Chapitre 36 - Détour d'un couloir
Akemi avait réfléchi pendant l'intégralité de ses deux premières heures de cours à une solution de secours qui pourrait s'offrir à elle, en vain. En dépit de l'effet de persuasion dont elle avait tenté de se munir, sa meilleure amie ne paraissait pas décidée à capituler et restait campée sur ses positions. L'idée qui avait germé dans son esprit la veille, avant de rejoindre le pays de rêve, lui semblait de toute évidence être la mieux bâtie... Encore fallait-il réussir à traîner Suna jusqu'à un aquarium.
C'était ainsi armée de toute sa motivation que la jeune fille avait profité de l'interclasse pour rejoindre le couloir des deuxième année. Si elle avait jusqu'à présent essayé de se faire un minimum discrète lorsqu'elle venait jusqu'à la salle des 2-1, peu désireuse de s'immiscer dans leur quotidien – et notamment devant Kisara – les barrières étaient tombées. Les unes après les autres, sans vergogne.
Le couloir déjà rempli de lycéens pressés de se dégourdir les jambes s'imprima sur sa rétine, et l'adolescente le traversa d'un pas décidé, désormais habituée au chemin. Les différents visages qui lui faisaient face lui apparurent plus ou moins familiers, jusqu'à ce qu'une chevelure blonde vienne remplir son champ de vision. D'une démarche qui lui sembla assurée, Kisara parcourut la distance qui existait entre sa salle de classe et celle des 2-2. Ce fut seulement à hauteur de l'embrasure qu'elle sembla prendre conscience de la présence de la plus jeune.
— Salut, Fumiya-san, lança-t-elle dans un bref signe de la main, un fin sourire sur les lèvres.
Akemi eut simplement le temps de la saluer que déjà son aînée pénétrait-elle dans la classe voisine à la sienne. Une certaine curiosité vint se nicher dans son ventre alors qu'elle tendait le cou au gré de sa marche, sans rien réussir à y voir. Et lorsqu'elle réalisa que cela impliquait qu'elle pouvait entrer voir Suna sans redouter de la trouver à ses côtés, l'adolescente accéléra alors le pas, portée par l'entrain et l'impatience. Les regards inquisiteurs qui croisèrent sa route lui importèrent bien peu, aussi porta-t-elle toute son attention sur l'écriteau « 2-1 » qui trônait fièrement au-dessus de la porte.
Ou presque toute son attention. Trop pressée, et sûrement trop focalisée sur l'aquarium qui avait occupé toutes ses pensées depuis le matin-même, Akemi ne réalisa être entrée trop précipitamment que lorsqu'elle sentit son corps en percuter un autre, à hauteur de l'embrasure. Et s'il ne résulta aucun choc, aucune douleur, elle en manqua de perdre de l'équilibre, au même titre que la jeune fille face à elle.
— Mince, je suis vraiment dé–
— Haruhi-chan ? la coupa une voix bien trop familière depuis la salle de classe pour qu'Akemi n'écarquille pas les yeux de surprise devant cet honorifique.
Ladite Haruhi considéra du coin de l'œil la silhouette plantée derrière elle – silhouette qu'Akemi devinait sans mal, sans même avoir besoin de s'avancer – avant de se tourner entièrement vers sa direction.
— Je suis désolée, lâcha son interlocutrice d'une voix douce.
Akemi n'eut pas le temps de répondre quoi que ce soit que déjà Suna avait-il rejoint leur hauteur, dans le dos de son interlocutrice. Son sang ne fit qu'un tour lorsqu'elle aperçut ses traits se décompenser et ses iris s'étrécir, signe qu'il avait de toute évidence compris qu'elle venait d'entendre ses deux petits mots.
Dans un silence plus qu'explicite, ils restèrent à se considérer en chiens de faïence, pendant ce qui sembla durer une éternité. En suspens dans leur bulle, ils ne prirent conscience ni de Ritsuka qui observait la scène depuis le fond de la classe, ni de Miya Osamu posté dans le couloir et hésitant à s'approcher, ni même de la jeune fille à leurs côtés. Sa longue chevelure blond platine volait au gré des navettes que faisait sa tête pour alterner entre leurs silhouettes, alors même que ses prunelles d'un bleu aussi clair que les océans peinaient bien à suivre le mouvement.
