1. Mon héros s'est déguisé en porc
❤️ désolé pour le retard de ma publication, je profite de mes vacances. Encore une fois, merci de votre lecture. Je vous explique, j'ai procéder à un découpage pour que ce soit plus simple pour vous. Au départ, mon chapitre faisait 7000 mots. Je l'ai divisé en deux Ce qui fait que l'intrigue sera un peu plus lente, mais ce sera plus simple pour vous de lire. J'espère que ça conviendra. Un conseil, ne vous fiez À rien ou à personne dans cette histoire. Tout prête à confusion ! Je m'excuse préalablement pour les fautes, je ne suis pas infaillible. À dimanche prochain... Bisous❤️
Le corps de l'homme face à moi, complètement nu et auréolé d'une lumière douce, s'étire voluptueusement pour dévoiler une impressionnante musculature, qui s'offre librement à mes yeux avides et écarquillés de convoitise. Le cœur battant à se rompre, la respiration sifflante, je rapproche petit à petit mon visage du sien et imagine une seconde que le clin d'œil complice qu'il vient de faire est pour moi. Alors qu'il repousse soigneusement une mèche de cheveux bouclée lui barrant le front, charmeur, je suis du regard la course d'une goutte de sueur qui cascade le long de sa gorge, jusqu'à ses pectoraux sans défauts, le long de son ventre plat, de ses abdominaux sculptés, et plus bas encore...
Sans mon consentement, mes lèvres s'entrouvrent et un soupir d'excitation s'échappe de ma bouche. Il lève la main pour se gratter la nuque, gonflant son biceps et haussant un sourcil d'un air équivoque, comme s'il avait parfaitement conscience de son charme incroyable. Je tends les doigts vers l'apollon qui bombe le torse et sourit sensuellement, fantasmant sur la douceur de sa peau bronzée, lorsque le bruit de la porte de ma chambre qui s'ouvre à la volée me ramène à la réalité avec brutalité.
- Je suis venu célébrer l'occasion avec toi, ma vieille. Je crois que c'est ta grande tante française Zélie qui m'a ouvert. Quand elle m'a vu, elle a marmonné qu'il y avait trop de britanniques dans cet endroit. Tu devrais la prévenir qu'on est à Londres, non? Elle se pense encore dans son petit village de Bourgogne. Sinon, ta mère est en train de se préparer dans son coin. Il y a déjà pas mal de monde, c'est dingue. Lauren a plus d'amis que nous deux réunis, et c'est une maman. Hé ho, Calypso, on se réveille! Le début des vacances, ça te ramollit.
Paniquée, je me penche pour masquer l'écran de mon ordinateur portable, avant de le refermer dans un claquement sourd et de me lever d'un bond de mon fauteuil de bureau en cuir. La surprise et la honte peignent mes joues, qui me picotent désagréablement. Je devine que je dois être écarlate. Aussitôt, je m'empresse de m'écarter de l'objet compromettant, à savoir mon MacBook dernier cri, offert par maman pour mes dix-huit ans en mars dernier, me félicitant d'avoir réagi si rapidement et d'avoir choisi une vidéo coquine sans le son en bonus. Je suis suffisamment gênée comme cela, il n'est pas nécessaire d'ajouter à ce moment d'embarras quelques gémissements rauques. Pourtant, le silence lourd qui s'installe dans la chambre est tout aussi troublant, puisque j'ai pertinemment conscience que j'en suis l'instigatrice.
Pour éviter de montrer à mon visiteur que je suis toute exaltée par mon visionnage érotique, je croise les bras devant ma poitrine trop généreuse, qui n'est dissimulée que par un pauvre t-shirt trop mince à l'effigie d'Harry Potter sous lequel mes tétons pointent fièrement. Puis je fais exprès de m'occuper les mains jusqu'à ce qu'elles cessent de frémir, en empilant des papiers au hasard sur mon établi, en faisant tourner le bracelet de ma montre sur mon poignet, vestige des affaires de mon père, en défroissant frénétiquement les plis de mon blue-jean élimé, en repoussant les rideaux blancs devant ma fenêtre couverte d'empreintes de doigts, pour jeter un coup d'œil sur le soleil couchant. Puis j'époussette la couverture lilas sur mon lit fait, papillonne pour effleurer du bout de l'index les reliures de mes livres innombrables posés sur les étagères... Mon agitation ne passe pas inaperçue, et la voix de mon meilleur ami s'élève une fois de plus, plus aiguë sous l'effet de la curiosité.
