Chapitre 24
Joyce frappa doucement sur la vitre de la voiture de sam , lui faisant signe d'ouvrir la portière. Sam lui fit signe d'entrer, révélant que la portière n'était pas verrouillée. Joyce, visiblement inquiet, s'installa et demanda : « Où est le corps ? »
-Ne t'en fais pas, il est à l'arrière, dans mon grand coffre , répondit sam.
Comment as-tu réussi à le transporter jusqu'ici sans être vu ?
-Je t'expliquerai tout ça ce soir, au feu de camp », dit sam . En fait, c'est pour ça que nous nous rendons à la fête : pour créer un alibi. Ensuite, nous nous débarrasserons des corps dans l'eau.
-Es-tu sûr de ton plan, Sam ? »
-Absolument, tout se passera bien. Toi, rentre chez toi et fais comme d'habitude. Rejoins-moi là-bas à 18h30. Nous ne devons pas être vus ensemble.
Le son de son téléphone le tira de ses pensées. Il regarda l'écran pour voir qui appelait : c'était Serena Williams. Il prit une profonde inspiration avant de répondre :
-Allô ?
-Bonjour, c'est Serena Williams.
-Oui, j'ai vu votre nom s'afficher. Que puis-je faire pour vous ? »
-Avez-vous identifié les corps trouvés en forêt ?
demanda Serena.
-Désolé, Serena, je ne peux pas discuter de cette affaire pour le moment, c'est confidentiel , répondit-il poliment.
-D'accord, tenez-moi au courant , dit Serena avant que l'agent ne raccroche.
-Serena, où es-tu ? J'ai ramené de la pizza et t'aider dans tes recherches , dit-il.
-Je suis dans ma chambre , répondit Serena.
James, présent dans la pièce, interrogea : Pourquoi ces têtes ?
-C'était l'agent altamiro , répondit Serena . Il a coupé court à la conversation sans donner de réponse claire.
-C'est étrange?
-En effet », acquiesça Serena.
-Mais bon, parlons plutôt de ton informateur. As-tu du nouveau ?
Serena répondit : « Non, rien de nouveau depuis la dernière fois. Et ta mère, comment va-t-elle maintenant ? »
-Maintenant ça va, elle sort dans trois jours , répondit James en se serrant contre Serena et lui déposant un baiser sur les lèvres.
Serena le repoussa légèrement en disant, avec un petit sourire aux lèvres : On a du pain sur la planche. Bon, nous allons commencer par quoi déjà aujourd'hui ?
-Je voudrais d'abord qu'on commence par examiner ses contacts et ses appels , dit Serena.
-Tu as son téléphone ?
-Non, je ne l'ai pas , répondit Serena.
-Tout devient compliqué à partir de là , ajouta-t-il.
-La police avait retrouvé l'appareil qui prétendait être celui de mon père. Le même soir, l'agent a été agressé, et seuls les téléphones retrouvés sur place, à la décharge, a été volés.
-Il y a donc une taupe dans la police, car seuls les agents présents ce jour-là étaient au courant , expliqua James.
Tout est devenu compliqué maintenant , soupira Serena. J'ai perdu confiance en la police.
-C'est aujourd'hui que tu réalises que la police est corrompue , remarqua James.
-Non.
-mais,ici, c'est la loi du plus riche. Seuls les puissants ont une justice dans cette ville. Retiens ça, mon amour », conclut James
*. *
*
Cranford marchait de long en large dans son appartement luxueux, les pensées tourbillonnant dans sa tête. Chaque pas était une tentative pour chasser les images du corps enterré dans la forêt, mais elles persistaient, insistantes, comme des ombres dansant autour de lui. Son téléphone était devenu sa seule compagnie, son unique lien avec le monde extérieur. À chaque sonnerie, son cœur bondissait, espérant une distraction temporaire de ses pensées obsédantes.
Il s'arrêta devant la fenêtre panoramique, regardant sans vraiment voir les lumières scintillantes de Miami qui étincelaient dans la nuit. Le silence de son appartement contrastait avec le tumulte intérieur qui le consumait. Il se demanda combien de temps il pourrait tenir ainsi, pris au piège de ses propres tourments.
Le téléphone de Crawford sonna, affichant le nom de Jacob à l'écran. Il prit l'appel avec une certaine appréhension, se demandant ce que son associé pouvait bien lui vouloir à ce moment crucial de leur plan.
-Crawford , le sénateur veut te voir maintenant, à notre lieu habituel , déclara Jacob d'une voix pressante.
Crawford sentit son pouls s'accélérer. Le fait que le sénateur souhaite le rencontrer si soudainement pouvait signifier plusieurs choses, mais il n'avait pas le luxe de spéculer.
-Compris, j'y serai dans quelques minutes , répondit-il rapidement avant de raccrocher.
Le timing de cette rencontre était tout sauf idéal, mais Crawford savait qu'il devait répondre à cet appel. Il se demanda ce que le sénateur avait en tête et comment cela affecterait leurs plans en cours.
Sans perdre de temps, Crawford prit la direction du lieu de rendez-vous habituel, l'esprit tourbillonnant d'anticipation et d'appréhension quant à ce qui l'attendait.
*. *
*
Lee composa rapidement un message à l'agent Altamiro, exprimant le désir de se retrouver ce soir même à son appartement. Après avoir relu le message plusieurs fois pour s'assurer qu'il était parfait, il appuya sur "Envoyer" avec une pointe d'excitation mêlée à une légère nervosité.
L'attente de la réponse semblait interminable, chaque seconde étirant le temps dans une lenteur exaspérante. Enfin, une notification sonore indiqua l'arrivée d'un nouveau message. Lee ouvrit le message avec anticipation, découvrant avec soulagement que l'agent Altamiro acceptait l'invitation avec enthousiasme.
Le cœur de Lee bondit d'excitation à l'idée de retrouver l'agent Altamiro ce soir-là. Il se prépara avec soin, choisissant ses vêtements avec attention et ajustant chaque détail pour être à la hauteur de cette rencontre spéciale.
Le soir venu, Lee se dirigea vers l'appartement de l'agent Altamiro, l'esprit bourdonnant d'anticipation et d'émotions mêlées. Cette rencontre promettait d'être un moment crucial dans leur relation, et Lee était prêt à saisir chaque opportunité qui se présenterait.
Lee arriva chez l'agent Altamiro avec une bouteille de vin à la main, prêt à passer une soirée spéciale. Il sonna à la porte, et c'est Joyce qui lui ouvrit, le visage illuminé d'un sourire chaleureux. « Tu as été rapide », dit-il en l'accueillant avec un baiser sur la bouche, officialisant ainsi leur relation.
Ils entrèrent dans l'appartement, où une atmosphère de convivialité régnait malgré le désordre apparent. Joyce l'invita à prendre place, malgré le chaos sur la table. Lee sourit, se sentant à l'aise dans cet environnement qui reflétait la spontanéité de leur relation naissante.
La soirée promettait d'être remplie de rires, de conversations passionnantes et de complicité entre ces deux êtres qui avaient choisi de partager un bout de chemin ensemble.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top