Chapitre 23 - Entre quatre murs
Akemi sentit son rythme cardiaque accélérer plus que de raison lorsque Suna poussa la porte devant laquelle ils étaient. La lumière du couloir inonda ainsi les lieux, et gêne bien rapidement étouffée, ce fut avec enthousiasme et curiosité qu'elle passa la tête par l'embrasure de la chambre. Contre toute attente, si elle s'attendait à ce que la pièce se trouve être épurée et assez impersonnelle, elle considéra avec attention la décoration axée volley-ball.
Posé sur un support et mis en évidence sur son grand bureau, un ballon visiblement dédicacé attirait le premier l'attention. En s'avançant dans la pièce aux nuances de bleu, l'adolescente put observer les quelques cadres photos sur lesquels les membres de son équipe apparaissaient, ainsi que la médaille en argent accrochée au mur, au-dessus du bureau – qui lui rappela au passage qu'ils avaient effectivement terminé deuxième aux nationales, l'année précédente.
— Alors ça, je m'y attendais pas, laissa-t-elle échapper à voix haute.
— Quoi ?
— Les photos de tes coéquipiers. En fait tu es assez sentimental, senpai.
Sans doute interloqué par sa franchise qu'il connaissait pourtant, Suna ne trouva rien à répondre. Il se contenta ainsi de l'observer, tandis qu'elle laissait ses prunelles azurées glisser sur chaque détail de la pièce. De sa console vidéo portable posée en équilibre sur sa table de chevet aux quelques mangas qui dépassaient de la pile de manuels scolaires de son bureau, elle n'essaya même pas d'être discrète. Mais ce fut bien vers le ballon de volley qu'elle s'approcha.
— En fait, tu aimes vraiment le volley.
— Tu es au moins aussi perspicace que je l'imaginais, rétorqua-t-il, l'esquisse d'un sourire moqueur au coin des lèvres.
La jeune fille gonfla les joues.
— En ai-je au moins votre autorisation, Fumiya-san ? ironisa-t-il.
Bien malgré elle, Akemi sentit ses joues s'échauffer devant cette manière de s'adresser à elle, et cet honorifique qu'il n'utilisait jamais à son attention. Elle était plus jeune, elle le savait bien. Il se moquait, elle le savait également.
Alors pourquoi diable son cœur s'était-il mis à accélérer ?
— Si je dis non, tu arrêteras ?
— J'en doute, souffla-t-il dans un haussement d'épaules.
— Tant mieux, alors.
Son regard olive la transperça. Peut-être était-ce simplement lié à l'intimidation qu'elle essayait d'étouffer, quant à l'idée d'être ainsi dans sa chambre, coincée à ses côtés entre ces quatre murs. Peut-être était-ce plutôt car elle l'avait rarement vu aussi sérieux. Depuis qu'elle le connaissait, Akemi avait toujours présumé que son aîné appréciait sans doute ce sport en tant que passe-temps, histoire d'avoir un club où aller le soir.
Pourtant, à cet instant précis, elle comprenait.
Suna Rintarou aimait vraiment ça. Elle n'avait qu'à observer l'environnement dans lequel il baignait au quotidien pour pouvoir l'affirmer.
— Installe-toi, lâcha Suna à brûle-pourpoint pour balayer le silence qui venait de se glisser, alors qu'elle restait immobile face à lui, à le fixer. Tes maths vont pas rentrer toutes seules dans ton esprit.
Ah oui. Les maths.
Ils eurent seulement le temps de s'installer autour du kotatsu et de sortir leurs affaires, que déjà Atsuko pénétrait-elle dans la chambre après quelques rapides coups à la porte. Thés en mains comme elle l'avait promis au gré de leur marché, elle déposa sans un mot son petit plateau sur la table. Quand bien même elle faisait attention à ne rien renverser, Akemi ne manqua pas les œillades qu'elle s'efforçait de rendre discrètes à son attention. Le fin sourire amusé qui étirait ses lèvres suffit à exaspérer son grand frère, qui n'eut toutefois rien le temps de dire le premier :
— Je t'ai rarement vu aussi studieux aussi tôt dans la journée, Rin, s'amusa-t-elle de la situation.