- Qu'est-ce qu'il y a? Je t'ai dit que je passerais vers dix-neuf heures. Je ne suis pas en retard, alors quoi? Pourquoi t'as l'air aussi mal à l'aise? C'est les résultats des examens qui te préoccupent?
Finalement, après m'être détournée assez longtemps de lui et du seuil de la pièce où il se tient figé pour me calmer, je vais m'asseoir sur mon édredon, le dos contre le mur, et lui fais face, encore légèrement haletante. Connor est adossé au battant qu'il a refermé derrière lui, ses cheveux blonds en désordre, ses yeux verts emplis d'un mélange d'humour et d'inquiétude, affichant une moue des plus claires. Il arbore son habituelle veste en cuir et ses tennis crasseuses blanches. En détaillant sa silhouette longiligne, j'ai une idée qui justifierait mon étrange comportement, et m'apprête à le lui la fournir lorsqu'il me replonge dans la confusion.
- Tes chaussures salissent l...
- Oh, tu allais peut-être te déshabiller? C'est vrai quoi, le repas d'anniversaire de ta mère commence dans genre approximativement un quart d'heure, les invités sont là, et tu es dans des fringues aussi vieilles que Mathusalem.
- Harry Potter est encore d'actualité.
- Je crois que ça vexerait quand même Lauren si tu te présentais comme ça à sa fête, même si ce gryffon sur ton haut te fait un look d'enfer.
- Haha, c'est vraiment hilarant.
- Sérieusement, je n'ai jamais rencontré une femme de cinquante ans aussi intéressée par le stylisme que ta mère.
- Je n'allais pas me déshabiller, crétin!
- Excuse-moi, mais si c'est ça, ça ne me dérange pas d'attendre dans le couloir. Pas besoin de te tracasser pour me foutre dehors. Quoique, ça ne m'embêterait pas non plus d'assister à un petit strip-tease, je suis d'humeur.
J'ai un hoquet de stupeur, et plaque aussitôt une paume moîte contre mes lèvres. Il fronce les sourcils, l'air ahuri par mon attitude de plus en plus difficile à décrypter, et, semblant croire que je me sens mal, il décide en fin de compte de me rejoindre sur le matelas. Son regard émeraude brille d'une lueur soucieuse.
- Bon sang Calypso, je plaisantais. Tu es toute verte. Tu ne vas pas vomir, au moins? Ça gâcherait la fête, je pense.
- Tu penses?
- Oui.
- Mais tu n'en es pas certain?
- Tu as don pour compliquer les choses.
Les tempes pulsant d'un début de migraine, je me promets intérieurement de prendre des démarches pour pouvoir verrouiller ma chambre, et surtout, de ne plus jamais me trémousser devant mon ordinateur. Si ma sœur ou ma mère m'avaient surprise, elles auraient tout de suite compris d'où provenait ma tension et auraient eu tout fait d'assister au spectacle de l'homme se déhanchant sur mon écran. Heureusement, Connor est trop naïf pour détecter mes mensonges, et je n'ai qu'à réfléchir quelques brèves secondes afin de le rassurer sur mon état, même si mon estomac est toujours noué.
- C'est juste que ça me fait bizarre d'avoir du temps libre après cette année super intense.
