13 Un Black ne pleure pas, il se venge

Sirius venait de terminer son devoir de métamorphose, et quitta la salle commune pour rejoindre James à la bibliothèque.
Il venait d'arriver dans le hall, lorsqu'un maléfice le frappa dans le dos.
Stupéfixé, incapable de se défendre, il fut traîné par Rosier, Mulciber et Avery, dans une salle vide.
Couché à même le sol, Sirius roulait des yeux furieux.

Rosier l'attrapa par les cheveux.
- Alors Black ? Tu croyais qu'on allait passer l'éponge ? Tu n'es qu'une sale ordure de traitre !
- Ouais renchérit Avery. Et tu sais ce qu'on fait aux traîtres chez les Serpentard ?
Sirius ne pouvait pas répondre un maléfice de bloclangue l'empêchait de proférer le moindre son.
- Tu vas passer un sale quart d'heure. Reprit Mulciber.

Rosier lui décocha un coup de poing en plein visage. Une douleur lancinante, monta de son nez, dont sinistre craquement indiquait une fracture.
Le sang gicla sur sa robe de sorcier.
Rosier s'esclaffa.
Ils s'acharnèrent alors sur lui, à coups de pieds, de poings, d'insultes et de crachat.

Le visage en sang, les côtes endolories, tout son corps meurtri, il resta la, dans cette salle, incapable de bouger de crier, les yeux pleins de larmes, de rage, de frustration et d'impuissance.

Méredith était à la bibliothèque.
Elle venait d'achever son devoir de potion, lorsqu'une vision lui montra Sirius, malmené par des Serpentard.
Blême, elle rangea précipitamment ses affaires et chercha la salle que ses pensées lui avaient montrées..
Elle désespérait de la trouver, lorsqu'elle aperçut Mulciber, Avery et Rosier, qui quittaient une salle en riant.
Elle se cacha derrière une armure et attendit qu'ils s'éloignent.
Elle entra dans la salle.
- Sirius !
Elle se pencha vers lui.
- Attends je vais t'aider.
Elle le libéra du bloclangue.
- Rosier. Marmonna Sirius en grimaçant de douleur.
- Le lâche ! tu peux marcher ?
- Faudra bien.

Elle l'aida à se relever, et il s'appuya sur elle.
Elle ouvrit la porte et il s'arrêta net.
En face James et Remus discutaient devant la bibliothèque.
- C'est bon, lâche moi, Mery je peux marcher.
- T'es sûr ?
- Mais oui. Je suis pas en sucre !
Elle soupira.
- D'accord. Je t'accompagne à l'infirmerie.
- C'est pas la peine, je vais y aller tout seul.
- Il vaut mieux que je t'accompagne.
- JE TE DIS QUE CA VA ! Putain, fiche moi la paix.
Elle le lâcha aussitôt.
- Très bien comme tu veux. Mais la prochaine fois que tu auras des ennuis, débrouille toi tout seul.
Elle s'éloigna

Il aurait du la retenir, s'excuser, il l'avait blessée, et il s'en voulait, mais à ce moment là, James l'aperçut, et le rejoignit
- Ou t'étais passé ? On te cherchait partout. Lui dit James.
- T'as pas l'air bien, remarqua Remus.
Sirius soupira.
- Ouais, les Serpents ont cru bon de me féliciter à leur manière.
- Je vois. Soupira James. On t'accompagne à l'infirmerie.

Sirius prétendit être tombé dans les escaliers, et l'infirmière sembla le croire. Elle le soigna mais exigea qu'il passe la nuit à l'infirmerie.
Andromeda Black eut vent de l'agression de Sirius, alors qu'elle était à table.
Rosier s'en ventait. Andromeda serra les poings
- Je vois, vous vous êtes bien amusés, à ce que je vois.
- Ouais, renchérit Avery, fier de lui
- Bon, alors c'est à mon tour de m'amuser. Vous trois, vous ne savez pas à quoi vous vous êtes exposés.

