Le procès du **sénateur** et de **Jacob Harris** devint l'un des événements les plus médiatisés du pays. Les détails sordides des conspirations, des meurtres et des manipulations politiques furent exposés au grand jour. Chaque révélation ébranlait un peu plus le monde de la haute société. **Altamiro**, disculpé grâce aux preuves qu'il avait lui-même aidé à découvrir, fut réintégré dans ses fonctions. Cependant, cette expérience l'avait profondément changé. Il était hanté par les fantômes de son passé, en particulier la nuit où il avait enterré le concierge.

Pendant le procès, **Serena** et **Alexander** assistaient aux séances, partagés entre satisfaction et tristesse. Leur père, autrefois un héros à leurs yeux, était maintenant définitivement tombé de son piédestal. Ils devaient accepter que l'homme qui avait tant influencé leur vie n'était qu'un imposteur, un manipulateur qui avait ruiné bien plus que des carrières politiques.

**Jacob Harris**, maître d'œuvre de ces complots, fut condamné à la prison à vie pour conspiration et meurtre. Quant au **sénateur**, il reçut une lourde peine pour corruption, assassinat et abus de pouvoir. Il mourut quelques années plus tard en prison, sans jamais avoir pu regagner la confiance de sa famille. La chute de ces deux hommes marqua la fin d'une ère de terreur politique.

Après le procès, **Serena** et **Alexander** décidèrent de reconstruire leur vie. **Serena** reprit son travail, essayant de se remettre des traumatismes des événements récents. **Alexander**, de retour en France, reprit la direction de son entreprise. Même s'ils étaient à distance, les liens entre frère et sœur étaient désormais indéfectibles, nés de cette épreuve commune.

De son côté, **Altamiro**, tourmenté par ses actions passées, prit une décision cruciale. Après avoir longtemps réfléchi, il décida de confier à son supérieur toute la vérité sur la nuit où il avait enterré le concierge. Il savait que cette confession allait probablement lui coûter sa carrière, mais il sentait que c'était la seule manière de mettre un terme à ses démons. Bien qu'il fût suspendu à nouveau, cette fois-ci, il l'accepta de son propre chef, prêt à assumer les conséquences.

**Altamiro** fut ensuite confronté à un dernier face-à-face crucial avec **Erick Lee**. Ils se retrouvèrent dans un entrepôt isolé, et Altamiro, fou de rage et de désespoir, demanda à Lee pourquoi il l'avait trahi de la sorte. **Erick Lee**, impassible, commença à dévoiler son passé, une enfance marquée par des violences et des abus qui avaient façonné son caractère impitoyable. Lee n'avait jamais cru en la justice ou en l'amour ; il ne croyait qu'à la survie, et pour lui, tout cela n'avait été qu'un jeu de pouvoir.

Les aveux de Lee ne firent qu'attiser la colère d'**Altamiro**. Pris par une rage incontrôlable, il sortit son arme et la pointa vers Lee. Mais juste avant qu'il n'appuie sur la détente, l'**agent Biazi**, qui était arrivé discrètement, intervint. Il se jeta sur **Altamiro**, le désarmant de justesse. L'arme tomba au sol avec un bruit sourd, évitant de justesse un meurtre.

Essoufflé, **Altamiro** réalisa la gravité de son acte et de ce qu'il avait failli commettre. **Biazi**, avec un regard compréhensif, lui demanda de reprendre ses esprits, sachant combien cette affaire avait bouleversé son collègue. Mais maintenant, le plus dur était fait : **Erick Lee** était enfin sous contrôle, et la vérité entière pouvait éclater.

**Altamiro**, bien qu'éprouvé, savait qu'il était temps de tourner la page. Il avait été manipulé, trahi, et blessé, mais il avait aussi appris à affronter ses propres erreurs. Le rideau tombait enfin sur cette longue tragédie, marquant la fin d'un chapitre aussi douloureux que nécessaire.