En repoussant une mèche parfaitement raide et dorée derrière son oreille, Connor se détend manifestement, et s'affale en arrière en lâchant un grognement de satisfaction. Son parfum sucré, peut-être de cannelle, me parvient par effluves tandis qu'il tend une main dans ma direction pour m'obliger, d'une poussée sur mon épaule, à m'étendre près de lui, les jambes pendantes, les pieds posés à plat sur la moquette claire, en travers du lit. Nous adoptons très souvent cette même position quand il passe chez moi, parce qu'il adore le confort et moi j'adore qu'il adore.
- Et alors, les cours te manquent, meuf? Demande mon meilleur ami en me donnant un coup de coude joueur dans les côtes. Tu n'as pas honte de penser ça, alors que tous nos chers camarades normaux sont encore en train de réviser pour des examens que nous avons brillamment passé?
- Brillamment? Vraiment?
- Et même remarquablement...
- Tu n'exagères pas un peu?
- Excuse-moi, oui, je voulais dire magnifiquement.
Son insistance à nous croire déjà dipplômés me fait glousser d'amusement, et comme à chaque fois qu'il se présente chez moi dans ses tenues de faux mauvais garçon négligeant, le sourire de travers scotché sur la figure, j'oublie en un instant le contexte de son arrivée impromptue dans ma chambre.
- Je ne plains pas nos chers camarades normaux, comme tu les appelles. je rétorque d'une voix moqueuse. Ils n'avaient qu'à être différents, ils seraient en vacances à l'heure qu'il est.
Connor s'esclaffe à son tour, fixant le plafond.
- Je t'en prie, ma vieille, ne joue pas les incomprises.
- J'en suis une.
- Pauvre petite Caly, elle étudie à domicile avec des profs virtuels et a fini son avant dernière année en mai.
- Ils ne sont pas virtuels. Et nous sommes le 23, donc plus proches de juin...
- Mais personne ne peut se mettre à sa place, poursuit-il, parce qu'elle est tellement plus originale par rapport aux autres lycéens mortels!
Le ton sarcastique, assorti au timbre strident qu'il prend pour m'immiter, m'agace prodigieusement, et je lui administre une violente bourrade de l'épaule. Il me remémore des souvenirs enfouis. Il se moque gentiment, au contraire de moi avec un autre garçon. Celui à qui j'évite de penser, histoire de ne pas m'en vouloir à longueur de temps.
Je ne tiens pas rigueur à Connor de ses boutades, nous savons tous les deux qu'il compatit sincèrement à mon agoraphobie, et qu'il n'agit ainsi que dans l'unique but de me faire sortir de mes gonds. Il a toujours adoré me provoquer, depuis le jour de notre rencontre à distance par le biais d'un forum de discussion pour étudiants scolarisés chez eux.
Nous venions d'assister tous deux via skype à une visioconférence sur l'histoire du génocide arménien du professeur Peterson. Nous étions ses meilleurs étudiants, et il nous avait recommandé de nous mettre en contact, d'autant que nous vivions tous les deux à la capitale. Le courant était vite passé. Il n'avait pas beaucoup d'amis, car contrairement à moi, il n'avait jamais suivi un cursus normal, étant trop timide et ayant des parents particulièrement stricts, ce qui l'avait donc poussé à m'adopter sur-le-champ. À peine l'avais-je salué par un petit message qu'il me bombardait de questions personnelles en programmant notre première rencontre. Jusqu'aujourd'hui, il n'a jamais arrêté de plaisanter. C'est sa technique d'approche favorite.
Connor est de nature joueuse, et il veille à ce que ses taquineries ne dépassent jamais le stade du raisonnable. Je ne l'en blame pas, en général, parce que son ironie a contribué à créer cette complicité caractéristique entre nous et qu'en outre, cela ne m'irrite que très rarement, par principe. En effet, j'ai beau feindre être énervée, je partage, en dépit des apparences, le même humour pince-sans-rire que lui. C'est peut-être ce qui nous lie, finalement, au-delà des cours par correspondance que nous suivions tous les deux depuis deux longues années.
- Imbécile. Le fait que je sois spéciale ne te donne pas le droit d'être jaloux, tu sais?
- Jaloux de quoi?
