt.
- C'est ton anniversaire ? Demanda James. Pourquoi tu nous l'as pas dit ? On aurait pu t'organiser une petite fête, j'aurais pu t'offrir un cadeau.
Sirius sourit.
- C'est pas grave, tu sais, on ne fête pas les anniversaires dans ma famille.
- Vraiment ? S'exclama James. C'est triste !
Andromeda choisit ce moment pour donner son cadeau à Sirius.
- Bon anniversaire Sirius. J'avais peur de ne pas le recevoir à temps. Je l'ai fait faire exprès après ta répartition.
Elle lui tendit un paquet, qu'il ouvrit rapidement.
C'était une gourmette, en argent.
La plaque représentait un Gryffond doré.
- Merci Andro, ça me touche vraiment.
- De rien cousin. Et méfie toi des Serpentard je crois que je leur ai fait passer l'envie de s'en prendre à toi, mais on ne sait jamais.
Sirius hocha la tête.
- Elle est sympa ta cousine, fit remarquer James.
- Ouais, c'est bien la seule.
Ils quittèrent la grande salle.
Ils se rendirent
Au cours de botanique.
C'est là que Meredith attendait Sirius.
Elle lui fit un signe discret.
Il hocha la tête.
Il laissa passer James, Remus et Peter, et s'écarta pour laisser passer le flot d'élèves.
- Qu'est ce que tu veux ? Lui demanda il abruptement
Elle se mordit la lèvre.
Puis elle lui prit la main, lui remit le petit paquet joliment enveloppé dans la main.
- Bon anniversaire
Et le plantant là, elle entra dans la serre.
Il resta un moment interdit, ne sachant que penser. Il enfouit le paquet dans sa poche et entra à son tour
Il attendit la récréation pour l'ouvrir.
Réfugié dans les toilettes, il défit le papier.
C'était un petit cube magique. Sur chacune de ses faces, se trouvait une photo de sorcier, les représentant, lui, Méredith et Regulus sur l'une, lui et elle, sur la face opposée elle seule, et lui seul et Regulus se partageaient les autres face.
Dans sa main, le cube s’éleva et tournoya lentement sur lui même, afin de dévoiler chacune de ses faces.
Un bref sourire étira ses lèvres.
Il rangea le cube. Et sortit.
Ce soir là, James improvisa une petite fête avec la complicité des elfes de Poudlard.
Il avait trouvé l'emplacement de la cuisine, et les elfes avaient semblé ravi à l'idée de l'aprovisionner en nourritures diverses.
Sirius ne s'y attendait pas. Il n'avait jamais, eu de véritable fête d'anniversaire.
Ce soir là, après que tout le monde fut couché, Sirius sortit le petit cube. Il s'éclaira. il tourbillonna lentement. Il regarda les photos, ému.
Il avait l'impression qu'elles appartenaient à un passé lointain, et révolu. Il poussa un profond soupir, et le rangea dans le tiroir de son chevet.
La neige était tombée pendant la nuit, et les flocons tourbillonnaient encore, au petit matin.
Les élèves surexcités, avaient hâte de sortir.
Sitôt le petit déjeuner avalé, James, Sirius, Remus et Peter se rendirent dehors, afin de fabriquer un bonhomme de neige.
Lorsqu'ils eurent fini, James aperçut Lily Élans, en compagnie de son ami Serpentard, Severus Rogue.
Il apporta quelques modification au bonhomme de neige grâce à sa baguette.
- Regardez ! S'exclama,t'il le portrait craché de Servilus.
- Ah non ! Renchérit Sirius, pour qu'il soit ressemblant il manque quelque chose
Il sortit sa baguette de sa poche, transforma la neige en boue et la renversa, d'un coup de baguette sur la tête du bonhomme de neige.
Elle dégoulina maculant le le bonhomme de tâche brunâtres.
- La c'est ressemblant ! S' éxclama t'il, déclenchant les rires des élèves autour d'eux.
Furieuse Lily se tourna vers eux.
- Vous vous croyez drôle ?
- Assez oui. Répliqua James.
- Vous n'êtes que des crétins.
Pour toute réponse, James lui envoya une boule de neige qui l'atteignit en pleine tête.
Rouge de colère, elle lui envoya une pluie de neige.
Aussitôt, une bataille de boules de
neige s'engagea.
Severus Rogue se rangea du côté de Lily, et bientôt, Rosier et d'autres Serpentard, volèrent à leur secours.
Aussitôt, les Gryffondor présents se jetèrent dans la bataille et les autres maisons, s'en mélèrent.
