Un nouveau chapitre bonus concentré sur des ressentis de Zoya envers Mary.

Zoya était énervée. En tant que la plus vieille sur le champ d'entraînement et la dernière Grisha fidèle à l'ancien régime, elle était la candidate la plus logique pour mener les armées de Ravka. Et pourtant, elle était complètement ignorée.

Elle avait l'impression que les autres Grisha la méprisaient, comme si elle était une relique du passé dont ils voulaient se débarrasser. Et c'était en partie vrai. Elle était l'une des dernières à avoir connu le Darkling et à y être loyal. Mais elle refusait de s'effacer, elle refusait de se retirer dans l'ombre et de laisser les autres diriger à sa place surtout lorsque c'était Mary Morozova qui était devenue générale.

Elle était la leader naturel, la plus puissante et la plus expérimentée. Elle en avait plus que assez de faire le dos rond et de se taire, elle refusait d'accepter ce rôle de simple instructrice. Elle était capable de plus, ils le savait et ils le refusaient à cause de l'affection que le roi portait à l'héritière du Darkling.

Zoya était déterminée à montrer à tous qu'elle était la meilleure pour ce rôle. Elle travaillerait plus dur, s'entraînerait plus dur et ne céderait pas. Ils verraient tous qu'elle était la meilleure, qu'elle était la seule à faire ce travail. Elle n'allait pas rester les bras croisés en attendant que le temps passe sans agir, c'était une femme d'action, pas une femme d'attente.

En attendant, elle continua à observer les nouveaux étudiants. Elle était toujours en train de chercher une personne qui pourrait montrer un grand potential. Elle vit que les nouveaux étudiants regardaient tous en sa direction avec admiration et peur. Pour eux, elle était une légende, la dernière Grisha fidele à l'ancien régime, la plus puissante aussi.

Zoya était assise à la table de la salle de guerre, l'atmosphère était tendue. On pouvait entendre les bavardages des autres généraux qui voulaient s'écouter parler. La générale Morozova, quant à elle, se comportait comme si elle était la seule à avoir des idées. Elle était toujours la même, prétentieuse, insupportable et imbue d'elle-même.

Zoya soupira intérieurement. Elle ne supportait plus les réunions avec la générale Morozova, chaque fois, elle avait envie de la gifler tellement elle était énervante. Elle écoutait pourtant en silence, essayant de mémoriser les idées de la générale, elle pourrait toujours s'en servir plus tard.

La générale Morozova était en train de parler de sa stratégie pour la prochaine bataille. Elle était sûre d'elle, comme d'habitude. Zoya dut se mordre la langue pour s'empêcher de rétorquer qu'elle avait tort, qu'elle était stupide et qu'elle était la dernière personne sur cette terre qui devrait être générale.  Elle était en train de perdre patience, de plus en plus chaque instant qui passait.

- Nous sommes alliés avec Fjerda à présent et ces derniers se sont fait attaquer sur leur côté Est par les îles de fer. Il faut donc risposter.

Zoya leva un sourcil en entendant la générale Morozova. Aller s'allier avec les Fjerdens était déjà une idée stupide de base, mais en plus, maintenant, ils allaient se faire attaquer par un autre royaume. Elle soupira intérieurement, ce plan n'était pas du tout bien pensé.

Elle était furieuse et frustrée de devoir écouter cette générale Morozova, qui prenait des décisions si stupides, comme si c'était elle qui était en charge. Elle sentait son sang bouillir, mais elle réussit à se contrôler et à se taire. Elle savait que si elle intervenait, elle serait accusée de trahison. Elle serra les poings sous la table, elle aurait pu étripe la générale Morozova là, tout de suite.

- Un problème Zoya ? Demanda Mary avec un sourire mesquin.

Zoya fusilla la générale Morozova du regard, elle était en train de perdre patience. Elle serra plus fermement ses poings sous la table, essayant de se contrôler. Elle s'approcha d'elle et lui adressa un sourire sarcastique.

- Pas du tout, mon général, répondit-elle avec ironie. Je suis juste... fascinée par votre stratégie.

Mary lui répondit avec un sourire totalement faux. Les yeux de la Morozova lançaient des éclairs en direction de Zoya.

Zoya lui renvoya un sourire tout aussi faux, consciente du regard assassin que la generale lui adressa. Elle était énervée, elle n'en pouvait plus de l'attitude prétentieuse de la Morozova, de sa façon de prendre des décisions stupides et de sa manie insupportable de vouloir toujours avoir raison. Zoya avait l'impression que la Morozova était totalement inconsciente de sa propre incompétence.