- De mon intelligence folle, évidemment.
Connor pousse un rugissement menaçant, visiblement blessé dans son égo de mâle virile et fûté. Je me prépare à une réplique mordante, mais à la place, il préfère saisir l'oreiller le plus proche, très volumineux, en forme de tortue, et me frapper avec sans discontinuer. Les cris de guerre qu'il laisse échapper en essayant de m'assommer avec le polochon ne font qu'ajouter du ridicule à la scène, et cela dégénère rapidement en une bataille déclarée, qu'il remporte.
Allongée sur le dos, la respiration heurtée et les mâchoires douloureuses à force de rire, je m'applique à ignorer les bruits provenant de l'appartement tout en contemplant distraitement la nuit qui tombe à travers le tissu des tentures devant ma vitre. Connor, plus proche que précédemment, sur le flanc, est muet, et lorsque je tourne mes yeux vers lui, il me dévisage sans masquer son intérêt. Une pelicule de transpiration recouvre son front, due à notre lutte acharnée, et un fouillis indescriptible règne dans la pièce.
- Qu'est-ce qu'il y a? Je demande, des cheveux échappés de ma tresse collés à ma nuque par la sueur, ma poitrine se soulevant rapidement. T'es flippant, mon pote! Arrête de me fixer comme si j'étais Tom et toi Jerry!
Connor hausse vaguement les épaules, sans se détourner, et à mon immense choc, des larmes perlent soudain à ses longs cils clairs. Sidérée, je le vois déglutir péniblement, entends son soupir las, puis ses mots me percutent de plein fouet.
- Ce n'était pas ça que je voulais au départ. Tu comprendras. Ce n'était pas ça que je voulais, Calypso.
Et il m'embrasse.
Bon, je dois l'admettre, Connor est plutôt doué avec sa bouche. Ses lèvres se meuvent tendrement, s'emparant des miennes avec une douceur insoupçonnée, et la ferveur qui étincelle dans ses prunelles aurait dissuadé quiconque de s'écarter d'un pareil contact. Il accentue le baiser, le rend plus profond, et dans un balai toride, il force le passage, la barrière de ma peau humide, avec sa langue chaude et agile. Ses doigts s'accrochent à mon visage, enserrent mon menton, et, comme une marionnette, je me laisse guidée, en proie au désir que j'ai refoulé un peu plutôt, devant mon ordinateur, ce qui, bien entendu, n'a rien avoir avec Connor. Il ne m'inspire, a priori, aucune affection de ce genre là.
Alors que nos souffles se mêlent, désordonnés, je cherche quelque chose à quoi me retenir pour ne pas céder à la passion, l'esprit embrouillé par la multitude de sensations que ses caresses font naître en moi. Je referme mes mains sur une poignée de cheveux dorés, et tire dessus de toutes mes forces avant que Connor ne puisse complètement m'ensorceler. Puis mon genou se lève de lui-même, et vient brusquement percuter son entre-jambe. Comme quoi, une fille n'a pas toujours besoin d'un héros en armure pour la tirer des pattes du lourdaud local. Et par lourdaud local, j'entends mon merveilleux meilleur ami...
Il lâche un gémissement, qui aurait pu passer pour un râle de plaisir de l'extérieur, et s'éloigne de moi à toute allure, en clopinant, la souffrance inscrite sur chaque trait de son maudit visage.
Mes paupières papillonnent, et j'ai l'impression d'être plongée en plein cauchemar. Un instant, je suis assise avec mon meilleur ami en train de plaisanter sur nos études atypiques, un instant je lui assène des coups d'oreillers sur la tête, un instant, il a la langue au fond de ma gorge à la recherche de sa sagesse perdue, je suppose. L'incrédulité se le partage à l'exaspération et à la déception en moi, et, en le voyant tendre sa paume vers son engin meurtri pour aténuer la sensation de douleur que je lui ai causé, je laisse jaillir mon côté impulsif. J'attrape son petit doigt et le tords violemment. Il s'effondre au sol à mes pieds.
