Chapitre 23 : Paillardise 🍋

⚠️ Attention: Ce chapitre contient une longue scène intime entre deux hommes. Si ce n'est pas votre tasse de thé, vous pouvez le sauter et allez au chapitre qui suit.

🤷‍♀️ Mots de l'autrice: Ce chapitre étant un lémon, il est difficile d'enlever des répétitions de mots sans tomber dans des termes anatomiques étranges. J'espère qu'il vous plaira quand même.

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Sous le choc, je ne comprenais pas ce qu'il venait de m'avouer. Ça ne pouvait pas être possible ? Un oméga comme moi ? Mais j'étais sûr qu'il était un alpha. Son assurance et son caractère ne pouvaient à aucun moment laisser paraître autre chose. Me l'avait-il caché ? Je cherchai dans ma mémoire. Non, il ne m'avait jamais dit son statut. La stupeur passée, je l'enlaçai de toutes mes forces contre moi. Peu importer son genre, il était celui que j'aimais, le seul que je voulais dans ma vie.

Sa tête était baissée et ses larmes coulaient encore. Je déposai mes deux mains sur ses joues et relevai son visage. La tristesse que je perçus dans ses iris me brisa le cœur. Je cherchai les bons mots. En avaient-ils de bons ? Je ne pouvais le laisser croire que j'allais l'abandonner.

— Je veux de ça... Je dirais même mieux, je désire que toi dans ma vie et je ne cesserais pas de t'aimer parce que tu me le demandes.

Ses yeux s'écarquillèrent, ses lèvres bougèrent sous le poids de ses sanglots. Je m'avançai avec prudence et m'empara de sa bouche. Surpris, il me laissait seul maitre. Ma langue jouait avec la sienne. Notre baiser était passionné. Je me déplaçai pour me mettre à califourchon sur lui. À bout de souffle, je relâchai doucement mon emprise sur sa bouche et parcourus son cou de mes lèvres. Tout son corps répondait à mes délicatesses. Sa température demeurait brûlante. Je me dirigeai vers ses lobes et les suçotai.

— Ji-min, je ne suis pas dans mon état normal, murmura-t-il.

— Ne t'inquiète pas, je ne ferrai rien que tu ne veuilles pas.

Suga me repoussa et me fixa avec une telle intensité que j'en étais troublé. Sa main me caressa la joue jusqu'à ma lèvre inférieure et son pouce l'effleura tendrement. Il attrapa ma nuque et m'attira à lui avant de prendre possession de ma bouche. Sa fougue était incandescente. Je me laissai transporter dans le royaume de la luxure. Nous reprîmes notre respiration entre nos lèvres collées. Je glissai mes phalanges sous son maillot et frôlai sa peau satinée, des gémissements en réponse de mes touchés. Il arrêta notre baiser, plaça ses mains de chaque côté de mon visage, me contempla et appuya son front sur le mien. Possédé par une envie animale, je lui enlevai son t-shirt et retirai à la hâte mon haut. Sa chaleur engloba tout mon être. Il détailla chaque partie de mon torse avec un regard indécent. Une question martelait mon esprit embrumé ; jusqu'où pouvais-je aller ?

Je posai une poigne ferme sur sa poitrine et le poussai. Suga s'abandonna à ma dominance et me confia son corps allongé, en plaçant ses deux bras sous sa tête. Je laissai libre court à mon désir, explorai sa chair de ma bouche et caressai ses mamelons qui durcirent sous mes doigts. Ses murmures de plaisir étaient envoûtants, je voulais en entendre plus. J'arrivai vers le gardien de son jardin secret, le délaçai et l'enlevai. Un morceau de tissu restait encore protecteur du fruit défendu. Un fruit que je m'apprêtais à savourer. Il redressa la tête pour me regarder, lorsque je me débarrassai du gêneur. Sa virilité se dressa fièrement devant mes yeux. Submergé par une impulsion irraisonnée, je m'en saisis et l'effleurai du bout de mes doigts. Il enferma mes phalanges des siennes et guida mes mouvements. Nos mains jointes descendirent et remontèrent. Son souffle se saccada, quand nous intensifiâmes les va-et-vient. Je le relâchai et repoussai sa poigne. Frustré, il soupira bruyamment et cambra son corps. J'amenai ma bouche vers sa virilité et l'avalai goulument. Sa verge pulsait à chacune de mes actions. J'amplifiai ses sensations en jouant avec sa sensibilité de la langue. Ma soif de lui gagna tout mon être. Dans un ultime mouvement, il cria et se libéra. Je me redressai et m'essuyai avant de déglutir.