Elle était en train de bouillir intérieurement, les nerfs à vif. Elle n'en pouvait plus d'être obligée d'écouter les idioties de la Morozova et de devoir garder son calme. Elle était sur le point d'exploser, elle l'aurait étranglée là, sur place, qu'elle aurait été bien contente.

- Il faudrait donc envoyer dix navires en direction de Westeros d'ici trois semaines.

Zoya écoutait attentivement la générale Morozova. Elle se retint de rouler des yeux à sa proposition. Envoyer des navires sur une île lointaine, c'était un plan stupide. Elle était encore une fois en train de prendre une décision sans prévoir les conséquences. On ne pouvait pas envoyer des navires dans une île ennemie sans se soucier des dangers et des pertes potentielles. C'était un plan totalement stupide, un plan de la générale Morozova en somme.

Et comme d'habitude, les autres généraux hochaient la tête en signe d'approbation. Comme si c'était un plan parfait, comme si c'était la meilleur solution. Les autres généraux ne savaient pas réfléchir par eux-mêmes, ils étaient tous les laquais de la générale Morozova, ils étaient tous des couards sans idées, des crétins sans imagination. Zoya était entourée d'imbéciles.

- Les généraux partirent à la fin de la réunion en laissant Zoya seule avec Mary.

Zoya était en train de ranger ses papiers en attendant que les autres généraux sortent de la salle de guerre. Elle sentait les yeux du générale Morozova braqués sur elle, mais elle refusait de lui faire l'honneur de la regarder. Zoya espérait qu'elle s'en aille le plus vite possible, elle n'avait aucune envie de se retrouver seule avec la Morozova.

- Tu peux me dire ton ressenti à présent.

Zoya soupira en entendant la question de la générale Morozova. Elle lui adressa un petit sourire sarcastique.

- Mon ressenti ?

Elle s'arrêta un instant, faisant mine d'refléchir, puis elle lui adressa un sourire malicieux.

- Mon ressenti, c'est que ton plan est stupide.

- Je m'en doutais.

- Et pourquoi tu ne m'as pas demandé mon avis avant de le proposer? demanda-t-elle d'un ton sarcastique.

- Donc j'ai un statut supérieur au tient.

Zoya se moqua de la réponse du generale Morozova avec un petit rire sarcastique. Elle se moquait de son statut, les statuts ne présageaient pas de l'intelligence à ses yeux.

- Cela ne veut pas dire que tu as plus de cervelle pour autant, rétorqua-t-elle avec un petit rire moqueur.

Zoya avait l'impression que la generale Morozova jouait à ce petit jeu de statut comme un enfant. Elle pensait que son statut  supèrieur l'autorisait à prendre des décisions stupides sans réflechir, sans prendre l'avis de personne. Zoya trouverais toujours ses plans stupides et risqués, sans réfléchir aux conseillers plus intelligents que elle.

- Je sais pourquoi tu penses que mes plans sont stupides.

Zoya leva un sourcil en écoutant la Morozova. Elle était sur qu'elle lui sortirait encore une fois la même chose que d'habitude : elle ne supportait pas sa présence, elle était jalouse de son statut de première Grisha et la meilleure de tous les Grisha, elle voulait juste le pouvoir. C'est toujours les mêmes excuses qui sortaient de sa bouche, et elle était en train de saouler Zoya. Elle demanda, avec un air sceptique.

- Ah oui? Et c'est pourquoi?

- Tu me détestais déjà quand je n'étais qu'une enfant. Juste parce que je suis la fille du Darkling.

Zoya soupira à sa réponse avec un air exaspéré. C'était toujours la même réponse, toujours la même excuse.

- Tu ne vas pas répartir sur le fait d'être la fille du Darkling encore une fois? dit-elle en levant les yeux au ciel,  exaspérée. Écoute, j'ai peut-être un ressentiment contre toi à cause de ça, mais ce n'est pas la seule raison de ma critique.

En vérité, c'était peut-être bien la principale raison, mais pas la seule. Zoya avait peut-être un ressentiment contre la Morozova, mais elle ne laisserait pas ses sentiments interférer avec ses capacités à prendre des décisions intelligentes. Et elle refusait de l'admettre devant la Morozova, ce serait comme donner la victoire à sa ennemie.

- Tu es aussi une mauvaise stratege, qui prends des décisions sans réfléchir aux conséquences.

- Oh.

- Ouais, cette fois, Zoya avait répondu sur un ton moins sarcastique, plus froid, sans émotion dans la voix. J'ai un ressentiment contre toi à cause de ton père, j'en suis bien consciente, mais je sais aussi reconnaître les gens incompétents quand je les vois. Et tu en fais partie.