— Haruhi... chan ? répéta Akemi, un sourcil arqué de perplexité, malgré le sourire amusé qu'elle tentait au mieux de retenir.
Le volleyeur tiqua. Ses sourcils se froncèrent instinctivement, au même titre que ses iris se mouvaient à la surface de la sclère de ses yeux, pour glisser à tour de rôle sur les deux adolescentes face à lui. Et intérieurement, il se maudit : Akemi l'avait bel et bien entendu. Et de toute évidence, elle ne le lâcherait pas.
— Oui ? s'enquit timidement Haruhi, interpellée par son prénom et visiblement perplexe quant au silence qui venait de tomber sur eux.
— Tu peux m'appeler comme ça, moi aussi ? Akemi-chan, ça sonne bien ! s'enthousiasma la jeune fille, des étoiles dans les yeux.
— Hors de question.
D'une manière quasiment imperceptible, les pommettes du volleyeur se parèrent de reflets rougis sous la gêne qu'une telle éventualité faisait naître. Jamais il ne pourrait user d'un tel honorifique à son attention, et encore moins devant ses camarades de classe de la sorte. Ce n'était pas comme si cette familiarité qu'elle instaurait constamment entre eux le dérangeait, mais plutôt qu'au fond, il préférait garder ces moments pour eux – et éviter de se faire charrier.
Trop occupée à argumenter dans un monologue quant à ce nouveau surnom improvisé et à saluer Ritsuka de loin d'un signe de la main, la lycéenne de première année ne prit pas conscience des quelques rougissements qui parsemaient les joues de son aîné. Le détail ne sembla toutefois pas échapper à la camarade de classe plantée à ses côtés, qui l'observa avec attention avant de détourner le regard, tout en se triturant nerveusement les doigts sans savoir comment réagir.
— Calme-toi, lâcha le volleyeur en pinçant sans force le nez d'Akemi, qui gonfla les joues pour toute réaction. Haruhi-chan, je crois qu'Osamu t'attendait.
Il désigna d'un signe du menton l'intéressé adossé contre le mur du couloir face à la salle, dont les prunelles anthracite restaient rivées sur leurs trois silhouettes.
— Ah oui, c'est vrai, merci Suna-kun. Et encore désolée, lança-t-elle à l'attention d'Akemi.
Cette dernière la suivit du regard alors qu'elle s'éloignait, laissant sa chevelure platine virevolter à son gré au fil de ses quelques pas. La lycéenne se posta à hauteur d'Osamu sans leur porter plus grand intérêt, et quand bien même elle ne la voyait plus que de dos, Akemi distingua l'esquisse du fin sourire qui naquit sur les lèvres du volleyeur, au gré de la discussion qu'ils entamèrent.
— En fait, c'était qui ? s'enquit-elle en reportant son attention sur Suna. J'ai pas souvenir de l'avoir souvent vue dans votre classe.
— C'est parce que tu fais pas attention, alors, rétorqua-t-il dans une faible pichenette. Mais elle est souvent absente, ça doit être pour ça.
Une œillade curieuse en direction de l'intéressée à ces mots, et déjà la jeune fille retrouvait-elle le fil de ses pensées, peu désireuse de s'attarder sur des rumeurs – et encore moins de les alimenter.
— Je vois. Et du coup, pour le Akemi-chan ?
— C'est hors de question j'ai dit, soupira le volleyeur, qui commençait déjà à chercher une excuse pour se soustraire à cette conversation.
Akemi gonfla les joues, mais n'eut pas le temps d'ajouter quoi que ce soit que déjà reprenait-il :
— Tu venais voir Nagano-san ? Ça tombe bien, je voulais aller voir Gin.
Il la contourna sans un mot supplémentaire mais n'eut pas le temps de s'éloigner pour autant. Dans un réflexe que les surprit tous les deux, la jeune fille saisit avec précipitation son bras.
— Mais non ! C'était toi que je venais voir, justement. C'est important !