— Tu devrais en faire autant, soupira Suna, sans lui accorder un regard.
Atsuko le considéra en silence et, sans se départir de son air amusé, concéda à quitter la chambre. Sa silhouette découpa toutefois leur champ de vision depuis le couloir.
— J'ai le droit de dire à papa que t'as ramené une fille ?
Le visage de Suna se décomposa, tandis qu'Akemi hésitait entre éclater de rire ou se terrer de honte.
— Sors de ma chambre, lâcha pour toute réponse le volleyeur.
— Je suis pas dans ta chambre, déclara fièrement la collégienne, les mains sur les hanches, depuis l'embrasure et en mettant en évidence le carrelage du couloir sur lequel ses pieds trônaient.
Ce fut avec une surprenante spontanéité qu'un éclat de rire franchit le mur des lèvres de la lycéenne. Visiblement fière de son effet, Atsuko finit par quitter les lieux en fermant la porte, motivée par les réprimandes de son aîné. Un sourire joueur flottant sur ses lèvres, Akemi s'avachit ainsi sur le kokatsu, le visage à quelques dizaines de centimètres de Suna.
— Rin, le taquina-t-elle lorsque le calme retomba.
Son aîné releva la tête, avant de plisser les paupières d'un air suspicieux.
— T'es bien familière d'un coup.
— Tu préfères Rin-senpai ?
Nouveau plissement de paupières suspicieux.
— Sûrement pas.
— Ah bon ?
— À chaque fois que tu m'appelles senpai, ça me donne l'impression d'être obligé d'agir comme tel. Et la flemme.
Akemi plissa le front, incapable de savoir s'il était sérieux ou non. Mais le connaissant, sans doute l'était-il un minimum...
— Suna, lâcha-t-elle alors en essayant d'ôter l'honorifique. Suna Rintarou. Suna Rin. Oh ! Sunarin, ça sonne super bien !
Ses prunelles se mirent à briller d'enthousiasme devant cette découverte qui semblait lui faire étonnamment plaisir.
— Bof, c'est pas terrible...
— Super, alors je garde ça ! Dommage, Rin c'était mignon aussi.
Contre toute attente, le volleyeur ne rétorqua rien. Si elle s'attendait à ce qu'il juge de nouveau sa familiarité, qu'il refuse ce surnom extravagant et farfelu, il se contenta de rester de marbre. Le coude posé sur la table et la main en coupe sur la joue, il l'observait avec calme, dans une proximité et une concentration qui ne manquèrent pas de faire déglutir Akemi. Son regard olive, qui lui apparaissait désormais comme familier, ne laissait pas transparaître cet éclat moqueur qui y dansait bien souvent.
Les maths.
Elle devait rester focalisée sur ses mathématiques.
Le thé fumant à côté d'elle déversait ses arômes dans la pièce, et ce fut en y réfléchissant que la jeune fille réalisa qu'en dépit de ce qu'elle acceptait de montrer, elle était bien plus nerveuse qu'elle le pensait. Quelle situation ridicule.
— C'est pas le cahier fermé que tu vas comprendre quelque chose.
— T'as rien ouvert non plus je te signale, senp–, commença-t-elle les joues déjà gonflées, avant de s'arrêter sur l'honorifique qu'elle ne devait plus utiliser.
Un fin sourire amusé étira le coin des lèvres de Rintarou devant cette réaction.
— C'est toi qui avais besoin d'aide, pas moi.
Suna avait beau l'avoir aidée sur un de ses DM quelques semaines plus tôt, il n'en était visiblement pas pédagogue pour autant. Ce fut ainsi avec un mal de crâne déjà présent au gré de seulement quelques exercices qu'Akemi laissa le thé vert désormais tiède glisser dans son œsophage. Les quelques jets de lumière encore naturelle qui traversait la fenêtre s'évanouirent au fil de la course des aiguilles sur le cadran.
