Chapitre 23
Serena, tandis qu'elle assimilait la nouvelle que la clé USB était codée, se trouvait face à un dilemme épineux. Elle savait pertinemment que chaque minute revêtait une importance cruciale dans cette affaire délicate. D'un côté, la patience lui suggérait d'attendre que l'informateur réussisse à déchiffrer le code, même si cela prenait du temps, risquant ainsi de compromettre certaines données sensibles. De l'autre côté, l'audace lui susurrait de prendre des risques et d'explorer d'autres pistes pour accéder aux informations, même si cela la mettait en péril en exposant des dangers inconnus.
Alors qu'elle pesait ses options, une brise légère souleva délicatement ses cheveux, insufflant un sentiment d'urgence dans l'atmosphère. Serena était consciente de l'impérieuse nécessité d'agir rapidement, mais elle se demandait quel instinct devait primer : la prudence raisonnée ou la bravoure audacieuse ?
Le taxi filait à travers les rues silencieuses de la ville, Serena plongée dans une introspection profonde. Son esprit naviguait entre les mystères de l'affaire en cours et les émotions complexes qui l'attendaient à l'hôpital le lendemain. James occupait une place centrale dans sa vie, et chaque seconde passée loin de lui était un fardeau pesant sur son cœur.
Une fois arrivée devant son immeuble, Serena régla la course et gravit les escaliers menant à son appartement. S'affalant sur le canapé, épuisée mais déterminée, elle se prépara mentalement pour une journée cruciale. Demain, entre son enquête et sa relation avec James, les enjeux seraient élevés.
Elle inspira profondément, se promettant de tout mettre en œuvre pour résoudre cette affaire au plus vite. Son objectif était clair : se concentrer pleinement sur ce qui comptait le plus pour elle, son amour pour James et leur avenir ensemble.
Quant à Lee, les frissons de passion partagée étaient encore palpables après leur étreinte enivrante. Cependant, l'atmosphère se teinta soudainement d'une gravité particulière lorsque l'agent Altamiro lui fit une demande sérieuse. Son visage, autrefois empreint de désir, était désormais marqué par une profonde inquiétude.
Lee, entama-t-il d'une voix grave, il est temps que tu connaisses une part sombre de mon passé. Une part que je regrette sincèrement.
Un battement plus rapide de son cœur trahissait l'anticipation de Lee. Il écouta attentivement tandis que l'agent Altamiro lui livrait un récit empreint de culpabilité et de douleur, un événement du passé qui continuait à le hanter. Les mots résonnaient dans la pièce, laissant entrevoir la lutte intérieure qui tourmentait l'agent.
Le silence retomba, lourd de significations, après que l'agent eut partagé son fardeau. Lee, ému par cette confession, savait que cela avait dû être une épreuve difficile pour Altamiro. D'une voix empreinte de compassion, Lee adressa à l'agent des paroles réconfortantes, lui rappelant que chacun porte en soi des regrets, mais que c'est la manière de les surmonter qui définit notre chemin.
Une semaine plus tard,
un jeune couple, lors d'une paisible promenade avec leur chien près de la forêt, fit une découverte macabre : un bras humain enveloppé dans des sacs en plastique. Leur appel pressant aux autorités résonna dans le téléphone, témoignant de la panique et de l'urgence ressenties face à cette trouvaille choquante.
-Cher Crawford, auriez-vous pris le temps d'observer les nouvelles récentes ?
-Je vous encourage à allumer votre téléviseur, car une découverte macabre a été annoncée.
-Quelle narration devons-nous préparer pour notre entrevue avec le sénateur ?
Un silence solennel s'installa, teinté d'une gravité palpable.
Crawford cherchait ses mots, réfléchissant à quelle explication fournir, conscient que cette erreur n'était que la seconde d'une série regrettée.
-Je suis convaincu que le sénateur t'a ordonné de le tuer. Sinon, il serait parmi les suspects potentiels,déclara Lee avec assurance.