Rosier blemit.
- Il avait besoin d'une leçon. Dit il
- Vraiment ? Alors ce sera à votre tour de prendre une leçon, touchez à mon cousin, c'est me toucher moi et vous allez voir qu'on ne s'en prend pas à un Black impunément.
- Il nous a trahi ! S'exclama Narcissa. Il a trahi notre nom.
- Pourquoi ? Répondit Andromeda. Parce que le choixpeau l'a envoyé à Gryffondor ?
- Il devait être à Serpentard. Affirma Narcissa, comme tous les Black.
- la répartition se fait selon les qualités de l'élève, et le choixpeau à trouvé qu'il avait les qualités de Gryffondor, pas de Serpentard, c'est pas crime !
- Peut être qu'il n'est pas un vrai Black, ricanna Rabastan. Un bâtard ! Ce serait pas le premier.

Andromeda réagit vivement. Elle lui asséna une giffle si violente, que Rabastan tomba à la renverse avec sa chaise.
Il se redressa et pointa sa baguette sur Andromeda, qui le désarma aussitôt.
- Espèce de...
- Oui ? Demanda Andromeda ?
- Va te faire foutre !
- J'aime pas ça !
- Ton cousin est un traitre et un lâche ! Gronda Rabastan. Il a choisi les Gryffondor, parce qu'il avait peur de nous.
- Parce que s'y prendre à trois, sur un gosse Stupéfixé qui ne peut pas se défendre, c'est pas de la lâcheté ?

Un silence gêné lui répondit
- De toute façon, reprit Narcissa, tu le défends toujours, quoi qu'il fasse
- Tu connais Orion et Walburga, il sera amplement puni.
- Peut être bien, mais les Serpentard ont le droit de lui en vouloir.
Andromeda leva les yeux au ciel.
- Alors faites, lui tous les reproches que vous voulez, mais si vous touchez encore à un seul de ses cheveux, vous le regretterez ! Quand à Vous Rosier, Avery et Mulciber, je ne supporte pas la lâcheté, alors attendez vous à des répercutions.
- Touche les Andro, gronda Rabastan, et c'est moi qui te donnera une leçon.
- Vraiment ? J'attends de voir ça avec impatience. Les garçons on se revoit dans la salle commune.

Lorsque Andromeda entra dans la salle commune, Rosier Avery et Mulciber étaient dans leur dortoir.
- Je vois que leur lâcheté n'a aucune limite ! S'exclama Andromeda.
Je vous préviens, cria t'elle, vous ne pourrez pas rester cacher éternellement. J'ai la mémoire longue et la vengeance est un plat qui se mange froid.

De fait, le lendemain matin, elle se leva bien avant les autres et attendit dans un fauteuil, face au dortoir des garçons, sa baguette sur les genoux.
Lorsqu'il sortirent, ils blemirent en l'apercevant.
Rabastan s'interposa.
- Lâche l'affaire Andro !
Pour toute réponse, elle lui jeta u' stupéfix.
Il l'évita de justesse, et riposta par un maléfice de saussisson, qu'elle lui renvoya par le biais d'un bouclier miroir.
Le maléfice l'atteignit, et il tomba lourdement incapable de bouger ni de parler.
Les trois autres avaient profité de leur affrontement pour tenter de s'éclipser.
- Pas si vite ! Andromeda verrouilla le passage.

Ils se retournèrent pour lui faire face, n'ayant pas d'autres choix.
- Bien, alors, les lâches vous êtes sûrs de vous ? Vous voulez l'affronter ?
- Andromeda...intervint Lucius Malefoy
- Ta gueule Malefoy, si tu ne veux pas tenir compagnie à Lestrange.
- Mais
Elle tourna la tête vers lui.
- C'est ce que tu veux ?
- C'est ridicule. Andro. S'exclama Narcissa. Fiche leur la paix, c'est que des gosses.
- Sirius aussi. Alors, vous vouliez lui faire mal ? Vous savez ce que c'est que d'avoir mal ? Au point de vouloir mourir ? Non ? Sirius le sait, lui. Il a prit plus de Doloris dans sa jeune vie que vous n'en prendrez sans doute jamais, alors pour vous donner une idée, de ce qu'est la douleur..
ENDOLORIS.