— Comment tu peux trouver que x est égal à 3,5, ici ? s'indigna son aîné alors qu'il regardait avec attention son dernier exercice, penché par-dessus son épaule.
Incapable de se concentrer sur cette question qu'il venait de lui poser ni sur la réponse qu'elle avait apportée à son équation, Akemi se maudit intérieurement. Les mèches brunes du volleyeur, bien plus grand qu'elle et penché de la sorte, lui effleuraient le front. Les quelques centimètres qui les séparaient, peu nombreux, lui permettaient, entre les effluves de thé qui semblaient encore parcourir l'air, de sentir son odeur – troublant mélange de gel douche et d'arômes boisés.
Comment diable pouvait-elle se concentrer quant au fait que x était égal à 3,5, avec tout ça ?
La nuit s'enfonça davantage encore sur la ville, plus noire et profonde au gré des minutes qui filaient. Il fallut à Akemi de nombreux exercices, et à Suna une patience dont il se pensait dépourvu, pour que les résultats commencent à se faire sentir. La lycéenne n'irait pas jusqu'à dire que les maths coulaient de sens, mais le simple fait de devoir vraiment s'y concentrer pour éviter le regard agacé de son aîné aidait fortement sa compréhension.
Si certains chapitres demeuraient encore un mystère pour son esprit trop littéraire, elle devait bien admettre qu'après ces heures passées à enchaîner les énoncés et les explications, ce n'était peut-être pas si terrible que cela.
— J'arrive pas à savoir si t'es un cas scolaire désespéré ou non, lâcha Suna en scrutant l'heure déjà tardive sur son smartphone.
— Sauf en maths, j'ai des bonnes notes je te ferais remarquer ! J'ai fini major en littérature et en anglais au premier trimestre, se sentit obligée de se justifier l'adolescente, devant son regard goguenard.
— Tu vas réussir à avoir la moyenne ? s'enquit-il pour toute réponse, en désignant leurs cours étalés.
— Tu t'inquiètes ?
— Ça m'embêterait d'avoir perdu mon temps.
— J'ai pas l'intention de te faire perdre ton temps ! Promis, je vais tout donner pendant les examens !
Les lèvres d'Akemi se retroussèrent spontanément, reflet de la félicité qui l'allégeait. Son aîné l'avait effectivement aidée alors qu'il n'avait rien à en tirer, si ce n'était du temps perdu. Le souvenir de cette bosse qui avait orné son crâne quelques semaines plus tôt lui revint en mémoire, au même titre que cette marche silencieuse qu'ils avaient partagée, lorsqu'il l'avait ramenée. Jamais la jeune fille n'aurait pu croire que quelques plans pour rapprocher Ritsuka et Kita plus tard, elle se retrouverait ainsi chez lui.
— Quand j'y pense, tu parles quand même plus que le jour où tu m'as assommée, lâcha-t-elle soudain en s'affalant sur le kotatsu.
— C'est réciproque, ça.
Akemi gonfla les joues.
— Je sais, je parle trop, soupira-t-elle tout en se tournant, joue contre table, sans le quitter des yeux pour autant. Les gens me disent toujours que c'est pas terrible, pour une fille.
Surtout ma grand-mère.
Le Suna moqueur et taquin aurait pu approuver. Il aurait pu en rajouter, citer des exemples, ou simplement la considérer avec ce regard de fouine qui lui était si caractéristique. Pourtant, le volleyeur se contenta de hausser les épaules.
— Je trouve ça marrant, moi.
Sa voix coula sur la conversation avec calme, et une surprenante sincérité. Il ne niait pas, mais n'approuvait pas pour autant ; pourtant Akemi pouvait savoir qu'il avait pris la peine de considérer le sens de ses paroles. Avec ces heures cumulées passées à ses côtés, elle devait bien admettre qu'elle commençait doucement à le cerner, et s'il se montrait bien souvent nonchalant et apathique, il demeurait au final une personne étonnamment attentionnée. Une œillade aux photos de ses coéquipiers accrochées lui confirma cette pensée, avant qu'elle ne s'autorise à fermer les yeux l'espace de quelques secondes.