Zoya n'avait plus besoin d'exprimer d'un ton sarcastique de toute façon, étant donné qu'au fond elle était sûre de ce qu'elle disait.

- Pourtant William m'a désignée en générale.

Zoya leva les yeux au ciel en entendant la réponse. Elle était à deux doigts de perdre son sang-froid et de lancer une rafale de vent sur la Morozova pour lui faire ravaler sa prétention.

- Bravo, tu as été désignée en générale, c'est pas une raison pour arrêter de penser et de prendre des décisions mal ficelées.

Zoya était en train de perdre patience. Elle trouvait la Morozova prétentieuse, prétentieuse de toujours croire qu'elle avait raison, arrogant au point de refuser d'accepter les critiques.

- Tu penses que parce que tu as été désignée en generale, personne n'est capable de te critiquer, personne n'est capable de s'opposer à toi.

- Eh bah tu te trompes.

Zoya ne résista pas et donna un coup de poing dans le visage de Mary.

Le poing de Zoya se connecta avec le visage de la Morozova avec un bruit satisfaisant. Elle n'avait pas réfléchi à ses actes, elle avait juste laissé sa colère prendre le dessus. La seule chose qu'elle était consciente, c'est qu'elle trouverai un immense plaisir à le faire.

Le contact de son poing avec le visage du generale avait été satisfaisant. Elle regardo la Morozova tombée par terre, une main sur sa bouche, du sang sortant de son nez, avec un sentiment de satisfaction. Elle s'approcha d'elle d'un pas lent, avec un regard dangereux.

Mais Mary se releva comme si de rien n'était. Zoya ne comprit même pas comment la Morozova avait pu se relever si vite elle était à terre une secondes et maintenant elle était sur ses pieds. Mais cela n'ôtait en rien la satisfaction qu'elle avait ressentie en sentant son poing se connecter avec son visage. Elle regarda la Morozova droit dans les yeux, avec un air déterminé, prête à recommencer si elle le fallait.

Mary lui donna un coup de pied au visage. Le coup de pied de la Morozova connecta avec le visage de Zoya, la faisant tomber à terre. Elle porta une main à son visage, sentant un liquide chaud sur les doigts, du sang. Elle resta un instant au sol, les yeux fermés de douleur, sa respiration saccadée. Après un instant, elle rouvrit les yeux et les posa sur la Morozova.

Zoya souffla de colère en se relevant lentement. Elle était en train de bouillir de colère, de la haine. Elle ne pensait plus, la seul chose qu'elle voulait, c'est que la Morozova arrête son air prétentieux et arrogant. Elle voulait que  la Morozova l'écoute, qu'elle écoute une autre voix que la sienne. Elle ne supportait pas qu'elle donne les ordres à tout le monde avec sa façon autoritaire, sans aucune pitiée, sans aucune compassion.

- Déjà fatiguée ?

Zoya réprimand de la fureur. Elle releva ses yeux vers la Morozova.

- N'en a-t-elle pas marre de toujours avoir un air arrogant et une façon de donner les ordres aux autres d'un air autoritaire? demanda Zoya sur un ton provocateur.

- Tu crois que ça m'amuse ? Donner des ordres ?

Zoya ricana avec un air sarcastique.

- On dirait. Tu as toujours l'air contente de  donner des ordres aux autres, de leur dire ce qu'ils doivent faire, comment ils doivent agir, sans jamais écouter leurs avis.

Zoya avait les poings fermés, son cœur battait à toute allure. Elle était toujours enragée de voir la Morozova avec cet air autoritaire, l'impression qu'elle était au-dessus de leurs têtes, qu'elle était là meilleure, qu'elle était infaillible. Elle était enragée de la voir prendre des décisions stupides sans réfléchir aux conséquences et de voir les autres généraux tomber dans le panneau en l'écoutant avec un oui, oui.

- Je fais de mon mieux Zoya.

Zoya ne put s'empêcher de rire devant la réponse de la Morozova. Elle avait envie de rire à entendre cette réponse pathétique. Elle ouvrit la bouche avec un air moqueur.

- De ton mieux? C'est-à-dire mal.

- J'ai fait de mon mieux depuis le début. Je te rappelle que j'ai grandi avec le monde ancien contre moi à cause de mon sang.

Elle roula des yeux en entendant à nouveau une réponse stupide de la part de la Morozova.

- Oh, je m'en fout royalement de ce que tu as enduré quand tu étais plus petite. Ce n'est pas une excuse pour prendre des décisions stupides sans réfléchir.