Ce fut une bataille épique. Et lorsque les uns et les autres abandonnèrent, frigorifiés, il ne resta sur le champ de bataille, que Sirius, Remus, Peter, et James, contre Rosier, Avery et Mulciber.
Mais les Serpentard, finirent par renoncer, et c'est en vainqueur, que les Gryffondor entrèrent dans la grande salle pour la collation de l'après midi
Les décorations de Noël remplacèrent celles d'halloween.
Et Méredith et Sirius, chacun de leur côté, redoutaient le départ de Poudlard.
L'un comme l'autre, auraient préfèré rester au château.
James et Remus, rentraient chez eux, mais, leur humeur était nettement plus joyeuse que celle de Sirius.
Bien qu'il s'efforça de paraître aussi heureux qu'eux.
Dans le train qui les ramenait à Londres, Sirius plaisantait et discutait avec ses amis, apparemment insouciant.
Mais au fond de lui, bouillonnait un torrent d'angoisse, qui grondait de plus en plus fort, au fur et à mesure qu'ils approchaient.
Meredith était dans le même état.
Assise dans un compartiment en compagnie d'autres Serdaigle, elle demeurait silencieuse.
Et le train entra en gare.
Droite comme un i, elle descendit du train avec sa valise.
Tobby l'attendait sur le quai. Il avait l'air triste, d'un chien battu.
- Bonjour Tobby.
- Bonjour, maîtresse.
Rabastan les rejoignit.
- Alors Petite soeur, l'heure du châtiment approche. Tu as peur ?
- Tu aimerais bien.
Ils transplanèrent.
Elle franchit le seuil.
Sirius n'en menait pas large en descendant sur le quai. Il fut soulagé de n'y trouver que Kreattur.
Mais devant le 12 Square Grimmaurd, ses craintes le reprirent de plus belle.
Ils franchirent la porte,
Dans le hall, Walburga et Orion l'attendaient.
- Te voilà toi ! S'exclama Orion.
Sirius baissa la tête.
- On fait moins le fier, hein ! Tu n'as rien à me dire ? Pas de fanfaronnade ? Bien. Mieux vaut tard que jamais.
La giffle le surprit. Elle fut d'une telle violence, qu'elle lui fendit la lèvre.
Il tomba brutalement à la renverse.
Des étoiles dansèrent in instant devant ses yeux, tandis que son oreille sifflait étrangement.
- Debout ! gronda Orion. Quand on défie ses parents il faut en accepter les conséquences.
Sirius se releva lentement.
Dans mon bureau, tout de suite.
Il n'y avait aucune échappatoire. Il entra dans le bureau, la mort dans l'âme, conscient de ce qui l'attendait.
La porte se referma brusquement derrière lui et il sursauta.
- Tu n'es qu'un sale morveux, un ingrat ! Tu te prends pour un caïd ! Tu te crois,meilleur que tes parents ?
REPONDS !
Le brusque changement de ton le surprit et il sursauta de nouveau.
- Je n'ai pas voulu vous offenser, Père.
Une nouvelle giffle l'envoya heurter le bureau.
- MENTEUR !
Il se releva avec difficulté. Du sang maculait son visage. Son oeil droit était en partie fermé.
- Tu n'es qu'un misérable menteur, un fils indigne ! Je devrais te tuer comme on éliminé un parasite ! On t'a tout donné ! Tout ! On t'a élevé comme un prince ! Et voilà comment tu nous remerciés ! Ta pauvre mère n'ose plus sortir de chez elle ! Nous sommes là risée de tous.
La tête baissée Sirius attendait la suite.
- J'ai honte, de t'avoir pour fils ! Tu me dégoûtés.
Orion était ivre, et l'alcool exacerbait sa colère. Il ne se contrôlait plus.
- ENDOLORIS !
Sirius avait déjà subi la morsure de ce terrible maléfice, mais jamais avec une telle puissance. Il tomba sur les tomettes glacées du sol, comme une poupée de chiffon.
Une souffrance intolérable, lui tordait les entrailles, comme un incendie provenant de ses organes vitaux.
Son coeur battait si vite qu'il semblait vouloir s'arracher à cage thoracique.
Son crâne semblait sur le point d'exploser. Il se tortillait comme un ver, cherchant désespérément une échappatoire.
Il hurlait à pleins poumons. Puis un voile noir s'abattit sur ses yeux et il sombra dans l'inconscience.
La porte du bureau s'ouvrit brutalement sur Walburga.
- Arrête ! Tu vas le tuer.
- Et alors ? Grogna Orion, ça fera une brebis galeuse de moins, dans cette famille.