Rosier poussa un hurlement de douleur, il roula au sol, et se tordit dans des spasmes terribles.
Elle arrêta, et il reprit lentement son souffle, des larmes pleins les yeux.
Il avait uriné dans son pantalon, et une petite flaque s'agrandissait sous lui.
- Bien, à vous maintenant.
- Andro, arrête ! Cria Narcissa.
- ENDOLORIS !
Avery courrait en direction de son dortoir, il fut fauché en pleine course par le maléfice.
A son tour, il s'effondra en hurlant et se tordant de douleur.
Mulciber se cachait derrière Narcissa.
Andtomeda arrêta de torturer Avery, et se tourna vers sa soeur.
- Écarte toi Cissy !
- C'est bon, Andro, ils ont compris, fiche leur la paix.
- Pas question. Écarte toi, je n'ai pas envie de te faire mal.
- Je ne bougerais pas.
Lucius se plaça devant elle.
- Bon, comme vous voulez.

Elle jeta un maléfice, qui les propulsa sur le côté.
Ils tombèrent l'un sur l'autre et Andromeda atteignit sa cible.
Mulciber s'effondra à son tour.
Lorsqu'elle arrêta enfin, elle déverrouilla la sortie, mais avant de quitter la salle commune, elke se tourna vers ses victimes.
- Je ne pense pas que Sirius en reste là. Vous savez, les Black ont un credo,
Un Black ne pleure pas, il se venge.
Sirius se vengera, et j'espère être là, pour l'y assister.

Sirius ne pensait qu'à sa vengeance.
Il ruminait, en silence mais son manque de concentration
James finit par lui demander ce qui le tracassait ainsi.
Il finit par lui dire ce qu'il avait en tête.
James resta dubitatif.
- Tu as raison, admit il faut te venger, mais les tabasser, c'est pas la solution.
Il faut un châtiment à la hauteur du crime. Une humiliation publique.
- Hum, et comment comptes tu faire ça ?
- Laisse moi y réfléchir.
Les jours passèrent, James était sur un autre projet, Halloween.
Et tandis que le château se remplissait de décors horrifique, toiles d'araignées, chauves souris,
James, Sirius, Remus et Peter, s'entrainaient à métamorphoser des avions de papier en chauve souris.
Lorsqu'ils réussirent à en métamorphoser suffisemment, avec force rire devant les résultats désastreux de Peter, ils les lachèrent dans la grande salle, après le déjeuner.
Les chauve souris déclanchèrent des cris, enthousiastes des,garçons ou effrayés des filles.
Les volatiles explosaient en lâchant des petits ballots de friandises, envoyés par les parents de James.

L'opération fut un succès, mais le clou du spectacle, fut lorsque Mulciber, Avery, et Rosier virent leurs têtes gonflées comme des ballons de baudruche, une inscription apparut enfin sur leur front, SERPENTARD RIME AVEC LACHES.

Honteux ils filèrent à l'infirmerie, sous les rires des élèves des trois maisons et ils ne reaparurent que le lendemain
Méredith ne put s'empêcher de sourire.
Décidément, ils étaient doués et ingénieux.

Sirius, cependant, n'en avait pas fini, avec eux.
Il attendit Rosier, un soir, après le dîner. Il lui jeta un Stupéfix et le conduisit d'animation salle dans laquelle il avait reçu la correction
Une fois la, il verrouilla la porte et le libéra.
- A quoi tu joues Black ?
- Je voulais voir ce dont tu étais capable, sans tes copains, et en face de quelqu'un capable de se défendre.
- Parce que tu crois me faire peur ? T'es qu'un minable.

Il fouillait nerveusement ses poches.
Sirius lui tendit une baguette.
- C'est ça que tu cherches ? Tu m'excuseras, mais j'ai préféré te l'enlever. Je veux voir ce que tu vaux sans baguette.
- Mais toi tu as la tienne ! Alors c'est qui le lâche ?
Sirius retira sa baguette et la déposa loin d'eux, avec celle de Rosier.
- Je ne suis pas un lâche contrairement à toi

Rosier se rua sur lui, et l'entraîna dans sa chute. Ils luttèrent, se donnant des coups de poings.
Sirius eut rapidement le dessus.
Il le lâcha et quitta la pièce.
Avant de partir, il se retourna vers lui.
- Il y a un dicton, dans ma famille, qui dit Un Black ne pleure pas, il se venge ! On est quitte.

Rosier se relèva péniblement.
Le nez cassé, la lèvre supérieure et l'arcade sourcilière fendue, il boîta jusqu'à la sortie, le dos voûté, et les jambes flageolantes.
Quelques jours plus tard, à deux jours d'intervalles, Avery et Mulciber subirent le même sort.

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