Chapitre 30 - Coup de pouce







Si Ritsuka s'était attendue à retrouver sa meilleure amie devant les casiers de leur lycée, elle avait vite déchanté lorsqu'un message de cette dernière lui avait indiqué qu'elle serait absente, aujourd'hui également. À en juger par les quelques mots affichés sur son écran, la fièvre avait persisté toute la nuit pour lui ôter tout espoir de rejoindre Morphée. Et si elle culpabilisait quant au fait que leurs heures de conversation la veille n'avaient pas dû l'aider à se reposer, le soulagement qui en avait découlé était bien plus fort.

Qu'il s'agisse du fait qu'elle ait pu parler à cœur ouvert des sentiments de sa meilleure amie, que cette dernière ait avoué tout ce qu'elle avait visiblement fait pour elle sans qu'elle n'en prenne conscience, et du fait que dans la foulée elle ait pu vider son sac quant à ses propres sentiments envers Kita. Chaque mot remémoré lui affirmait qu'Akemi pensait sans aucun doute la même chose.

La vibration émise par son smartphone, qu'elle tenait entre ses deux mains, lui arracha un léger sursaut. Accoudée sur son pupitre pendant l'interclasse, peu désireuse de se heurter à la fraicheur des couloirs, Ritsuka en profita pour consulter le sms que sa meilleure amie venait de lui envoyer.

✉️ Akemi
[pièce jointe : 1]
c'était trop booooon, merciii <3
10:03

Un sourire au bord des lèvres, la volleyeuse considéra avec attention le sachet en plastique vide dans lequel elle lui avait apporté les dorayakis, et aperçut la pile de mouchoirs usagés et les montagnes de couvertures en arrière-plan. Visiblement, ce n'était effectivement pas encore la grande forme, et de toute évidence à en juger par les cernes conséquents qu'elle avait aperçus tomber sous ses yeux, son état de fatigue devait bien influer sur cet état de santé lié à un simple coup de froid.

Quelle idée de se prendre la pluie comme ça, aussi.

À cette pensée, réminiscence pas si lointaine du récit qu'Akemi lui avait fait chez elle, Ritsuka reprit entièrement conscience des sentiments de celle-ci pour le lycéen avachi sur son bureau à quelques places de la sienne. Peu d'élèves de leur classe avaient visiblement préféré rester dans la salle, comme à leur habitude, et à l'exception d'Osamu qui se délectait de son goûter, de Haruhi à ses côtés et de deux camarades qui terminaient avec rapidité leurs devoirs pour le cours suivant, la pièce était déserte. Cette situation fit germer une idée dans l'esprit de la jeune fille. Sans prendre la peine de considérer le sujet et après avoir glissé son téléphone dans sa poche, elle se leva pour rejoindre la hauteur de Suna.

— Suna-kun, l'interpella-t-elle, en prenant place sur la chaise de son voisin de table.

Joue contre son pupitre, l'intéressé ouvrit un œil curieux, sans bouger pour autant.

— Akemi est malade.

— Je sais, répondit l'adolescent en plissant quelque peu le front. Elle me l'a dit.

— Tu vas pas aller la voir ?

Le volleyeur tiqua, interpellé par ces mots, puisqu'il se redressa pour se pencher en sa direction, les deux mains en coupe sur ses joues. Au gré de son sourcil arqué, Ritsuka put deviner l'incompréhension qui naquit chez lui.

— Pourquoi je ferais ça ? s'enquit-il finalement.

— Ben, parce que c'est en partie ta faute si elle est tombée malade...

Un long soupir échappa au jeune homme, alors qu'il prenait la peine d'analyser ces paroles.

— C'est elle qui t'a dit ça ? conclut-il.

Ritsuka examina l'hypothèse de dévoiler qu'elle était au courant de leur petite sortie, tandis qu'il se laissait de nouveau choir la joue contre sa table. Son regard olive lui apparut clairement, et cette proximité étrange lui rappela le moment où elle avait aperçu le prénom de sa meilleure amie sur l'écran du smartphone de son camarade.

