Marck Williams, au milieu de nulle part, cherchait une route où aller. À sa grande surprise, il tomba sur Lee. Couvert de blessures et de bleus, il implora Lee de lui laisser la vie sauve. Mais Lee fit le contraire.

Lee s'avança, son visage marqué par la détermination et une froideur calculée. "Marck, tu as toujours eu le don de te mettre dans des situations impossibles," dit-il, sa voix résonnant dans le silence oppressant de la nuit. Marck recula, trébuchant sur une pierre, ses yeux grands ouverts de terreur.

"Je... je t'en supplie, Lee. Je sais que j'ai fait des erreurs, mais je peux changer. Donne-moi une chance," balbutia Marck, sa voix tremblant autant que ses mains. Mais Lee ne montrait aucun signe de compassion.

"Changer, dis-tu?" répondit Lee avec un sourire sarcastique. "Il est trop tard pour les excuses, Mark. Tu sais autant que moi que certaines actions ne peuvent être pardonnées."

Marck sentit son cœur s'alourdir dans sa poitrine. Il chercha désespérément une issue, mais l'obscurité et l'isolement rendaient toute évasion impossible. Lee s'approcha encore, sortant lentement un couteau de sa poche. La lame brillait faiblement sous la lumière de la lune, ajoutant une touche sinistre à la scène.

"Lee, pitié..." commença Mark, mais Lee leva la main pour le faire taire.

"Il n'y a plus de pitié à avoir," murmura Lee avant de plonger le couteau dans la chair de Mark, une fois, puis une autre. Chaque coup était précis, implacable, et avec chaque cri de douleur, le silence de la nuit semblait devenir plus lourd, plus oppressant.

Marck tomba à genoux, le regard fixé sur Lee, ses forces le quittant peu à peu. "Pourquoi?" murmura-t-il dans un dernier souffle.

Lee le regarda tomber, impassible. "Parce que c'était nécessaire," répondit-il froidement. Puis, sans un regard en arrière, il disparut dans la nuit, laissant le corps de Marck derrière lui, au milieu de nulle part.

Les hommes de la sécurité remarquèrent que Marck n'était plus dans sa cellule et partirent informer le sénateur Debuck et les autres. La panique s'empara rapidement du quartier de haute sécurité. Les gardiens se lançaient des regards inquiets, conscients des répercussions potentielles de cette évasion.

L'alarme retentit, un son strident et urgent qui résonnait dans les couloirs sombres. Les hommes de la sécurité se déployèrent rapidement, fouillant chaque recoin de la cellule dans une tentative désespérée de retrouver Marck. Mais il était déjà loin, trop loin pour être rattrapé si facilement.

Le sénateur Debuck, un homme au visage sévère et aux cheveux grisonnants, était en pleine réunion lorsqu'un des gardes fit irruption dans la salle. "Sénateur, nous avons un problème," annonça-t-il, essoufflé. Debuck leva les yeux de ses dossiers, une expression de frustration se peignant sur son visage.

"Quel genre de problème?" demanda-t-il d'une voix froide.

"Mark Williams s'est échappé. Nous avons fouillé toute la cellule , mais il est introuvable."

Le visage du sénateur se durcit. "Comment est-ce possible?" gronda-t-il. "Je veux que chaque homme disponible se mette à sa recherche immédiatement. Si Williams est en liberté, cela pourrait compromettre tout notre plan."

Les autres membres de la réunion échangèrent des regards inquiets. Ils savaient tous que la disparition de Marck pouvait entraîner des conséquences désastreuses, non seulement pour eux, mais aussi pour tout ce qu'ils avaient essayé de protéger.

"Augmentez la sécurité autour de la ville," ordonna Debuck. "Et trouvez-le avant qu'il ne soit trop tard."

Alors que les gardes se dispersaient pour exécuter les ordres, le sénateur Debuck se leva lentement, son esprit déjà en train de calculer les prochaines étapes. Si Mark Williams était toujours vivant, il devait être retrouvé et réduit au silence. Coûte que coûte.

L'agent Altamiro arriva au poste de police, son visage marqué par la fatigue. On lui présenta immédiatement un dossier épais, les visages des officiers de police exprimant une gravité inhabituelle. Il ouvrit son bureau, déposa le dossier sur sa table, et prit une tasse de café bien chaud pour se remettre les idées en place. Il venait de sortir du lit avec Lee il y a quelques minutes à peine. Son esprit était encore embrumé par la chaleur et l'intimité de leur matinée, mais il savait qu'il devait se concentrer sur le travail qui l'attendait.

La pile de dossiers semblait plus imposante que d'habitude, chaque document rappelant une tâche inachevée ou une décision à prendre. Il soupira, s'assit, et commença à feuilleter les premières pages du dossier. Les mots dansaient devant ses yeux, mais il les força à se fixer sur les détails importants.

Alors qu'il avançait dans sa lecture, son téléphone vibra. C'était un message de Lee. Un sourire se dessina sur ses lèvres en voyant le nom s'afficher. Lee lui envoyait un message en lui demandant si tout tallait bien?
Il répondit rapidement, promettant de rattraper ce moment plus tard. Le café faisait effet et il se sentait de plus en plus alerte. Il replongea dans le dossier, déterminé à terminer cette tâche pour pouvoir profiter pleinement de sa soirée avec Lee. C'est alors qu'il remarqua quelque chose de troublant dans le dossier. Une série de chiffres ne correspondaient pas avec les rapports précédents. Ses sourcils se froncèrent alors qu'il examinait les pages plus en détail. Les documents semblaient en ordre au premier coup d'œil, mais en y regardant de plus près, il remarqua des incohérences flagrantes. Des signatures semblaient falsifiées et certains noms ne figuraient nulle part dans leurs bases de données habituelles.

Il fouilla plus profondément dans le dossier, son cœur battant plus fort. Plus il avançait, plus il devenait évident que quelque chose de louche se cachait sous cette affaire. Une sensation d'inquiétude grandissait en lui. Il prit quelques notes, sachant qu'il devrait en parler à
aux autres membres de son équipe. Ce mystère devait être résolu avant qu'il ne dégénère en quelque chose de plus grave.

Avec une nouvelle détermination, il referma le dossier et se prépara à aller au fond de cette affaire, peu importe où cela le mènerait.