Chapitre 26 : La supériorité (PVD J-Hope)
👱♀️ Mot de l'autrice : Je trouve ce chapitre important pour comprendre comment J-Hope a fait pour libérer Suga de sa dette. La suite de ce chapitre sera un bonus à la fin de l'histoire principal. J'espère que vous m'en voudrez pas trop de vous donner qu'un avant-goût.
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Je quittai les tourtereaux pour rejoindre les tréfonds. J'allais jouer au chat et à la souris, mais la souris n'était pas moi. Après mes recherches de cette après-midi, je connaissais tout sur Yi Jung-Hwa. J'avais même soutiré des informations à une amie policière. Cet alpha était vraiment tout ce que m'avait dit Suga. Mon poulain ignorait tout de mon côté obscur, c'était mieux ainsi. Car sans ça, il saurait que cet homme allait subir mes foudres.
Les avenues chics n'étaient plus qu'un souvenir, alors que les premiers immeubles délabrés se dessinèrent au loin. Je m'engageai dans les ruelles des boites de nuit et des bars. Je reconnus quelques colosses que j'avais fréquentés à une époque. Rien n'avait changé, depuis que j'étais parti. Je cherchai le « the bloodbath », un nom qui voulait tout dire. Je fis ronronner le monteur de mon bébé pour attirer toute l'attention sur moi. J'avais appris que quand on envisage de se frotter à plus fort que soi, il valait mieux jouer le bluff. Les videurs me dévisagèrent et tapèrent dans leurs mains. Je descendis. Une jolie fille accompagner d'un sublime garçon m'accueillirent, ils s'accrochèrent à mes bras. J'avais gagné la première manche, rester plus qu'à flairer le gros poisson.
Je saluai les deux hommes de la tête et m'engouffrai à l'intérieur en bonne compagnie. La salle était glauque, sans doute à l'image du parton de ce lieu. Quelques tables avec des chaises, un bar ou le serveur me faisaient de l'œil, un défilé de prostitués permanents. Au fond à l'abri de tous les regards, des banquettes rouges réservaient aux plus riches clients et à celui que je cherchait. Ses gardes du corps se tenaient juste devant Yi Jung-Hwa. Mes accompagnateurs me dirigèrent à deux bancs de ma cible. Il fait que je ruse pour l'approcher, j'avais déjà une idée en tête.
Je souris, alors que le mignon barman avança vers moi. C'était ma chance et je m'en saisis. Je l'incitai à venir plus près de moi, lui caressai la joie de mon index et commandai la plus chère bouteille de champagne sous le regard médusé des deux omégas. Il courut chercher le pétillant et revint avec des coupes. Je lui demandai dans apporter une à son patron. Intimidé, il la tendit à un des hommes de main. Quand j'entendis, Yi Jung-Hwa questionnait «de qui provenait-elle?». Je levai mon verre dans sa direction avec un rictus charmeur. Il en fit de même. Bigot !
Yi Jung-Hwa se mit debout, marcha d'un pas agile et s'arrêta juste devant ma table. Je redressai lentement mon menton, le fixai droit dans les yeux et effleurai ma lèvre inférieure du pouce. Il claqua des doigts et les deux omégas prirent congé. Je me retrouvai isolé avec ce dominant que je m'apprêtais à soumettre. Il me déshabilla du regard, se mordilla la lèvre et s'assit. Je relevai un sourcil et lui jetai une œillade supérieure.
— Je vois que tu aimes jouer avec le feu.
— Seulement quand la créature en face de moi en vaut la peine, répondis-je d'une voix sensuelle.
— Qui te dit que je suis intéressé.
Un silence pesant s'installa. Il fallait que je sorte mon côté conquérant. Je déposai une main ferme sur sa cuisse et remontai en douceur vers l'aine. Un soupir lui échappa, preuve que ma tentative avait fonctionné. Yi Jung-Hwa avala une gorgée d'alcool et me resservit. Il pensait à me souler, mais il se trompait de proie. À ce jeu-là, c'était lui qui allait finir ivre. Nous trinquâmes et terminâmes nos verres.
— Je n'aime pas perdre mon temps ! Que cherches-tu ?
— À passer un marché, proposai-je.
— Quel genre de marché ?