— Non, elle m'a juste dit que vous étiez sortis sous la pluie, éluda-t-elle.

Contre toute attente, le volleyeur s'affala entièrement, le front posé contre son pupitre, pour toute réponse. Un nouveau soupir ricocha contre le mobilier pour faire se mouvoir avec légèreté quelques unes de ses mèches tombantes, à tel point que la jeune fille dut retenir un faible rire amusé devant cette spontanéité.

— J'en conclus que t'avais pas prévu d'y aller ?

— Pour tomber malade moi aussi ? Pas vraiment...

Une moue pincée, Ritsuka n'eut toutefois pas le temps d'ajouter quoique ce soit que déjà leurs camarades commençaient-ils à rentrer dans la salle de classe. Les prunelles noires de Kisara croisèrent les siennes dans un interrogatoire silencieux, et si elle sentit une pointe de culpabilité lui percer la poitrine, elle en fit bien rapidement abstraction.

Il n'y avait pas de mauvais choix.

— Comme tu veux, capitula-t-elle en se levant – et Suna se tourna pour l'observer. Mais si jamais ça peut t'intéresser pour une quelconque raison, elle adore la pâte de haricot rouge.

****

Le ciel qui surplombait la ville de Kobe avait commencé à se dégager au fil de la matinée, mais les températures en restaient encore trop faibles pour permettre aux lycéens de manger en extérieur. Ritsuka et Kisara avaient ainsi privilégié l'espace bondé de leur salle de classe pour savourer leurs bentos, toutes deux attablées au pupitre de Kisara qui se trouvait au fond de la pièce. Les conversations de leurs camarades bourdonnaient à leurs oreilles, toutefois indiscernables en raison des trop nombreuses voix mélangées.

— Alors, t'as réussi à l'envoyer ton message à Kita-san ? questionna Kisara après une œillade discrète aux alentours.

La volleyeuse sentit ses pommettes s'échauffer à ces mots, et elle jeta dans un réflexe inutile un coup d'œil à son téléphone posé à côté d'elle. De nouveau gagnée par l'anxiété qu'elle avait tenté de refouler toute la matinée, elle s'empressa d'avaler son morceau d'omelette, avant de se laisser tomber contre le bureau, à côté de sa boîte à repas.

— Non, j'y arrive pas, souffla-t-elle en posant les mains sur ses joues brûlantes. Il va refuser c'est sûr, je vois pas pourquoi il accepterait...

Alors que le silence s'écrasait sur leurs épaules, Ritsuka prit la peine de considérer le message resté dans ses brouillons, pour lequel elle n'était pas parvenue à appuyer sur « envoyer ». Les quelques lignes tapées avec minutie la veille, avec Akemi, lui apparaissaient désormais trop familières pour les avoir lues et relues un nombre incalculable de fois. Pourtant, maintenant qu'il s'agissait de prendre son courage à deux mains, elle se retrouvait aussi lâche qu'à son habitude.

Lorsque sa meilleure amie lui avait conseillé de proposer à Kita une sortie afin de le remercier pour les conseils qu'il avait pu lui offrir, et surtout maintenant qu'il devait quitter le club de volley, la jeune fille s'était sentie pousser des ailes. Après tout, ils avaient commencé à échanger par Line au cours des vacances de Noël, et même si ce n'était que de temps en temps, Ritsuka avait vu toutes ses barrières s'affaisser.

C'était peut-être un peu tard, peut-être un peu vain, mais les efforts qu'avait pu faire Akemi de son côté lui donnaient désormais envie de se secouer les plumes.

Mais ça, elle ne pouvait pas le dire à Kisara.

— Allez, envoie-le ! s'exclama son amie, l'arrachant ainsi au monde de ses pensées. Tu veux que je le lise, avant ?

Une moue renfrognée sur le visage, Ritsuka examina la proposition avec une telle attention qu'elle en plissa inconsciemment le front. Un avis extérieur n'était peut-être pas une mauvaise idée, et de toute évidence sa camarade de classe devait être bien plus douée qu'elle pour ce genre de situation, principalement en raison de ses facilités à s'exprimer au quotidien. Les pommettes rosies, elle lui tendit d'une main hésitante le téléphone, alors qu'une appréhension irraisonnée pétillait dans sa poitrine.