Je me retiens, dans la rage furieuse qui m'anime, de lui envoyer un bon coup de pied dans les côtes tant qu'il est à terre et impuissant, mais je ne suis pas de nature sadique, et surtout, il reste mon ami en dépit de ce qu'il vient de faire.
- Connor, espèce de sale porc! Mais pourquoi t'as fait ça? Tu veux détruire notre relation ou quoi? L'amitié, tu sais ce que ça veut dire?
Il ne répond rien, se contentant de se recroqueviller en position fétale. Si je n'avais pas été en colère, j'aurais ricanné de le voir si fragile tout à coup, dépourvu de sa verve et de sa dignité coutumière. Tremblante, les poils hérissés le long de mes avants-bras, j'ai la sensation de me retrouver en compagnie d'un inconnu, en dépit du fait que Connor passe le plus clair de son temps avec moi, habitant à quelques rues de distance seulement. Il loge un studio que ses parents riches et indifférents financent entièrement depuis sa majorité, et se plaît le plus souvent à faire part de la solitude profonde qui l'habite là-bas. Il quitte son appartement dès que je le lui permets pour le mien, et pourtant, nos après-midis à plaisanter et à nous chamailler n'ont jamais dépassé le stade d'une belle amitié fraternelle. Je sais, je sais, vous me direz que cette belle amitié fraternelle a légèrement viré incestueuse, selon mon point de vue, mais je n'y suis pour rien!
Ma mère l'a même invité à passer la nuit ici plusieurs fois, et rien d'anormal ne s'est produit, à ma connaissance, exception faite de ses rnflements sonores et de sa mauvaise humeur au réveil.
J'envisage brièvement que son acte soit justifié par un état d'hébriété avancé, mais son haleine, quand il m'a embrassé, n'en témoignait pas, et il ne paraissait ni ivre, ni drogué à son arrivée. Il fait des bêtises, de temps à autres, sauf qu'il sait aussi se montrer raisonnable. Ce qui me perturbe le plus, notamment, est l'assurance dont il a fait preuve et son manque flagrant de remords. À la perspective d'avoir une conversation sérieuse avec lui à ce propos, la nausée me submerge, et je m'empresse de gagner la porte de ma chambre, lui tourdant résolument le dos alors qu'il se met à genoux. Il a les mains encore pressées sur ses parties endolories, ce qui me procure un sentiment de fierté vite évanoui.
- Caly, je...
- Tu veux t'excuser? je le coupe immédiatement, car pour l'heure, ses regrets sont les seules choses qui m'importent et que je suis capable d'entendre.
- Non.
- Tu veux m'expliquer, dans ce cas?
- Non.
Son ton laconique ne trahit aucune incertitude. Il attend simplement que j'affronte les conséquences de sa stupidité.
- Tu me fais penser aux mecs balourds et bourrés dans les fêtes, tu sais, ces fausses fêtes des séries pour ados? Avec le héros qui intervient toujours au bon moment pour aider la demoiselle en détresse à se débarrasser du gars trop collant même s'il a deux kilomètres de là où il s'en prend à elle. Je pensais simplement que...
Ma voix se fêle.
- Je pensais simplement que tu étais le héros.
- Je sais.
- Dégage, Connor. t'es plus invité. Dégage, ou je vais vraiment dire quelque chose que je ne pense pas.... ou alors tout bas.
Les mots sortent difficilement de ma gorge nouée tant j'ai les mâchoires crispées.
- Je suis ni balourd, ni bourré.
- Ben quoi, alors? Pourquoi tu m'as embrassé? Je ne t'aime pas, Connor.
- Parce que je sais. Murmura mon ami.
- Tu sais quoi? J'ai pas le temps pour les devinettes, Dalaï-lama!
Il se tait. Je sonde ses prunelles, mais, perdant ma maîtrise de moi, je préfère m'échapper de la pièce étouffante sans plus lui accorder d'attention. Sans savoir que c'est avec Connor que mon histoire a commencé...
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