-Pour l'instant, cela ne serait pas bénéfique pour sa campagne sénatoriale, Crawford,ajouta Lee, soulignant l'importance stratégique de cette information.
Si jamais il parvient à identifier le corps de la victime, nous serons dans de beaux draps,concéda Lee, reconnaissant le risque imminent si les corps étaient découverts et identifiés.
Pour l'instant, nous ne faisons rien. Je serai avec l'agent Altamiro et j'essaierai de lui tirer les vers du nez pour savoir ce qu'ils savent sur le corps retrouvé dans la forêt. Je te rappellerai si j'obtiens plus d'informations,déclara Crawford.
-Alexandre Miller, dis-moi que ce n'est pas toi qui as commis cette erreur.
-De quoi parles-tu encore ?répondit Alexandre en sortant du lit.
-De la nuit dernière où tu es rentré tard en me disant que Marck Williams n'était plus un problème pour qui que ce soit, et que tu pourrais le tuer de tes propres mains.
-Oui, pourquoi me rappelles-tu cela ?
-Parce qu'on a retrouvé le corps d'un homme dans la forêt. La description d'âge donnée par les journalistes sur place laisse croire que c'est Marck Williams, la victime présumée,expliqua Jonathan.
-Crois-moi, je n'ai rien à voir avec cette mort,dit Alexandre.
-Et dis-moi, où étais-tu cette nuit-là ?
Un silence pesant s'installa dans la pièce. Alexandre ne put répondre à la question posée.
-Tu vois, tu ne peux pas me répondre,constata Jonathan, scrutant la réaction d'Alexandre.
-Crois-moi, je n'ai rien à voir avec tout cela.
Je ne peux imaginer te perdre, Jonathan.
Tu es essentiel pour moi,avoua Alexandre.
Jonathan, les yeux empreints de compréhension. Alexander répondit d'une voix douce mais ferme : Bien sûr que j'ai la haine et la rage, mais toi mieux que quiconque sais que je ne suis pas capable de faire une chose pareille.
Un silence empreint de lourds non-dits plana dans la pièce, chacun absorbé par ses propres émotions. Finalement, Jonathan prit Alexandre dans ses bras, les serrant très fort l'un contre l'autre, comme pour sceller dans ce geste toute leur compréhension mutuelle et leur lien indéfectible.
"Je ne veux pas te perdre non plus. Tu comptes énormément pour moi, Jonathan," déclara Alexandre.
Jonathan lui déposa un doux baiser sur le front, un geste empreint de tendresse et d'approbation, signifiant que lui aussi reconnaissait l'importance d'Alexandre dans sa vie.
Mexico : quinze ans plutôt
-Toi, rentre en cours, je m'occupe du corps.
Fais comme si rien ne s'était passé,dit Kevin.
T'en es sûr, Kevin?demande Joyce.
Oui. Et toi, passe de l'eau sur ton visage et arrête de pleurer,répond-il.
D'accord,acquiesce Joyce.
Arrivés devant la salle de classe, Florence, la professeure d'histoire, remarque Joyce.
Tu fais quoi ici, Joyce?demande-t-elle.
Joyce répond rapidement : Madame, j'étais à l'infirmerie. J'avais des maux de tête. Alors je suis allée prendre un calmant.
Florence la laisse passer : "D'accord, vas-y, rentre à ta place. En silence.
Suzanne, eh Altamiro? Où est Sam?demande Suzanne à Joyce.
Je ne sais pas où il est, je ne suis pas son gardien,répond Joyce.
Désolée si j'ai dit quelque chose que je ne devais pas dire,dit Suzanne, parce que je vous ai vus ensemble ce matin.
Joyce reçut un message de Sam qui disait : "Retrouvons-nous dans la voiture pendant la pause."
"Joyce, pourrais-tu nous dire ce que je venais de dire il y a quelques secondes ?" demanda sa professeure d'histoire.
Avant que Joyce ne puisse répondre, la sonnerie de fin de cours retentit. Il y eut un soupir de soulagement.
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