« Salut ! Désolée de te déranger mais je me demandais si tu étais libre après les cours ? Je connais un truc sympa et je voulais en profiter pour te remercier pour tes conseils. »

— C'est sobre, constata Kisara.

— Comparé à la version tapée par Akemi au début, c'est clair que c'est assez sobre. Et j'ai aussi dû enlever tous les cœurs qu'elle avait mis.

— Enlève aussi le point, alors. C'est super froid tu sais, Ritsuka-chan.

Un fin sourire sincère et naturel dessina les lèvres de la blonde qui lui tendait son smartphone. Ses prunelles sombres vrillées dans les siennes, Ritsuka put y distinguer toute la bienveillance qu'elles renfermaient à son égard, à tel point que cette culpabilité qui l'avait étreinte la veille chez sa meilleure amie refit surface, plus destructrice encore qu'une tempête. Le doute, l'hésitation, cette seconde de flottement qui fila entre elles alors que le téléphone restait en suspens devant elle suffit à faire vaciller son esprit.

En la voyant immobile, Kisara posa l'objet à côté d'elle, avant de se pencher en sa direction, par-dessus leurs boites repas. Dans un regard circulaire à l'attention de leurs camarades et des potentielles oreilles indiscrètes, elle lâcha de but en blanc :

— Je vais me confesser à Suna-kun.

Triste. L'esquisse du sourire qui étira la commissure de ses lèvres était plus triste que jamais elle n'en avait vu sur ses traits pourtant délicats. Cette tristesse miroita à la surface de ses pupilles si expressives, pour venir serrer davantage encore le nœud qui se formait dans l'estomac de la volleyeuse.

— Il va m'éconduire, et comme ça je pourrai enfin passer à autre chose. Alors arrête de te tracasser pour moi et pense surtout à toi.

Les mots serpentèrent jusqu'à l'esprit de Ritsuka, vaporeux et obscurs. Il lui fallut de longues secondes pour qu'ils s'y impriment et qu'elle puisse prendre conscience de tout ce qu'ils impliquaient.

— Comment tu...

— Je m'en doutais depuis un petit moment, mais ça m'est apparu clairement avant-hier, avoua Kisara du bout des lèvres en s'affalant dans sa chaise. La fille avec qui il parlait pendant tout le voyage scolaire, je sais que c'était Fumiya-san. Ginjima-kun a un peu vendu la mèche malgré lui...

— Désolée, souffla la volleyeuse en baissant les yeux, incapable d'affronter la vérité.

— Moi je suis juste du côté de Suna-kun, alors si c'est Fumiya-san qui le fait sourire avec des messages, je l'accepte. J'ai juste besoin... d'un coup de main de sa part pour tourner la page.

Ritsuka serra le poing. Chacune de ses paroles paraissait enveloppée de cette douceur qui lui était propre, d'une honnêteté à couper le souffle. L'intimidation vint bien vite dominer chacune des émotions qui s'étaient bousculées en elle, à tel point que ses pommettes se parèrent d'une légère teinte rosée. Ses pupilles trouvèrent avec naturel ses pieds qu'elle distinguait sous le pupitre

— Et toi aussi t'as besoin d'un coup de main ! Alors envoie ce message une bonne fois pour toute, compris ?

Une déglutition coula dans la gorge de la volleyeuse, alors qu'elle relevait la tête pour observer chaque détail du visage expressif de son amie. Et si le fin sourire qui dessinait ses lèvres aurait pu suffire à la rassurer, elle fut bien vite rattachée à la réalité en prenant conscience de la peine fruste qui dansait dans ses iris noirs. En dépit de l'assurance dont elle semblait emplie, les faits étaient encore difficiles à accepter, c'était une évidence.

Pourtant, malgré cela, elle continuait de s'inquiéter pour elle...

