Chapitre 20

- Regardez les. Ils sont trop mignons.

- Chut ! Vous allez les réveiller.

James et Jade étaient en train de se disputer devant tout le monde face au couple.

- C'est déjà fait Cornedrue.

- Mon pote ! Tu vas bien ?!!! Tu es venu te reposer avec ta chérie !

- La ferme ! Ou je paye Kaz Brekker et ses enfants pour vous faire disparaitre au fin fond du Barrel.

- Ravie de voir que tu es rétablie soeurette. Tu es la seule personne à avoir assez d'énergie pour hurler sur les gens dès le matin. Et à menacer les gens de se retrouver nez à nez avec Kaz Brekker.

- Bonjour William.

- Désolé de demander ça dès le matin mais comment as tu fait pour te mettre dans un état pareil ?

- Demande au fan club des maraudeurs Regulus .

- Ces connasses ont recommencé ?!!

- Ça t'étonne ?

Soudain la porte s'ouvrit sur quatre serpentards. Elles coururent à toute vitesse vers Mary en écrasant au préalable Remus et Kenna qui dormaient encore. Ces derniers poussèrent des hurlements à travers toute la pièce.

- Non mais vous êtes malades !!!

- Désolé monsieur le préfet, dit Katherine en courant.

- Patron ! On a eu si peur !

- On a cru que vous alliez mourir !

- Je vais bien les filles. Je vais bien. Vous inquiétez pas.

- La prochaine fois vous nous appelez. La meute se sert toujours les coudes.

- Tu es en pleine forme Agathe dit donc.

- Comme toujours. D'ailleurs les maraudeurs, Regulus et Jade vous dégagez maintenant. Il y a trop de monde. Les seuls pouvant rester c'est nous, Sirius, le cretin et Kenna.

- Bah Malfoy. On fait ce qu'on veut.

- M. Potter sortez de l'infirmerie de suite !

- Ah ! Mcgo ! Je sors !

James et le reste du groupe sortirent en courant. Seul Mary, les serpentards, Sirius, William et Kenna restèrent.

- J'ai besoin de discuter avec vous Mme.Tsekhov.

- Je sais madame. Je pense que vous voulez parler du petit accrochage qui a eu lieu hier. Sachez que je ne suis pas responsable et que je ne le serai jamais.

- J'ai eu l'explication des jeunes filles et de Kenna. Sachez que les propos des deux camps sont totalement opposés. Mais je sais que ce n'est pas la première fois que ça arrive. Je voudrais donc des explications.

- J'ai appris par quelqu'un de ma maison que ces "gentilles petites connasses" s'étaient approchés de mon copain. J'ai discuté tranquillement avec elles sauf qu'elles ont parlé de ma mère qui est décédé récemment. Je n'ai pas accepté ça alors j'ai commencé à perdre le contrôle de ma force. Elles m'ont attaqué avec des sortilèges de découpe et je me suis défendu en les faisant saigner. Kenna est arrivé avec Sirius. Sauf que ce dernier s'est évanoui et Kenna vous a prévenu. Voilà c'est tout.

- Je vois. Les deux versions sont très différentes mais je vous crois sur parole. Car je sais que vous essayez de vous faire petite depuis le malheureux accident avec les garçons de votre maison.

- Vous parlez de quoi McGonagall ?

- De rien qui vous concerne M.Black.

- C'est quoi cette histoire avec les serpentards Ryry ?

Lucie lança alors un sort d'amnésie sur Sirius.

- Mademoiselle ! Qu'est ce qui vous prend ?

- Je voulais pas que Sirius soit au courant que Mary était une Morozova. Alors je l'ai oublietté.

- Merci beaucoup.

- C'est un plaisir.

- Je retire 15 points à serpentard pour cela miss. Mademoiselle Tsekhov sachez que le professeur Dumbledore souhaite vous voir dans son bureau tout à l'heure.

- D'accord professeur.

- Madame j'ai une question ?

- Oui William.

- Je peux aller mettre la tête de cette quatin de Gryffondor dans un mur.

- Non William.

- Je le ferais quand même. Personne touche à ma sœur. Et personne ne se moque de ma mère décédée. Le prochain qui le fait fera un tour dans la prison de glace.

- Évitez de faire ça William. Je vous laisse jeunes gens. Et réveillez moi M.Black. J'ai besoin d'un commentateur pour le match de quidditch de cet après-midi.

- C'est noté madame.

Sirius se réveilla tranquillement et tout le monde parti en direction de leurs salles communes. Mary s'en alla vers le bureau du directeur.

- Je suis prête à parier qu'il va encore me faire la morale. Il va me dire "Il faut que vous arrêtiez ça ou vous risquez d'attirer l'attention". Et puis de toute manière je l'aime pas. Mon amour pour lui est égal à celui de mon père pour son cousin, donc une haine pur et intense.

- J'avais compris que tu détestais le directeur.

- Je confirme ma petite psycoralki. J'ai vraiment pas envie de taper la discute avec lui.

- Je comprends mais tu n'as pas le choix.

- Je te laisse Kenna. Je suis devant la porte. Si je donne aucune nouvelle c'est que j'ai rejoint les saints.

- Bonne chance.

Mary entra dans le bureau de Dumbledore. Elle fut accueillie par le phénix du directeur. Le professeur était assis entrain de s'occuper de papiers importants. Il vit Mary et lui demanda de s'approcher. Il lui expliqua la situation, les problèmes etc.