Dans un plissement de front suspicieux, le volleyeur se pinça l'arête du nez. Son regard olive si caractéristique la considéra durant des secondes qui parurent infinies, comme s'il cherchait à sonder son esprit, avant de glisser sur son bras, qu'Akemi retenait toujours.
— Encore un plan foireux, c'est ça ?
— Hein ? Mais non !
— La dernière fois que t'as voulu me demander quelque chose, je te rappelle que t'as fini malade à rater trois jours de cours.
Les lèvres de l'adolescente s'entrouvrirent, signe qu'elle s'apprêtait à rétorquer quelque chose, mais se fermèrent aussitôt. Un bougonnement inaudible en découla, et ce fut l'esquisse d'un sourire amusé qui y fit office de réponse sur le visage du volleyeur. Il commençait de toute évidence à connaître sa manière de se renfrogner par cœur.
— Je t'écoute, soupira-t-il, et le visage d'Akemi s'illumina.
Elle tira sur son bras pour l'entraîner à sa suite, à quelques mètres de l'embrasure de la salle. Contre le mur du couloir et à mi-chemin entre la classe des 2-1 et celle des 2-2, elle ne prêta plus la moindre attention aux regards qu'elle sentait posés sur eux.
— T'es libre dimanche ?
— Pardon ?
— Dimanche, est-ce que tu fais quelque chose ou est-ce que t'es libre ? Je peux pas faire plus clair.
Un voile de « si, tu peux » navigua dans les pupilles sombres de Suna, au gré de son front qui se plissait de perplexité. Il sembla étudier avec minutie la question, pour en analyser la provenance et la finalité. Depuis le temps, il avait appris à reconnaître ce regard qu'elle arborait actuellement : elle ne lâcherait sûrement pas l'affaire.
— Je suppose que je fais rien, répondit-il, un sourcil arqué.
— Et t'aimes bien l'aquarium ?
Le rapprochement avec son message Line de la veille se fit immédiatement.
— J'ai peur de comprendre où tu veux en venir...
La jeune fille battit des cils à plusieurs reprises, pourtant consciente que cela ne pourrait jamais fonctionner sur lui. L'incompréhension passa à la surface olive de ses prunelles, et elle comprit qu'elle lui devait un minimum d'explications si elle voulait qu'il accepte. De nouveau, elle tira sur son bras qu'elle tenait toujours, pour l'enjoindre à se baisser de quelques centimètres et se pencher à son oreille. Et contre toute attente, Suna se laissa docilement faire.
— En fait, Ricchan veut inviter Kita-senpai quelque part, et je me suis dit que l'aquarium c'était une bonne idée. Mais elle me dit qu'elle arrive plus à lui parler en tête à tête alors... J'ai pensé qu'on pourrait y aller avec eux !
S'il s'était quelque peu abaissé pour qu'elle puisse sans mal lui chuchoter ces mots à l'oreille, le volleyeur se redressa par réflexe pour la considérer avec attention. Le sérieux qui dansait dans son regard océan ne laissait pas le moindre doute quant à une potentielle plaisanterie, si bien qu'il laissa un soupir franchir le mur de ses lèvres.
— Je suis pas sûr qu'ils aient envie que je sois là, répondit-il d'un simple hochement d'épaules.
— Pourquoi pas ? Je vais pas y aller toute seule. Là par contre je serais vraiment en trop !
— Et pourquoi tu me demandes à moi ?
Le silence tomba entre eux, si brusque qu'Akemi en porta son attention sur le sol dans une déglutition.
— Ben... En fait, même si je l'avais voulu, j-j'ai personne d'autre à qui demander.
La manière avec laquelle ses pupilles restèrent comme aimantées au sol carrelé de l'étage ne manqua pas d'interpeller Suna. La poigne qu'il sentait toujours exercée sur son bras commença à s'amenuiser, signe que de toute évidence, un tel aveu lui coûtait. Ce fut ce constat et cette moue renfrognée face à lui qui firent réfléchir le volleyeur sur la situation.