Dans un geste brusque qui surprit Kisara, l'adolescente se tapota les joues pour se ressaisir. Quelques camarades tournèrent en leur direction un visage surpris, en écho au claquement qui résonna contre les quatre murs de la pièce. Mais bien loin de s'en soucier, elle saisit son téléphone toujours posé sur la table. Ses doigts y glissèrent avec rapidité et habilité pour supprimer le fameux point de son message, et enfin appuyer sur ce bouton « envoyer » qui l'avait tant angoissée.

Peu importe combien la chute pouvait faire mal, tout le monde se lançait.

Et elle ne comptait pas rester éternellement en retrait.

****

Suna avait considéré les mots de sa camarade de classe pendant une bonne partie de la journée. Avant qu'elle ne lui en parle, la perspective d'aller voir Akemi ne lui avait pas une seule seconde effleuré l'esprit. Il n'aurait su dire si cette réticence était liée au fait qu'il n'ait pas la moindre envie de tomber malade à son tour ou non – après tout, il y avait échappé de justesse au vu des quelques quintes de toux qui avaient suivi cette soirée sous la pluie de laquelle il était rentré sans veste. Mais maintenant que Ritsuka avait évoqué cette possibilité, il n'avait plus réussi à se la sortir de l'esprit. Esprit trop embué qui ressassait encore la peur qui avait tordu le visage d'Akemi au gré du tonnerre, l'étreinte singulière qu'ils avaient partagée, ou encore les syllabes de son prénom qui lui avaient échappé. Il n'avait pas pour habitude de se formaliser de ce genre de détails, mais l'idée que quelques jours s'écoulent avant qu'il ne se retrouve de nouveau face à elle lui était dans un premier temps apparue telle un soulagement.

Pourtant, ses pensées avaient volé en éclats au gré de cette interminable journée. Le message qu'il avait envoyé sur Line à l'adolescente n'avait jamais reçu de réponse, et c'étaient les mots de Ritsuka en écho contre son crâne qui l'avaient décidé.

La sonnerie avait fini par s'écraser sur ses tympans, refrain trop familier qui berçait le quotidien de tous les lycéens, et libération d'un cours de littérature japonaise des plus ennuyeux. Ses affaires grossièrement rangées dans son sac, le volleyeur s'était empressé de quitter la salle de classe : plus vite parti, plus vite rentré chez lui, peu importe le détour à effectuer.

— Suna-kun ! s'éleva une voix féminine familière dans son dos alors qu'il s'engouffrait dans le couloir.

La silhouette de Narumi Kisara s'imprima sur sa rétine aussitôt qu'il fit volte-face, une moue penaude peu habituelle imprimée sur ses traits. Ses lèvres pincées dévoilaient une mâchoire serrée, au même titre que ses sourcils blonds froncés surlignant un regard droit lui indiquaient que ce qu'elle voulait lui dire était de toute évidence important.

Et pourtant, la seule pensée qui résonna en lui face à cette réflexion fut qu'il n'avait pas le temps. Pas aujourd'hui.

— Je peux te parler ? s'enquit-elle dans une déglutition, alors que ses prunelles sombres trouvaient un certain intérêt pour le sol.

— Désolé je dois y aller, conclut Suna avec une rapidité qui le surprit lui-même. Mais demain, promis.

— Ah, Suna ! lui parvint une nouvelle voix toute aussi familière depuis l'embrasure de la classe voisine. T'as deux minutes ? Je venais te rendre ton...

— Pas ce soir, le coupa le bloqueur central avant de passer à ses côtés pour s'enfoncer dans la foule de lycéens, sans un mot supplémentaire.

Et alors qu'il s'éloignait sans leur prêter attention, Ginjima tourna un visage déconcerté en direction de la jeune fille plantée à quelques courts mètres de lui. Leurs pupilles se sondèrent quelques secondes dans un interrogatoire silencieux, avant de se poser dans un même geste sur la silhouette déjà quasiment évanouie de Suna.

— Ben pourquoi il est aussi pressé ? finit par s'enquérir le sportif, la pochette d'un jeu vidéo en mains.