— J'en ai marre des maths, souffla-t-elle, toujours amorphe. Il est tard, je m'y remettrai demain.
Suna ferma son cahier pour toute réponse, en guise d'approbation. Il commençait effectivement à être tard. Le silence qui les berça le temps de quelques secondes se révéla apaisant, au moins assez pour que la jeune fille ne se plonge au cœur de ses pensées.
— Dis, tu crois que Ricchan a une chance avec Kita-senpai ?
— J'en sais rien moi, je t'ai dit déjà, soupira le volleyeur, non sans lui jeter une œillade curieuse, interpellé par le calme de sa voix.
— On est déjà en décembre... Dans trois mois, les terminales vont quitter le lycée. Je crois qu'elle dit rien mais que ça lui fait mal.
De nouveau, le silence s'écrasa sur eux. Et si Akemi commençait presque à regretter les mots qui lui avaient naturellement échappé, elle surprit son aîné à l'observer avec attention, signe qu'il considérait de nouveau ses paroles. Signe qu'il l'écoutait, en dépit de son désintérêt pour la situation.
— Ils ont l'air de bien s'entendre, lâcha-t-il seulement. Je m'en suis rendu compte après que tu me l'aies dit, samedi dernier. Kita-san est pas très expressif, alors c'est rare d'ailleurs.
— Faut croire que le volley ça rapproche. J'aurais pu y rejouer en guise d'excuse, plaisanta-t-elle. Mais bon, je crois que ça serait mal vu dans ma famille.
Toute façon, fini les footballeurs ! se répéta-t-elle intérieurement non sans réprimer un sourire exaspéré, en souvenir aux mots de sa grand-mère.
Suna tiqua. De manière presque imperceptible, à tel point que la jeune fille se demanda l'espace d'un instant si elle n'avait pas rêvé. Le doute qui en découla lui noua l'estomac, et cette culpabilité étouffante qui lui étreignait la poitrine depuis quelques jours déjà refit son apparition. Était-ce la notion de rejouer en guise d'excuse, ou la mention de sa famille, qu'il semblait avoir relevé ?
Elle n'eut toutefois pas le temps de se pencher davantage sur le sujet ou de poser la question, que la sonnerie de son téléphone s'éleva à travers toute la chambre. Rattachée brusquement au monde extérieur, comme s'il n'avait plus existé depuis des heures maintenant, ce fut avec un nœud dans l'estomac que la lycéenne sortit son smartphone de sa poche pour observer le nom de l'émetteur sur l'écran.
Misaki.
— Désolée, je dois répondre, indiqua-t-elle en désignant son smartphone – et quand bien même il ne répondit rien, Akemi réalisa que s'il s'était ainsi levé pour quitter la pièce, c'était bien pour lui laisser un peu d'intimité.
Foutue culpabilité.
— Misa ?
— Akemi ? T'es où, on commençait à s'inquiéter ?
— On ? répéta l'intéressée, perplexe.
— Avec papa.
— Papa et maman sont à la maison ? En même temps ? En quel honneur ?
— Oui, enfin, non... Y'a juste papa.
Bien évidemment. Il ne pouvait pas être tous les deux en paix sous le même toit et prendre conscience de l'absence d'une de leur fille, ça avait sans doute été un petit peu utopique, comme pensée.
— Je vois, souffla-t-elle du bout de ses lèvres tremblotantes. Je suis avec un ami pour réviser, j'allais pas tarder à rentrer.
Un simple « OK » lui parvint, avant qu'elle ne raccroche. Un soupir franchit le mur de ses lèvres : cette situation commençait à devenir pesante, et à lui miner le moral bien plus qu'elle ne s'en rendait pourtant compte. Les secondes s'écoulèrent tandis que, affalée sur le kokatsu, elle examinait sans gêne la chambre de son aîné, une nouvelle fois. Ses prunelles azurées trouvèrent naturellement les quelques photos accrochées, et ce fut après une longue hésitation – et le non-retour de Suna – qu'elle se leva finalement pour les observer de plus près.