Le regard de Zoya était dur quand elle la fixa. Son ton était sec et cassant, pas de sarcasme, qu'un ton dur avec une petite pointe de mépris, de l'exaspération.

Mais Mary sortit de la salle de conseil avec sa grâce habituelle. Le cœur de Zoya battait à toute allure en regardant la Morozova sortir de la salle. Elle avait eu envie de la gifler à nouveau, envie de l'arrêter, de lui crier sur le dos  mais elle se retint contre tout son instinct. Elle respira profondément, essayant de se calmer, elle ne pouvait pas se permettre de faire une nouvelle scène ici, pas après que celle-ci se soit passé dans la salle de guerre, devant tous les généraux.

Une semaine plus tard, Zoya se rendit à l'est de Ravka pour voir l'organisation de Mary. Zoya était en route pour l'est de Ravka, l'endroit où la Morozova et ses généraux étaient déjà en train de s'organiser pour partir en guerre dans quelques jours. Elle était enragée, elle n’en pouvait plus de cette générale qui refusait de l’écouter, et elle voyait les autres généraux faire de même. Zoya était enragée de voir toute cette guerre qui pouvait être évitée si les Generaux apprenaient à réfléchir. 

Mais au lieu de ça, ils écoutaient les stratégies stupides de la Morozova, comme des enfants, comme si elle était l'unique génie de Ravka capable de réflécher. Zoya était fatiguée d'être la seule à réfléchir clairement à sa place.

Zoya était assise sur les rochers sur la côte, attendant l'arrivée de  Genya. Elle vit Genya arrivait en courant en l'apercevant assise sur les rochers.

- Zoya...

- Genya...

Zoya la salua avec un regard un peu plus apaisé. Elle essaya de contrôler sa colère en voyant sa meilleure amie, même si sa présence ne pouvait éteindre les flammes de sa colère envers la générale Morozova totalement.

- Il faut qu'on discute de Mary toute les deux.

Zoya poussa un soupir en entendant le premier sujet que Genya voulait aborder. Elle était encore enragée de la générale Morozova. Elle demanda en levant les yeux au ciel.

- Mary Morozova, encore ?

- Tu devrais arrêter de la détester.

A ces mots, Zoya regarda Genya avec un air surpris, presque choqué par ses mots. Elle demanda presque avec un ton surpris d'entendre une réponse aussi ridicule de la part de Genya.

- Me demander d'arrêter de la détester ? Tu es sérieuse ?

- Elle est une bonne générale et n'a jamais raté aucun de ses plans.

- Ah tiens, une bonne générale ?

Dit-elle avec un air sarcastique. Elle lâcha un petit rire désabusé, en serrant les poings sous les manches de sa veste.

- Une bonne générale ne prend pas des décisions en se bâclant, une bonne générale réfléchit avant de prendre des décisions. La Morozova est une bonne générale seulement en apparence, pas dans les faits.

- Mary réfléchit.

Zoya nia de la tête avec un petit rire sarcastique. Elle était persuadée que la Morozova ne réfléchissait pas, que c'était impossible, elle était persuadée que c'était impossible. Sinon elle n'aurait pas pris autant de décisions stupides et elle ne serait pas en train de faire un plan avec le même défaut que tous ces autres plans avant, le même manque de réfléchi.

- Elle réfléchit ? riposta-t-elle avec un sourire sarcastique.

- Tu l'as détestes jusque car c'est la fille de Kirigan !

- Oui, je la déteste parce qu'elle est la fille du Darkling, mais c'est pas que pour ça...

Zoya soupira et reprit, en essayant de se calmer un peu.

- C'est aussi parce qu'elle prend des décisions stupides sans réfléchir, et que je pense qu'elle va nous mener à la mort à tous avec ses décisions stupides.

- Est ce que tu pourrais te mettre à sa place pour une fois ?

Zoya roula des yeux en entendant la réponse de Genya. Elle était surprise de voir Genya aussi compréhensive avec la Morozova, c'était une chose qu'elle n'aurait pas cru voir de la part de Genya. Elle demanda sur un ton sarcastique.

- Moi, me mettre à sa place ? Et ça ferait quoi ?

- Elle est recherchée depuis sa naissance. Détestée à cause de Kirigan. Son mari et le père de ses enfants est en prison. Et elle est en deuil de sa meilleure amie !

- Je n'ai jamais dit que ce que la Morozova a vécue était juste et facile.

Zoya serra les poings sur ses genoux en entendant les excuses pour la generale Morozova. Elle ne disait pas que ses expériences et ses épreuves n'étaient pas dures et n'étaient pas à prendre en compte. Le problème, c'est qu'elle ne voyait pas le lien entre son éducation et ses mauvaises décisions, elle ne comprenait pas que les deux étaient entièrement déconnectés.