— Je crois qu'il doit voir quelqu'un, souffla la blonde du bout de ses lèvres tremblotantes.

— Oh, répondit-il simplement, conscient du sous-entendu qui venait de glisser entre eux.

Il porta une main à sa nuque, les yeux levés au ciel en signe d'une profonde réflexion, et d'un certain malaise. La question quant à l'identité de cette personne tournoya dans l'air hivernal, aussi implicite qu'évidente, pourtant elle ne s'y heurta jamais. Le temps sembla comme suspendu, alors même que les élèves défilaient sans relâche devant eux, pressés de rejoindre leurs clubs ou leurs domiciles.

Sac sur l'épaule, Kisara laissa un long soupir faire trembler ses narines. Le coup de pouce devrait attendre. Mais en dépit de l'étreinte qui se resserrait autour de sa poitrine, aussi piquante qu'un rosier, elle parvint à faire naître l'esquisse d'un sourire sur son visage.

— Bon, ben, bonne soirée, Ginjima-kun, lâcha-t-elle poliment.

Elle s'apprêtait à s'éloigner, à traverser à son tour le couloir pour quitter le lycée, lorsque la main du volleyeur saisit avec rapidité son poignet. La surprise étira un instant ses traits, alors qu'elle se tournait en sa direction dans une mine interrogative.

— Il s'est passé quelque chose ? questionna-t-il à brûle-pourpoint, alors que le fin voile d'une inquiétude sincère venait tinter l'intonation de ses mots.

La silhouette de Kita qui se dessinait dans son champ de vision, sous les œillades curieuses des lycéennes de seconde année. Sa voix qui finit par résonner autour d'elle pour demander si Nagano-san était toujours là. Les iris concernés de son ancien partenaire de voyage scolaire – curieux mélange entre l'or et le brun auquel elle n'avait pourtant jamais fait attention. La pression de sa main toujours exercée autour de son poignet. Le contact brûlant, presque rassurant, qui liait leurs peaux. Leur proximité.

Tant de détails auxquels elle n'aurait sans doute pas fait attention si Suna n'avait pas fui pour aller voir Fumiya.

Et au fond, peut-être chacun de ces détails n'étaient-ils pas si insignifiants qu'elle aurait pu l'imaginer, quelques semaines auparavant.





~ ~ ~




Bon.

Laissez-moi vous dire que ça fait des semaines que j'attends avec impatience de poster ce chapitre pour pouvoir ENFIN vous révéler le pairing de Kisara et de Gin, et vous dire que : JE FANGIRL TOTALEMENT SUR EUX.

Elle ne fait pas l'unanimité chez vous, mais Kisara est un personnage que j'affectionne énormément, que j'ai développé tout au long de cette histoire et pour laquelle j'ai créé tout un background. Je ne voulais pas qu'elle soit seulement "la rivale amoureuse qui perd", elle est beaucoup plus que ça et elle mérite aussi de trouver quelqu'un. Le premier n'était simplement pas le bon pour elle héhé (qui peut lutter contre les soulmates vibes de Suna et Akemi aussi...)
Du coup, si certains s'en souviennent, il a quelques chapitres je vous avais parlé d'un spin-off, que j'essaierai d'écrire lorsque j'aurai fini ALEI : il sera centré sur ces deux p'tits loups, car Ginjima est également un personnage que j'aime beaucoup (Tiffany passion choisir les persos qui n'ont presque pas de screentime et écrire sur eux mdr). Avec évidemment les autres pairings qui existent dans cet univers qui gravitent autour héhé.

J'ai beaucoup d'idées et j'espère pouvoir réussir à l'écrire en tout cas !

Sinon, j'espère que ce chapitre vous a plu ! Suna se réveille un peu (bon, avec un petit coup de pouce, parce que bon, on parle de Suna quoi... ), et Ritsuka aussi ! N'oubliez pas de cliquer sur la petite étoile et de laisser un petit commentaire~

Et sur ce, je vous dis à samedi prochain <3

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