- Je sais que la mort de votre mère adoptive vous a beaucoup marqué Mary mais ce n'était pas une raison pour s'attaquer à ses jeunes filles.

- Elles ont commencées.

- Oui mais parce que vous avez réagi et perdu le contrôle.

- Alors comme ça vous me tenez responsable de cette histoire Albus. Sachez que je n'ai fait que me défendre en toute légalité. Je suis la victime, pas elles.

- Je comprends parfaitement votre mécontentement mais ce n'était pas une raison pour vous servir de la petite science.

Les propos du professeur commençaient à énerver Mary de plus en plus.

- J'ai perdu le contrôle ! Je n'ai rien fait d'autre ! Alors à présent arrêtez de me tenir responsable ou je ferais en sorte que l'école se souvienne de mon passage !

Une fumée noire commençait à prendre place dans cette pièce lumineuse. Mary perdait de nouveau le contrôle mais arrivait à maintenir sa colère.

- Et puis vous n'avez encore qu'une année et quelques mois à me supporter monsieur le directeur. Je sais que vous avez besoin de moi pour battre Voldemort donc cessez vos enfantillages et laissez moi le champ libre. Si je décide de me défendre je me défend. Et puis si vous décidez de me virer sachez que vous aurez quatre familles de sang pur à dos et trois grishas.

- Je vais y réfléchir mademoiselle. Je ne veux aucun désagrément avec votre peuple et avec vous. Vous pouvez sortir.

- Je ne vais pas me gêner.

Elle sortit de la pièce tout en faisant en sorte de bien claquer la porte. Le directeur l'exaspérait. Il ne comprenait pas les grishas.

Il faisait nuit quand Mary sortit du bureau. Elle se décida à rentrer dans sa chambre de préfète et vit William allongé en étoile sur le deuxième lit de la pièce la bouche béante.
Elle se dirigea vers son lit et s'endormit.

La jeune Morozova se réveilla tranquillement en ce dimanche matin. Elle s'assit en tailleur sur le lit et commença à lire le journal de son ancêtre. William arriva d'un pas nonchalant dans la chambre en fermant la porte.

- Ça va William ?

- Non...

- Pourquoi ?

- J'ai fait un rêve... Ou plutôt un cauchemar.

- Raconte.

- J'ai rêvé que Kaz Brekker et le Darkling travaillaient dans une ferme en campagne. Ton père s'occupait des chevaux tandis que Kaz s'occupait des chèvres. Et il y avait ta mère qui était une sirène nageant dans une mare.

- Tu as bu hier ?

- Non. C'est ça le pire.

- Tu es fou William. Je savais que ta famille avait des troubles psychologiques mais à ce point là.

La porte de la chambre s'ouvrit alors sur la psycoralki morte de rire.

- William, j'ai fait une nuit blanche à cause de toi. J'ai regardé les rêves de toute la bande mais le tien était une tuerie. C'était incroyable. Le Darkling et Brekker étaient des fermiers. J'ai adoré.

- Te moques pas de moi. Je sais pas pourquoi j'ai fait ce rêve. En plus il y avait mon père qui portait un chapeau melon et qui faisait de l'accordéon assis sur un lama.

- Tu as dû t'éclater Kenna.

- C'est le cas de le dire. Et c'était vraiment le rêve le plus intéressant. Toi tu rêvais de découper le directeur avec un couteau en fines lamelles tandis que Jade rêvait de gagner le match de quidditch. Le rêve de James était sympa aussi mais il ne rivalisait pas avec le tien William.

- Haha, je suis mort de rire.

- Il rêvait de quoi James ?

- De lui en train de gambader sous forme de cerf avec une biche. Il se battait avec le cerf de Morozova et perdait le combat alors j'ai changé d'esprit.

- On a trouvé quelqu'un qui avait des cases en moins comme Willy.

- J'ai jamais vu quelqu'un avec si peu de compassion.

- J'espère que tu continueras ce rêve la nuit prochaine William.

- D'ailleurs je voulais savoir un truc, il rêvait de quoi Sirius ?

- Tu as fouillé dans l'esprit de mon copain ?

- Oui. Et j'ai arrêté tout de suite pour deux raisons. La première était que Sirius rêvait de choses pas catholiques. Je suis désolée pour toi. Et le Darkling rêvait d'étrangler son cousin.

- On comprends la raison des envies meurtrières de Mary maintenant.

- C'est très très drôle William. Tu vas pouvoir rejoindre ton père dans pas longtemps.

- Et maman... William commençait à pleurer de nouveau.

- Je rigolais juste. Ça va aller petit frère.

- Je suis pas sûr.

- Vous voulez jouer à un jeu pour détendre l'atmosphère ?

- Au Cluedo. Je suis trop fort à ce jeu.

- Va pour un Cluedo.

La partie se termina par une victoire écrasante de William au grand étonnement de Mary et Kenna.

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Coucou. J'espère que ce chapitre vous a plus. Je vous remercie énormément de lire mon histoire. Ça me fait trop plaisir.
Je commence à avoir de plus en plus de lecteurs et ça me rend heureuse. Par contre, vous me tuer avec vos commentaires. Il y a des pépites. Mais le commentaire qui l'emporte c'est l'histoire du fermier. On est parti dans un délire inimaginable.

Sur ce je vous laisse. Bonne journée à vous.

PS: le terme psycoralki ne vient pas de moi mais de KureaNac43028.



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