- Si tu la regardais d'un autre œil, tu verrais qu'elle a pris de bonnes décisions. Elle a QI supérieur au nôtre et une réflexion militaire énorme.

Zoya leva les yeux au ciel avec un petit rire légèrement sarcastique en entendant la réponse de Genya. La général Morosova était intelligente, c'était vrai, elle était maligne et était pleine de ressources. Elle était même un petit génie à sa façon.

- Mais ce n'test pas d'avoir un QI élevé et une pensée tactique et militaire de génie qui font de quelqu'un un bon dirigeant.

Elle était consciente de tout ce que la Morozova avait accompli pendant ses nombreuses campagnes et batailles, elle était consciente de son intelligence, de sa détermination, de son génie, de sa stratégie, de sa détermination. Mais elle était aussi consciente de ses mauvaises stratégie, de sa prétention, de son arrogance et de ses idées farfelues et de ses idées stupides.

Mais soudain, un rugissement strident se fit entendre au dessus des navires.

Genya, elle aussi, était étonné et surprise de ce rugissement soudain par-dessus le bruit du vent et la mer. Elle demanda en regardant le ciel avec inquiétude.

- On dirait le rugissement d'un dragon..

Zoya regarda le dragon arrivé dans les cieux avec la Morozova sur son dos avec un regard surpris. Elle demanda à Genya avec un sourcil levé en regardant la Morozova sur le dos du dragon.

- Que fait la Morozova sur le dos d-

Zoya ne finit pas sa phrase, interrompue par le rugissement de Caraxes, ce qui la fit légèrement sursauter.

Zoya plissa les yeux en regardant l'immense dragon de la taille d'un petit bâtiment en contournant les navires sur son dos. Zoya ne pouvait pas comprendre comment la Morozova arrivait à tenir sur le dos de l'immense créature. Elle demanda avec un air surpris.

- Mais comment elle fait pour tenir sur le dos de ce monstre... 

- C'est le sien depuis qu'elle a cinq ans... Tu l'as jamais vu dessus ?

- Oui mais…c'est un dragon, pas un poney ! dit-elle avec un regard surpris, presque choqué en regardant la Morozova sur le dos de Caraxes.

- Oui...

- Je n'arrive pas à croire que la Morozova se promène sur le dos d'un dragon de cet taille depuis ses cinq ans !

Zoya observait la créature monstrueuse se poser sur la falaise avec un sentiment mélangé d'émerveillement, de crainte et de peur. Elle n'avait jamais vue un si grand dragon à côté d'elle, elle était presque intimidée par la taille monstrueuse de Caraxes. Elle demanda avec un ton surpris en regardant la Morozova descendre du dragon avec une confiance totale.

- Ce dragon est monstrueux…

- Et encore... Tu n'as pas dû voir Vhagar de près.

Zoya avait écarquillé les yeux en entendant le nom de Vhagar. Vhager, le plus grand et le plus vieux dragon de Westeros. Zoya la connais de réputation, elle avait entendu parler d'elle, elle avait entendu les histoires sur Vhagar.

Zoya était déjà impressionée par Caraxes, mais elle ne pouvait s'empêcher de penser que Vhagar, si elle était pire...

- Bah oui celui de William. 

Zoya hocha la tête en entendant la réponse de Genya. Son regard était encore sur la Morozova qui était en train de descendre de son dragon. Elle demanda avec émerveillement en regardant Caraxes avec curiosité et admiration.

- C'est impressionnant qu'un dragon de cette taille suive les ordres de la Morozova...

- Ils sont pareils au fond.

- Gnn ?

- Mary est une tuese de sang froid qui se fait appeler ''la faucheuse'', ''la sanglante'' ou encore ''la ténébreuse''. Le surnom de Caraxes est ''le Sanguinaire''.

Les surnoms de Mary et Caraxes était d'une certaine forme appropriés. Les deux était réputés pour être sanglants et sanguinaires, les deux était associés à la mort. Zoya réfléchit un instant avant de prendre la parole avec un petit rire sarcastique.

- Ils ont un même sens de la créativité pour les surnoms alors.

Zoya ne pouvait s'empêcher de se moquer à la réponse de Genya. Elle trouvait que sa réponse était un peu exagérée, mais elle était consciente que les dénominations de la Morozova et de Caraxes étaient assez appropriées aux deux.

- "La faucheuse"... "la sanglante"... "la ténébreuse"... et un dragon qui s'appelle "le Sanguinaire".

À suivre...