Chapitre 17
"Je ne sais pas où je suis. Je pense que ma femme, Elizabeth, va bien car la dernière chose dont je me souviens est d'un coup sur la nuque, et plus rien. Mes yeux sont bandés, et mes pieds et mes bras sont attachés à une chaise. Je ne sais pas quel jour il est. Ma voix sort creuse dans la pièce. J'attends la voix de deux hommes à l'extérieur, mais je n'arrive pas à comprendre ce qu'ils peuvent bien dire.
« Chef, comme s'il s'était réveillé », dit l'homme devant la porte en alerte.
« Tu as mis beaucoup de temps pour te réveiller, Marck », dit la voix rocailleuse qui se dirigeait vers Marck.
« Qui êtes-vous ? » demanda Marck, perdu.
« Tu m'as déjà oublié, Marck ? Il n'y a pas longtemps, tu me demandais de laisser la vie sauve à ta femme », dit Crawford avec la plus grande ironie.
« Je t'avais déjà remis ce que tu voulais. Qu'est-ce que tu veux encore de moi ? » demanda Marck.
« Tu as déjà oublié ce que tu m'avais demandé de faire », dit Crawford avec un sourire sinistre.
« Comment pourrais-je oublier, idiot ! Détache-moi, Jonathan », dit Marck.
« C'était simple, juste de me remettre la clé USB et moi de faire disparaître ta femme », dit Crawford.
« De quoi tu me parles, Jonathan ? » dit Marck, surpris par les propos de Crawford.
« Tu as déjà oublié que ta femme avait tout découvert sur ton passé et tes magouilles, et que tu avais tué froidement ton informateur ? » dit Crawford à Marck, s'approchant petit à petit de lui pour défaire le bandeau qui couvre ses yeux.
« Écoute, je t'enlève le bandeau et te donne une bouteille d'eau. Un seul mouvement brusque et tu vas le regretter », dit Crawford.
Marck fit un signe de tête pour montrer son approbation. Crawford lui défait le bandeau. Marck eut du mal à ouvrir ses yeux car ils ont été longtemps bandés.
« Je pourrais bien savoir ce que je fais ici ? » demanda Marck à Crawford en ouvrant lentement ses yeux.
« Le sénateur voulait te rencontrer », dit Crawford.
« Me rencontrer, pourquoi ? » demanda Marck, surpris de ce qu'il venait d'entendre.
« Tu vas bientôt le savoir, Marck », dit Crawford.
Il y eut un silence, même pas le bruit d'un oiseau ni d'une mouche.
*
« Hey, comment vous allez Altamiro ? » dit Serena.
« Bien. Et toi ? Prend place », dit l'agent Altamiro.
« Vous avez de nouvelles pistes sur l'enquête ? » demanda Serena à l'agent Altamiro.
« Nous n'avons rien, mais nous continuons à faire des recherches de notre côté car il y a une troisième empreinte, mais nous ne savons pas de qui. Alors j'ai donné l'ordre de l'envoyer au laboratoire car il y avait du sang dans le garage. Il n'appartenait ni à Elizabeth ni à Marck. Cela nous fait penser que ton père pourrait bien être la victime dans cette affaire, et non le coupable », dit l'agent Altamiro.
« Je le savais, mon père ne pouvait pas être un assassin », dit Serena.
« Ne chantons pas encore victoire, rien n'est encore certain jusqu'à ce que nous recevions le résultat de l'analyse. Marck Williams est le potentiel suspect de la mort d'Elizabeth Garcias », dit l'agent Biazi.
« Mais l'agent Altamiro vient de dire qu'il y avait la présence d'un sang étranger dans la pièce », dit Serena, inquiète.
Oui, je sais, mais nous n'avons pas encore le résultat du labo pour identifier la troisième personne présente sur le lieu du crime", dit l'agent Altamiro.
"Oui, je vous comprends. Alors, le résultat sera disponible quand ?" demanda Serena aux deux agents.
"D'ici deux ou trois jours, nous aurons le résultat", dit l'agent Biazi.
Serena se leva et remercia les deux agents pour tout ce qu'ils étaient en train de faire.
"Serena !", appela l'agent Altamiro.
"Oui," répondit Serena en se retournant vers l'agent Altamiro avec ses yeux bleu marine.