Depuis qu'il la connaissait, il avait plus d'une fois eu l'occasion de prendre conscience du lien qui paraissait l'unir à Nagano Ritsuka. C'était lorsque le quiproquo qui avait longtemps miroité dans son esprit avait été dissipé qu'il avait réalisé ce qu'Akemi avait souhaité faire dans le seul objectif d'aider sa meilleure amie. S'il ne pouvait nier qu'elle était trop intrusive dans sa façon de faire les choses, elle connaissait bien mieux sa camarade de classe que ce n'était son cas à lui. Et face à la détermination dont elle faisait preuve, quitte à venir baisser les armes devant lui pour parvenir à ses fins, il ne parvenait plus à rester de marbre.
Et puis, après tout, si elle était là, cette sortie serait forcément amusante.
— C'est bon, j'ai rien de prévu dimanche. Fais pas cette tête, soupira-t-il tapant du poing et sans la moindre force le côté droit du crâne.
Akemi redressa immédiatement le visage, des étoiles dans les yeux, à tel point que Suna ne sut dire si elle venait réellement de changer d'humeur de la sorte ou si elle avait simplement usé de cette mine de chien battu pour parvenir à ses fins. Il la considéra dans un sourire amusé ; sourire qui se mut instantanément en un froncement de sourcils lorsque, dans une œillade circulaire sur la vie du couloir, il croisa les prunelles curieuses d'Osamu et d'Haruhi. Si la jeune fille arborait un fin sourire attendri, le rictus qui étirait les lèvres de son coéquipier ne manqua pas de lui arracher un soupir. Ce n'était peut-être pas Atsumu, mais les gènes Miya coulaient bien dans ses veines, à lui aussi...
— Maintenant, il me reste plus qu'à inviter Kita-senpai, s'enthousiasma l'adolescente en tirant inconsciemment sur le bras qu'elle ne paraissait pas décidée à lâcher, le rattachant au passage à sa présence.
— Mais pourquoi l'aquarium ?
— Ricchan adore ça, j'y allais souvent avec elle avant. D'ailleurs, tu verrais sa tête à chaque fois, elle est trop mignonne. Du coup, je me suis dit que ça serait sympa que Kita-senpai puisse voir cet aspect passionné de sa personnalité ailleurs qu'au lycée.
Elle s'apprêtait à reprendre, après une courte pause nécessaire à une réflexion, lorsqu'une voix retentit à quelques mètres d'eux :
— Ah, Suna, t'es là ! Je viens seulement de voir ton mess- oh.
La phrase de Ginjima Hitoshi mourut dans l'air lorsqu'Akemi passa une tête pour observer ce qu'il se passait dans le dos du volleyeur face à elle. Les iris clairs de l'attaquant se posèrent sur elle sans qu'il ne cache un certain étonnement, avant qu'un sourire taquin ne prenne forme sur ses lèvres.
Sourire qu'Akemi ne vit jamais.
À ses côtés, Kisara les observait tous les deux, un visage à la fois surpris et gêné. Ses mains trituraient le tissu de sa jupe, au reflet du malaise qui paraissait peser sur elles deux sans qu'aucune ne soit consciente des pensées de l'autre. Alors que la première année laissait son regard couler sur les quatre silhouettes face à eux, ses doigts lâchèrent par automatisme le bras du volleyeur. Et si le geste n'échappa pas à Suna, qui lui lança une œillade curieuse, il n'en dit rien pour autant.
— Salut Fumiya-san, lâcha contre toute attente Ginjima en rejoignant leur hauteur - et Akemi cligna des yeux à plusieurs reprises en se demandant comment il connaissait son nom.
— Salut, répondit-elle simplement dans un sourire.
— Oh, alors c'est elle, Fumiya Akemi ! s'exclama Saito Hiroto, un membre du club de football que la jeune fille ne connaissait que de vue.
Les traits du visage du central se plissèrent. Il redoutait de toute évidence la suite.
— C'est vrai que t'as bien choisi, Suna !
Un éclair de malice vola dans ses prunelles mordorées, alors qu'Akemi sentait ses pommettes s'échauffer face à ce sous-entendu. Il n'eut toutefois pas le temps d'ajouter quoi que ce soit qui aurait pu amplifier le malaise des deux adolescents, que sa camarade de classe aux cheveux roux à ses côtés lui asséna un coup à l'arrière du crâne.