Je laissai que quelques secondes s'écoulaient. Yi Jung-Hwa me fixa avec intensité et montra clairement des signes d'impatience. Je me rapprochai de lui, déposai ma bouche sur son cou et grignotai doucement sa peau. Il frémit, gémit et pencha sa tête à mon attention, passif.
— J'ai quelqu'un que je veux protéger, susurrai-je entre deux morsures.
— Qu'est-ce que j'ai avoir avec ça.
— Tu as à tout avoir avec ça, renchéris-je en remontant jusqu'à son lobe pour le suçoter.
— Dit-moi, le nom de cette personne ! perdit-il patience.
Je bougeai voluptueusement pour finir à califourchon sur lui. Ses colosses coururent, l'arme au poing. Yi Jung-Hwa les chassa de la main et me dévisagea avant de prendre possession de ma bouche avec violence. Une bataille se déroulait entre nos deux langues, j'essayai de la gagner à tout prix. Mon but le dominait, qu'importe ce que je devais faire pour y parvenir. Je triomphai intérieurement, en sentant son attribut masculin se dressait. Essoufflé par ce combat de coqs, je l'interrompis.
— Suis-moi ! Je t'emmène chez moi, siffla-t-il.
— Désolé... Mais pour me rendre chez toi, il faudrait que je te connaisse mieux. L'hôtel m'ira très bien. J'ai une bonne adresse et je t'invite.
— Comme tu veux. Mais une fois là-bas, nous conclurons le marché, exigea-t-il, un sourire en coin.
Je descendis nonchalamment, me redressai et marchai en bougeant mon postérieur exagérément. Yi Jung-Hwa frappa une de mes fesses et enserra ma taille. Ses mercenaires nous emboitaient le pas, mais ils furent très vite congédiés par leur patron. Soulagé, je le dirigeai vers ma dernière acquisition, une Ferrari vert pomme, flambant neuve.
— Je vois que tu es un homme de goût, lança-t-il, charmé.
Je lui ouvris la portière, lui donnai le temps de s'installer sur le siège baquet et refermai derrière lui. Je pris quelque minutes pour faire le tour de la voiture, une pause bien méritait. L' établissement que j'avais choisi, je le connaissais bien, même très bien. Il était spécialisé en sadomasochisme avec une chambre réserver à l'année pour moi. Cet alpha n'allait pas tarder à découvrir mon côté sombre. Toutes les personnes qui l'avaient expérimenté, en avaient redemandé et me harcelaient après. Je montai, allumai le moteur et le fis rougir.
Les rues défilèrent à grande allure, Yi Jung-Hwa se cramponnait. Grisé par son comportement, je jouai avec les vitesses. Nous arrivâmes devant l'hôtel «Savor the love ». J'avais envie de m'amuser un peu. J'accélérai, attrapai le frein à main et me parquai perpendiculaire au trottoir. Il tenait encore la ceinture de sécurité, quand j'éteignis mon bolide. Le portier se pressa pour ouvrir à ma proie qui sortait déjà. Je m'empressai de le rejoindre et de donnai mes clés.
Nous fraichîmes les portes et rentrâmes dans l'établissement. Le décor était subjectif, des tableaux de scène intimes aux murs. Du marbre rose qui résonnait à chacun de nos pas. Un comptoir en bois noble ou une jeune femme peu vêtue attendait les clients. Je m'y dirigeai, un sourire charmeur aux lèvres.
— Monsieur J, heureuse de vous revoir. Comme d'habitude ? me demanda-t-elle.
— Donnez-moi les clés de ma chambre et apportez-nous le breuvage spécial. S'il vous plait.
— Oui, tout de suite, réagit-elle instantanément en me tentant le porte-clés.
— Merci ma toute belle.
Je me retournai, saisis la taille de Yi Jung-Hwa et le conduisis aux escaliers. Nous atteignîmes le premier étage et déambulâmes dans le couloir inéclairé. Nous nous arrêtâmes devant la porte au nom évocateur « supplication ». Je l'ouvris et l'attirai à l'intérieur avant de refermer derrière nous.
Toute la nuit, ses cris de plaisir avaient enchanté mes oreilles. J'avais savouré son corps, un corps qui s'était complémentent abandonné à ma domination.
Au petit matin, je m'étais réveil seul avec une petite note sur le coussin. Je la lus, un sourire carnassier aux lèvres.
« Dis à Suga qui est libre et rappelle-moi. »
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