À en juger ses traits plus enfantins, la première avait de toute évidence été prise au collège. Un sourire timide étirait par ailleurs son visage, à tel point qu'Akemi se demanda même s'il ne s'agissait pas de quelqu'un d'autre. Mais ce regard olive, elle le connaissait désormais trop pour ne pas le reconnaître. La mention d'un collège qu'elle n'avait jamais vu, imprimée en haut à droite, lui rappela que Suna avait indiqué être de Nagoya. Sur les clichés à côté, elle commença à reconnaître quelques têtes, et ce jusqu'à ce que les visages familiers de toute l'équipe ne s'impriment sur sa rétine. Un fin sourire inconscient fleurit sur ses lèvres.
— T'es bien curieuse, s'éleva la voix lasse du volleyeur depuis son dos.
Un sursaut lui échappa, sursaut qui ne manqua visiblement pas d'amuser son aîné.
— T'étais trop mignon sur celle-là, on dirait quelqu'un d'autre ! éluda-t-elle en désignant la première photo, sans faire attention à la crispation du visage qui lui faisait face.
— Je sais pas comment je dois le prendre, ça.
— Chacun ses soucis, rit-elle. Bon, je vais y aller, ma sœur s'inquiétait, expliqua-t-elle en retournant ranger ses affaires. En tout cas tu m'as sauvé la vie, merci beaucoup pour les maths senp–
Elle marqua un arrêt.
— Sunarin !
L'étonnement se dessina sur le visage de son aîné, au même titre que l'esquisse d'un fin sourire. Il posa avec délicatesse le poing sur le côté droit de son crâne, où cette bosse désormais invisible avait un jour existé. Mais s'il n'en restait aujourd'hui aucune marque, les vestiges lui paraissaient ancrés à même la peau. Et tandis que son cœur entreprenait une légère accélération, la jeune fille se contenta de lui tirer la langue, réflexe de défense et d'immaturité face à l'affluence de sentiments qui se mélangeaient en elle.
— Allez file, déclara Suna. Oh non, me dis pas que c'est le moment où je dois te raccompagner ?
— Je savais pas que tu t'inquiétais de ce genre de formalités, rigola sincèrement Akemi. Je suis une grande fille, je peux rentrer toute seule ! En plus, c'est pas loin.
— Je plaisantais. J'ai que ça à faire, toute façon.
Et si elle jeta une rapide œillade en direction de la console vidéo portable et des mangas qui ornaient la pièce, Akemi ne rétorqua rien. Pour aujourd'hui au moins, elle pouvait bien faire fi de la culpabilité qui courrait dans ses veines pour profiter de sa présence. Et dès demain, elle oublierait ce sentiment.
~ ~ ~
Vous n'imaginez même pas comment j'avais hâte de vous partager ce chapitre ! Je pense que c'est un de mes favoris, parmi ceux que j'ai déjà écrits~
Alors j'espère qu'il vous a plu ! Il était super fun à écrire :') si c'est le cas, n'oubliez pas de cliquer sur la petite étoile et de laisser un petit commentaire héhé. D'ailleurs, j'aimerais vous remercier, j'ai reçu tellement de votes et de commentaires cette semaine, c'était juste dingue ! Je suis tellement heureuse de voir que vous êtes de plus en plus nombreux sur cette petite histoire, et que vous l'appréciez. L'histoire va d'ailleurs bientôt passer les 10k de vues c'est fou ! Alors vraiment, merci beaucoup <3
Je fais aussi un petit aparté pour vous prévenir que je me suis créé un compte Instagram, car j'ai commencé le dessin (outre les 3 gribouillis que je faisais sur mon cahier) il y a un mois. Mon activité y est principalement liée à cette fanfic puisque je dessine quasiment uniquement Akemi mdr oups (mais bon après un mois seulement je fais pas de miracles)
Si vous voulez y faire un tour c'est @/Tilays__
Et sur ce, je vous dis à samedi prochain <3
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