"Fais attention, car s'il y a une troisième personne qui en voulait à tes parents, cela signifie que tu pourrais bien être la prochaine sur sa liste", dit l'agent Altamiro en regardant dans ses papiers.
"D'accord, je prends bonne note", dit Serena en ouvrant la porte et se dirigeant vers la sortie.
*
Tric tric
"Oui, allô", répondit Lee à son interlocuteur.
"Tu es où ? Le sénateur arrive bientôt", dit Crawford au bout du fil.
"Comment ça, le Sénateur arrive ? Il arrive où ?", demanda Lee, surpris de ce que lui racontait Crawford.
"N'as-tu pas lu le message que je t'avais envoyé ?", demanda Crawford à Lee.
" Non, mon téléphone n'avait plus de batterie, donc j'avais mis en charge le temps de prendre une douche et j'ai vu ton appel en sortant de la douche.
D'accord, viens à l'entrepôt du sud.
J'arrive dans trente minutes, le temps pour moi de m'habiller et d'arriver jusqu'à toi. Pourquoi le sénateur veut-il nous voir ? demanda Lee.
Ce n'est pas nous qu'il veut voir personnellement, dit Crawford.
Alors, quoi ? demanda Lee.
Viens et tu vas voir, et ne traîne pas."
"Serena descend devant son immeuble, fatiguée avec beaucoup de questions comme toujours. Elle attendait toujours le message de son informateur. Elle prend les escaliers car elle avait envie de se vider l'esprit. Elle ne savait pas à qui croire, la lettre qu'on lui avait envoyée en disant que son père n'était pas celui qu'il avait voulu leur faire croire. Serena arrive enfin au troisième niveau, où se trouve son appartement. Elle cherche dans son sac la clé pour ouvrir sa porte, et finit par la trouver parmi tant d'autres. Elle ouvre la porte et ressent toujours ce vide dans son appartement, comme s'il manquait quelque chose, mais elle ne sait pas quoi. Elle dépose ses clés sur la table de la salle à manger ainsi que son sac. En regardant son portable, elle constate qu'il est midi. Elle le met en charge avant de se diriger vers la cuisine pour préparer quelque chose à manger. Elle attache ses longs cheveux bouclés bruns avant de commencer à cuisiner.
La sonnerie de son appartement retentit, l'interrompant dans ses préparatifs. Elle se dirige vers la porte.
"Bonjour, j'ai un colis pour Madame Williams."
"Oui, c'est moi," répondit Serena.
"Vous signez ici, s'il vous plaît."
"D'accord," dit Serena.
"Merci," dit l'homme devant la porte.
"Qu'est-ce que c'est?" demanda Serena.
"Je ne sais pas, mon travail est juste de livrer, mais il y a une carte dessus," dit le livreur.
"Merci, et bonne journée," dit Serena en refermant la porte.
Elle ouvre la carte et y découvre ceci : "Je pense que la robe te conviendra. Je ne savais vraiment pas quelle couleur choisir, alors j'ai pris la noire. Une voiture viendra te chercher à 19h. Bonne journée, James."
Serena eut un sourire qui en disait long, un moment où même elle ne voulait pas se rendre. D'un autre côté, elle souhaitait vider son esprit. Elle se rendit dans sa cuisine pour reprendre ce qu'elle était en train de faire.
- Crawford, tu es là ? demanda Lee.
- Par ici, dit Crawford en indiquant où il se trouvait à Lee.
- Qu'est-ce qui est si important pour que le sénateur se déplace personnellement ici ? Il envoie son homme de main, dit Lee en se dirigeant vers Crawford.
Il arriva à la pièce où Crawford lui indiqua d'aller. Il ouvrit la porte et eut une surprise de trop.
Il fit un pas en arrière, comme s'il venait de voir un fantôme, resta immobile pendant une seconde avant de dire quelque chose.
- C'est... c'est Marck Williams, dit Lee, surpris de ce qu'il venait de voir.
- Oui, c'est bien lui, confirma Crawford.
- Alors c'était qui la personne qui a été donnée à Mazé pour le faire disparaître ? demanda Lee.
- C'était le corps d'un homme qu'il avait tué, répondit Crawford.
- Pourquoi tu ne m'avais rien dit pendant tout ce temps ? dit Lee, un peu énervé.
- Calme-toi, Lee, dit Crawford.
- Comment ça me calmer ? répliqua Lee.