- NON ! Ça suffit ! Je te l'interdis.
Il se tourna vers elle.
Elle tenait sa baguette. Il hésita quelques secondes, tournant la sienne entre ses doigts, puis renonçant à une confrontation dont il connaissait déjà, l'issue, contre elle, il n'avait aucune chance de l'emporter.
- Très bien, garde ton rejeton, mais en ce qui me concerne, ce n'est plus mon fils. Allez au diable, tous les deux.
Il sortit du bureau et quelques minutes plus tard, la porte d'entrée claqua derrière lui.
Walburga soupira.
- Kreattur, emmène le dans sa chambre et lorsqu'il se réveillera, dis lui bien qu'il est consigné dans sa chambre, jusqu'à son retour à Poudlard.
Méredith tremblait, mais elle faisait face.
- Regardez moi ça ! S'exclama Robustus. Regardez comme elle est fière d'elle. Elle n'a aucun remord, hein. Baisse la tête.
Méredith savait que quoi qu'elle fasse, elle recevrait une punition, qui avait toutes les chances d'être redoutables.
Aussi garda t'elle la tête bien droite, et elle fixa son père,droit dans les yeux.
- Je t'ai dis de baisser la tête !
La giffle la propulsa contre l'armoire, elle s'affaissa.
Tandis qu'elle reprenait ses esprits, il tendit sa baguette.
- Verberatus ! Gronda Robustus
Méredith avait déjà subi des violences, par le passé, mais jamais comme celle ci. Le sortilège de coup multiples donnait à la victime la même souffrance qui si on la rouait de coups.
Recroquevillée sur elle même, elle tentait de protéger son visage, mais le sortilège n'epargnait aucune zone.
Lorsqu'il cessa, son corps était ensanglanté et profondément meurtri.
- Rodolphus ! Emmène cette chienne au sous sol. Je ne veux plus la voir.
- Avec plaisir Père.
Rodolphus l'attrappa et la traina sans ménagement jusqu'au sous sol.
Il la jeta dans la cellule.
- Bienvenue à la maison petite soeur.
Lorsqu'elle fut seule elle se traina jusqu'à la petite fenêtre.
La faible clarté du croissant de l'une, la rassurait. Elle avait une telle phobie de l'obscurité, qu'il lui semblait que celle ci se refermait sur elle, l'engloutissait.
Elle avait du mal à respirer.
Il faisait froid, dans cette cage.
A l'abri des regards, elle fondit en larmes. Les bras autour de ses genoux, elle se balança d'avant en arrière, et finit par s'endormir.
Malheureusement pour elle son calvaire ne faisait que commencer.
Le lendemain matin, Tobby lui apporta un plateau, il ne contenait que du pain et de l'eau, mais elle se jeta dessus.avec avidité.
Elle venait de terminer, lorsque Rodolphus arriva.
- Tu as bien mangé ?
Elle lui adressa un regard noir.
- Tant mieux. Il vaut mieux avoir le ventre plein, pour subir un châtiment.
Elle se leva et s’approcha de la grille.
Elle se hissa sur la pointe des pieds et lui cracha au visage.
Sa réponse fut immédiate. Il lui jeta un Doloris.
Elle hurla de douleur et étendue sur le sol, se tortilla pour tentent d'échapper en vain à l'insupportable souffrance.
Il cessa enfin, et Robustus arriva alors.
- Sors là de la.
Il ouvrit la porte et l'attrapa.
Elle tenait à peine debout.
Robustus lui jeta un sort, et elle se retrouva incapable de bouger, figée debout, face à ses bourreaux.
Robustus, la fit tourner sur elle même.
Elle savait ce qui l'attendait.
Rabastan, et Bellatrix étaient présent.
- À toi Rabastan dit alors Robustus.
Il sourit l'air mauvais.
- FLAGELUM CORPUS.
Méredith hurla, lorsque le sortilège imitant des coups de fouet, mordit lz peau tendre de son dos.
Il y prenait plaisir, se délectait de sa,souffrance.
- Ça suffit. Ordonna Robustus. Bella, à toi
- Avec grand plaisir.
Les coups de fouets reprirent, et elle perdit connaissance.
Ils la réanimèrent, et ce fut au tour de Rodolphus.
- Vas y mon fils, n'oublies pas qu'elle nous a trahi, humilié.
- Je sais père.
A son tour, il lui jeta le sortilège.
De nouveau, elle perdit connaissance.
- C'est bon ça suffit. Remettez la dans la cage. Elle y restera jusqu'à son retour à Poudlard.
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