— Umehara-chan ?! s'exclama-t-il dans un bougonnement outré.
— La ferme, tu vois bien que tu les mets mal à l'aise, soupira l'intéressée, sans se formaliser de la grimace qui étirait ses traits.
Face à eux, Ginjima laissa son regard glisser sur chacune des silhouettes présentes à ses côtés. Un fin sourire d'amusement fleurit sur ses lèvres devant les chamailleries habituelles de ses deux camarades, avant que toute son attention ne se porte que sur Kisara et Akemi. Il n'eut toutefois pas le temps de dire quoi que ce soit pour détendre cette atmosphère qu'il savait soudain pesante, que la sonnerie annonçant la fin de l'interclasse retentit entre eux. La première année tressaillit de surprise, visiblement peu encline à rejoindre son étage, mais finit par disparaître dans un rapide « à plus tard ».
Un soupir échappa à Suna, qui tourna un visage excédé vers Hiroto – il avait deviné l'expression de malice peinte sur son visage avant même de l'avoir vue.
— Tu vois, t'es un boulet, souffla Umehara Hikari en pinçant l'oreille de son camarade aux cheveux noirs pour le traîner jusqu'à leur salle.
Ils rejoignirent leurs classes respectives sans que Kisara ne lui décroche le moindre mot. Et il devait bien admettre que ce n'était pas sans l'arranger, lui qui ne savait plus réellement comment agir depuis sa confession. Une vibration de son smartphone l'interpella dans sa marche, et il s'empressa de l'attraper pour prendre connaissance du contenu :
✉️ Fumiya Akemi
Ramène Kita-senpai à la cafette ce midi stppppp
10:31
Un nouveau soupir mi-amusé mi-exaspéré glissa entre ses lèvres entrouvertes. Décidément, lorsqu'elle avait une idée en tête, elle ne l'avait pas ailleurs.
Mais au final, c'était bien ce qui faisait son charme.
— Vous avez l'air de bien vous entendre, lui sourit Haruhi, derrière lui aux côtés d'Osamu - il la suspecta d'avoir aperçu l'émetteur du message sur son écran.
Suna se renfrogna, avant de plisser le front face au regard taquin de son coéquipier.
— On peut dire ça, je suppose, répondit-il simplement, avant de gagner sa place pour s'y asseoir, avant de taper une rapide réponse au message.
✉️ Suna
Si t'es sage :)
10:33
~ ~ ~
Petit clin d'oeil à cette chère xManea avec ce chapitre, puisque Haruhi et Hikari sont ses OC~ et c'est le retour de Hiroto, que j'aime de tout mon coeur maintenant (pour ceux qui ne se souviennent pas de lui et qui ne l'ont pas vu sur mon Insta, il a juste un dialogue pendant le voyage scolaire mdr; mais depuis on l'a développé ensemble avec Mane~)
Je trouvais ça intéressant de montrer un peu les interractions d'Akemi et de Suna en public, comme ça. C'est peut-être un détail anodin, mais cette proximité qu'ils s'autorisent au lycée montre (à mon sens) le développement de leur relation 🥺
Et vous aviez pour la plupart bien deviné le coup de date à 4 héhé~
Je me demandais, j'avais déjà utilisé ce format dans une autre histoire, mais est-ce que ça vous plairait que je glisse quelques petits facts sur les personnages/l'histoire à la fin des chapitres ? Il y a certains détails qui ne peuvent pas être écrits dans les chapitres mais que ça pourrait être intéressant de partager !
De plus, avec Caelicoe (l'auteure de La fenêtre d'en face que vous connaissez sûrement, et une amie très proche) nous avons créé un serveur discord afin de pouvoir papoter avec les lecteurs, échanger avec eux des anecdotes sur nos histoires respectives et etc ! Du coup, je me demandais si certains seraient intéressés ? :)
Bref, j'espère que ce chapitre vous a plu en tout cas ! Je me répète, mais n'oubliez pas de voter, et n'hésitez pas à laisser un petit commentaire héhé.
Sur ce, je vous dis à samedi prochain <3
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