Je désirai, ne faire plus qu'un avec lui, unir nos deux corps dans la passion. Son regard fébrile sur moi me poussa à demander.

— Est-ce que tu veux faire l'amour avec moi ?

Dans un frémissement de voix, il répondit « oui ». Je relevai ses jambes, Suga appuya ses pieds sur le matelas. J'avais une vue imprenable sur l'entrée de son paradis. Un éden, dont j'allais franchir les portes. Je déposai un parcours de baiser le long de sa cuisse, descendis jusqu'à son intimité et m'emparai à pleine main de ses fesses. Mon instinct dominant me surprenait, mais je me laissai guider par lui avec délice. Un gémissement s'échappa d'entre ses lèvres, lorsque j'aventurai ma langue entre ses deux collines. Sa grotte était ruisselante, je la titillai de la pointe de ma langue et la pénétrai avec. Tout son corps s'offrait à moi, il bougeait dans des mouvements sensuels, accentuant ma soif. Ses phéromones se diffusèrent dans toute la pièce. Son odeur de fleur d'herbe violette m'enivra, au point que mon essence se mélangeait à la perfection à la sienne. Je mouillai de ma salive, mon index et mon majeur, et les introduisis avec douceur. Son antre était serré et chaud. Je me régalai des sons que j'attendais. Désireux de le contenter, je partis à la recherche de son nirvana et le trouvai. Son bassin bougeait au rythme de mes doigts. Dans un murmure, il jouit. Tout son être tremblait, mais ma fièvre n'était pas assouvie.

Je retirai mon bas de pyjama et mon boxer sous le regard charmé de Suga. Sa respiration était hachée. Je m'emparai de ses cuisses, le poussai vers le haut. Il m'attira pour un baiser enflammé, nous offrant une pause. Nos corps collaient, l'un à l'autre, me firent frémir. Je me glissai entre ses jambes. Mon sexe enflé souffrait, tant l'excitation était grande. Je m'en saisis et le dirigeai avec précaution vers son intimité et commençai à m'introduire. Une lamentation rauque parvint à mes oreilles. Je restai immobile un court instant pour qu'il s'habitue à moi. La sensation d'être à l'étroit me procura un frisson dans mon bas-ventre. Je me lançai dans des allées et venues, l'embrassai avec fougue et lui susurrai des mots doux. Il se détendit progressivement, laissant mes poussées devenir profondes. Ses gémissements se transformèrent en cris, il m'appelait de toute ses forces. Entendre mon prénom ainsi était électrisant. Je ne pouvais m'empêcher de vouloir qu'il l'hurle encore et encore. Je lui infligeai des coups de reins intenses et secs. Le désir qu'il déclenchait en moi était comme un volcan en éruption. Je parvenais enfin à atteindre son péché originel, il se courba sous l'influence du plaisir suprême. Une jouissance qui allait nous emporter d'ici peu. Je ralentis la cadence. J'en voulais toujours plus et surtout le voir s'adonner complètement à moi. Mon sexe gonflait à chaque mouvement et des milliers de fourmillements gagnaient mon bas-ventre. J'étais sur le point de craquer. Sa voix se cassa, alors que nous accédions au nirvana.

Épuisé, je me retirai et retombai mollement, la tête sur son épaule. Suga respira lourdement, ses cuisses tremblèrent. Je me retournai, l'attirai à moi et l'entourai de mon bras droit. Troublé, je cherchai à comprendre ce qui venait de m'arriver. Mon instinct oméga pouvait-il se transformer en dominant ? Où avais-je réagi à ses chaleurs ? Je l'observai affectueusement, il dormait déjà. Sa fièvre était tombée. Je nous recouvris de la couette et déposai un baiser sur son front. Dans un murmure, je laissai s'envoler ses trois mots jusqu'ici jamais prononcés ; je t'aime. Je sombrai à mon tour, heureux et apaisé. 

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