- Prends une chaise, et je vais tout t'expliquer, dit Crawford.
- D'accord, je t'écoute.
- Marck et moi étions amis à l'université, mais à cause d'une fille, tout a explosé entre lui et moi.
- "Non, pas de mon côté . Y'avait pas de problème," dit Marck.
- "Toi, tu la fermes, ta bouche," tonna Crawford en direction de Marck.
- "Après, j'en étais où déjà ?" demanda Crawford.
- "Toi et Williams, plus rien n'allait," dit Lee, toujours furieux mais curieux de connaître la suite de cette histoire avant la venir du sénateur.
- "Après, j'ai dû quitter la ville car je n'allais pas supporter rester. Arrivé à Los Angeles 3 ans plus tard, je regardais les informations et je suis tombé sur cette nouvelle : il y avait un meurtre dans la ville du Texas, et c'était Sarah. Au début, j'avais cru que ce n'était pas du tout la fille à laquelle j'étais amoureux, quand on a projeté sa photo."Je me dirige vers le Texas pour régler mes affaires. Une fois sur place, Marck Williams a disparu, ou devrais-je dire Dany?
- "Quoi? Je ne comprends plus rien. Tu pourrais mieux t'expliquer. C'est qui Dany dans toute cette histoire?" demanda Lee.
- "C'est le faux nom de Marck Williams au Texas sur les papiers officiels. Marck m'appelle pour demander de l'aide, j'arrive à l'endroit indiqué, mais je n'ai qu'une seule envie : lui mettre une balle dans la tête."
- "Pourquoi as-tu fait ça, Marck? Tu savais à quel point je l'aimais." Je sors mon arme et la pointe vers Marck.
- "Attends, je vais t'expliquer," dit Marck.
- "Je t'écoute."
- "On a eu une discussion, sans faire exprès la balle s'est échappée. Je ne voulais pas la tuer, Jonathan, crois-moi."
J'ai alors fait fuir Marck du Texas, effacé toute trace de son existence. Nous avons trouvé un corps vêtu comme Marck, avons placé son passeport, sa montre, et son alliance sur lui. Nous avons pris une voiture, l'avons incendiée pour faire croire à sa mort. Je lui ai donné de l'argent pour qu'il puisse rejoindre Miami. Après cela, plus aucune nouvelle de lui jusqu'au jour où nous sommes allés chez lui pour la clé USB.
Mais, avant cela, il avait fait appel à mes services pour tuer sa femme. Je savais que je le ferais. Ensuite, j'ai eu une tâche importante à accomplir. Cependant, à ma grande surprise, la maison appartenait à Mark Williams, que je pourrais bien appeler Danny. Il s'était refait une nouvelle vie et avait une jeune fille de 20 ans qui vit au Texas, où son père était un assassin.
-"Veux-tu dire que tu avais repris contact avec Mark, ou je ne sais qui, depuis longtemps?"
-"Oui, mais je ne savais pas que c'était lui qui détenait la clé USB", dit Crawford.
Trois heures plus tard, le sénateur était arrivé au port du Sud, accompagné de Jacob qui conduisait une Mercedes bleue, une ancienne série, car le sénateur n'utilisait pas habituellement cette voiture. Comme si Jacob l'avait louée pour passer inaperçu, le sénateur et lui étaient rusés. Il ne voulait pas que son image soit ternie avant la campagne. Jacob descendit de la Mercedes. Va à la partie où se trouvaient les sénateurs pour ouvrir la portière. Le sénateur descendit à son tour. Il était vêtu d'un pantalon aussi noir, d'une chemise blanche avec une jaquette en cuir noir de la collection Just Fresh, qui lui donnait dix ans de moins que son âge actuel. Sur son poignet gauche, il portait une Rolex, des lunettes fumées, et des boots noirs. Il se dirigea vers la pièce où se trouvaient Crawford et les autres.
"Bonjour patron," dit Crawford en voyant les sénateurs entrer. "Bonjour," répondit le sénateur en retirant ses lunettes pour mieux voir la pièce. Elle était presque vide. Au milieu, on retrouvait Mark Williams attaché sous une chaise.
"C'est toi l'idiot qui détient la clé USB?" demanda le sénateur à Mark.
Il retira sa jaquette et la donna à Jacob. Puis, il s'avança vers Mark en retroussant le manche de sa chemise.
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